Bonjour a vous,
je me suis apercu que je ne savais pas comment reconforter mon epouse !

En effet il se trouve qu'elle a beaucoup de soucis avec des gens au travail et elle m'en fait part regulierement au souper. Je l'ecoute attentivement mais je ne trouve rien a lui repondre pour lui remonter le moral, alors je me tais et ca cause un inconfort frigorifique ...

Je lui ai avoue ne pas savoir quoi lui dire et je lui ai demande recemment ce a quoi elle s'attendait de moi, mais j'ai eu droit au silence du retrait.

J'ai lu qu'au contraire des hommes, il ne faut pas arriver avec une solution, mais simplement ecouter... Ceci dit, ca ne fonctionne pas avec ma conjointe !

Merci !

Zed

PS: j'ai du retirer tous les accents car le forum en deformait les mots.

Haha je ne suis pas en mesure de retirer les lettres bizarres du titre

ca depend qu'elles sont c'est probleme par exemple ?
dit nous ce qu'elle te dis , on te diras peut-etre ce qu'elle attend de toi ^^

Bonjour Zeddicus,

Ecouter c'est bien mais cela ne suffit pas !
L'écoute est, la plupart du temps, passive, et ne peut satisfaire celui qui souffre car dans cette oreille passivement attentive, il ne se trouve pas reconnu. Etre reconnu dans sa souffrance est essentiel car il prouve à celui qui souffre qu'il existe. Pour cela, il suffit de lui demander quels sont ses ressentis par rapport à l'objet de sa souffrance, comment le vit-elle, comment appréhende-t-elle son retour quotidien sur le lieu de son travail...... Toutes ces questions visent à reconnaître sa souffrance.
L'as-tu fait Zeddicus ? Apparemment non, car tu parles de silence de ta part ne trouvant pas comment lui remonter le moral !
Essaies cette attitude ! Ta femme se sentira exister et reconnue, ainsi vous ne vous éloignerez pas comme cela semble l'être du moins au moment des repas ! Elle se sentira épaulée et ainsi moins seule face à son problème. Dans cette nouvelle approche, elle pourra trouver plus facilement une solution à celui-ci !

Si tu partages cette approche et que tu t'y essaies auprès de ta femme, tiens-nous au courant de ses aboutissements.....

Je prends du temps a repondre et je m'en excuse...

En fait, je croyais que le probleme relevait de son travail, mais ce n'etait que la surface de l'iceberg.

Elle me parlais des problemes de son travail, mais ce n'etait pas la raison principale qui apportait sa souffrance, alors que moi je faisais focus sur son travail car c'est de cela qu'elle me parlait a ce moment la.

Elle m'a appris le lendemain que la vrai raison de son boulversement etait ma fameuse reticense a avoir un enfant.

Pour conclure cette discussion et ne pas partir sur un autre sujet (celui des enfants), je trouve que vous m'avez donne une
tres bonne reponse.

Par le fait meme, poser cette question du ressentis m'a permi d'identifier que la reelle souffrance qu'elle eprouvait n'etait pas celle que je pensais.

Aussi, parfois lorsque la personne a besoin d'etre consolee, disons dans les cas legers, je pense qu'il peut etre adequat de lui faire
changer d'idee afin d'apaiser son moral. Exemple, lui proposer une sortie et faire quelque chose qui sort de la routine et de
ce qui est planifie...

Merci !

je pense que si elle a un réel besoin d avoir un enfant dans sa vie, et que toi tu ne change pas d'avis, ce n'est pas une balade qui pourra la réconforter malheureusement.

Ne prend pas sa tristesse à la légère.

Bonjour Zeddicus

Je viens de prendre connaissance de ta présentation et de ce topic.
Pour plus de clareté par rapport à ta démarche ici sur le forum et, en premier lieu, ton questionnement au sujet du mal-être de ton épouse, il me paraît évident de reporter ici l'écrit que tu as fait lors de ta présentation :

Citation :

Je n'ai pas peur d'essayer beaucoup de choses différentes, ce qui fait que j'ai des affinités avec beaucoups de gens.
Le revers de la médaille est que je ne vais pas souvent au fond des choses que je commence car il y a toujours une nouvelle
activité qui vient me détourner. Mais cela ne s'applique pas à mes relations amoureuse car la fidélité et le respect sont
deux valeurs que je prône en premier lieu.
J'ai commencé récemment un travail de croissance personnelle et cela m'a amené à réfléchir beaucoup plus sur moi que
ce à quoi je suis habitué, ce qui m'apporte des conflits intérieurs qui ont besoin d'être extérieurisés.

Qu'appelles-tu un "travail de croissance personnelle" et quel est-il ?
Quels sont ces conflits intérieurs que tu te dois d'extérioriser ?

Pour situer un peu mieux le problème avec ton épouse au sujet de ce besoin d'enfant, pourrais-tu spécifier depuis combien de temps vous êtes mariés et quel est l'âge de ton épouse ?
Pourquoi es-tu réticent à devenir père ?

