La première fois c'est gratuit. La première fois, c'est un copain qui te demande si tu veux par « déconne ». Une douille, une fumette, on a essayé la cigarette, l'alcool alors pourquoi pas ? Juste une fois.
Oui souvent c'est gratuit la première fois. J'avais dix ans quand pour la première fois j'ai goûté à ça. Un joint puis est venu le cacheton qui me rendait passif. Mon pseudo grand frère pouvait faire ainsi ce qu'il voulait de moi.
Bien souvent bien sûr la majorité des ados n'atteignent pas le sommet de la dope, l'héroïne, la cocaïne,
ils s'arrêtent bien avant parce qu'ils ont une vie relativement équilibrée. Certains se rabattront sur l'alcool et la cigarette,
ces deux drogues légalisées. Fléaux des jeunes dans notre société moderne, (Des happy hours ou les grandes marquent offrent le verre d'alcool pour 1 Euros. Oui, je sais la loi l'a interdit mais pas très loin de chez moi ça encore eu lieu, oh non pas annoncé certes, sous le manteau au comptoir, les flics les cueillent à la sortie
ils appellent ça de la prévention, pour moi la prévention c'est de faire fermer ce bouge dans un premier temps) Pardon
mais ça m'énerve un peu.
Ou bien simplement un majeur avec sa carte d'identité se rend dans le supermarché acheter l'alcool pour ses potes mineurs, un dealer légalisé.
Une loi et on se donne bonne conscience. N'oublions pas la fameuse cannette bleue et grise et sa tête de taureau dites « inoffensives », associé à des alcool légalisée.
Les premières sont gratuites aussi. Les drogues douces donc : Puisque elles sont légales l'alcool et le tabac une TVA supplémentaire pour dissuader le jeune pas grave le marché noir est là pour subvenir au besoin. Halte je t'arrête jeune homme tu n'as pas le droit d'acheter des clopes au marché noir c'est interdit, tu as le dealer légalisé le tabac au coin de la rue !
(Quelle hypocrisie). Les drogues médicamenteuses : Les premières se trouvent dans l'armoire à pharmacie parentale. Les tranquillisants ou anxiolytiques ;
Les somnifères ou hypnotiques ;
Les neuroleptiques ou antipsychotiques ;
Les antidépresseurs.
Ces médicaments se trouvent pour la plupart dans ces armoires. Sans surveillance, l'ado y a libre accès. Si sous forme médicamenteuse elle guérissent certains maux, sous forme de « dope », elles provoquent l'accoutumance.
Les benzodiazépines : Anxiolytiques ou hypnotiques, ils sont prescrits pour apaiser les manifestations de l'angoisse ou de l'anxiété, pour leurs qualités sédatives et pour faciliter la relaxation musculaire.
(A ce sujet, je ne crois pas prendre de risque en disant que les ados y ont souvent recours pour tenter de mettre fin à leurs jours). La benzo associé à l'alcool est un « bon » dopant. Ces deux drogues se trouvent pour la plupart dans le foyer familial.
Pour ma part, j'associais ces benzodiazépines au subutex, très en vogue dans les années 80. Il n'était pas difficile de s'en procurer dans les rues de paris. Une fausse ordonnance pliée en deux, un petit billet glissé dedans et le pharmacien n'était pas regardant. J'avais treize ou quatorze ans. « C'est maman qui est malade ? ».
Il est encore possible de le faire de nos jours dans certaine pharmacie de quartier. Peut on encore parler de drogue douce ?: Les ados accroc associent souvent deux ou trois drogues légales.
Alcool / Médicaments psychotropes
alcool / cigarette
cannabis / tabac / alcool
ecstasy /médicaments psychoactifs, etc.
Le cannabis : l'herbe (marijuana, ganja, beuh, etc.).
Ce sont les feuilles, tiges et sommités fleuries, simplement séchées. Elles se fument généralement mélangées à du tabac, roulées en cigarette souvent de forme conique ("joint", "pétard"...).
La résine : (haschisch, hasch, shit, chichon, etc.).
Obtenue à partir des sommités fleuries de la plante. Se présente sous la forme de plaques compressées, barrettes de couleur verte, brune ou jaune selon les régions de production. Se fume généralement mélangée à du tabac : "le joint". Le haschich peut être coupé avec du henné, du cirage, de la paraffine, ou d'autres substances plus ou moins toxiques.
Pour ma part
j'appelle cela du kérozène, facile à se procurer mais toxiques à cause des produits employés pour la compression, si cette résine porte peu d'effet « planant » elle apporte une forte accoutumance à cause des produits contenus. Je n'étais pas adepte de ces plantes sous forme naturelle ou chimique.
Drogue douce, drogue dure la résultante est la même elle entraîne accoutumance. C'est l'usage dure des drogues douces qui fait que l'ado se paume dans ces méandres.
