Forum d'aide psychologique en ligne - Psychologie en ligne - Psy en ligne !
Bienvenue sur Votre-psychologie.com !
Forum d'aide psychologique en ligne - Psychologie en ligne - Psy en ligne !
Bienvenue sur Votre-psychologie.com !
Forum d'aide psychologique en ligne - Psychologie en ligne - Psy en ligne !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Aide psychologique en ligne !
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez
 

 Mais ou ça mène ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5  Suivant
AuteurMessage
YetYet



Messages : 43
Date d'inscription : 24/11/2012
Age : 32

Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeDim 25 Nov 2012 - 0:02

Bonsoir
Ça fait très longtemps que je ne suis pas venu ici, si longtemps que j'en ai oublié mon pseudonyme.
Je viens ici parce que on m'a dit que parler peut aider a aller mieux
Tant mieux si on me lit, tant pis si non, le soucis étant qu'a force de plonger l'envie de parler ainsi que l'espoir que ça puisse apporter quelque chose de bon est plus là

J'étais venu ici parce que je n'arrivait plus bien a gérer tout seul les marques que l'adolescence ma laissée, avec ma mère qui crisait
a longueur de journée durant des années et qui me poussait a faire des choses dingues
Déjà a la sortie de ça quand elle a commencé a se calmer j'étais pas en bon état, mais alors maintenant...
Entre une relation amoureuse délétère d'un an et demis, un abus certain d'opiacés (j'ai commencé petit au début) de x années...
Je dis x parce que je suis encore sous subutex donc c'est pas encore terminé

On mélange tout ça et ça donne un mal être franchement dur a supporter, une déprime a toute épreuve que rien ne change, la perte totale
d'envie pour absolument tout et un désespoir mêlé de tristesse au minimum très présent.
Voyant que j'arrivais pas du tout a m'en sortir (passer des sulfates de morphine au bien aimé buprénorphine alias bubu pour les intimes ben ça
suffit visiblement pas pour aller mieux, bien au contraire) j'ai décidé du haut de mes 21 ans d'aller consulter.
Dur le coup du psychiatre qui me regarde dans le blanc de l’œil en attendant que je parle, dur parce que quand on est habitué a surtout ne rien
dévoiler pour pas prendre de coup, un type qu'on ne connait ni d’Adam ni d’Ève qui me demande de lui dire la raison de ma présence, ben je vous
dis pas le malaise. Au bout de quelques mois j'ai commencé a lui parler de ce qui m'a détruit.

Oh, surprise, la raison précise pour laquelle je fais très gaffe de pas parler de mon moral ou de mon corps bardé de cicatrices c'est qu'a chaque
fois ils me font le coup de l'ordo chargée d'anxios et d'AD.
Sauf que moi les ADs c'est pas mon truc, je sais pas pour les autres mais je me suis jamais sentit plus mal que sous les 3 ADs que j'ai essayé.
Je préfère être malheureux et être moi même que malheureux et avoir l'affreuse sensation que c'est plus moi qui pilote.
Bon, j'avoue que si y avait du lexomil ou un bon truc du genre j'aurais dis oui-oui parce que franchement du lexomil et du skenan voir de l'oxy
y a rien de mieux. Mais pas de bol, atarax, et y a rien a en faire de celui là.

Donc j'ai dit non merci. Apparament il est pas contre mais si jamais ça va trop mal je dois lui dire et il faudra que j'en prenne.
Nan mais il a rêvé lui, plutôt me faire sauter le caisson, j'ai déjà donné c'est pas pour moi ces cachetons là.
Et lui il me dit que pour aller mieux il faut que je parle.

Ok je parle, je raconte des trucs, je raconte les pires souvenirs, je raconte pourquoi j'ai la tête a l'envers.
Sauf qu'en plusieurs mois y a pas le moindre changement, je suis toujours le même pantin animé par le sub qui me permet au moins de souffrir moins.
Et le pire c'est que je peux même pas me buter et prendre la sortie de secours parce que sinon ça aura servit a rien que je prenne tout dans
ma gueule pour épargner mes frères de ma mère, dingue ça

Alors je pense. Je pense que le subutex en plus de me soulager en me permettant de continuer d'étudier m’empêche aussi de guérir plus vite
Mais je suis incapable d'arrêter parce que je n'arrive pas a trouver la moindre motivation lorsque le manque débarque.
Faut dire qu'elle a l'air tellement loin la lumière

Donc je cherche a retrouver l'envie de faire de trucs, car envie de faire des trucs = plaisir a les faire = motivation pour stopper le subutex =
possibilité de guerir. L'équation a pas l'air fausse, il faut donc que je retrouve l'envie.
Le premier truc auquel je pense c'est a l'amour. Mais ça direct c'est mort, parce que je n'ai pas envie que le schéma de mon ancienne relation
reprenne, a savoir que je contrebalance les plaies par le plaisir d'aimer.
Le problème, c'est que quand la relation bat de l'aile, c'est le plongeon direct, alors je me tue pour rattraper le coup et ainsi de suite.
Alors ok, faut aussi que je prenne en compte le fait que ça doit être quand même possible de trouver quelqu'un qui cherche un truc stable, mais
sans rire, qui voudrait de quelqu'un qui est même plus capable d'épauler un ou une amie en cas de coup dur et qui a plus rien a offrir ?
J'ai surement certaines qualités quand j'ai un peu le moral, mais bon, là c'est plus vraiment le cas.

Non, tout façon ça me semble pas une bonne idée de me trouver quelqu'un maintenant, même si ça me rendrait plus heureux et donc moins inintéressant
quelque chose me dit qu'a moins de vouloir aller voir encore plus bas si j'y suis, vaut ptêtre mieux m'abstenir pour le moment.
Je devrais plutôt chercher des envies et des plaisirs moins risqués dans l’immédiat.
C'est con ça quand même, si je me souviens bien au sortir des années noires passées en compagnie de ma mère, je ne voyait plus que l'amour comme
plaisir véritable, surement pour combler un manque ou un truc du genre.
Déjà a l'époque j'avais perdu une bonne partie de l'envie de vivre et de faire des trucs.
Alors maintenant c'est la vraie galère, c'est franchement compliqué de trouver un peu de plaisir a faire des trucs pour lesquel on en a rien a faire,
spécialement quand on a plus rien a faire de rien.

Mais coup de bol, y a un an environ j'ai trouvé un truc super : le sport.
Au moins trois fois par semaines, je prends une bonne heure et demis pour faire pompes et altères.
C'est salvateur, je me sens un peu mieux dans ma peau et moins immonde, mais il reste toujours ce petit bout de bide, ces grosses cuisses...
Souvenir de la boulimie provoquée a l'époque par une profonde insécurité due au événements alentours...
Qui fait qu'en plus de trouver que mon corps tape plutôt dans la disproportion, (ici mince, ici pas mince), y a pas moyen de me sentir bien dans ma peau, nan m'sieur, pas aujourd'hui m'sieur,
ouais mais attends j'ai un torse en v plutôt large, quelques muscles un tour de taille curieusement assez mince,
nan nan m'sieur regardez là y a vos cuisses qui se touchent,
nan mais attends en dessous des cuisses c'est plutôt bien,
mais nan m'sieur regardez vous avez au moins un demi centimètre de bide bizzaroïde tout mou, je veux bien qu'il y ait visiblement quelques abdos mais vous pouvez remballer le reste...