Citation :

Aussi, parfois lorsque la personne a besoin d'etre consolee, disons dans les cas legers, je pense qu'il peut etre adequat de lui faire
changer d'idee afin d'apaiser son moral. Exemple, lui proposer une sortie et faire quelque chose qui sort de la routine et de
ce qui est planifie...

En parlant de cette manière, je suppose ici que tu veux évoquer "le cas" de ta femme qui te paraît "léger" !
Je ne pense pas que le désir de devenir mère sera annihiler par le simple fait de lui faire changer les idées en lui suggérant une sortie ou autre chose, un repas, un tour dans un magasin ou un cadeau....

L'envie de devenir mère est bien plus viscérale et n'est pas à prendre comme une sorte de caprice qui s'effacera temporairement en déplaçant le problème ou "en noyant le poisson" simplement en proposant des activités qui, selon toi, pourraient déjouer ce désir naturel de toute femme.

Je pense sincèrement qu'il faille revoir un peu ta façon d'approcher les aspirations de ton épouse et aussi te poser des questions sur toi-même par rapport à cette manière de fuir devant des discussions qui ont une importante existentielle.

Clair de lune.

Sativa a écrit:

je pense que si elle a un réel besoin d avoir un enfant dans sa vie, et que toi tu ne change pas d'avis, ce n'est pas une balade qui pourra la réconforter malheureusement.

Ne prend pas sa tristesse à la légère.

Bonjour Sativa,

Je me dois de remettre les choses en contexte ici. Lorsque j'ai ecrit la question originale, c'etait parce que j'avais difficile a
reconforter mon epouse dans une situation "legere" comme par exemple les problemes de travail. Je n'etais pas au courant que son vrai
tracas n'etait pas reellement le travail, mais le fait que nous n'ayons pas encore d'enfant.

Donc, ma reflexion sur le concept de lui changer les idees en allant au cinema ou boire un verre s'applique a un cas "leger" comme les problemes
de travail et non pas sur un cas plus serieux où ma femme qui deprime car nous n'avons pas encore d'enfant.

De plus, comme je l'ai dit, j'ai eu par la suite une discution avec ma femme et c'est elle qui m'a explique comment lui changer les idee
quand elle a un "leger" cas de baisse de moral. Je croyais bon dans ma reponse precedente de mentionner ca pour aider et complementer
la reponse de "poupeeratatouille".

Je pense que je suis quand meme assez reflechis pour comprendre la difference et ne pas l'inviter a prendre un verre comme solution
si elle s'ouvre a moi en me disant combien elle est triste de ne pas encore avoir d'enfant.

J'espere que j'ai ete plus clair cette fois-ci.

Cordialement, Zed.

Bonjour Claire de lune,

Merci beaucoup d'avoir pris le temps de repondre de facon si detaille et c'est tres apprecie de voir combiens
vous et votre equipe etes devoue a repondre a nos questions.

Cependant, je suis mal à l'aise à deux niveaux avec votre réponse.

Premièrement, j'ai clairement indiqué que je n'avais pas l'intention de partir sur un autre sujet qu'est celui des enfants car
le sujet de ma question concernait le réconfort du conjoint. Je me cite :

Zeddicus a écrit:

... Pour conclure cette discussion et ne pas partir sur un autre sujet (celui des enfants), je trouve que vous m'avez donne une
tres bonne reponse...

Deuxièmement, tout comme Sativa, vous avez supposé que je considérais de façon "légère" le désir de mon épouse de devenir mère.
Je comprend que je n'ai pas été clair si deux personnes différente m'ont mal interprété, mais détrompez vous, je suis très
conscient de son désir et je sais faire la différence entre ca et une situation "légère" comme une baisse de moral à cause d'une
journée de travail difficile.

En conclusion, je ne fuit aucune discussion et je discute avec mon épouse, comme j'ai dit dans ma réponse à Sativa.

Je pense que le fil de discussion actuel n'est pas la bonne place pour entamer un sujet beaucoup plus complexe que je ne suis
pas encore prêt à aborder ici sur ce forum (mais que j'ai déjà abordé avec mon épouse, n'ayez crainte.)

J'espère avoir répondu de façon limpide qui n'enflamme pas la discussion,

Zed

Bonjour Zeddicus

Tu as pu constater l'effet produit par un positionnement dans une écoute active auprès de ta conjointe. Prendre toujours en compte le ressenti de son conjoint, c'est d'une part lui accorder une reconnaissance mais aussi c'est s'assurer de ne pas interpréter ses états d'âme en leur attribuant parfois des causes qui sont loin de la réalité. En fait, en vivant auprès d'une personne, on fait souvent l'erreur de penser la connaître ! Bien sûr que nous connaissons bien notre conjoint, mais il ne faut jamais oublier pour autant qu'il y aura toujours une part de lui-même ou d'elle-même qui nous est inconnu et qui peut toujours nous surprendre. Ne jamais être certain des réactions de l'Autre, de ses attitudes, de ses pensées, de son évolution intérieure. Pourquoi ? Parce que nous ne serons jamais l'Autre ! Le fait de vivre avec Lui ou Elle ne nous donne pas accès à son Soi profond, à son intériorité....
Afin de ne pas s'éloigner de l'Autre, dans la certitude de croire que nous le connaissons, il faut toujours se caler sur ses ressentis en lui permettant de les exprimer.
Ainsi se développe une écoute active, positive mais au delà, s'élabore une ouverture à l'Autre dans laquelle chacun y trouve expression et reconnaissance induisant ainsi une communication, un échange allant bien au delà de ce que nous connaissions avant de se positionner de la sorte.

