Bonjour,

J'ai 28 ans et je suis dans l'impasse. Mon père est mort quand j'avais 9 ans , ma mère a du assumer seule ses 2 filles et travaillait beaucoup, à 10 ans je m'occupais de tout dans la maison (repas, ménage, course, animaux). Ma soeur (plus agée de 4 ans) s'amusait avec ses copains et moi je restais à la maison, à 20 ans elle est tombée en dépression et j'ai tout assumée pour elle, elle a finit par prendre le contrôle de ma vie, je n'avais plus d'amis, pas le droit d'avoir d'amoureux, juste le droit de m'occuper d'elle. Elle me tyrannisait et me battait souvent, cela à durer 6 ans, elle est tombé enceinte et le père s'est enfuit. Encore une fois j'ai tout pris en charge, la mère et l'enfant (nous vivions toutes les trois).
Quand la petite a eu un an, je suis partie vivre à Londres car c'était ça ou le suicide, ma soeur a fait un séjour à l’hôpital psy et s'est enfin occuper de sa fille. Elle a garder une haine très forte envers moi.
Elle n'a jamais travaillé, ma mère assume tous ses frais ( appartement à Paris, nourriture, habillement, coiffeur, tout) pour elle et pour sa fille, aujourd'hui elle est encore enceinte ( seulement de 3 semaines) le père ne veut pas de l'enfant d'une "folle" (selon ses termes), elle envisage de la garder mais elle n'a aucun revenu et est incapable de se débrouiller, elle veut que je revienne vivre avec elle et le bébé. Ma mère a un cancer du poumon, elle sort juste de l'hopital et elle voudrait prendre se retraite car elle n'a plus la force de travailler (62 ans).
Ma soeur veut lui imposer les frais d'un second enfant et elle nous menace de se suicider quand on lui dit que malheureusement elle ne peut pas le garder.

Je ne sais plus quoi faire, svp des conseils.

Bonsoir sabrinapaula,

Tu as bien décrit la spirale dans laquelle vous vous trouvez ta mère et toi face aux exigeances de ta soeur.
Reste ferme, tu as assez souffert me semble-t-il de ta soumission à ta soeur, et également de ta participation avancée aux tâches familiales lorsque tu étais enfant.
Aujourd'hui tu as le pouvoir de dire stop, de vivre pour toi, de choisir une autre voie plus libre et épanouissante, il en va de ton avenir et aussi de ton intégrité. Bien sûr, ta soeur qui n'a connu que l'assistance ne voit pas comment elle pourrait se passer de vous; mais là, en refusant de l'aider davantage, tu lui offres la possibilité de le faire ou au moins de prendre conscience qu'elle ne peut vous priver à ce point de votre liberté, qu'elle doit faire face à ses propres besoins et envies de manière plus autonome.
Cela sera peut être une révélation pour elle.
Quoi qu'il en soit répète lui que tu as fait ton choix, tu n'es plus une enfant dont les autres commandent le destin, tu ne la prendras plus en charge.
Elle menace de se suicider, alors que tu n'as pas encore vécu pour toi et que ta mère a un cancer et est usée par le travail, et qu'elle même a déjà un enfant qu'elle ne peut assumer seule.
Dis lui qu'elle peut effectivement faire le malheur de tous si c'est son choix, mais que tu ne cautionne pas cette attitude.
Courage et fais toi confiance, suis ton intuition.

Merci Ariane de votre réponse qui me fait beaucoup de bien. Je manque atrocement de confiance en moi et j'ai tout le temps peur de faire du mal, de faire mal, toujours peur qu'elle mette ses menaces à exécutions.
Aujourd'hui elle a Rdv chez le gynécologue à 16h et je l'accompagne bien sûr car elle refuse que ce soit le père qui le fasse, je dois une fois de plus assumer cela. Elle me dit qu'elle va montrer au docteur, son "bourreau", l'"assassin de son bébé". D'un autre côté elle dit à sa meilleure amie qu'elle n'a pas le choix face à la situation alors qu'elle me dit à moi qu'elle avorte parce que je ne veux pas l'aider.

Bonjour Sabrinapaula,

Dans ton cas la peur est un frein qui t'empêche d'agir. Je comprends bien ton désarroi et ton envie profonde de faire le bien.

Citation :

j'ai tout le temps peur de faire du mal, de faire mal

sers toi de cette peur de faire le mal, en changeant cette pensée dans un sens positif: "j'ai toujours envie de faire le bien! Et la tu vois que c'est une force en toi, c'est une valeur noble qui te donne du courage et te redonne confiance en toi.