Bah j'ai aucun amour propre et je ressent profondément que je n'ai aucune valeur, mais alors rien de rien.
Je sais ce que vous pensez mais j'ai déjà cherché au fond de mes bottes, y reste rien

Ça me fait penser l'autre jours je rentrait chez moi, en marchant vite pour croiser le moins de regard possible (je tente le record du monde)
j'entends une voix féminine qui sors d'une voiture a mon intention "hey t'est beau toi",
ben j'en ai immédiatement pensé qu'elle se foutait de moi.
Ouais c'est pitoyable un nombriliste qui se morfond sur lui même, mais je trouve ça quand même drôle de penser encore maintenant que y a au moins
80% de chance qu'elle se foutait de moi, et 20% de chance qu'elle était bourrée.

En gros c'est super, on peut me dire n'importe quoi de gentil,
je l’interpréterait toujours de deux manières : 1 on se fout de moi et 2 : on a pitié de moi donc on me ment pour me remonter le moral.
Ridicule, hein ?

C'est drôle, je regarde le pavé et je m'aperçoit que c'est franchement moins dur d'écrire que de parler en faisant fasse à un inconnu, parce que
les séances chez le psy a 40 euros la séance, j'ai même pas l'intelligence de les remplir correctement tellement je suis bloqué par la peur
de se dévoiler et de se prendre encore un coup dans la gueule.

Si jamais quelqu'un a le courage de lire tout ça, moi je lui tire mon chapeau.
Enfin j'en achète un puis je lui tire, promis

Bonne soirée sinon
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeDim 25 Nov 2012 - 1:44

Bonsoir Yeyet

Je viens de lire tout ton écrit et effectivement tu es en souffrance mais tu sembles vouloir sortir de celle-ci, même si tu consultes un psy depuis plusieurs mois, il faut parfois un temps assez long pour se trouver en confiance totale avec son thérapeute.

Que tu exprimes ici ta douleur ou devant ton psy, il n'y a pas de différence, maintenant si tu te sens coupable, honteux, et je ne sais les raisons puisque tu ne fais pas un résumé historique de ta venue ultérieure.
De toute façon, un psy ne jugera pas et tu le sais pertinemment, il est là pour t'écouter, en te regardant dans le blanc des yeux comme tu l'écris, comment pourrait-il connaître la souffrance contenue dans ton être et ainsi te poser les bonnes questions.
Non, c'est à Toi de le mettre sur le chemin en lui donnant quelques renseignements sur ton passé et également sur le présent, puisque les deux sont liés.

Il faut avoir, non une confiance aveugle envers les Autres, mais au moins leur laisser une chance de te "convoiter", une jeune femme qui te dit que "tu es beau gosse", pourquoi le dirait-elle pour se moquer ou parce qu'elle est ivre. Il t'est si difficile d'entendre des choses positives sur toi-même ?

A bientôt.
Clair.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeDim 25 Nov 2012 - 23:27

Bonsoir Yeyet

Manquer d'amour propre et avoir l'impression de ne rien valoir vont de pair et pour étouffer le tout ou tu fais l'amour ou à présent tu prends un substitut de la drogue.

Fais part de cela à ton psy. Il t'aidera à trouver la racine de ton manque d'amour propre - tu l'as déjà évoqué en partie, ta mère qui crisait et te faisait faire des choses dingues d'où l'impression que l'on se fout de toi - une mère respectueuse ne fait pas faire des choses dingues à son enfant - et, trouvée, replonge-toi dans l'angoisse d'alors pour pouvoir en sortir consciemment.

Ne pas entamer de relation actuellement me paraît judicieux car, manquant d'amour propre, tu ne peux qu'attirer quelqu'un qui en manque aussi et ça n'arrange pas les choses. Il vaut mieux t'en sortir d'abord. Pour cela, le sport t'aide car par le sport tu retournes sur toi. En persévérant, les bourrelets disgracieux vont disparaître à leur tour.

Dickeylee
Revenir en haut Aller en bas
YetYet



Messages : 43
Date d'inscription : 24/11/2012
Age : 32

Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeLun 26 Nov 2012 - 2:51

Pourquoi est-ce dur d'entendre quelque chose de positif ?
Y a plus ou presque plus rien de vivant en moi, j'ai l'impression de trimbaler
le poids de parties de moi mortes et décomposées qui veulent pas se détacher et qui
pèsent une tonne.
Du coup, qu'est-ce qui peut bien rester de bien en moi ?
Avant je dis pas, mais là maintenant y a plus rien, je suis un putain de zombie.
Je pense qu'a partir du moment ou on est prêt a se découper pour saigner
et ressentir quelque chose, qu'il y a plus rien qui apaise a part une myriade
de cachetons dans l'estomac ou une aiguille dans la veine dans le pire des cas,
le qualificatif "beau" est un tout petit peu euphémique.
Nan je suis pas beau, de l’extérieur bon a la limite y a pire j'avoue,
mais de l’intérieur je suis plus qu'une merde bouffée par la haine et rien de plus
Sans rire on vaut quoi quand on sait même plus quoi dire pour soulager la penne d'un ami ?

Oui le psy j’essaie de dire des trucs, ça avance peu a peu, je fais ce que je peut
J'ai déjà dit l'autre jour que je me sentais comme une loque ce a quoi il a direct
répondu "AD", j'y viendrait bien un jour.
D'ailleurs j'espère que je perds pas mon temps vu l’effort que ça coute

Je n'ai pas peur d'être jugé j'ai rien fait de mal a part a moi même bien sur.
Par contre oui j'ai carrément honte, j'ai même du mal a écrire là maintenant,
tellement je suis convaincu de ne mériter aucune aide et d'être sans intérêt,
enfin vous connaissez le couplet c'est que je suis prétentieux moi

Je voudrais bien donner un lien des messages que j'ai laissé il y a quelques années
mais pas moyen de me rappeler de mon pseudo, mais bon en gros je suppose que
c'était a la période ou je voyais en l'amour le moyen de me tirer de tout le bordel
créé par le chaos des années passées avec ma mère qui pétait plomb sur plomb.
Jour et nuit et au moins chaque jours pendant deux ans avant que les crises ne commencent seulement a s'espacer.
Je jure que ça laisse pas intact.

Du coup voila je me retrouve quelques années après en ayant l'impression d'avoir bouffé une bombe atomique qui aurait absolument tout détruit en moi sans arriver a reconstruire quoi que ce soit depuis un an.
J'ai la mémoire en trou de gruyère depuis que ça a commencé jusqu’à maintenant
mais j'avais du parler d'épisodes supers marrant que je pourrais pas oublier puisque
j'en porte les marques indélébiles.
Enfin c'est qu'une cicatrice parmi tant d'autre, mais j'ai surement du parler
de la fois ou j'en pouvais tellement plus de l'entendre gueuler que mon père il avait
fait si et ça et gnagnagna que j'étais comme lui donc blablabla que j'ai pris un couteau de
boucher et que je me suis coupé le bras en priant pour que la vue de son fils qui saigne
la fasse enfin se taire. C'est ce jour que j'ai remarqué qu'avoir mal physiquement ça faisait oublier la douleur morale, tout ça c'était avant de découvrir les morphiniques qui marchent vachement mieux faut le dire.
Sans déconner avant d'arrêter parce que ça devenait abusé j'étais a 900mg de morphine par jour et c'était un cauchemar, mais je me couperait un doigt la maintenant tout de suite pour redécoller quelque heure tellement c'était bon

Y a eu la fois ou elle me tournait autour intégralement nue et qu'elle voulait me chatouiller et ou j'ai du la repousser et l'enfermer dans sa chambre pour éviter que ça devienne carrément malsain.
La enfin les fois ou y fallait appeler les pompier parce que alcool + anxios ça fait faire des trucs dangereux du style vouloir emmener mon petit frère complétement pétée a 2h du mat pour lui "présenter" les parents de mon père, ou bien quand elle entrait dans des crises qui devenaient même dangereuses pour elle même...