Les drogues dures : Héroïne, cocaïne étaient et restent les drogues les plus usitées,
elle n'est pas l'apanage que des milieux sociaux riches, elle est de meilleure qualité parce que moins coupées plus pure. Schnouf, blanche, piqué, pointées dans les veines ou snifé, elle créait une forte dépendance, très forte même.
Elle atteins les milieux les plus fragilisées, le milieu de la prostitution. Tout âges garçons ou filles n'y échappent pas.
Je n'ai pas connu un mômes qui n'y avait pas recours. Bien plus encore dans ce milieu, la drogue et le lien « indispensable » qui te maintien en « vie ». Les dealer ne sont jamais très loin,
les premières doses sont gratuites. Ils commencent par de la non coupée, puis petit à petit elle est distillée. C'est à partir de là que ton indépendance disparaît purement et simplement. Les mômes sont à la solde de ces gens car après le dealer, c'est le mack qui va venir te fournir en te faisant « un prix » sur la came.
Lorsqu'ils ne fournissaient plus les mômes avaient recours à d'autres produits dérivés, ils s'injectaient du vinaigre coupé ou une base de moutarde, les effets étaient dévastateur pour les neurones et les veines explosaient. Et pour les plus jeunes de 10 11 ans la colle forte décapante, facilement trouvable en commerce.
J'étais polyconsommateur. (puisque c'est le terme). Souvent de la benzo/subutex puis quand je pouvais héro, ganja lorsque je trouvais rien d'autre. Il était facile de se procurer ce genre de came. Et même encore aujourd'hui a bien y réfléchir. Planer mais pas trop juste pour survivre dans la rue.
Dans ces années là les drogues étaient « simples ». Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui :
L'ECSTASY : L'ecstasy désigne un produit (comprimé, gélule, poudre) comprenant une molécule de la famille chimique des amphétamines, la MDMA (méthylènedioxymétamphétamine), responsable des effets psychoactifs qui combinent certains effets des stimulants et ceux des hallucinogènes. L'ecstasy se présente généralement sous la forme de comprimés de couleurs et de formes variées, ornés d'un motif ou d'un logo qui change régulièrement. Le contenu d'un comprimé présenté comme étant de l'ecstasy est souvent incertain : neuf fois sur dix lors des analyses toxicologiques, les comprimés contiennent bien des molécules amphétaminiques (de la MDMA dans 85 % des cas), mais on trouve aussi de la caféine, des médicaments, des sucres et liants divers. Sept pour cent des comprimés vendus comme ecstasy ne contiennent en réalité pas de MDMA. Elle provoque une certaine euphorie, une sensation de bien-être et de plaisir dans un premier temps, mais ensuite, survient une sensation d'angoisse, une incapacité totale à communiquer. En général, les effets durent entre deux et quatre heures avant "la descente", qui s'apparente à une forme de dépression plus ou moins intense.
LE LSD: C'est une substance de synthèse fabriquée à partir de l'acide lysergique, le LSD ("acide") est caractérisé par une puissante action hallucinogène.
L'acide lysergique est produit par un champignon, l'ergot de seigle. Dans les années 1960, son usage était fortement associé aux mouvements qui recherchaient dans sa consommation une symbiose mystique avec l'environnement (mouvement hippie). Le LSD se présente le plus souvent sous la forme d'un petit morceau de buvard portant un dessin, parfois d'une "micropointe" (ressemblant à un bout de mine de crayon) ou sous forme liquide. Il est le plus souvent avalé. Les effets surviennent après une demi-heure et durent entre cinq et douze heures. Une sensation de malaise peut persister pendant plusieurs jours.
Effets et dangers : Le LSD est un hallucinogène très puissant. Il entraîne des modifications sensorielles intenses, provoque des hallucinations et une perte plus ou moins marquée du sens des réalités. L'expérience du LSD est extrêmement dangereuse. L'usager peut éprouver un état confusionnel accompagné d'angoisses, de crises de panique (bad trip), de phobies, de bouffées délirantes. La "descente" peut être elle aussi très désagréable et générer un profond mal-être. Tout consommateur s'expose à des "bad trips", c'est-à-dire des hallucinations cauchemardesques, des illusions délirantes dangereuses (notamment lorsqu'on s'imagine pouvoir voler.), ou des perturbations psychiques prolongées.
Certaines personnes ressentent des épisodes de "flash back" ("retours d'acide") plusieurs jours ou semaines après une consommation. (Infodrogue)
C'est ce produit qui m'a valut la palme de la plus belle bêtise de ma vie
et qui m'a conduit à l'HP, par « déconne » un pote et puis j'ai réglé la circulation sur un carrefour...
Voilà il existe bien d'autres dope mais il vaut mieux visiter les sites ayant autorité. Drogue dure ou douce ce dont je me souviens c'est que c'était gratuit la première fois.Eric
PS: Ah oui Gal, j'ai rien trouvé sur le chocolat
On peut en consommer
Tant pis pour la ligne