Avec ce nouvel angle de vue, tu sais pertinamment que pour faire le bien dans ton cas, il est mieux de respecter avant tout ce que tu crois être bien: Que ta maman se repose enfin, que tu puisses trouver enfin ta place et avancer pour toi, que l'attention et l'énergie que vous avez encore la possibilité et l'envie de fournir soit dirigée exclusivement à l'enfant déjà né et qui a tant besoin de vous.

Observe rien qu'en imagination les conséquences qu'entraineraient pour vous le fait de céder une fois de plus à ta soeur. Et pense bien que ton objectif est de faire le bien avant tout.

Citation :

Aujourd'hui elle a Rdv chez le gynécologue à 16h et je l'accompagne bien sûr car elle refuse que ce soit le père qui le fasse

Allons est-ce un bien, de l'accompagner à ce rendez-vous puisque justement tu veux lui prouver qu'elle ne peut assumer ce bébé. Si tu ne l'accompagnes pas alors elle comprendra qu'elle a déjà des difficultés à gérer son choix.
Pourquoi refuse-t-elle de mettre le père devant ses obligations? Il ne veut pas de l'enfant, disais tu plus haut. Ainsi elle couche avec un homme inconstant, elle ne se protège pas plus que ça, et ensuite veut te faire endosser le rôle de père. Tout ceci est énorme. Tu l'as vraiment trop couvée jusque là. Ne rentre plus dans son jeu malsain.

Citation :

Elle me dit qu'elle va montrer au docteur, son "bourreau", l'"assassin de son bébé"

Rappelle lui gentiment que tu n'as aucunement participé à la conception, la création de ce bébé. Tu n'as pas poussé les géniteurs à procréer, loin de là. Que seuls les créateurs sont responsables du sort de leur création.
Que même si elle le souhaite à l'avenir, tu refuses de participer à ses futures parties de jambes en l'air pour ensuite te sentir responsable d'un éventuel bébé!
Bon je sais c'est un peu d'humour dans un problème tragique.
"Dis lui encore que le docteur aura sans doute dans l'idée que seuls les assassins du bébé sont son père et sa mère. Si elle ne sait pas pourquoi, c'est dommage car le monde entier le sait."
Et laisse là réflechir.
Tu sais énormément de gens ne connaissent que ces profils d'attitude: la victime, le bourreau et le sauveur. En général la victime accuse un bourreau éventuel, le bourreau se délecte de sa victime potentielle, le sauveur veut sauver la victime mais celle ci s'arrange pour l'envoyer ballader. Et souvent les gens prennent tour à tour ces trois rôles. Bref n'entre pas dans ce schéma qui ne mène à rien.
Tu n'es ni victime ni bourreau ni sauveur, tu es toi, un être qui fait de son mieux et avance fièrement vers ce qu'elle croit être juste.
Courage encore.

Parler avec vous me fait beaucoup de bien car vous êtes la seule à me dire des choses aussi sensées.

Si je l'accompagne chez le docteur c'est parce qu'elle est tellement inconsciente et très menteuse (presque mythomane) qu'elle pourrait nous dire qu'elle a avorté et ne pas l'avoir fait.Si cet enfant naît elle ne l'assumera jamais et je ne veux pas q'elle fasse un malheureux de plus. Sa fille de 6 ans n'a vu son père que 3 fois puis ma soeur l'a rejeté en disant qu'on (la famille encore) n'avait pas besoin de lui, qu'on se débrouillait bien sans lui. Le père était trop content de prendre ses jambes à son coup. Je l'ai soutenu pour sa première grossesse mais elle ne peut pas faire 5 enfants sans père et sans revenus.
Le père du dernier veut l’accompagner pour l'avortement mais elle refuse et ne veut que moi malgré que je sois son "bourreau".
Après l'avortement, je prends les voiles, le seul problème, c'est que j'ai en partie élevé sa fille, que je suis très attachée à elle et elle a moi et que ma soeur me menace de m’empêcher de la revoir si je prends mon indépendance.

Croyez vous qu'elle soit malade mentale ou juste très méchante?

Je te remercie de me faire savoir que mes mots trouvent un écho en toi.

Citation :

Croyez vous qu'elle soit malade mentale ou juste très méchante?