Et y en a tellement des exemples comme ça je me rappelle pas de tout, toute façon c'est pas compliqué 365*2 ça fait minimum 730 épisodes de ce genre d'intensité variable et ça c'était que quand c'était minimum une fois par jour
Le problème c'est que j'étais trop jeune pour me rendre compte que j'aurais du nous sortir TOUS de là plutôt que de tout prendre dans ma gueule pour épargner au moins mes petits frères mais je voulais pas perdre ma mère c'est con

J'ai vu ta signature Clair et si il faut que je retourne me présenter a défaut de pouvoir retrouver l'ancien poste
dis le moi et ce sera fait.

Un substitut de drogue... Sans rire en 6 ans du point de vue que j'ai la maintenant c'est que c'est le skenan qui m'a fait le plus de bien en m’empêchant de souffrir.
Et le plus marrant c'est que même l'héro je pouvais plus taper dedans tellement elle est archi-coupée,
j'étais tellement accroc qu'il m'en aurait fallu bien 10gr de leur poudre merdeuse.
Y avait aussi l'oxycodone, mon dieu qu'est-ce que c'était bon ça au moins, avec ça il peut nous arriver n'importe quoi on est sur un nuage de bien-être total.
Mais au final, 20 euros le gramme d'héro qui pue, 30 euros le cachet d'oxy, 10 euros la plaquette de 700mg de skenan,
le choix a été vite fait
Mais j'étais obligé d'arrêter parce que même a bas prix ça devient cher tellement l'accoutumance monte vite.
Et si j'avais continué dans cette voie j'aurais coulé, j'arrivais plus du tout a suivre en cours,
donc bon j'ai retapé sous subu et me voila, je tiens debout et je pique pas trop du nez en amphi pour le meilleur et pour le pire

C'est pour ça que je me hais, c'est parce que je ne suis plus rien


Merci a vous deux, même si je ne vous connais pas je dois avouer que ça fait du bien de trouver une écoute désintéressée.
Franchement c'est dur en ce moment, ok ça va pas s'arranger du jours au lendemain, mais quand on me parle d'années de psychanalyse alors que chaque jours je me demande quand c'est que je vais finir par en avoir marre.. Ça réjouit pas des masses
Revenir en haut Aller en bas
SnowPrincess

SnowPrincess

Messages : 13
Date d'inscription : 23/11/2011

Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeLun 26 Nov 2012 - 3:22

Bonsoir
Je suis surprise de voir quelqu'un de connecté à cette heure..

J'ai lu ce "pavé" comme tu dis et j'aimerais pouvoir t'apporter mon aide ou juste une présence pour discuter à 1h passée en ce lundi matin.

Tu racontes ce que tu vis mais au final tu ne poses pas de question précise alors je ne sais pas trop quoi répondre de peur d'être hors sujet ><
En même temps je n'ose pas poser de questions complémentaires non plus..

Tu parles d'études, ça nous fait un point commun. On pourrait exploiter cette voie?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeLun 26 Nov 2012 - 15:13

Bonjour Yeyet

Il y a plusieurs personnes qui s'intéressent à toi, ce qui montre bien que tu n'es pas sans valeur.

Pour t'en sortir, je pense qu'il faut que tu fasses 3 choses de front:

- augmenter le sport vu que tu te sens bien en le faisant. Fixe-toi de ne prendre aucun substitut de drogue pendant les 4 heures qui suivent ton entraînement pour bien ressentir le bien-être que le sport te donne. Relaxe-toi simplement et sens comme tu te sens bien. Ainsi tu te sentiras plus toi-même et commenceras à te rendre compte de ta valeur, car un sportif n'est de toute manière pas sans valeur. Cela te permettra également de commencer à te rendre compte que tu n'es pas ta mère et ainsi à ne plus avoir comme point de référence ta mère pour t'attribuer ta valeur, mais toi-même comme sportif, dont tu peux être fier. Petit à petit tu remarqueras que tu as de la valeur même sans faire, mais pour simplement être. Par la même occasion

- réduire le substitut de drogue jusqu'à ne plus en avoir besoin. Avec cela tu démontres à nouveau ta valeur, car pour se sortir, il faut du courage et tu l'as

- élaborer , lâcher tout ce que tu as vécu avec ta mère, peut-être accompagné par ton psy, car ton vécu a été un poison pour toi, aérer et ouvrir ton esprit à une vie meilleure. Ce vécu indique qu'elle souffre de troubles psychiques sérieux, peut-être même qu'elle est constamment sous influence de substances (drogues ou autres). Si tu peux, pendant ta réhabilitation, coupe les ponts avec elle car elle ne t'est nullement bénéfique. Cela serait tout à ton avantage. Une fois que tu t'en seras sorti, serein, tu pourras voir si tu veux poursuivre ou arrêter définitivement la relation avec elle.

Je te souhaite le meilleur

Dickeylee
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeLun 26 Nov 2012 - 15:25

... et pour ne pas avoir besoin d'années de psychanalyse, concentre-toi toujours davantage sur ce que tu veux vivre réellement et transforme petit à petit tes rêves en réalité en les construisant. Même si tu rechutes de temps à autre, ce qui est dans la norme, continue toujours à nouveau sur ta nouvelle voie positive. Ainsi tu gagneras encore plus de distance face à ta mère et petit à petit ton vécu avec elle perdra son emprise sur toi

Cordialement

Dickeylee
Revenir en haut Aller en bas
YetYet



Messages : 43
Date d'inscription : 24/11/2012
Age : 32

Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeMar 27 Nov 2012 - 17:45

Bah je dors assez mal en fait c'est pour ça
Ouais ben en fait je sais pas trop quoi demander, j'ai déjà du mal a concevoir que parler ça aide...
Mais bon j'ai décidé d’essayer pour voir, alors ben... Faut pas hésiter a demander quoi que ce soit.
Sinon je suis en seconde année d'iut, pourquoi tu fais quoi toi ?

Augmenter le sport... Pourquoi pas, ça me prends quand même déjà 4h30 par semaine mais pourquoi pas.
Toute façon en ce moment les cours c'est pas trop ça donc autant utiliser du temps pour aller mieux.
Et acheter de nouveaux poids parce que je suis limité a 5kg depuis un moment et c'est ennuyant.
Et ok, pas de subu après, je vais essayer aussi.
Mais je galère avec le sub, y a des jours ou je tourne a 3mg d'autre a 12, d'autres a 6...
Enfin bref j'ai du mal a être stable et surtout a bien le prendre sous la langue.
J'ai quand même réduit, en moyenne au début j'étais a 12mg par jours, la j'en suis a 6 et j’essaie de stabiliser avant de continuer a descendre mais j'y arrive pas, c'est compliqué de trouver la ressource nécessaire pour lutter contre le manque quand ben... Y a pas de ressource

La y a un bon point, j'ai quasiment coupé les ponts avec mes parents que je ne voit que très rarement.
Ceci dit faut dire que ça s'est calmé l'année dernière les crises, y en a plus eu depuis.
Mais j'ai aucune envie de renouer avec elle.

Comment ça lâcher tout le vécu avec ma mère ? Je voudrais bien moi, exciser cette tumeur de ma mémoire mais voila ça marche pas super bien :/


Merci pour ces idées et pour votre temps perdu a tout lire
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeMar 27 Nov 2012 - 19:12

Bonjour Yetyet

Pour mieux dormir, écoute de la musique relaxante à très bas volume. Sur youtube il y en a un tas.

Pour le sub, fixe-toi l'objectif pour le mois qui vient de ne pas dépasser 9 mg, mais prends chaque jour 6 mg, ainsi tu ne seras pas en manque, le mois suivant de ne pas dépasser 6 mg mais prends chaque jour au moins 3 mg et le mois d'après de ne pas dépasser 3 mg en laissant tomber au maxium 1 jour sur 2 puis espace à prendre 3 mg 1 jour sur 3, 1 jour sur 4, 1 jour sur 5, 1 jour sur 6, suite à quoi tu ne devrais plus en avoir besoin. Si tu manques de ressource, va te reposer plutôt que de prendre du sub.

