Je fais ce poste mais je ne sais pas ce que tu as dis derrière en réponse. Je te livre mon ressenti. Il faut le lire comme une somme de pistes qui peut s'ouvrir en toi. Comme à une époque elle s'est ouverte en moi même. Ne prendre que le côté positif, le côté vérité parce qu'il est possible que je fasse fausse route. Chaque histoire est unique je met donc des guillemets et des parenthèses. La prudence dans mes propos reste de mise

C'est un sujet délicat car tu as subis un acte violent et qui n'est pas anodin. Je vais t'en parler sachant que je suis un homme mais un homme qui à connu cette chose durant son enfance. Nous sommes différents Homme/ Femme mais le ressentis est sans doute le même.

Citation :

Juste la sensation que tous les éléments ne sont pas sur le tapis. Et si cet autre chose je l’exagérais ?
Et si je le fabriquais, même ? Comment savoir si je peux me faire confiance...?

Est ce que nous fabriquons nous même ? Et ce que nous exagérons ? Lorsque nous faisons cet examen de conscience, nous nous plaçons dans une recherche de vérité. Et parfois cette vérité est si radicale, si abrupte que notre conscience la ressens comme un mensonge. Je reviens encore à cette forme de culpabilité et de honte. C'est celle qui prédomine lors de cet examen de conscience. Est ce que notre inconscient nous ment ? Je ne crois pas. Dans mon cas et dans bien d'autres exemples, nous ne voulons pas admettre cette vérité. Parce que trop destructrice dans un premier temps, trop inenvisageable parce qu'il existe quelque part un caractère de soumission envers l'autre qui nous a fait ça. Qui nous à violé.

Citation :

Je le faisais pour lui plaire. Mais je n'étais pas du tout demandeuse.
Je m'en veux de surcroît parce que je n'ai jamais ressentit ça pour l'autre andouille alors qu'il a fait ce qu'il voulait et n'importe quoi de moi.

Tu étais dans une forme de soumission, est venu ensuite l'acte violent dénué de sens. Bien au delà de l'acte en lui même, c'est dans notre personne que nous sommes touchée, notre selfestime est détruit. Alors que se passe t'il ? Nous pouvons le nier dans un premier temps, le réprimer lorsque cette douleur se fait vive, jouer de tact comme tu le dis mais notre corps, notre inconscient lui s'y refuse. Notre conscience joue son jeu de gommer cet acte violent. Mais notre inconscient lui vibre par les sensations, le toucher notamment. Certaine parties de notre corps ne veulent plus être atteinte je dirais.

Citation :

Ma libido s'éteint instantanément, et je dois trouver un prétexte pour tout arrêter. Depuis peu, ça va mieux, mais dans les moment de fatigue, tout cela revient en force.

C'est sans cesse ce va et vient qui s'opère, nous retrouvons confiance en nous et en notre partenaire puis un moment de trouble et notre self estime abîmé refait surface je dirais.
Voilà ce que je pense. Tu as été traumatisée par cette expérience douloureuse. Jusqu'à quel point ? Je ne sais pas. C'est à toi de déterminer la profondeur de ce traumatisme. Je sais c'est pas réconfortant ce que je te dis. Par contre ce qui peut l'être c'est d'ouvrir ce tiroir et voir ce qui s'y trouve à l'intérieur.
Si je 'ai heurté n'hésite pas à me le dire car parfois je suis abrupte dans mes propos.
Eric

Oui bien sûr il n'y a pas que l'acte en lui même c'est ce qui se passe ensuite qui fait que nous vivons des contradictions. C'est difficile à expliquer. Il faut du temps à trouver des réponses qui puisse améliorer notre ressenti. j'ai moi même parcouru un grand chemin c'est certain mais il m'en reste à faire. Je crois en fait qu'il faut continuer cette recherche et surtout ne pas l'abandonner, ne surtout pas l'abandonner car ce mal reviendra encore et s'il revient sans doute il sera plus grave. Ce que j'ai compris dans mon cheminement ici sur ce forum, et avec l'aide d'autres personnes, c'est que l'on ne peut pas oublier. Car il y aura toujours un évènement, une image etc qui fera réouvrir cette blessure. Il faut surtout comprendre pour mieux la cicatriser, pour mieux vivre avec je dirais
Eric

Bonjour Helle
Je reviens sur un de tes propos. tu nous disais que en sommes tu avais peur d'une épreuve...Le bac et les autres diplômes...
Est ce que cela toujours était ainsi? Pour quelle raison?