Par où commencer ?
Bonjour !
Eh bien, c'est partit, je me lance !

Alors voilà, j'avais 18 ans quand j'ai rencontré le père de ma fille. Il a dix ans de plus que moi. J'ai été imprudente (c'est le moins qu'on puisse dire) et après trois petit mois de relation, PAF ! Enceinte ! Il me menace de me quitter si j'avorte. Moi en restant avec lui, j'essaie de reconstruire et sauver le couple de mes parents. ( Mais je ne le sais pas encore ) Je ne l'aime pas, mais je m'attache. Je suis enceinte de 5, mois quand il se remet à consommer du cannabis. Je vis avec une épave. Dans 15m². Il refuse de rencontrer mes parents. La guerre entre ma famille et lui est déclarée. Il m'éloigne d'eux. Me manipule. Me viole même, une fois...Me répète que je ne sers à rien. Me convainc que je suis selon ses termes "connes, folle et qu'il est le seul au monde qui voudra bien s'encombrer de moi."
J'ai 18 ans. Je suis naïve, je ne connais rien d'autre que lui. Je lui fais confiance et accepte la vie de misère qu'il m'offre. Il passe ses journées à dormir et perd son travail. Je me bat jusqu'à huit mois de grossesse pour nous trouver un appartement convenable. J'y parviens. Un petit nid douillet, qui pour lui n'est qu'un "trou à rat". J'accouche. Ma princesse me redonne du baume au coeur, mais à présent c'est comme si j'avais deux enfants à gérer. Je suis épuisée. Déprimée. Quand le diagnostique du docteur tombe, il me met sous anti-dépresseur. Puis J. entre dans ma vie. J me trouve belle, intelligente, forte, sexy... Et J ne me laisse pas indifférente non plus. ;o) Alors je trouve la force. Je fais mes valises, prend ma petite sous le bras, et débarque chez mes parents.
C'est comme ça que j'ai sauvé ma peau, et rencontré l'homme de ma vie. Happy End, hin ! Sauf QUE NON ! Ce serait trop facile sinon...
Après deux ans de bonheur intense, on concrétise notre amour ! La concrétisation a aujourd'hui six mois ;o)
Et moi ? je plonge. Je traîne cette envie de hurler au monde que j'ai été malheureuse, maltraitée, qu'il faut me consoler, me cajoler, me réconforter ! Mais ceux de qui j'attend tout ça, ne savent pas, et je me garderais bien de le dire. Mes parents ? Pour leur faire mal ? Ce serait cruel de ma part surtout après tout ce temps. Mon conjoint, J. ? Pour passer pour une victime et perdre de la valeur à ses yeux ? Je ne peut pas m'y résoudre.
L'ennuie c'est que ce besoin inassouvi a des répercussion sur mon couple. Il m'arrive de lui reprocher de ne pas me valoriser suffisamment. De ne pas faire de cas des choses que je réalise au quotidien ( m'occuper des enfants, taches ménagères, etc... )
Ça me ronge parce que je dramatise énormément cette situation et même si il se montre patient et à l'écoute j'ai peur qu'il finisse surtout par me trouver... "casse bonbon" ! Et que notre relation si parfaite et fusionnelle empatisse.
Les questions sont donc : Comment faire taire ce besoin de reconnaissance et de cajolerie ?
Comment savoir si je suis objective, et que j'ai droit à plus d'attention au quotidien, ou si ce sont les peurs liées à mon passé qui parlent...?

Pardon pour le pavé... Pourtant, je vous jure j'ai essayé de faire court ! ^^

bah moi j'pense qu'il faudrait etre honnete et raconter a ta famille et a "J" ton passé , tu semble penser que ca va leur inspirer de la "pitié" , mais pas forcement , ca va surtout leur permettre de peut etre mieu te comprendre justement !!

Merci, à tous les deux

Alors Erick, c'est un défi ? Parce que si vous voulez du pavé, du vrai, attention je suis certaine d'en être capable ! =)
Pour rentrer dans le vif du sujet, je suis la troisième et dernière enfant. Ma mère m'a eu sur le tard, 42ans. J'ai 19 ans d'écart avec ma soeur aînée.
Notre relation est compliquée. Mon père a "évincé" ma mère à mon profit. J'ai en quelque sorte pris sa place. A l'entrée à l’adolescence,
j'ai fait un genre d'overdose de mon père et j'ai par contre commencé à manqué de "l'absence" de ma mère. Mais ça non plus à l'époque je ne le savais pas. J'étais juste mal.
Sans comprendre, et on a mis ça sur le compte de la crise d'adolescence. Affaire bouclée.

Je n'ai pas la sensation d'avoir fait le choix de mon indépendances. J'ai fait une "bêtise" qu'il fallait assumer. J'ai assumer comme j'ai pu... Un échec était juste IMPENSABLE !