Il y a le remède homéopathiue Avena Sativa D2 spécifique en cas de sevrage de drogue. Renseigne-toi en pharmacie.

Il y a encore les remèdes naturels maison suivants en cas de sevrage de drogue

L'huile de cèdre dans l'aromathérapie (encensoir), qui est également utilisé dans le sauna a un effet calmant sur l’âme en cas de sevrage de drogue. Il a un effet harmonisant, encourageant et augmentant la propre force.

L’huile de fleur d’oranger a un effet calmant en cas d'anxiété, dépression, phobies, états de tension nerveuse et psychique, sevrage de drogue

L’huile de géranium agit comme un antidépresseur et relaxant. Elle est utilisée en aromathérapie pour l’esprit / l’âme en cas d'anxiété, dépression, sevrage de drogue, troubles de la concentration, douleurs nerveuses et insécurité.

Pour l’encensoir il faut toujours d’abord mettre 1-2 cuillers d’eau et ensuite ajouter 7 à 10 gouttes de l’huile respective.

Prendre un bain pendant le sevrage de drogue en utilisant la recette suivante:
10 gouttes d’huile de fleurs d’oranger mélangées à de l'huile végétale (tu peux aussi la mélanger avec de la crème ou du miel liquide) Mélange le tout avec ton bain chaud. Tu peux choisir si prendre un bain de mousse ou un bain de sel de mer. Ensuite te reposer pendant une heure.

Ces recettes vont t'aider à te permettre de maintenir ton objectif de réduction du sub.

Tu peux ou garder le lien avec le vécu avec ta mère, ou tisser un nouveau lien avec ce que tu désires vivre. Immagine-toi de vivre déjà ce que tu veux comme si c'était réel. Si tu nourris constamment ce nouveau lien, il va devenir réalité et le lien d'avec le vécu avec ta mère va s'estomper automatiquement petit à petit. Pour le moment, il n'y a presque que le sport et le sub qui remplissent ta vie et donc tu te rattaches aux souvenirs du vécu avec ta mère. Si tu te construis une vie intéressante, tu n'auras plus de temps à dédier aux souvenirs avec ta mère

Bonne soirée Yetyet
Revenir en haut Aller en bas
YetYet



Messages : 43
Date d'inscription : 24/11/2012
Age : 32

Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeMer 28 Nov 2012 - 23:38

Je vais peut-être taxer un peu d'huile a une amie lors d'une réduction de dose pour voir ça.
Mais ça m'étonne, ca devient dur rien qu'en diminuant la dose de 15% et là je parle de la totale, froid qui transperce les os, sueur a outrance, mode cafetière aux toilettes, insomnie, dépression, nervosité, mal partout (d'abord dans les articulation des genoux pour moi et après ça remonte dans tous les muscles)...
Et franchement c'est sensation de glacer de l’intérieur, cette sensation de froid intérieur je crois que c'est le pire, on peut mettre 10 couvertures et mettre le chauffage a 40 ça change rien.
Et déjà comme je disais faudrait que j'arrive a stabiliser donc oui, si ça continue je vais devoir repasser a 6 mais ça me plait vraiment pas, a un moment j'ai réussi a me stabiliser a 4, j'ai descendu d'1mg pour passer a 3 et franchement c'était trop d'un coup...

Mais par contre ta méthode de sevrage, tu l'as vue ou ? Parce que la bupré a une demie vie de 24h et agit pendant 24h au max, suite à ça le manque commence (mais tout doucement avec le sub, genre au début ou baille tout le temps, on a les yeux qui pleurent, sommeil et etc) et en principe je suis censé réduire de 10% par 10% tout en continuant tout les jours jusqu’à ce que je trouve la force d'arrêter définitivement et a ce moment là, plus on est bas en dosage plus ça sera court.

Et donc j'en reviens a la problématique tu plaisir. Je prends l'exemple de ce soir. Hier j'ai bien tenu j'ai pris 3mg, ce matin idem, ce soir gros blues je me renvoie 6mg. Ensuite j'ai fait mes séries de pompes et d'alteres et là c'est le gros bad parce que j'ai la mort d'avoir encore foiré.
Le problème c'est qu'a des moment je me sent tellement mal que je pourrais me défoncer avec tout et n'importe quoi pour plus être dans ma tête. A savoir alcool, zolpidem(quand j'en ai) + alcool, beuh ou n'importe quoi qui me passe sous la main. Déjà le truc bien c'est que j'ai plus tapé dans les trucs fort depuis un an maintenant.
Mais j'arrive pas a dépasser les moment de déprime, solitude (que je créé moi même parce que je suis con), désespoir intense ou je pense a la mort parce que j'en ai raz le bol depuis toute ces années.
Et en plus le souvenir de moi en train de faire une overdose dans l'ambulance pendant que le pompier me laboure la tronche de baffe pour me maintenir éveillé me perturbe.
Apparemment ma température interne était d’à penne 32 (je l'ai su le lendemain). J'étais glacé a juste titre je me rappelle que j'avais très froid. et quand je perdais connaissance entre deux baffes, cette sensation de paix...
J'en pleure rien qu'a y penser.
Tout s'estompait, tout devenait sans importance, le "mal" qui m'empoisonne se dissipait, la nausée disparaissait et plus rien avait d'importance.
J'ai le plus longtemps été dans cet état quand j'étais allongé par terre dehors sur le dos avec mon pote qui me tenait la tête. Je sais plus si il avait déjà fait le 18. Il m'avait trainé en bas de l'immeuble sur le trottoir et je regardais les étoiles.
Sans déconner ça me perturbe se souvenir un coté de moi aimerait BEAUCOUP retrouver cette paix


Là je suis encore ben bad, mais avec 6mg ça dilue bien le mal-être, et rebelote le lendemain et ainsi de suite.
Et re bad et re craquage et re blablabla ça fait trois mois que je suis comme ça je gérais un peu mieux avant

Pour le moment ma mère je m'en méfie mais on verra par la suite.
Je vais réfléchir a ce que je veux pour être bien. C'est con mais je n'en sais rien pour le moment, j'aimerais juste trouver un endroit ou je me sens bien et plus en bouger
Revenir en haut Aller en bas
YetYet



Messages : 43
Date d'inscription : 24/11/2012
Age : 32

Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeJeu 29 Nov 2012 - 1:27

Je me hais
Si seulement je tenais 4 jours mon centre du plaisir fonctionnerait déjà un peu mieux et je déprimerait déjà moins
4 put*** de jours, a tenir a 3mg, j'aurais presque pas mal, juste a résister pendant les phases de déprime intense et j'irais beaucoup mieux !
Depuis 2-3 mois je craque je craque je craque une fois j'ai tenu trois jour après j'ai craqué l'autre fois deux après j'ai craqué.
Pourquoi faut-il que je sacrifie des journées a déprimer profondément pour quelque petites heures de pseudo bien-être ?
J'arrive pas a trouver la moindre parcelle de lumière dans les moments les plus sombres et sans réfléchir je suis déjà en train d'écraser consciencieusement ces p**** de petits cachetons blancs, la seconde d'après j'ai une paille dans le nez, la minute d'après je crise parce que j'ai encore craqué bordel mais quel con c'est pas possible, j'ai envie de me péter la tronche sur le mur tellement je suis en rage contre moi

Ca fait trois mois que j'arrive pas a tenir seulement 4 jours, trois mois !!!!!! soit 90 jours ! C'est quoi 4 jours comparé a 90 jours ? Pourquoi j'ai pas pu tenir 4 pauvres jours pour en sauver 86 de la déprime la plus noire que je connaisse ?