Je ne sais pas du tout, ne la connaissant pas vraiment puisque je n'ai pas sa version personnelle des évènements.
En revanche je pense qu'elle n'est peut être ni l'un ni l'autre.
Elle réagit juste en fonction de ce qu'elle comprend du monde qui l'entoure. Et je te propose de le voir ainsi afin de ne plus t'énerver contre elle ou même lui en vouloir, cela ne permet pas d'avancer librement.
Parle lui comme si elle était ton égale, avec compassion et détermination.

Citation :

Si je l'accompagne chez le docteur c'est parce qu'elle est tellement inconsciente et très menteuse

En un mot tu la prends pour une irresponsable, et du coup tu te condamnes alors à être "sa maman", responsable toi-même de ses actes. Pendant ce temps tu n'as plus l'énergie pour t'occuper de toi. Et tu l'enfermes sans le vouloir dans son irresponsabilité.

Citation :

Le père du dernier veut l’accompagner pour l'avortement

C'est important ça. Ils ont fait le bébé à deux, il est totalement légitime que ce soit lui qui l'accompagne. Elle refuse malgré tout. Pourquoi ? simplement car elle sait bien que tu vas l'accompagner. Du coup tu enlèves au papa tout son rôle, toute sa responsabilité aussi. Il est le père de l'enfant sa place est bien là-bas.
Si tu continues ainsi, ta soeur continuera à ne pas se protéger suffisamment lors de ses prochaines relations avec les hommes, et à les renier ensuite sans vergogne.

Citation :

Après l'avortement, je prends les voiles, le seul problème, c'est que j'ai en partie élevé sa fille, que je suis très attachée à elle et elle a moi et que ma soeur me menace de m’empêcher de la revoir si je prends mon indépendance.

Là c'est terrible, car tu as des liens affectifs fort avec cette fillette pour qui tu es sans doute un soutien, un pilier, un repère. Il serait fort dommage que tu coupes les ponts avec elle, même si tu ne supportes plus ta soeur.
Laisse de côté les menaces de ta soeur, tu as enfin j'espère compris qu'elle ne peut se passer de toi, et qu'elle fonctionne à coups de menaces sans prendre en compte les vrais sentiments des autres. Concentre toi sur la possibilité à la fois de prendre tes distances vis à vis de ta soeur et de rester en contact avec sa fille. Là si tu trouves la solution, tu auras vraiment fait le bien.

Elle a quand même fait un séjour en service psychiatrie (quand j'ai quitté l'appartement où nous vivions avec la petite), et le psychiatre l'a diagnostiqué "boderline". Mais elle a toujours refusé de se faire soigner. Ma mère travaillait beaucoup et je m'en suis occupée seule malgré qu'elle soit plus agée que moi.

Le rdv chez le gyneco est à 16h, j'ai très très très peur de sa réaction, heureusement la gynécologue connait la situation car c'est une amie de ma mère. Je voudrais tellement que le père l'accompagne, c'est un mec bien qui a fait une erreur en ne se protégeant pas mais qui est près à assumer ses actes. Il ne veut pas être avec elle car elle est ingérable, complètement hystérique et très agressive, violente et il ne veut pas gérer cela.

Je ne peux pas perdre le contact avec ma nièce, ma mère ne laissera pas faire ça et ma soeur est incapable de la garder tous les week-end, car oui depuis 6 ans j'ai la petite tous les week-end. J'ai énormément d'amour pour elle mais je n'ai aucun moment de repos, la semaine je travaille et rentre tard, le week-end j'ai la petite et cela fait 3 ans que je n'ai pas eu une seule grasse matinée, je suis épuisée et à bout.

Me mère démissionne et ne fait que pleurer. Je ne l'ai jamais vu craqué comme ça depuis la mort de mon père

Sois fidèle à tes désirs, si tu souhaites tellement que le père l'accompagne, fais en sorte que cela soit le cas, il n'est sans doute pas trop tard.
Fais toi plaisir pour une fois, et vois ce que cela donne! Fais le pour toi et pour cette petite. Si tu lui montres par ta volonté, ta force ton énergie que l'on est maître de son destin, tu lui feras un très très beau cadeau.

