J'attire votre attention sur le cas d'une femme de 47 ans qui a deux enfants et qui a depuis toujours un blocage de sa libido, ce n'est pas une question de plaisir mais de désir pourtant elle aime son mari. Que lui conseilleriez vous? Avez vous des informations pour elle? Elle attend votre aide grâce à vos réponses à ce sujet.

Bonsoir

Je ne peux lui conseiller qu'une seule chose, aller voir un sexologue qui pourrait l'aider à trouver l'origine de ce blocage à 47 ans elle est encore jeune pour renoncer à sa vie sexuelle et elle pourrait réglere enfin son problème et vivre normalement.
Vu comme ça de l'extérieure on ne peut pas vraiment lui donner de conseil, le mieux serait de voir un spécialiste.

Je pense aussi que c'est délicat et que cette absence de désir n'est pas être pas psychologique mais bien biologique. Je vais tout de suite informer cette femme de votre réponse pour qu'elle puisse s'inscrire sur ce forum si elle le souhaite.

Bonjour,

Je vous remercie de vous intéresser à ma situation qui est des plus complexe.

Je suis allé voir un sexologue qui ne me donne pas vraiment de "diagnostic".
Je vais demain faire une prise de sang qui devrait déterminer (et sans doute éliminer) ou pas une cause organique.
Si j'ai demandé de l'aide, c'est que je sais que cet "état" n'est pas normal et peut-être révélateur ou source d'autres dérèglements, c'est aussi que mon mari en souffre, et accessoirement que je pourrais (peut-être)être plus heureuse et épanouie en ayant une activité sexuelle.
Il me propose de faire des exercices de "rapprochement" progressif avec mon mari mais je ne peux me résoudre à les faire et repousse sans cesse l'échéance.
je ne vois vraiment pas comment je pourrais faire quoi que soit avant un préalable qui me semble obligé pour moi: Trouver le désir d'avoir une activité sexuelle.
Je n'arrive pas à me faire à l'idée que je pourrais le trouver en me "forçant", même graduellement, à mettre mon corps en situation alors que ma tête (non pensante) n'est pas prête.

Si ce sujet intéresse quelqu'un, je suis prête à en discuter en toute franchise et honnêteté, mais si cela peut être difficile.
A bientôt

Bonsoir Kelly et bienvenue à toi parmi nous.

Pour ce qui est du manque de libido je comprend que cela te pose des soucis à toi et à ton mari, mais il faut se dire qu'il est possible de trouver la solution pour peu que tu saches d'ou ca vient.
le manque de libido passager arrive à toutes les femmes: déprime, fatigue accouchement, troubles hormonaux etc...

Mais si cela dure trop longtemps cela nécessite d'être pris en charge.

Tu verras bien ce que va donner ton bilan, s'il n'y a rien sur le plan biologique, tu pourrais peut être avec ton mari essayer de repenser votre relation (est-il suffisemment attentionné ? connaissez vous chacun son corps et le corps de l'autre? Ce qui peut lui faire plaisir et lui ce qui peut te faire plaisir?
Sinon c'est peut être le moment de vous lancer dans la découverte de vos corps en innovant , il ya des tas de manières pour cela: les caresses, les massages, et toutes sortes de choses sensuelles, mais pour cela il est très important que vous adhériez tous les deux, si ca ne l'interesse pas, ce n'est pas la pein, dans ce domaine ca ne sert à rien de se forcer.
Autant de pratiques qui réveillent et nourissent le désir.

Merci Lila pour votre intervention.

Cependant, le problème ne se pose pas tel que vous en parlez.

J'ai un blocage depuis toujours concernant la sexualité et la féminité.
Une certaine image de l'homme et de la femme, une certaine éducation, aggravés par deux épisodes d'"agression" sexuelles.

En période d'hypomanie (je suis bipolaire), je n'ai plus d'inhibition et je n'ai alors aucun problème dans mes rapports avec mon mari. Mais ces occasions sont rares.

Le reste du temps, je n'ai aucun besoin ni envie d'activité sexuelle et lorsque je me "force" par amour pour mon mari, je suis très mal et je n'ai qu'une idée: que cela finisse.

Il s'agit donc bien uniquement d'un blocage au niveau de ma féminité que je refoule et que je refuse consciemment et inconsciemment.
Je sais que ma situation est atypique et je comprends qu'elle soit difficile à concevoir saut pour quelqu'un qui connaîtrait le même drame.

J'espère avoir de l'aide (livres, articles, thèses, témoignages, discussions )pour aller à la recherche de la compréhension du processus.

A bientôt et merci.

Bonsoir Kelly,

En effet je vois que j'avais une approche beaucoup plus simpliste du problème.