La dernière fois j'ai tout arrêté du jours au lendemain par amour. J'ai eu envie de le faire pour elle, pour elle j'ai eu toute la motivation nécessaire, pour lui faire plaisir. Alors pourquoi pour moi je peux pas faire ce tout petit effort ? Je mérite des baffes
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeJeu 29 Nov 2012 - 2:27

Bonsoir Yetyet

Tu ne mérites pas des baffes, mais il te faut un peu de discipline.

J'ai trouvé les remèdes pour sevrage de drogue sur le net. En partie c'est en allemand et je t'ai traduit.

Essaie avec ces remèdes. Si tu as la volonté de t'en sortir, ça va certainement t'aider.

Amicalement

Dickeylee
Revenir en haut Aller en bas
YetYet



Messages : 43
Date d'inscription : 24/11/2012
Age : 32

Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeJeu 29 Nov 2012 - 22:28

Les méthodes c'est pas le problème, ceci dit merci de t'en être donné la penne.
Ma préférée c'est la "méthode chinoise" qui marche très bien.
Comme tu le dis "SI" tu as la volonté de t'en sortir ça va t'aider.
La volonté ça varie, et c'est précisément quand c'est le plus dur que ça flanche le plus, c'est pour ça que j'aimerais bien trouver une source de plaisir quelconque, n'importe quoi, parce que c'est tendu de se retrouver en loque, pas dormi plus de 4h par jours depuis un bail et donc super crevé... Envie de rien faire, et c'est pas faute d’essayer, tout devient emmerdant, ensuite je pense au lendemain, comment ça va être dur de se lever et de rester éveiller malgré les maux de tête et la fatigue etc je vais pas faire la liste des emmerdements.
A ce moment là je me retrouve a chaque fois dans la même situation : méga déprime que j'arrive pas a dépasser... C'est pour ça que je cherche quelque chose a quoi me raccrocher, ça m'aiderait a tenir, mais je me sent souvent trop mal pour avoir une once de volonté qui reste et je retape direct et ainsi de suite, c'est un cercle infernal.
La aujourd'hui j'ai tenu, si je tiens demain après demain sera moins dur...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeJeu 29 Nov 2012 - 22:52

Bravo YetYet pour avoir tenu bon aujourd'hui. Pour quelle raison ne tiendrais-tu pas bon aussi demain et après demain? Tu as vécu quelques beaux moments avec ta mère et ensuite elle pettait les plombs. Ne serait-ce pas là l'origine de ta croyance qu'après un succès, un moment agréable, suit nécessairement un échec, un moment désagréable? Prends conscience du fait que tu ne vis plus avec ta mère, que c'est terminé, et que maintenant, après un succès va suivre un autre succès.

C'est en raison de la variation de la volonté que je t'ai suggéré de te créer un repère écrit; ainsi, lorsque la volonté flanche, tu as ton intellect pour te rappeler ce que tu t'es fixé.

Je pense que la variation de la volonté a entre autres aussi à voir avec ta peur qu'on demande toujours plus de toi. Ainsi, si tu rechutes, tu peux recommencer à "0", alors que si tu vas bien, on voudra toujours plus de toi. Mais l'évolution de l'être se présente autrement. Il y a des phases où l'on est constamment sollicité, puis il y a des phases de plateau. Lorsque tu as rejoint un plateau, récompense-toi. Ainsi, tu n'auras plus envie de rechuter.

Affronte une situation après l'autre. Ainsi tu ne seras pas surmené et tu ne devras pas avoir peu de ne pas y arriver.

Trouve une chose qui ne fait plaisir qu'à toi et que par toi-même. Prends conscience de l'être merveilleux et sensible que tu es. N'as-tu pas envie d'aimer et de gâter cet être?

Je te souhaite une autre merveilleuse journée demain

Amicalement

Roberto
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeVen 30 Nov 2012 - 0:48

il y a un message que tu n'as pas reçu, celui du repère écrit

écris sur une feuille en grands caractères, mieux encore avec l'ordinateur, ce à quoi tu t'engages avec date et signature. Ainsi, en cas de volonté controversée, tu auras un rappel et un repère

Affiche cette feuille quelque part où tu peux facilement la voir, par exemple à ton armoire
Revenir en haut Aller en bas
ERIC-
Modérateur


Messages : 995
Date d'inscription : 16/09/2012
Age : 57

Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeVen 30 Nov 2012 - 11:44

Bonjour Yetyet.

J'ai longuement hésité avant de venir vers toi. je te lis depuis le tout début. Subutex, héro, j'ai connu. Et autres fixes en tout genre. Difficile de revenir pour moi de revenir sur un sujet encore sensible mais je le fais. Tant ton témoignage ressemble au mien. En quelque sorte j'arrête l'héro parce que c'est devenu de la daube hors de prix, le subu est là mais il faut accompagner. Bref c'est la galère.

J'ai tout cessé depuis maintenant quelques semaines.

Plus rien de rien et c'est passé. Quelques manques encore mais largement gérable. Est ce que cela fait de moi un modèle pour dire que tu vas réussir toi aussi je ne sais pas.

Ce que je sais lorsque nous prenons ces saloperies c'est que seule la personne elle même peut s'ensortir et toute l'aide du monde ne remplacera pas sa propre volonté. Néanmoins, soutenir, réconforter, aider est ce que je fais ici.

Je vais te poser une ou deux questions:

Te souviens tu de la toute première fois?

Qu'est ce qui a fait que tu as basculé dans la dope la toute première fois?

Voilà courage

Eric
Revenir en haut Aller en bas
YetYet



Messages : 43
Date d'inscription : 24/11/2012
Age : 32

Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeVen 30 Nov 2012 - 23:06

Oui en fait y a de ça, j'avoue a l'époque j'avais finit par avoir l'impression qu'il allait toujours me tomber une tuile sur la tronche d'un moment a l'autre, et malgré le fait que ce soit finit cette impression est toujours là. Bien vu !
C'est comme si j'étais toujours là bas. C'est rationnel ça dis donc.
Un repère écrit de ce a quoi je m'engage... A part arrêter de craquer je sais pas mais c'est un début, pourquoi pas ça coute rien d’essayer.

Qu'on demande toujours plus de moi, que veux tu dire ? Je suis assez solitaire, enfin je vois du monde régulièrement mais y a toujours une certaine distance entre les autres et moi. Donc a part de l'aide pour des maths on me demande pas grand chose, après j'ai les amis plus proches, autre que l'ancien entourage que j'avais avant de changer de ville, que je vois plus ou presque plus soit a cause de la distance (tout le monde dans une région différente) soit avec qui je m'éloigne parce que comme je disait plus haut je suis pas capable de réconforter/consoler/être là quand moi même je suis pas bien, donc question sollicitation pour le moment y a pas grand chose, sauf si je t'ai mal compris.

Oui alors un être merveilleux, justement pour moi une grande partie de ce qui fait la valeur de quelqu'un c'est sa volonté d'aider les autres sans forcément attendre un truc en retour, donc qu'on me trouve merveilleux va falloir qu'on m'explique, a part en partant sur la base que tout le monde est merveilleux a ce moment ok mais sinon bof quoi.
Mais c'est gentil d’essayer même si je me demande bien ce qui te permet de dire ça x)
En revanche coté sensible ça c'est sur je le sais depuis un moment, en fait quand j'étais gosse j'étais "bizarre" et on m'a fait faire différents test notamment du test IRM pour savoir si j'avais pas un bug dans le cerveau jusqu'au test de QI. Bingo c'est le QI, 40 points au dessus de la moyenne, c'est génial, par contre apparemment ce serait né d'une sorte d'hypersensibilité et ça c'est moins génial.
Donc bah pour le moment je serait en face de moi a part m'envoyer des coups de tatane et me faire une tête au carré... Mais quand je tiens mes objectifs niveau sport je suis un peu content de moi, a part ça y a pas grand chose..