Et franchement ce n'est pas complètement à toi de décider de l'avortement de ta soeur ou non, c'est vraiment à elle et son ex compagnon. Ne prends pas cela sur tes épaules. Dis lui juste que tu n'en supporteras les conséquences.
Les psychiatres ont mis des mots sur sa maladie, et tu dis qu'elle ne veut pas se soigner. Combien de temps encore vas-tu remplacer les médecins ? Refuse de la voir tant qu'elle refuse de se soigner! Mets les pieds dans le plat, qu'elle comprenne que tu as changé et que si elle veut s'en sortir il ne lui reste plus qu'à changer aussi.

tu disais plus haut qu'apres son hospitalisation elle s'occupait de sa fille , et la tu dis que tu la garde tous les weeks end !!

ma question c'est si ta soeur ne travaille pas pourquoi l'enfant t'es confié chaque week end?? finalement sa laisse entendre qu'elle ne s'en occupe pas si bien que ca???

je sais pas trop quoi dire parce que c'est dur quand quelqu'un n'admet pas sa maladie :/
d'un coté j'ai envi de penser qu'il serait bon qu'apres l'avortement elle soit interner encore mais si elle refuse de se soigner et d'admettre ducou j'suis pas sur que ca servira quoi qu'elle peut avoir le declic a l'hopital aussi !!!

mais une therapie a l'air indispensable pour elle , pour qu'elle s'assume et qu'elle assume son enfant , egalement pour qu'elle cesse de te considéré comme sa maman!!!

ceci dis je suis d'accord avec ariane sur le fait que tu dois lui tenir tete fermement , si tu es toujoursla pour elle , elle le sait aussi , et donc elle continuera de toujours compter sur toi !!

si tu peu essayer de l'amener face a un dilemme comme dit ariane sois tu soigne sois on se voit plus
ca pourrai marcher ouai

mais a cote de ca meme si tu as l'impression de lui faire du mal en verité c'est pour son bien essai de ne pas te sentir coupable car tu ne fais rien de mal !!

Je l'ai accompagnée ma soeur hier chez le gynéco, l'attente (1heure 15) a été terrible, elle menaçait d'aller dans un foyer avec sa fille et le bébé, elle déraillait complètement disant que nous la "forcions" que nous (ma mère, le père et moi) étions des "Satans".
Elle a été seule dans le cabinet et en est sortie au bout de 3/4 d'heure plus sereine et décidée à ne pas garder cet enfant, la gynécologue lui a remonté les bretelles et je pense qu'elle a compris, elle va à l’hôpital vendredi.

J'ai suivi vos conseils et j'ai remis les points sur les "i" en lui expliquent la situation (mère malade presque à la retraite, soeur qui débute sa vie d'adulte, elle sans travail et sans père, avec un enfant à charge...) et elle ne l' a pas du tout supporté. Elle pense que je suis très dure, méchante et "sans coeur" elle m'a même souhaité ne jamais avoir d'enfant.
Je lui ai dit "une bonne mère ce n'est pas que aimer son enfant mais aussi mettre un steak dans son assiette et un toit sur sa tête", elle a hurlé devant tout le monde et éclatée en sanglots.

Pour répondre à Maï, ma soeur a toujours été assisté, quand sa fille est née, c'est moi qui me levait la nuit, donnait les biberons, les bains...J'étais étudiante à l'époque, quand je partais le matin pour aller à la fac, elle m'appelait sur mon portable alors que je n'étais pas encore arrivé au métro pour me dire de revenir, j'ai fini par ne plus y aller. Elle disait qu'elle allait devenir folle seule avec la petite et risquait "de la jeter par la fenêtre" J'avais peur pour l'enfant donc je revenais.
Quand j'ai quitté l'appartement ma mère a payé une nounou qui venait de 9h à 18h 5jours sur 7 et le week-end, la petite était avec moi. Quand je suis partie à Londres, 6 mois, la petite était confiée à ma mère tous les week-end alors qu'elle travaillait comme une dingue, elle a finit par tombé malade et a fait un premier cancer.

Voilà comment ça s'est passé la première fois et elle aurait voulu que ça recommence, ce n'est positif pour personne, pas pour l'enfant à venir, pas pour l'enfant déjà là, pas pour ma mère et pas pour elle.