Peut être une psychothérapie serait plus à même de t'apporter des solutions, mais il faut trouver un bon psychothérapeute.

Pour ma part j'ai vécu des choses douloureuses dans mon enfance qui m'avaient bloquée au début de ma vie sexuelle, mais cela va beaucoup mieux à présent.

Je te souhaite de trouver une solution à force de frapper aux portes tu finiras bien par trouver la bonne.
Bonne chance et bon courage à toi

Kelly, je ne sais pas si je vous avais proposé de ce genre de solutions au prélable et dans mon mail mas j'ai pensé à d'autres alternatives pour tenter de provoquer du désir en vous. A l'heure d'aujourd'hui, où le sexe est de plus en plus "banalisé", il existe de nombreux moyens d'augmenter le désir, pour vous, ces moyens pourraient peut-être le provoquer. Je pense à de petites choses très agréables telles que des huiles de massage chauffantes ou qui se mangent, ce genre de choses qui peuvent être très agréables sans pour autant amener obligatoirement à une relation sexuelle, seulement pour partager un moment d'intimité plutôt sensuel avec votre mari. Vous pouvez aussi essayer tout ce qui est jeu de rôle, comme si vous étiez au théâtre, peut être qu'en vous décentrant de vous même, e vous imaginant être quelqu'un d'autre, le désir fera son apparition. Avez vous essayez ce genre de choses?

Bonjour à vous,

J'ai 23ans et je parle sur le forum "dépression" de mes problèmes psychologiques et je peux également vous dire que je subis aussi ce mal et mon ami en subi les conséquences.
C'est très dur d'autant plus que j'ai connu le désir mais que depuis environ 2-3 ans, plus rien. Si vous pouviez également m'aider.
Quoi qu'il en soit, je vous comprends quant au non désir de faire un effort. Il m'arrive de me forcer pour satisfaire les besoins de mon ami mais mon ressenti après est vide, je n'éprouve rien.
Je suis trop jeune pour ne rien ressentir mais rien à faire.

Ce blocage est certainement lié aux attouchements dont vous avez été victime dans votre enfance, c'est pourquoi je vous oriente vers un psychologue clinicien parce que je pense que lorsque vous aurez fais le deuil de tous ces évènements traumatisants dont vous avez été victime, votre désir reviendra par lui même, si ce n'est pas le cas, consultez un sexologue, peut être que la cause est plus profonde, mais ne restez pas dans cet état, votre couple en souffre!

Bonjour,

En effet dans les attouchements, la victime souffre beaucoup plus que le boureau

Homme aujourd'hui, (46 ans pour info) j'ai eu maille à partir avec ce genre d'individu, "ces êtres dénués d'humanité" ne se rendent pas compte et nous trainons ces faits avec nous une bonne partie de nos vies.
Pour ne pas perdre espoir, j'ai essayer d'ignorer, je ne pouvais pas serrer mes enfants contre moi, de peur d'en ressentir un quelconque désir malsain, ou même d'être asssimilé à l'un d'eux, gentil prévenant, tendre mais vicieux".
La culpabilité restait et ce n'est qu'il y a deux ans que j'ai décidé de "Classer" l'affaire, après avoir visité des sites qui nous explique la pédophilie, le ressenti des victimes, (jamais des boureaux) etc...
Je voulais juste acheter un transistor dans un magasin parisien, ce gros vicieux de vendeur me disant que je devais l'accompagner au sous sol pour optenir le modèle que j'avais choisi en bas il m'a bloquer et puis il c'est amuser. Le problème après c'est comment dire ça et à qui ?

Ma "libération" est venue il y a deux ans, lorsque je me suis dis que ce n'était pas ma faute, je n'étais pas coupable, j'avais entre 10 et 11 ans au moment des 1er faits .

Les délais de prescription m'interdisent de poursuivre, (enfin dans certain cas je préfère la loi du talion) aujourd'hui ces personnes sont peut être morte alors j'ai rangé l'affaire dans ma bibliothèque d'expériences, (parmis les mauvaises, là, tout prêt de l'incinérateur).

Et je me suis rapprocher de mes enfants, un peu plus près mais pas trop quand même.

Après bien sûr c'est faits nous rapportent au présent, quand un, une, amoureuse nous fait part de ces sentiments, comment ne pas le, la, voir comme un, une voleuse de sentiments.
Il faut essayer de ne pas tout mélanger, se dire que la passion de nos partenaires n'est pas malsaine, que celui là ou celle là nous Aime vraiment, trouver la porte de sortie de la liberté d'esprit.

Vous cherchez, vous trouverez.

En attendant bon courage et si je puis vous aidez je le ferais volontier

Souvent on compte le nombre de victimes de viols ou d'attouchements sexuels en précisant que ce chiffre n'était qu'un estimation parce qu'environ 1/3 de ces victimes ne parleront jamais. Aujourd'hui, je pense qu'il serait bien plus rapide de compter le nombre de personnes n'ayant jamais rien subis de ce genre, s'il en existe encore. C'est révoltant!

oui révoltant et je ne sais si cela va changer ;(
Une chose est sûr !
Les dégâts fait c'est long à digérer ;(

Surtout quand cela vient de son propre père !

Bonjour,

Un membre de sa famille c'est encore pire j'en suis conscient...
Cependant nos compragnes et compagnons ne sont pas responsables de nos vies et c'est aussi de cela que nous nous en voulons, les risques de capotages affectifs sont grands.
Votre ami est-il au courant de cette triste histoire ?

bonjour Capucine,

Je me détend ce n'est qu'un examen à passer je respire un bon coup et j'y avais...

Oui l'âge doit être à peut près bon, je n'ai que deux vrais souvenirs de ces (ou ses instants, ( le reste c'est comme si je le rêvais) le premier c'est lorsque j'ai vu son sexe d'homme appraraitre devant moi, n'ayant pas de père (divorce) je n'en voyais quasi jamais, et puis l'ascenceur vers le sous sol, enfin plutôt un monte charge avec des grilles, ensuite je sors du Magazin j'ai l'impression de revivre, je cours sur le boulevard Sébastopol et il y a des gens et du soleil qui éclaire le bitume gris clair., bien sur personne ne sais ce que j'ai fais.

Tu t'étonnes sur ma façon de gérer les événements je crois, donc voici peut être une explication.
Comment "classer" une telle chose ?
Cela parait impossible et ça l'est, j'utilise (à tord ou a raison) se mot de classement pour dire c'est fini, cela ne doit pas m'empêcher d'avancer, j'englobe les sentiments, les sensations, je fais en sorte de ne rien épprouvé sur le plan émotionnel, (flight line) je n'ai pas la recette de cette préparation, cependant je parviens sans trop de mal à isoler le tout.
Il est vrai que j'ai eu une vie assez tumultueuse qui m'a souvent balader (j'ai eu beaucoup de mal à reprendre la barre), balader, disais-je, d'une difficultée à une autre depuis ma tendre enfance jusqu'à ces jours derniers.
Allant pendant que ma mère travaillait de nuit (au pied de cochon) des Halles jusqu'à Pigalle ou trainant dans Barbès, ces lieux qu'ont dit mal fâmer où justement je m'en étais fait la remarque rien de malsain ne m'était arriver.

N'ayant aucun modèle masculin dans mon environnement proche, j'ai chercher à comprendre la personnalité d'homme (au futur) que je ferais mienne.

... Ces êtres dénués de toute humanitée...
J'aurais dû bien sur dire dénuer de tout sentiment sociale civilisé...

La souffrance a souvent une échelle émotionnelle qui n'est en effet pas applicable à tous les modèles, en ce qui me concerne physiquement aucune émotion, anésthésie totale aucune saveur que des nausés, l'esprit c'est un grand trou béant.

Attendu que dans les années qui ont suivient il m'est arriver d'autres événements je n'avais guère le temps de m'arrêter pour rechercher les causes et effets et ce n'est vraiment que lorsque j'ai du avoir des contacts avec mes propres enfants que j'ai fais cette remise en question du sujet, à présent ce n'est plus comme avant...

Je suis certain qu'il faut en effet prévenir les soins pour ces personnes pédophile, nous ne sommes plus des cro magnon, cependant devenu un homme aujourd'hui avec (je le sais) une soif de vengance en moi, surtout envers ces individus la, je n'ai pas encore eut envie de trouver la philosophie qu'il faut pour m'en préoccupé, je laisse le soin à d'autre de s'en occuper.

Mes compliments pour ta conclusion sur le dialogue, ce que j'essais malgré tout de propager, non comme une bonne parole, disons que c'est juste une expérience de vie.


Dès que le vent soufflera... Je repartiras... Hissés haut la grand voile.

Je suis d'accord avec Capucine dans le sens ou les agresseurs sexuels n'ont pas choisi d'être des pervers pourtant ils ont tout de même choisi de réaliser leurs désirs aussi traumatisants soient-ils pour leurs "victimes" plutôt que de se faire soigner. En tant que futur diplômée de psychologie, je me dois de m'abestenir de porter un jugement sur ces personnes mais soyons réaliste, sans évoquer de degrés de souffrance, une victime de viol sera bien plus traumatisée que le pervers l'ayant violé non?

affirmatif !

J'espère que dans le temps, après encore quelques années nous verrons un jour des centres ouvert pour expliquer la sexualité à ce genre de personnages...

Utopie ?

Le mot pervers a deux sens, le premier est un individu qui recherche du plaisir ailleurs que dans des relations sexuelles "normales", le second est un individu prenant du plaisir à faire du mal intentionnellement aux autres. Mais le terme de pervers au sens où nous l'employons dans ce sujet pourrait être remplacé par "victime de paraphilie", voici la définition de paraphilie: "anomalie ou perversion de la sexualité caractérisée par la recherche régulière de l'excitation génitale et du plaisir sexuel auprès d'un partenaire ou d'un objet n'ayant pas habituellement ce rôle, ou dans une situation bizarre et anormale." Dans ce sens, en effet des parents incestueux sont victimes de paraphilie au même titre que les pédophiles.

Tu as bien raison Dclic, nos conjoints ne sont pas responsables de ce que nous avons vécus enfants; et je rajoute que trop souvent, quand on a pas appris à nous regarder nous-mêmes, quand on a pas guéris nos blessures de trahison, de rejet ou de tout autre traumatisme d'enfance, on peut ainsi projeter sur notre partenaire nos blocages.

Bien sûr, on peut aussi dire que nous ne sommes pas responsables de ce que nous avons vécus enfant. Alors, qui est responsable... l'abuseur évidemment!...
Confronter l'abuseur qu'on connaît est trop souvent difficile car ils sont le plus souvent inaccessibles étant donnés qu'eux-mêmes ne se sentent pas concernés n'ayant pratiquement que peu le sens de la responsabilité et de l'honnêteté vis-à-vis d'eux-mêmes et des autres. Il y a aussi le fait que l'abuseur n'est peut-être plus dans notre secteur de vie, ce qui est mieux.

Mais alors, vers qui pouvons-nous rejeter cette responsabilité, ce vécu, cette souffrance mal gérée qui nous empoisonne l'existence... Trop souvent c'est la personne la plus proche et qui nous aime le plus qui écope le plus souvent et qui par conséquent souffre aussi de nos manques, de nos rejets, de nos inconséquences. Alors, que faire...

Dans un couple, il y a deux personnes différentes l'une de l'autre; chacun avec ses manques et ses problèmes, le couple doit faire face. Au début d'une relation tout peut sembler merveilleusement beau car tout est nouveau et, surtout, on croit avoir trouver le bonheur avec la personne qui nous comprend. Et, alors, on attend tout de l'autre, on croit qu'il ou elle est plus fort et on s'appuie sur l'autre; il y a là une forme de déresponsabilisation en quelque sorte qui fait que par la suite l'autre devient responsable de nos problèmes; évidemment, cela peut se faire à différents niveaux et sans que l'on en soient conscients.

Alors, soit on rejette continuellement la faute sur l'autre, ce qui finit le plus souvent par une séparation, ou bien on se prend en main individuellement ou en couple. Un conjoint sensible et qui aime l'autre va l'aider et le soutenir du mieux qu'il peut mais il faut aussi savoir prendre du recul face à la situation et laisser çà entre des mains plus expertes.

Tout le monde vit des abus quelque part mais certains laissent une trace indélébile. Nous vivons encore dans un monde de dominés-dominants où les plus faibles se sentent rejetés ou envahis de culpabilité alors que les dominants eux, se sentent supérieurs et pleins de leurs pouvoir de domination sur les autres. Et, tant et aussi longtemps que nous continuerons à perpétuer ce pattern, tant que nous ne nous prendrons pas en mains nous-mêmes, les abus de toutes sortes continueront.

Alors, quand on a été abusés, le meilleur moyen d'en sortir c'est avant tout d'en parler et de consulter afin d'extirper de nous toute la souffrance accumulée avant qu'elle nous détruise petit à petit.

Mimi

Oui, mon ami est au courant de mon problème mais il a des difficultés à comprendre et à être patient ce que je peux comprendre mais qui ne m'aide pas du tout, au contraire

Bonjour Coupine,

La synthèse de Mimi est explicative, merci.

Voilà le problème poser, l'ami qui pense plus à ces intérêts qu'aux votres, cela ne doit pas vous aidez, une simple compassion en attente d'une récompense ne suffit pas pour vous, vous devriez peut être le conduire chez le psy, que ce dernier lui explique ce que vous éprouver, lui permettre de comprendre que cette situation n'est pas une chose bénine et que si il reste sur cette position c'est à coup sur vous perdre.

je vous souhaite de trouver cette solution, revenez ensemble nous trouverons