"Récompenses toi", comment ça ? Enfin c'est con je sais mais a part se récompenser avec ce que je dois plus toucher, y a quoi ? Genre un coca ?

Et la raison pour laquelle je ne tiendrait pas aujourd'hui ben c'est comme d'hab, je me retrouve seul chez moi, j'ai mal au crane, j'ai l'impression d'avoir un sang gelé qui coule dans mes veines et j'arrive a me concentrer sur rien que ce soit film jeux vidéos ou livre je m'ennuie devant tout. Là ce soir ça a l'air de tenir, j'ai tenu mes objectifs et j'ai fait mes séries de pompes/altères mais c'est les heures qui vont suivre que je redoute le plus, parce que des soirs comme ça y en a eu des tas et que comme d'hab a force d'arriver a me concentrer sur rien je vais tourner dans mon studio comme une bête en cage en ayant envie de me jeter sur les boites de cachetons.

ERIC : T'as stoppé a quel dosage pour avoir encore des manques après plusieurs semaines ? Et c'est genre le grosses crises ou les frissons gelés accompagnés de sueur ?
Sinon moi j'ai du mal dès que je vois un type se taper une ligne dans un film ou ailleurs je pète un câble et je m'envoie tout ce que je trouve si j'arrive pas a me calmer et a penser a autre chose, donc si c'est dur parce que c'est encore trop proche te force pas et fais toi pas de mal parce que je sais tout a fait combien c'est pas simple.

En fait moi les opiacés j'ai connu au début avec la codéine, c'est con je sais mais j'étais curieux. C'était en plein dans la période ou c'était le gros bordel chez moi et j'ai IMMÉDIATEMENT adoré d'une part le plaisir et d'autre part le coté anesthésiant, ma mère pouvait gueuler et se taper la tête contre les murs, j’agissais et faisait ce qu'il faut sans rien ressentir, je me sentait enfin plus que bien depuis des mois et c'était une véritable bouffée d'oxygène.. Puis l'accoutumance faisant et la codéine étant ce qu'elle est (faut avouer que la défonce bouchara on connait mieux) j'ai parlé a un type qui connaissait un type qui connaissait un type, et c'est comme ça que j'ai découvert le skenan et etc.
Je parle des deux première fois parce que clairement y en a deux, la codéine c'était bien mais le skenan c'était le paradis.
Donc oui je me rappelle très bien des deux premières fois.
Et ce qui a fait que ça a basculé a chaque fois c'était que je me sentais trop mal pour affronter ma vie sans "filtre", et la possibilité de s'envoyer a 10 000 km de ses problèmes tout en se tapant un big smile en sniffant des lignes sur un nuage a portée de main, ben c'est compliqué de dire non.
Bravo a toi d'avoir décroché, je suis pas sur qu'on puisse savoir ce que c'est sans être passé par là, un vrai parcours du combattant.

Bonne soirée a vous
Revenir en haut Aller en bas
ERIC-
Modérateur


Messages : 995
Date d'inscription : 16/09/2012
Age : 57

Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeVen 30 Nov 2012 - 23:15

Bonsoir

Je te répondrais demain dans la journée.

Il existe dans ton poste des ressemblance encore avec moi.

bon je ne suis pas un modèle Shocked

Mais le coca c'est pas une récompense je suis d'accord

A très bientôt. Very Happy

D'ici là va y en douceur...

Eric
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeSam 1 Déc 2012 - 0:54

Bonsoir Yetyet,

Sollicitation majeure: que l'on demande de meilleures prestations de ta part à l'école par exemple de fait ou une impression qui subsiste. Je ne sais toutefois pas précisément dans quel domaine; je ne connais pas assez ta vie pour le savoir.

Etre merveilleux: égal si tu aides les autres ou non, tu l'es parce que tu l'es, tout simplement, tu ne l'es pas parce que tu fais. Les êtres sensibles le sont particulièrement

Récompense: pas de coca, non, par contre vivre qqch de spécial: un concert, le ciné, cela peut aussi être une promenade tout simplement, un massage, une journée au Disney Land, etc. Vois-tu ce que j'entends?

Très bien si tu as tenu ton programme. Fais de même demain. Si tu maintiens ce que tu t'es fixé, ta confiance en toi va augmenter.

Si tu te sens comme une bête en cage, va marcher au bord d'un ruisseau par exemple. L'eau courante calme les émotions. Tu peux mettre une lampe frontale, donc pas de problème pour la visibilité. En revenant dans ton studio, tu te seras aéré et tu dormiras bien, sûrement plus de 4 heures. Ainsi tu résous 2 problèmes en même temps.

Amicalement

Dickeylee
Revenir en haut Aller en bas
ERIC-
Modérateur


Messages : 995
Date d'inscription : 16/09/2012
Age : 57

Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeSam 1 Déc 2012 - 17:50

Bonjour
Je vais tenter de te répondre question par question avec une grande franchise comme je le fais toujours. Ce sujet me tiens à coeur et lorsque je lis des témoignages comme le tien ici ou ailleurs j'essaie d'apporter avant tout un encouragement.
Ce que j'ai appris lors de mon sevrage c'est que: Quel que soit l'aide apporter la méthologie, les recettes "miracles", seuls le toxico trouvera en lui le déclic pour freiner et stopper son addiction.

Par exemple pour le piston apprendre au toxico à utiliser des aiguilles propres. Cela fait partie de mes messages d'accompagnement et de soutien.

Est ce que tu comprends ce que je veux dire?

Citation :
T'as stoppé a quel dosage pour avoir encore des manques après plusieurs semaines ? Et c'est genre le grosses crises ou les frissons gelés accompagnés de sueur ?


Oui j'ai encore des manques de toutes sortes mais c'est manques sont aujourd'hui très métrisables, ce sont justes des flashs et rien de plus. Un peu de sang gelé mais rien de comparables par rapport à un passé proche de plusieurs mois.

Citation :
T'as stoppé a quel dosage pour avoir encore des manques


Je vais t'expliquer quelque chose: Pas de chiffre et pas de nombre de jours de sevrage. J'ai appris que plus nous-nous fixons des objectifs de jours et de dosages et plus nous-nous obsédons sur cette idée. Je me souviens ici sur ce forum avoir ouvert un topic pour décompter le nombre de jours et mes dosages et au bout de 80 jours BOOM j'ai complètement explosé. Alors j'ai agis par la suite de façon très empirique. Subu à très forte dose lorsque le besoin se faisait ressentir et réduction lorsque le besoin se faisait moins ressentir

J'ai eu un tas de conseils et de toute sorte, j'ai pris ceux qui me correspondaient le mieux: A savoir, pas d'objectifs chiffré en mg et en nombre de jours. Ces chiffres sont en eux mêmes lorsque je les avaient atteinds une "autorisation" de se récompenser le corps et l'esprit en replogeant de façon catastrophique.
.

Il existe une chose ici. C'est la douleur corporelle qui commande malheureusement. Oui froid et sueur et couverture nuit blanche à n'en plus finir je sais.

Aujourd'hui je prends seulement du stilnox por trouver le sommeil. A très forte dose encore. 6 à 8 par nuit sous préscription médicale.

Citation :
mais le skenan c'était le paradis

Est ce que tu te fixes encore dessus. Je suppose que tu connais l'origine de cette dope?

Voilà pour l'instant mon ami.