Et je ne vous ai pas raconté ce que j'ai subis auparavant. Elle est tombée en dépression à 20 ans avec crise d'agoraphobie, la journée j"tais au lycée, la nuit avec elle, jusqu'à 4h du matin, ensuite elle s"est accaparée ma meilleure amie qu'elle a complètement détruite (2 tentatives de suicide). Elle passait des heures à nous dénigrer toutes les deux, elle nous mettait au régime forcé ( je pesais 54kg pour 1m71 en poids de forme), elle m'a fait descendre jusqu'à 48kg. Elle disait que nous étions très laides, vulgaires, de vraies "putes" alors que nous étions vierges, je n'avais même jamais eu de petits amis. A chaque fois que je me faisais belle, elle me forçait à me changer, me coupait les cheveux de force, m'interdisait de mettre des jupes. Elle affirmait qu'aucun homme bien ne voudrait de moi car j'étais affreuse, grosse et stupide (idem pour mon amie). J'adore lire (j'ai d'ailleurs un Master de lettres), elle m'interdisais de lire et disait que je devais m'occuper d'elle, ce qu'elle entendait par là, c'était subir des crises pendant des heures sur ses problèmes (sa mère, l'argent, les mecs...), lui faire à manger, lui acheter ses cigarettes, lui prendre ses Rdv chez le docteur, le coiffeur..., l'accompagner à sa salle de sport (mais pas faire de sport ça c'était pour elle) ou encore passer des heures au téléphone avec ses mecs pour les réconcilier.

Je ne pourrais jamais raconter tout ce qu'elle m'a fait subir, les heures de tortures psychologiques, la fois ou elle m'a battu à sang avec une barre de fer et m'a laissé évanouie dans les toilettes, ou celle où elle m'a laissé à la porte en plein hiver jusqu'à 3h du matin. Quand nous vivons dans le même appartement (encore une fois elle m'avait forcé alors que je voulais rester chez ma mère), elle avait un lit 2 places et moi un lit de camp dans un coin, je n'avais pas d'armoire, mes affaires étaient sur le sol...Trop trop de chose mais il faut comprendre le personnage pour comprendre ma réaction.

ouai elle a reporté ses problemes sur toi , elle pouvait s'evadé en te fesant souffrir c'etait un moyen pour elle de se rassuré , en vrai c'est parce qu'elle eprouve (je pense) une jalousie envers toi ...
surement du a la facon dont tu t'en sort et pas elle , mais au lieu de se remettre en question sur elle meme , elle decharge tout ca sur toi , avec c'est de ta faute tu es laide blabla...
ainsi elle fuit toute responsabilité , et comme apriori tu culpabilise de tout ca ben tu fait tout ce qu'elle veut etc c'est un cercle vicieux

franchement j'insite sur une hospitalisation forcé c'est un peu dure a dire et a faire je le concois , mais a mon avis c'est sa seule chance de s'en sortir a ce stade , et si jamais vous la laisser comme ca ca risque de mal finir :/

meme si elle veut pas etre hospitaliser et qu'elle t'en veut au final si elle s'en sort elle te remerciera :/

au pire ce que tu peu faire c'est allez toi meme voir un psy , lui expliquer tout ca et voir ce qu'il recommanderais lui
un avis professionnel c'est toujours mieu ^^

et puis aussi pour toi peut etre suivre une therapie te ferais du bien tu pourrai un peu te decharger parce que tu porte beaucoup trop de chose sur tes epaules !!

je suis toutefois impressionner de voir comme tu t'en sort face a tout ca bien d'autre serai deja 6 pieds sous terre !!
tu es une femme tres forte , mais aussi forte sois-tu , tu n'as pas a porté tout ca sur toi !!
voila je sais pas ce que tu en pensera
mais ca me semble etre la meilleure solution

moi je dis vois au moin un psy pour toi , et parle lui de ca ca te coute rien puis tu aura un avis pro au moin !!

Tu as bien fait de lui dire le fond de ta pensée, et le fait qu'elle te dise que tu es méchante, dure, etc montre qu'elle a bien enregistré ton message.

Je vois par tes propos que tu as vraiment souffert de son comportement outrancier et violent. Maintenant que le pire est passé concentre toi sur le meilleur à venir et à créer.

En revanche dès qu'elle repartira dans un délire de reproches contre toi, n'hésite pas à lui rappeler les évènements qu'elle t'a fait vivre en insistant bien sur le pardon qu'elle a désormais l'occasion de t'adresser.

Le pardon est une notion qu'elle ne connait pas, elle pense que c'est moi qui lui ai fait du mal durant toutes ses années et que je l'ai rendu "folle" pour reprendre ses termes. Je renonce à avoir des rapports de proximité avec elle car dès que quelqu'un est proche d'elle, elle le détruit. Tous ses amis finissent par partir pareil pour ses petits-amis et après elle se plaint de ne pas avoir de chance. Je lui ai demander plusieurs fois de faire le bilan de sa vie en se posant les bonnes questions, comme se demander pourquoi tous ses proches finissent par partir mais elle me dit que ce n'est pas sa faute.