Gal, vous savez, j'ai essayé à une époque, mais j'ai sentit comme un mur... Comme si je "dramatisais". Je n'ai pas eu le retour que j’espérais. Parce que moi même aujourd'hui, parfois je me dis que, c'est vrai : Je dramatise surement un peu. Voyez, je ne me prend moi-même pas au sérieux... alors les autres !

Citation :

Je n'ai pas la sensation d'avoir fait le choix de mon indépendances. J'ai fait une "bêtise" qu'il fallait assumer. J'ai assumer comme j'ai pu... Un échec était juste IMPENSABLE !

Une forme de fuite inconsciente, celle de votre père?
Allez y pour le pavé je suis prêt Je plaisante

Bonjour Helle,

J'ai l'impression Helle que vous n'avez pas su trouver votre vraie place encore dans la vie, ou du moins votre histoire familiale ne vous a pas donné la place qui aurait dû être la vôtre, et ce déjà lorsque votre père a comme vous le dites évincé votre mère afin de vous placer à sa place..... Déjà, vous n'avez pas été à votre place de petite fille..... Quelque part, vous avez été niée en vous faisant endosser ce rôle.
Ensuite, vous tentez d'assumer la responsabilité de votre bêtise votre première affirmation en définitive.... Mais avez-vous eu vraiment le choix ? Derrière cettre phrase que vous venez d'écrire "Un échec était juste IMPENSABLE !", j'y vois un manque d'alternative dû peut-être au regard parental posé sur vous......
Votre vie avec cet homme devient un enfer : à nouveau, vous voilà niée, psychologiquement et physiquement......

Vous trouvez tout de même la force de partir : deuxième affirmation de vous...... Bien évidemment c'est un élément extérieur qui vous a aidé : la rencontre avec un homme qui vous valorise, qui prend en compte toute votre individualité..... Cet homme vous donne la force nécessaire. Depuis, vous vivez avec lui une belle relation, et vous êtes heureuse....
Mais........

Voilà, il y a ce mais, qui vous mine peu à peu !
Vous avez besoin d'être reconnue !
Et ce besoin est ancien, mais vous n'en avez pas forcément conscience !
Je crois, Helle, que vous avez besoin, pour trouver un équilibre de vie, d'être reconnu, non pas par votre conjoint, mais par votre famille !
Je pense, que là se trouve la source de votre souffrance actuelle, et votre mal-être grandissant, vous "sabordez" votre belle relation en vous trompant de cible.....
Faire taire ce besoin de reconnaissance n'est pas selon moi la bonne solution.
Vous avez besoin de vous exprimer, c'est cela qui vous fera entrer dans votre harmonie....

Je ne dois pas être la première à le dire, mais vos réponse sont chacune comme un petit poids qu'on déleste ! C'est un vrai plaisir, au sens propre !
Et en relisant le sujet, je m'aperçois que je dis "vous" et que vous m'avez suivie avec gentillesse. Mais ce n'était qu'un reflex de ma part, et je serais ravie qu'on se tutoie !
Pour ceux que ça ne dérange pas !

Erick, une forme de fuite de mon père ? Pourquoi pas... J'ai mis tout mon mal être sur le dos de cette relation bizarre avec le père de ma fille, jamais je n'ai pensé que ça n'était peut-être
que le révélateur de quelque chose de plus ancien.

Ça rejoint le raisonnement de poupeeratatouille. Le couple que forme mes parents est un échec sur tous les points. L'exemple que je ne voulais surtout pas suivre.
Quand ma mère a appris ma grossesse, j'ai eu droit à des mots très durs. Il fallait donc que je "prouve" que ces mots n'avaient pas lieu d'être, en tentant de construire quelque chose.
Je devais leur et me prouver que j'en étais capable.
Tu as sans doute raison, j'ai été niée, et reniée. Mais finalement en acceptant cette situation, ne me suis-je pas niée moi-même ?
Tout est un peu brouillon dans ma tête. Je suis comme dans une impasse. Pour être reconnue par ma famille, je devrais leur expliquer mon parcours. Bon, et une fois fait, qu'aurais-je gagné...?
Serais-je soulagée pour autant ? Je n'en sais rien et cela m'effraie énormément.

Aujourd'hui j'ai remplie tous les critères pour être une bonne fille à leur yeux je crois. J'ai une situation stable, un emploi, un homme génial, deux enfants merveilleux, une jolie maison et je suis parfaitement indépendante. Je ne comprend donc pas d'où viens mon manque. Pourtant il existe. Et toutes les preuves d'amour du monde me paraissent insuffisantes pour m'apaiser.
Chaque jour, à un moment donné, quand je pense à ma peine, une partie de moi a ce discours " Ma fille, arrête de pleurnicher, tu n'as aucune raison de te sentir mal, petite nature !"
Du coup, je culpabilise et tout ces sentiments mélangé (peur, peine, culpabilité..) deviennent une masse informe qui m'empêche de réfléchir et d'avancer. Qui m'empêche de vivre pleinement avec mon
vrai moi.