Je vais te dire une dernière chose: la meilleure chose à faire et d'en parler et encore en parler ici avec moi ou avec les autres. Et pour nous la meilleure chose à faire est de t'accompagner. En tout cas moi je le ferais sans détour.

Citation :
Bravo a toi d'avoir décroché, je suis pas sur qu'on puisse savoir ce que c'est sans être passé par là, un vrai parcours du combattant.

Oui c'est un véritable parcous du combatant mais ce parcours je ne l'ai pas fait seul j'ai été aidé ici. Alors garde foie en toi en ta propre volonté et continues à écrire ici nous serons là.

Courage

Eric

PS: pardonne moi pour la confusion de ma rédaction
Revenir en haut Aller en bas
ERIC-
Modérateur


Messages : 995
Date d'inscription : 16/09/2012
Age : 57

Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeSam 1 Déc 2012 - 18:38

Je vais ajouter une ou deux choses:

En premier je te dirais que nous ne choisissons pas de basculer dans cette dépendance et donc tu ne dois pas ressentir de culpabilité. Tu parles de filtre et oui s'en est un. Se couper pour quelques heures d'une réalité douloureuse et décoller.

Ce filtre m'a accompagné très longuement et peu importe le type de dope que j'ai pris, le tout est de soulager par un moyen ou un autre.

Il faut que tu gardes à l'esprit de ne pas couper tout contact avec la réalité. Tu es étudiant si je me trompe alors continues et ne déccroche pas de tes études. Il existe un après et tu es encore jeune, tu as encore un avenir mais cela va être à toi et toi seul de le construire.

Pour cela se construire un présent et profiter intensément de ce présent avec des tout petits objectifs réalisables, étapes par étapes. Ces toutes petites étapes vont t'aider pendant quelques heures au départ à mettre entre parenthèse la dope. Puis un peu plus tard ces quelques heures vont devenir une journée, puis deux journées puis, une semaine, tu vas réduire parce que ces petites étapes vont devenir un cheminement naturel.

Pas de chiffres, pas d'objectif fixé seulement ces étapes qui deviendront une forme de pleinitude de toi même sans filtre.

Lorsque tu te sens fort profite de ce moment pour vivre et t'épanouir dans ce que tu fais. Tu as un hobbies une passion? Alors fait la vivre du mieux que tu le peux.

Ce parcours de combatant te mènera vers des chemins encore inconnus en toi ce sont les messages que j'ai eu ici. C'est à toi de prendre ce ou ces messages qui te conviennent le mieux au moment ou tu les lis certains desservent et d'autres servent à trouver ta voix vers la sortie. Je sais la fragilité des messages et je sais le mien ici ce n'est pas parce que j'en suis sorti que cela me donne raison dans ce que j'écris mais je sais aussi que ceux qui m'ont aidés ici ne savaient pas la portée de leurs messages si nous voulons les comprendre.

Il existera des hauts et des bas en toi, des manques douloureux et indescriptibles et je sais ce que c'est alors te dire que rien est gagné encore est la vérité. Mais le principal c'est d'avoir conscience en toi que ce n'est plus le bon chemin et cela doit rester une idée forte qui te guidera jusqu'à la délivrance.

Voilà

Eric
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeSam 1 Déc 2012 - 21:30

Bonsoir Yetyet

Si tu désires un jour être libéré aussi du sub, il te faut fixer cet objectif à moyen terme, car qui n'a pas d'objectif ne doit pas s'étonner s'il ne l'atteint pas et reste accro à de hautes doses de ces substances.

Une fois fixé l'objectif à moyen terme, il te faut fixer des objectifs par étapes te permettant d'atteindre ton but final en laissant une certaine marge de sécurité (=dose minimale et maximale à absorber).

Si tu bois un café, n'est-ce pas toi qui a décidé de le boire? Donc tu en es responsable. Si tu te responsabilises, c'est toi qui décide, et si c'est toi qui décide, tu peux tout aussi bien décider de ne plus en boire.

De même pour les substances. C'est toi qui a décidé de les prendre et maintenant tu as pris une meilleure décision de ne plus en prendre. La différence avec le café est la dépendance physique. Sachant cela, tu dois en tenir compte lors du sevrage et te désintoxiquer progressivement. Procédant ainsi, tu te montres responsable et c'est toi qui tient les rennes en main. Ainsi tu parviendras à atteindre ton but.

Il ne faut pas te voiler la face en te déclarant faussement pas responsable de tes actes. Tu n'es pas à juger toutefois. Te pardonner de t'être donné aux substances en comprenant la situation dans laquelle tu te trouvais à ce moment est la porte de sortie vers une décision ferme d'y mettre un terme d'autant plus que ta situation actuelle ne le justifie plus.

On dit d'ailleurs: "Dieu, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font" et non pas "Dieu, pardonne-leur car ils savent ce qu'ils font", et maitenant tu es conscient des résultats. Donc ...

Amicalement

Dickeylee
Revenir en haut Aller en bas
YetYet



Messages : 43
Date d'inscription : 24/11/2012
Age : 32

Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeLun 3 Déc 2012 - 22:31

Oui c'est vrai que le poids du travail a l'iut pèse pas mal, j'enrage, j'ai un gros partiel mercredi et pas moyen de m'y mettre, je me sens débordé, je déprime, et je repousse. Précisément et toujours dans cet ordre là.

Donc pour la récompense j'en revient a la question : comment retrouver du plaisir a faire des trucs et plus en avoir rien a faire de tout. Livres, films, jeux-vidéos, rien a battre puissance 10 et ça devient chiant a force parce que forcément je m'ennuie, pour être poli, dès que j'ai du temps libre.
Pour moi la marche va se transformer en sport, je suis pas dans un lieu géopolitiquement stratégique questions balades sympa, surtout a cette période de l'année ^.^.
Sinon j'ai merdé samedi, j'ai pris 8mg en plus. J'ai passé tout dimanche a m'en vouloir a me sentir nul et compagnie.
Du coup dimanche j'ai rien foutu.
En revanche j'ai tenu aujourd'hui et hier, soit en 5 jours j'ai merdé qu'une fois. Je dis qu'une parce que d'habitude c'est trois ou 4. Donc vu que je crois pas trop aux coïncidences je suppose que c'est le fait d'être venu parler ici qui m'a aidé et je vous en remercie.
En revanche bis, les deux prochains jours vont être plein de stress, entre partiels et présentations orales je serait étonné de résister a un petit coup de pouce.

Eric, oui je pense comprendre ou tu veux en venir. J'ai quasiment pas fait le con depuis un an, et a part quelques psylo j'ai plus retouché a des trucs trop fort, ni à d'autres opiacés que le subutex.
Le stilnox c'est chaud j'ai du mal j'ai envie de le prendre pour me défoncer et après je fais n'importe quoi genre passer des coups de fils ou je dis n'importe quoi ou pire ce qui m'a foutu quelque fois dans de bien curieuses situations.
Et toi t'en est a 6-8 ? J'espère que c'est pas un problème mais faut dire, sans dormir c'est dix fois plus dur de résister franchement.

Comment ça je connais l'origine du skenan ? Ben c'est de la morphine, ça vient du pavot etc... Pourquoi ?

Je m'en veux pas d'avoir commencé je m'en veux de continuer même si parallèlement l'idée que peut-être qu'il est possible qu'il y ait une chance que ça aille mieux sans sub c'est pas franchement suffisant comme motivation et du coup dès que je vais mal ça devient compliqué de garder le cap.
Mais déjà arriver a stabiliser, a plus augmenter au moindre problème ça j'avoue que ça pourrait que m'être bénéfique.