Elle a toujours voulu tout me prendre, quand j'ai eu mon premier copain, un soir lui et moi nous étions disputé et je lui avais dit que c'était fini, elle a été le trouver et m'a dénigré auprès de lui et elle a ...couché avec lui. Je n'avais moi-même pas encore eu de relations sexuelles (j'avais 16 ans) et lui était plus âgé, il me pressait un peu.

Je comprends alors tant pis pour le pardon, avec le temps tu verras bien son évolution.

Que comptes tu faire avec ton Master de Lettres? Penses tu pouvoir l'utiliser professionnellement?

Comme dit maï tu es une femme très forte, car tu as su cumuler les succès scolaires avec les difficultés familiales. Sers toi maintenant de ta force pour rebondir sur autre chose, sans oublier ta nièce bien sûr.

Je n’oublierai jamais ma nièce, je l'aime plus que tout, cette enfant est un rayon de soleil, toujours de bonne humeur et en plus elle ressemble à Laeticia Casta :-)

Je travaille déjà en tant qu’assistante de direction chez un marchand de bien, je voulais être prof mais j'ai loupé le concours donc je n'ai pas eu trop le choix.

Je travaille comme assistante de direction, j'ai un patron infecte qui ne me fait pas de cadeau et je souffre du stress au travail. Ma soeur n'arrête pas de m'appeler pour me hurler dessus quand je suis au travail et mon patron n'est pas content du tout.

Elle doit subir l'intervention vendredi et je ne sais pas si je vais pouvoir prendre une matinée pour l'accompagner.

Une intervention importante ?

Un avortement (4 semaines de grossesse).

Sabrina,

La question n'est pas de savoir si tu vas pouvoir prendre une matinée pour l'accompagner, mais seulement si tu en as envie ou pas!
N'oublie pas que le père lui peut peut-être être présent, que c'est sa place avant tout. Bref remettre bien les choses dans l'ordre avant de prendre une décision.

Quant à ton travail je vois que décidément tu es le souffre douleur de ton patron, un personnage un peu tyrannique comme ta soeur.

Si tu veux qu'il ne s'énerve plus au sujet des coups de téléphone de ta soeur au travail, ne réponds plus à celle ci lorsqu'elle appelle, ou au moins dis lui de ne pas t'appeler et que si elle le fait tu raccrocheras. La vie est plus simple qu'on ne le pense, tu sais.

Envisages tu de changer de travail? Après tout ce n'est pas agréable du tout d'être avec un patron infecte.
Tu voulais enseigner mais n'a pas réussi le concours, tu peux sans doute faire bien mieux qu'assistante de Direction avec un individu pareil. Sans doute t'es tu sans le vouloir limitée dans tes recherches d'emploi. Qu'aimerais-tu faire vraiment comme métier?

C'est vrai que je m’aperçois que je reproduis toujours le même schéma et j'en ai assez. CE que je voulais vraiment faire c'est photographe mais c'est un métier difficile avec peu de postes et beaucoup de demandes.
Je dois assumer mon loyer et le reste donc je ne peux pas démissionné.

Ma soeur ne veut plus entendre parlé du père de l'enfant et je ne peux pas la laissé y aller seule donc je vais encore passer un très pénible moment. Elle va encore se défouler sur moi.

dans ce cas repond lui , sois ferme , sois honnete avec elle meme si ca lui fait mal !!!
ne te laisse plus marché sur les pieds , remet la a sa place !!

Un avortement c'est pas rien
Tu veux être près de ta soeur vendredi ?
Un conseil : vasy sans prévenir ton patron
et vois après ce que tu lui donnera comme raison
Affirme toi!

c'est surtout aupres de sa soeur qu'il faut qu'elle s'affirme !!! pas aupres de son patron !!!

Evidemment je préférerai ne pas à encore affronter un autre problème délicat. Ma soeur va encore être très agressive et me faire me sentir coupable.
Personne au monde ne peut me mettre dans l'état dans lequel elle me met, chaque fois que je la vois j'ai des envies de mort, je me sens la dernières des dernières.
Je l'accompagnerai vendredi et je devrai en payer les pots cassés, la rage de mon patron, mes collègues qui commencent à ne plus tolérer mes absences répétées et sans explication et la rage de ma soeur.