Tout ça n'est déjà pas très clair pour moi.. alors pour vous ! Je savais bien que j'aurais du faire psycho moi...

Joli bouquet de fleur au passage

Oui c'est certain, je cherchais leur approbation. Celle de ma mère surtout je pense. C'est étrange de ma part, puisque je suis quelqu'un de fondamentalement trouillard.
( pour l'anecdote, j'ai séché le brevet et le bac, trop peur des résultats )
Alors assumer tout ça, je m'étonne encore moi-même !
Quant à ma fille, c'est un rayon de soleil. Parfois les gens, sans penser à mal, me parle d' "accident". Je préfère dire "surprise". C'est tellement plus joli. ^^

Et sinon la formule magique pour être épanouie équilibrée et heureuse... si quelqu'un l'a... J’ACHÈTE !

Merci pour mes fleurs j'aimerais qu'on m'en offre ! Ça me manque aussi... l'homme de ma vie n'y pense pas. ;o)


Eric, l'enfant de ton avatar, on dirait qu'il surveille ce que tu écrit... ! hihi

Eric

Poupéeratatouille est confuse , elle est allée faire son jardin sans se déconnecter, et vous avez penser tous les deux je ne sais quoi ! Enfin, surtout Toi Helle qui est nouvelle , Erick° me connaît.......

Va falloir que je me mette au travail maintenant...... Heureusement, vous n'avez pas été trop bavards !

Tu sais comme je suis Poupée jamais je ne ferais ça Qouique

Bon, z'ai tout lu, z'uis opérationnelle !

Helle, nous sommes très souvent conditionnés, influencés par notre histoire personnelle, par les regards que les autres posent sur nous, par la culture dans laquelle nous baignons, par la tradition, par la religion.... Et cela, commence dès notre petite enfance...
Nous avons été façonnés en quelque sorte !

Dans le meilleur des mondes, l'enfant qui naît est reconnu comme une individualité à part entière, à qui les parents vont donner un maximum d'amour.
Cet amour va lui permettre d'être reconnu et ainsi, il se construira en toute sécurité puisque l'Amour accueille, ne ni jamais, sécurise et réconforte. Ainsi, est accordé à l'enfant liberté d'Etre et ressentis personnels.

Dans un monde "un peu moins bon", ce même enfant va être lui aussi aimé, mais cet Amour va être assorti d'un maximum d'affectivité qui nuira à sa construction : l'affectivité étant l'expression d'un manque personnel qu'on essaye de compenser au dépend de l'Autre. Ainsi, malgrè l'Amour que les parents peuvent éprouver pour l'enfant, il ne le reconnaîtront pas pour ce qu'il Est, mais pour ce qu'ils désirent qu'il soit en fonction de leurs manques personnels. Ainsi, créent-ils en toute inconscience un vide chez l'enfant, que l'enfant devenu adulte aura beaucoup de mal à comprendre, d'autant plus si sa vie est en apparence des plus heureuse...... C'est cette fracture de l'enfance, qui n'a pas permis à l'enfant de se remplir de lui-même. Naissent ainsi un manque de confiance en soi, des peurs de mal faire, des peurs de ne pas être aimé si l'on ne correspond pas aux attentes des parents...... L'enfant étant nié, il ne peut se construire pour lui-même, alors pour faire plaisir à ce que l'on attend de lui, il s'oublie, s'efface, jusqu'à se nier.....

Avant d'aller plus loin, j'aimerai savoir si ce que je viens de te dire Helle fait écho en Toi. Je ne voudrai pas me tromper......

Poupeeratatouille, je veux pas balancer hin, mais Erick m'a dit que t'avais des formules magiques du bonheur, alors maintenant il faut partager !

Et au passage : Waaah la chance tu as un jardin !! J'adorerais faire pousser des fraises ! Enfin ce que je préfère c'est les pastèques, mais ça risque d'être plus compliqué... Grr... -Surtout sur ma terasse..-


Pour en revenir à mes démons, ton analyse a réveiller quelque chose tout au fond de moi. J'ai même cru qu'une larmichette allait s'échapper, et pourtant je ne sais pas trop pourquoi. Le début d'une porte qu'il s'ouvre dans mon
incoscient ? C'est possible ça ? Comme ça, si brutalement ?
Est ce que je peux être vraiment objective ? Je suis peut-être juste trop émotive ! ;o)

Ce qu'Erick a omis d'écrire, c'est que parfois, avant de pouvoir les intégrer, il faut serrer les dents et remonter ses manches...... Et puis, je ne suis pas magicienne ! Disons, que j'ai réussi à transformer mes souffrances passées et à enfin entrer dans l'Amour de mon Etre.... Je partage, n'ai crainte, mais pour cela, il faut que tu ais la volonté de te mettre au travail.....

Il n'y a que Toi qui puisse répondre à cette question : ta réaction à mes propos a-t-elle été une réaction d'émotivité ou alors éclairé un pan caché de ton inconscient !
Par contre, le fait que tu ais dit spontannément "tout au fond de moi" peut être révélateur en soi !

Bon, je pense que ton petit bout a eu besoin de sa maman..... Je vais jardiner à nouveau, mais je reviens toujours.... A tout à l'heure Helle

Citation :

Ce qu'Erick a omis d'écrire, c'est que parfois, avant de pouvoir les intégrer, il faut serrer les dents et remonter ses manches......

Ah bon je ne l'ai pas précisé? Je te laissais le soin de le faire poupée.

Bonjour vous !
Comment allez vous en cette belle journée qui commence ?
C'est curieux, hier j'ai du partir après ta réponse poupeeratatouille, et j'ai bien fermé ma page, mais ma connexion est restée active...bref.

Erick, tu as donc oublié de me lire les minuscules lignes en bas du contrat... "il faut serrer les dents et remonter ses manches" Escroc ! Bon en même temps maintenant que je suis là, je signe pour... une durée indéterminée tiens ! Soyons fous !

Poupeeratatouille, si je me rend à l'évidence, oui ton analyse me parle et je crois bien que c'est mon inconscient "petite fille" qui a réagit. Mais bizarrement, c'est dur à admettre, et mon cerveau est en lutte avec mes doigts pendant que j'écris cette réponse. Je découvre donc à l'instant que mon cerveau veut bien, mais que mon corps refuse de le dire, de l'admettre. C'est bizarre, d'être en lutte avec sois même.

Me mettre au travail ? Je ne demande pas mieux ! Mais pas où commencer ? Et en quoi ce travail consiste ? Est ce que je dois en avoir peur ?
Plein plein de questions ! TROP même à mon avis !

Bon sur ce, je m'en vais assouvir mon vice et allumer la cigarette du petit déjeuner. (Ah, oui, c'est maaaaaaaaaaal...) Tant pis !

Si on ne se recroise pas aujourd'hui : Que cette journée apporte autant de soleil dans votre coeur qu'il n'y en a à l'exterieur !
En gros : BONNE JOURNEE !!!!!

Voilà
Eric

Je m'incline !
Jamais, je n'aurai dit mieux............

Donc mon évènement particulier à moi si je suis vos raisonnements, c'est ma relation avec l'autre andouille ! (vous remarquerez que je reste correcte)
Ma rupture avec lui à provoqué chez moi des trucs improbables : agoraphobie, claustrophobie, crises de panique... Alors, rapport à cette relation, ou réactions due au passé ?
Il est peut-être trop tôt pour le dire, je ne sais pas du coup.
Vous qui avez peut-être aussi traversé les épreuves de l'inconscient, n'avez vous pas eu peur de découvrir "pire" que ce que vous imaginiez en farfouillant le "tout au fond de vous" ?

C'est toujours traumatisant, à aller fouiller son inconscient, car cela ravive les souffrances passées qui ont été enfouies afin que la vie soit maintenue...... L'inconscient est habile à nous protéger : il ne faut pas lui en vouloir ! pour nous protéger, il va jusqu'à nous anesthésier de nos souvenirs les plus traumatisants, il enferme tout ce qui nous a fait mal au fond de titoirs verrouillés à double tout et en plus il "s'amuse" à en cacher la clef, cet "abruti" !
Mais, à y réfléchir, il n'est pas si abruti que l'on aimerait le penser !
Il est bienveillant, il fait pour bien faire, en toute honnêteté........ Il est zélé certes !
Alors le jour, où un tiroir s'ouvre, un pan du voile se déchire !
Généralement, c'est le signe que notre conscient a la volonté de faire le "ménage".......
Dès qu'il détient une clef, il n'a de cesse d'en découvrir d'autres et d'ouvrir encore et encore tous les tiroirs de nos anciennes blessures refoulées, déniées, étayées.......
Tout cela pour comprendre le mal-être dans lequel il est plongé et qui le rend parfois incompréhensif de lui-même.......
On ne découvre pas forcément pire ce que l'on imagine : on découvre notre Vérité !
Pour nous comprendre, nous accepter, dans le but de transformer ces souffrances en cicatrices et alors avoir la possibilité de nous accueillir dans l'Amour de Soi......
C'est souvent un accouchement ! Il y a un long travail ! Puis vient le Jour de la Délivrance !
Pour le plus grand des bonheurs !
L'harmonie avec Soi.......

ça va ça fait pas trop de lecture?