Tout couple gagne à comprendre cela !
Rester dans nos certitudes sur l'Autre, nous éloigne de l'Autre !
Les abandonner, nous rapproche de Lui !

Je te souhaite Zeddicus, un épanouissement dans ton couple ainsi que dans ta vie

Cordialement,
Poupéeratatouille

Bonjour Zeddicus

Effectivement, si deux personnes ont répondu de manière similaire à ta réponse c'est que celle-ci nous a "paru" ambiguë sur le moment.

J'ai apprécié la réponse de Poupéeratatouille "dans son ensemble" sur la communication du couple mais, personnellement, je suis plus dans le détail de tes réponses, certaines phrases sont assez parlantes pour se poser quelques questions sur ta démarche sur le forum et sur le soutien que tu attends de nous.

Citation :

Je comprend que je n'ai pas été clair si deux personnes différente m'ont mal interprété, mais détrompez vous, je suis très
conscient de son désir et je sais faire la différence entre ca et une situation "légère" comme une baisse de moral à cause d'une
journée de travail difficile.

Je ne me méprends pas sur ta qualité de discernement quant au problème exposé, par contre où je ne suis pas d'accord, c'est sur le fait que tu écrives qu'une journée de travail éprouvante apparemment par rapport aux relations professionnelles (à ce sujet que se passe-t-il quotidiennement entre les supérieurs et les collègues de ton épouse, sujet que tu n'abordes pas) te parait être une situation "légère"...

A savoir que nous passons plus de temps sur notre lieu de travail que chez nous, avec notre conjoint, si nos relations professionnelles ne sont pas bonnes, conflictuelles voire même apparentées à du harcèlement psychologique, une personne n'est plus en équilibre et ceci-même dans sa vie personnelle et familiale. Alors le sujet du mal-être au travail de ton épouse me paraît à prendre avec autant de sérieux que son désir de devenir mère.

Ce désir de devenir mère peut être une réponse à ce mal-être intérieur, se sentir enfin exister par l'enfant et grâce à lui.

Citation :

si elle s'ouvre a moi en me disant combien elle est triste de ne pas encore avoir d'enfant

Alors comment, Toi, perçois-tu sa tristesse, sa souffrance ?
Pourquoi ne souhaites-tu pas d'enfant pour le moment ?
(Si tu répondais aux questions antérieures, ça m'éclairerait davantage)

Citation :

En conclusion, je ne fuit aucune discussion et je discute avec mon épouse, comme j'ai dit dans ma réponse à Sativa.
Je pense que le fil de discussion actuel n'est pas la bonne place pour entamer un sujet beaucoup plus complexe que je ne suis
pas encore prêt à aborder ici sur ce forum (mais que j'ai déjà abordé avec mon épouse, n'ayez crainte.)
J'espère avoir répondu de façon limpide qui n'enflamme pas la discussion,

Je ne vois pas en quoi ta manière de répondre risquerait d'enflammer la discussion. A mon niveau, ce n'est nullement le cas, par contre, inconsciemment ne serait-ce pas ainsi que tu entrevois le cheminement, j'espère que non personnellement...
Ce qui m'étonne c'est ton insistance à "fuir" pour employer un terme que tu as toi-même utilisé dans la discussion par "tes silences", comme tu le fais parfois avec ton épouse. Une écoute, ici une lecture non suivie de réponses mais seulement ciblée sur les points que tu veux personnellement relever. Ceci est juste une constation et non un reproche bien entendu.

Citation :

Je pense que le fil de discussion actuel n'est pas la bonne place pour entamer un sujet beaucoup plus complexe que je ne suis
pas encore prêt à aborder ici sur ce forum (mais que j'ai déjà abordé avec mon épouse, n'ayez crainte.)

Tu souhaites donc ne pas aborder un sujet plus complexe ici, qu'entends-tu par "pas à la bonne place par rapport au sujet de discussion actuelle" ?
Si tu estimes que ce problème est différent et n'est pas lié avec le désir d'enfant et le mal-être professionnel de ta femme ou ton propre mal-être, alors je te convie à ouvrir un sujet bien spécifique dans une autre rubrique qui sera plus appropriée pour échanger sur ce sujet que tu qualifies d'ailleurs de complexe.

Se mettre à nu, Zeddicus, est parfois la meilleure façon d'aborder avec lucidité "ce" qui met un frein à la relation avec l'Autre, les Autres et avec Soi-même.

Clair de lune .