Et non, plus de hobbies, plus de passion, comme je disais c'est comme si le monde s'était vidé de tout couleur, que tout est gris, terne et franchement ennuyeux. J’essaye de renouer avec l'envie, d'acheter un jeu ou un truc du genre mais c'est pas un franc succès, ça m'occupe pendant une heure et après je m'ennuie a nouveau.
Je dois surement avoir l'air de mériter un coup de pied au c*l, mais croyez moi je fais tout ce que je peux pour avoir envie d'agir mais j'y arrive pas.
Et justement, j'ai du mal a être convaincu que c'est plus le bon chemin, ok, en abuser c'est clairement pas une bonne idée mais au moins c'est mois pire que ça pourrait l'être comme ça.
C'est pour ça que j'arrive a réduire de temps en temps mais que j'ai décidé d'aller consulter parce que c'est pas normal d'être comme ça. Et j'aime pas être comme ça.
Je voudrais retrouver gout aux "plaisirs de la vie".

Dickeylee, t'inquiète pas, je me responsabilise, sur le moment je craque mais après je m'en veux comme pas possible.
Je dis pas que c'est a cause de quelqu'un d'autre, c'est bien ma main qui va chercher la boite et pas celle de quelqu'un d'autre que je sache.

En fait quand j'y pense l'idée d'arrêter le sub vient de l'envie de retrouver gout a la vie, parce que je pense que tout en atténuant le mal, le sub atténue aussi le bien. Mais c'est si lointain tout ça, a tel point que j'en doute même de l'existence.

Aller, je vais me mettre au boulot, sinon ça va être la grosse boite.
Bonne soirée a tous
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeLun 3 Déc 2012 - 23:23

Bonsoir Yetyet

C'est déjà très bien que tu tiennes 4 jours sur 5, c'est déjà un progrès. Parler fait de toute manière du bien. Tu as fait un bon choix.

C'est une excellente chose que tu as remarqué que le sub atténue le mal, mais aussi le bien. Et plus encore, tu ne pourras pas aller bien à 100 % tant que tu prends même du sub.

Je vois maintenant qu'il y a un autre motif pour la prise de substances: tu sembles avoir très peur de ne pas réussir. Il est clair que si tu es sous substance, égal si drogue ou sub, ton manque de confiance ne fait que s'accroître. Pour augmenter ta confiance, gérer le sress et tout ce qui te pose problème, va sur youtube. Avec ces critères de recherches, tu trouves pleins de videos ou cds qui vont t'aider. Si tu augmentes ta confiance pour réussir dans tes études, ta confiance en toi augmentera de même et ainsi tu augmentes tes chances à pouvoir du moins réduire le sub.

Bonne soirée

Amicalement

Dickeylee



Revenir en haut Aller en bas
ERIC-
Modérateur


Messages : 995
Date d'inscription : 16/09/2012
Age : 57

Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitimeMar 4 Déc 2012 - 17:10

Bonjour Yetyet

Citation :
Donc vu que je crois pas trop aux coïncidences je suppose que c'est le fait d'être venu parler ici qui m'a aidé et je vous en remercie.

Oui le fait d'en parler canalise le manque c'est certain. Alors sit tu veux continuer, continue avec mous.

Citation :
je dis n'importe quoi ou pire ce qui m'a foutu quelque fois dans de bien curieuses situations.

Oui malheureusement cela nous place dans des situations étranges Shocked et certaines bien dangereuses aussi il ne faut pas perdre de vu ce fait Yet yet. Toujours garder un pied dans le concret.

Citation :
Le stilnox c'est chaud j'ai du mal j'ai envie de le prendre pour me défoncer

Je vais recentrer mon propos sur le stilnox. Je prend des stilnox 6 à 8 pour trouver le sommeil et ceux sous contrôle médical. Par ingestion normal avec un verre d'eau. Comme tu le sais les drogues font de nous les champions de l'insomnie. Et lorsque nous tentons un sevrage les manquent s'effacent petit à petit mais l'insomnie elle reste tenace. Je pourrais prendre de vrais somnifères ou autres mais c'est chaud quand même à cause de leurs immédiates dépendances. Sortir d'une dépendance pour aller dans une autre c'est quand même pas térrible.

Le stilnox n'est pas un somnifère mais un médoc qui en quelque sorte déclenche le mécanisme du sommeil sans accoutumence. Il ne te rend pas dépendant parce qu'il m'arrive de descendre le nombre jusqu'à deux lorsque ma nervosité tombe. Je dors peu quatre à cinq heures par nuit mais de temps à autre, j'arrive à faire des nuits de neuf heures.

Avec le sport qui est une bonne chose pour se défouler, le sommeil doit entrer de nouveau dans ton hygiène de vie

Quand on prend tous sortes d'opiacés nous détruisons le rythme de notre sommeil, il faut donc réapprendre à dormir. Le sommeil est un bon paliatif en lui même

Qu'en penses tu?

Citation :
Je m'en veux pas d'avoir commencé je m'en veux de continuer même si parallèlement l'idée que peut-être qu'il est possible qu'il y ait une chance que ça aille mieux sans sub c'est pas franchement suffisant comme motivation et du coup dès que je vais mal ça devient compliqué de garder le cap.

Pour être franc encore une fois: Je ne m'en suis jamais voulu d'avoir commencé et jamais voulu d'avoir très longuement continué sur cette voix.

Mais c'est inscrit dans ma vie parce que c'était le seul chemin qui m'a été proposé. Aujourd'hui je ne m'en veux pas pour bien des raisons.
J'ai trouvé depuis bien des réponses sur ce chemin que j'avais pris et j'écris bien "sur ce chemin que j'avais pris".

Pourquoi avoir accepté la première fois?

Il te fallait un filtre tu le dis Yetyet.

Quel âge avais tu la première fois?

Qui a été là présent pour t'empêcher de le faire la première fois?

Sans entrer dans le détail de ton enfance ne t'es tu pas senti à un moment ou un autre seul? Abandonné par ta famille? Ton entourage? Ne ressentais tu pas un manque d'affection, de marque de cette affection et d'amour?

Il a fallut que tu composes ta vie et la dope s'est présenté comme un substitut qui pouvait aténuer ces carrences affectives.

Qu'en dis tu?

Dis moi si la toute première fois ou tu t'es envoyé en l'air tu as casqué la came?

Alors es tu responsable de cette première fois?

Ensuite l'accoutumance s'est installée alors il t'as fallu rechercher d'autres dopes pour te sentir bien.

As tu eu au moins une fois vraiment l'occasion tout ce temps là de trouver quelqu'un pour exprimer ton mal de vivre?

Et à l'inverse est ce que d'autres ont vraiment voulu t'aider en t'en sortir?

La dope et ses divers effets planants sont devenu un mode de vie, un mode de pensée qui t'as dirigé tout ce temps là comme moi elle a dirigé ma vie et tu veux changer tout ça aujourd'hui.

Alors essaie de ne pas culpabiliser parce que j'insiste sur ce fait ce n'est pas ta faute. Nous ne chosissons malheureusement pas ce chemin, il le devient parce que rien d'autre ne t'a été proposé.

Citation :
Je dois surement avoir l'air de mériter un coup de pied au c*l, mais croyez moi je fais tout ce que je peux pour avoir envie d'agir mais j'y arrive pas.

Faire passer un message d'aide par la violence ne fait qu'enfoncer le toxico et je sais que tu fais tout ce que tu peux continues à écrire et je te répondrais

Courage
Eric
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Mais ou ça mène ? Empty
MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Mais ou ça mène ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 5Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5  Suivant

 Sujets similaires

-
» sos aidez moi svp
» mais ou j'en suis !!!!
» Mais que veut-il?...
» Mal... mais se tait.
» Mais en quoi sa la concerne ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum d'aide psychologique en ligne - Psychologie en ligne - Psy en ligne ! :: Psychologie en Ligne :: - Ames sensibles s'abtenir-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser