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 Aucun amour, aucune confiance

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rob



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MessageSujet: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 17:54

Bonjour,

Je me permets de vous contacter en espérant avoir votre avis, vos conseils. En espérant ne pas abuser de votre temps.

Je couche sur le papier ce qui, je crois, a fait de moi ce que je suis aujourd'hui.

Commençons par le plus élémentaire : Je suis un homme de 29 ans.

Alors que j'étais très jeune, six ans je crois, l'entreprise employant mon père a émigré à Paris. Étant donnée son excellente situation au sein de celle-ci (no 3 de l'entreprise et membre fondateur), mon père a suivi. Mais pas nous, la famille est restée en province.

Mon père partait le lundi matin à Paris et revenait le vendredi soir. Alors qu'on ne le voyait pas de la semaine, on avait droit à son mépris le plus total le week-end. Les activités en solitaire étaient les seules qui suscitaient chez lui de l'intérêt ; la lecture, les échecs, la sieste, les mots croisés, la télévision. Venir lui parler c'était le « déranger », sa présence n'était que physique, et encore. Certes il n'était pas abusif, ni violent, encore heureux. Mais son absence totale d'intérêt pour ses enfants, alors même que nous étions à quelques mètres, était d'une violence inouïe.

Même aujourd'hui, je crois n'avoir encore jamais réellement conversé avec mon père. Les échanges sont brefs, succins, sans profondeur. C'est un lettré, un érudit, qui envisage très froidement la possibilité d'une discussion, si son interlocuteur n'est pas au moins de son niveau, il jouera la carte du pilote automatique (réponses brèves, désintérêt manifeste). Étant moi-même bien loin d'être une encyclopédie vivante, c'est la carte à laquelle j'ai droit.

Rares furent les sorties de famille dont nous fûmes gratifiés. Bien souvent elles étaient combinées à des obligations, des occasions de faire d'une pierre deux coups. Une dizaine de sorties au restaurant tout au plus et trois ou quatre sorties au cinéma (je me souviens même des films, Batman, La gloire de mon père, Quatre mariages et un enterrement).

Je n'ai jamais eu accès à aucune activité. J'ai voulu faire du violon à 6 ans, projet avorté au bout de quelques semaines sous le prétexte que je n'étais pas fait pour ça (allez comprendre...). Ensuite j'ai enchaîné les demandes et les refus. Le basket est un sport de prolétaire, idem pour le football, la boxe est un sport trop violent, la guitare c'est ridicule, le tennis fait mauvais ménage avec le golf etc. Refus après refus, inlassablement. La seule activité à laquelle j'ai eu droit de temps à autres durant deux ans était le golf, mon père était un ancien grand golfeur amateur, c'était l'occasion pour lui de retrouver un environnement qu'il affectionnait. D'une pierre deux coups donc, encore, malheureusement à tort puisque j'avais horreur de ça, ne voulait pas en faire, le lui ai dit, mais la valeur de mes aspirations était indexée sur le vide. À mes dix ou onze ans je me suis délecté de clore cette parenthèse sportive.

Alors j'ai grandi relativement seul, sans centre d'intérêt, je n'y avais pas droit.

À ce stade j'imagine que vous vous demandez pourquoi je n'ai pas encore évoqué ma mère. Parce que je ne sais pas par où commencer, c'est plus simple et plus compliqué à la fois.

Dépressive, recluse et gravement alcoolique. Elle l'a toujours été, aussi loin que je me souvienne.

Je soupçonne que cet état est la conséquence d'un viol qu'elle aurait subit, peut-être lors d'un cambriolage dans un précédent appartement. Mais je ne peux rien affirmer, ça ne m'a pas été confirmé, je n'ai jamais posé de question. Mais certaines de ses réactions ou expressions, presque vives, elle qui était pourtant transparente, lorsqu'il était question du viol d'une manière générale étaient surprenantes. Tout comme cette porte blindée de 100kg qui protégeaient l'appartement, alors même que nous étions dans un quartier extraordinairement paisible, et dont je soupçonne qu'elle protégeait surtout sa tranquillité d'esprit. Mais je fais peut-être fausse route.

Déjà très jeune je comprenais qu'un suivi tant médical que psychologique, pour ses problèmes d'alcoolisme et de dépression, s'imposait. Mais la stratégie du mépris absolu de mon père a toujours visé tout le monde, il n'a donc jamais rien fait. Sans doute aussi car la suppression de tout alcool de l'appartement, conséquence logique d'une prise en main, eut été un frein à son épicurisme. Pire encore, il aurait fallu qu'il vive avec ou nous fasse venir à Paris afin de pouvoir soutenir activement ma mère dans sa guérison, avec tout ce que ça aurait impliqué de vie familiale pour lui, autant dire un enfer à ses yeux, impensable.

La situation a donc continué jusqu'en 2002, année où ma mère est décédée d'une hémorragie gastrique. Conséquence presque certaine de son alcoolisme. Au risque de passer pour un être ignoble, il a fallu que je feigne d'être malheureux en apprenant son décès et à son enterrement. La vérité c'est que c'était une bonne nouvelle, j'étais enfin débarrassé.

C'est donc dans cet environnement que j'ai grandi. Père absent et méprisant. Mère alcoolique et dépressive, qui était trop alcoolisée pour faire quoique ce soit, pour ne pas s'endormir en fin d'après-midi. Aucune activité, aucune écoute, aucun soutien, aucun encouragement, aucun amour, aucun dialogue, aucun... rien. Je n'avais rien, je n'étais rien.

Sauf pour me rappeler que je n'étais qu'une merde à l'école. Mon père daignait toujours sortir de son silence pour me le rappeler avec talent.

J'ai tout de suite détesté l'école d'ailleurs, j'ai toujours été dans les derniers de la classe, souvent le dernier. Mon passage en sixième s'est fait de justesse, sixième que j'ai finalement redoublée. Mon passage en quatrième s'est fait dans une nouvelle école, l'autre ne voulant plus de moi afin de conserver sa moyenne nationale (j'étais scolarisé aux Chartreux, grande école privée). Rebelote pour le passage en seconde, nouveau changement d'école, une école privée accordant son passage en classe supérieure à toute personne en capacité de le payer. J'ai finalement arrêté mes études en première, classe à laquelle même l'école dans laquelle j'étais ne voulait pas me laisser accéder, à moins que j'accepte une section technique mineure, la première STT (Sciences et Technologies du Tertiaire, surnommée Sans Trop de Travail), ce que j'ai accepté évidemment.

Je m'ennuyais à en mourir à l'école, j'avais l'impression terrible d'y perdre mon temps et je ne tolérais pas l'autorité, cette façon qu'avaient les instituteurs et ensuite les professeurs de nous parler comme à des idiots. Je survivais aux cours en pensant à autre chose, jusqu'à oblitérer complètement l'environnement dans lequel j'étais, je ne voyais plus, je n'entendais plus, j'étais ailleurs.

Je passe sur mes demandes répétées de sortir du cycle général pour intégrer un lycée professionnel, refusées systématiquement, le lycée professionnel n'étant "pas pour les gens de mon milieu".

Par ailleurs, j'étais régulièrement l'objet de moqueries durant toute ma scolarité, puisque j'étais obèse, jusqu'à 115kg pour 1m78.

J'ai même fait l'objet de harcèlement psychologique de la part d'une professeure de mathématiques au collège, qui m'a inclus dans son petit groupe de souffre-douleurs composé de cinq ou six élèves. Elle m'a collé tous les soirs pendant toute l'année scolaire, m'humiliant quotidiennement, je rentrais tard chez moi, malheureux, au bout du rouleau. J'ai été voir ma professeure principale, elle n'a rien fait. La direction de l'école n'a rien fait non plus. En ultime recours j'ai même été déranger mon père qui n'a bien évidemment rien fait, pire encore, il a cru à mon histoire et m'a dit que je le méritais. C'est finalement à la toute fin de l'année, deux ou trois semaines avant les vacances d'été, qu'il s'est décidé à me prendre au sérieux et à se déplacer en personne pour sommer la directrice de l'école d'intervenir sous peine d'en répondre au rectorat de l'académie et évidemment à la justice. J'étais malgré tout heureux qu'il fasse quelque chose pour moi, même beaucoup trop tard, j'étais détruit, défiguré de 20kg supplémentaires pris seulement en quelques mois.

À 16 ans j'ai été un peu galvanisé par l'envie de pratiquer le sexe opposé.

La perspective d'un premier rapport sexuel est devenu ce qui m'a accroché à la vie, une obsession. Mais pour ça, il fallait que je maigrisse. Mon père me glissant lui-même des allusions régulières sur mon obésité, je m'en suis servi pour le contraindre à me payer une heure de cours de squash par semaine, pour m'aider à maigrir, j'ai eu gain de cause. Parallèlement je ne mangeais plus qu'un jour sur deux, souvent juste un bol de soupe. Je me suis mis à marcher beaucoup, tous les jours, 1h, 2h. Comme c'était l'émergence d'internet, pendant mon régime j'allais sur les quelques forums de discussion qui existaient déjà à l'époque pour discuter avec des filles de mon âge dans toute la France, de cette façon j'agissais stratégiquement par la quantité. Les prises de contact allaient bon train et je maigrissais très vite, plusieurs kilos par semaine. Comme je ne mangeais pas à midi, l'argent du déjeuner était conservé pour aller voir l'élue, où qu'elle soit, offrir des fleurs, un café, un restaurant.

Je l'ai finalement trouvée cette élue, et après avoir perdu des dizaines de kilos, à seize ans, j'ai découvert les joies de la sexualité avec une fille de presque dix-huit. C'est presque le seul beau souvenir de mon adolescence. L'histoire a durée trois mois, c'était au-delà de mes attentes. C'est sans doute idiot mais j'avais la fierté d'avoir connu la levrette, la fellation, l'andromaque etc. Alors qu'autour de moi très rares étaient ceux qui avaient réussi à dépasser le stade du bisous... ou du pelotage pour les plus téméraires.

Pour la première fois, la vie me souriait. Pour la première fois j'étais du côté des gagnants, même si j'avais dû déployer cent fois plus d'efforts, simplement parce que c'était moi. Mais c'était de courte durée.

Je suis arrivé à l'âge adulte sans aucune confiance en moi, convaincu que j'étais idiot, que je ne valais rien. Misanthrope de surcroît.

Je n'ai jamais réussi à m'intégrer professionnellement, je tolère difficilement la présence de plusieurs personnes autour de moi, l'autorité provoque de grosses crises d'allergie.

L'éducation que j'ai reçue m'a formaté à être persuadé que quoique que je veuille, ce sera non, je ne le mérite pas, je ne le vaux pas, même si ce n'est que trois fois rien. Je ne suis rien, je ne mérite rien.

J'ai eu une vie amoureuse qui s'est terminée par des mois à être trompé, humilié publiquement par ça. Une vie professionnelle de larbin, sous-payé, alors même que j'ai tout donné à cet employeur et que son existence même, il me la doit, sans moi il aurait fermé.

Une vie sociale vide, ça ne m'intéresse pas, les gens semblent si vides, si creux, si superficiels, je n'arrive pas à aller vers eux, à les trouver intéressants, ni même intelligents souvent.

J'aimerais trouver la force d'aller vers les autres et de les trouver intéressants, pouvoir faire un peu confiance, pouvoir m'imposer un peu et naturellement et me dire que je le vaux, ne plus me réveiller la nuit avec des palpitations, pouvoir me concentrer au-delà de quelques minutes sans que ce soit un effort. J'ai désormais une vie professionnelle à mon compte, mais peu lucrative, j'aimerais pouvoir me vendre, me dire que ce que je fais mérite d'être offert.

J'aimerais être un peu plus normal, tout simplement. Mais je ne sais pas par où commencer.

D'avance merci pour votre aide.
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Malicia

Malicia

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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 18:01

Bonjour Rob..
avant tout, il faut que tu fasse ton apresentation dans le topic, presentation... Smile
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rob



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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 18:03

Bonjour à toi Malicia,

Aucun problème évidemment. Peux-tu m'en donner le lien ?

Merci.
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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 18:05

Bonjour rob il faudrait en premier aller à la rubrique présentation pour faire ton profil ensuite, devrait tu prendre connaissance du poste de clair de lune la modératrice, dans ce poste tu cliques sur le lien pour lire le règlement.
Voilà à très bientôt Very Happy
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rob



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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 18:15

Voilà qui est fait.

Concernant le règlement, lu, approuvé, classique et rien à dire, il va de soi.
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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 19:02

Bonjour Rob,

Je n'ai aucune prétention en répondant à votre lettre qui m'a touchée. Ne dites pas Rob que vous êtes anormal : c'est faux. Vous êtes UNE personne qui a été durement éprouvée par les blessures de votre enfance. Avez-vous pensé à vous faire accompagner pour aller à la rencontre de vous-même ? Vos parents ont eu à votre égard beaucoup de manquements quant à votre accompagnement à votre devenir d'homme, et avec toutes ses blessures vous avez fait de votre mieux pour essayer de vous protéger jusqu'à vous couper de vos semblables.
A beaucoup de souffrances, toute enfant et même toute personne peut inconsciement ériger des murs de plus en plus hauts qui pourront le protéger d'autui et des blessures qu'il pourrait leur infliger.

Poupeeratatouille
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rob



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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 19:16

@poupeeratatouille

Merci d'avoir eu le cran de lire jusqu'au bout.

Anormal je le suis pourtant, je suis hors de la normalité. Mais que ce soit la conséquence des "manquements" que vous évoquiez, c'est une évidence aussi.

Si je n'admets pas ça, je ne peux avancer.

Les murs sont bien conscients, je ne laisse personne s'approcher parce que je ne peux payer l'échec relationnel aujourd'hui. Les quelques rares tentatives de briser les murs se sont soldées par des murs encore plus hauts, plus gros, plus solides. Non vraiment, là le compte est vide, je ne peux plus payer.

Parlant de payer, l'accompagnement coûte cher, je n'ai que peu de moyens. Je sais qu'il existe des centres prévus pour les gens à faibles revenus, mais leur réputation est exécrable, psychologues du dimanche, jeunes diplômés et ringards sur le déclin, aucune humanité. J'aime mieux passer mon tour. Pourtant, je suis d'accord, une partie de la solution est là.

Alors en attendant, je fais au mieux.
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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 19:26

Bonjour rob! je viens de lire ce poste, votre enfance semble s'être passée dans une prison je crois. Une mère absente, un père fuyant, une porte blindée,
Citation :
je ne laisse personne s'approcher parce que je ne peux payer l'échec relationnel aujourd'hui.
Vous avez peur de vous-même? Ou bien peur des autres? Je dis souvent que je ne m'aime pas assez pour aimer les autres est ce votre cas?
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rob



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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 19:39

Une prison oui, l'analogie est bonne.

J'ajoute, concernant mes parents, surtout mon père, que j'ai toujours été rabaissé, découragé, parfois humilié, jamais soutenu ou presque dans mes envies ou face à l'adversité. Toute une enfance et une adolescence dans ces conditions et on n'imagine même pas que l'on puisse valoir quelque chose en arrivant à l'âge adulte, que notre compagnie mérite d'être vécue, que ce que l'on a à dire mérite d'être entendu.

Si j'étais là on m'ignorait, si je parlais je devais me taire, si je demandais on refusait, si je souffrais c'était de ma faute.

Alors non, je ne m'aime pas. Comment pourrais-je ?

C'est pire que de la peur, c'est de la léthargie, je suis paralysé. C'est autant pour moi que pour les autres.
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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 19:59

Rob,

Je ne peux vous obliger à vous voir autrement que dans "l'anormalité" dans laquelle vous vous envisagez. Quelle est la normalité ? Elle s'établie toujours par rapport à une référence. Cette référence vous appartient-elle ou est-ce celle que vous a renvoyée votre père ?
Je comprends que vous ne puissiez faire la démarche d'un accompagnement au vue des raisons avancées, sachez alors que d'écrire sur ce forum peut en être le début. Essayez de devenir peu à peu "le bon parent pour votre enfant intérieur". Cela vous permettra petit à petit d'acceuillir l'enfant qui est en vous avec bienveillance, écoute et respect. Et ainsi, vous apprendrez à vous connaître, vous reconnaître, vous aimer. Le chemin va peut-être parfois vous semblez un peu long et difficile, mais c'est au bout de ce chemin que vous vous ouvrirez les bras..............
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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 20:08

Si tu ne t'aimes pas toi même c'est que tu as intériorisé en toi une pensée déformée. Tu t'es dis, (je tutoie je peux?) Que tu vas trouver ailleurs ce que tu n'a pas trouver dans ton foyer, le rapport à la nourriture, le rapport au sexe très tôt. Comme une sorte d'obsession je crois...(Je fais un parallèle à mon prôpre cheminement je ne suis pas psy) Qu'en dis tu?
(Je vais te conseiller un bouquin, c'est extrait de ce livre, le titre, S'affranchir de la honte, John Bradshaw édition de poche j'ai lu. Cela ne parle pas que de la honte mais également de culpabilité et de tous ces sentiments. Je parcoure ce livre en ce moment et j'avoue que je trouve des éléments qui me correspondent. peut être en trouveras tu toi aussi? Il n'existe pas que ce livre bien sûr ce n'est pas parce que c'est écris que c'est vrai mais cela peut être une bonne approche je crois. Je fais pas de promo là, c'est juste parce que moi, j'ai trouvé de bonne choses me correspondant, peut être que d'autres ici te dirons autre chose...
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petitoune



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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 20:15

Bonjour Rob,

Je viens de lire l'ensemble des échanges, je pense que vous oubliez une chose dans votre approche : ce n'est pas parce que les gens qui auraient du vous aider se sont avérés incompétents (encadrement scolaire etc...) que les autres le sont.

Je crois que se fier à la réputation d'un centre pour se dire ça ne sert à rien c'est un peu rapide comme raisonnement.

Déjà à mon sens puisque vous aviez pris du plaisir dans la pratique d'un sport, pourquoi ne pas recommencer à pratiquer un sport ?

En stimulant votre corps par la pratique d'un sport vous allez vous oxygéner le cerveau et ça et bien ça permet de reprendre de l'énergie, de retrouver un peu de recul sur ses idées noires...

On peut se guérir du délaissement de ses propres parents vous pouvez retrouvez confiance il suffit de vous accorder une chance Smile
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rob



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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 20:22

@poupeeratatouille

Quelle est la normalité ? Bonne question.

La normalité c'est d'apprécier la compagnie des autres, autant que d'avoir sa propre compagnie appréciée ; ou au moins de ne pas fuir les autres. Moi, à quelques exceptions près (une poignée de personnes), en présence de quelqu'un ma première motivation est de mettre un terme à la conversation le plus vite possible.

La normalité c'est de pas trop mal gagner sa vie, de s'épanouir. Tout le monde a l'air si heureux que ça en est déprimant, même si je sais bien que tout le monde souffre pour une raison ou une autre.

La normalité c'est d'avoir une femme qui t'aime, avec qui tu aimes passer du temps, à qui tu as envie de faire plaisir, qui se fait belle pour toi de temps à autres.

Citation :
Essayez de devenir peu à peu "le bon parent pour votre enfant intérieur"

Vous lisez en moi, in fine c'est ce que j'essaye d'accomplir. Mais avec beaucoup de difficulté, ça reste au sens figuré et a posteriori.
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rob



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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 20:35

@Norset

Bien sur que tu peux me tutoyer.

Il y a du vrai dans ce que tu dis. Je suis même sans doute l'incarnation du cas d'école qui cherche une mère qu'il n'a pas eu chez les femmes.

Pour autant je n'ai pas de troubles sexuels, je ne suis pas un hypersexuel continuellement obsédé par la chose, je ne me masturbe pas huit fois par jour, en couple je ne suis pas insatiable et ne demande rien d'autre qu'une sexualité assez ordinaire. J'y pense beaucoup, mais quoi de plus normal à 29 ans et après 3 ans d'abstinence ?

La cuisine je ne crois pas, pour le coup, que ce soit relié. Je suis lyonnais, chez nous la bouffe c'est sacré. Tout bêtement.

Mais en tout cas sur le premier point, je t'accorde volontiers du crédit.

Je jetterai un oeil sur le bouquin, merci pour ce conseil.

---

J'oubliais (désolé):

Pour ce qui est de la pensée déformée oui, nul doute. Mais y remédier est loin d'être simple dans la mesure où j'ignore ce que serait une pensée raisonnable.


Dernière édition par rob le Lun 3 Oct 2011 - 20:39, édité 1 fois
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Malicia

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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 20:38

La normalité c'est de pas trop mal gagner sa vie, de s'épanouir. Tout le monde a l'air si heureux que ça en est déprimant, même si je sais bien que tout le monde souffre pour une raison ou une autre.
Ce n est pas la normalite... c est l image de ton pere... une personne qui gagne bien, qui n a pas de problemes economiques... qui est bien professionnellement...

La normalité c'est d'avoir une femme qui t'aime, avec qui tu aimes passer du temps, à qui tu as envie de faire plaisir, qui se fait belle pour toi de temps à autres.

La normalite c est l envi de se sentir aime, comme tu ne la jamais senti peut etre.. TOUT le monde veut se sentir aime...





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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 20:39

Citation :
La normalité c'est de pas trop mal gagner sa vie, de s'épanouir. Tout le monde a l'air si heureux que ça en est déprimant, même si je sais bien que tout le monde souffre pour une raison ou une autre.
La normalité n'est pas seulement dans le bien matériel, je crois, ce n'est pas non plus d'avoir l'air heureux je crois, la normalité ce n'est pas croire que tout le monde souffre. La normalité ce n'est pas rejeté son propre malheur sur les autres mais de faire en sorte que nous même puissions trouver notre propre chemin notre propre voie vers un peu de bonheur et accepter l'aide qui vient un peu à vous.
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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 20:44

]justify]
Citation :
Pour ce qui est de la pensée déformée oui, nul doute. Mais y remédier est loin d'être simple dans la mesure où j'ignore ce que serait une pensée raisonnable.
Ce bouquin l'explique un peu, je souhaite que tu puisses retrouver un peu de sérénité dans ta vie, tu as suffisement souffert comme ça je crois...
[/justify]
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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 20:49

Rob,

Là, vous me parlez d'une "vie normale". Tout à l'heure, c'est vous qui étiez anormal ! Bien évidemment, vous aspirez à cette vie, tout un chacun y aspire. Je n'ai pas l'intention de parler de moi maintenant, car je suis à votre écoute. Je vais seulement faire une analogie pour ensuite revenir près de vous.
A part quelques exceptions (pour vous reprendre, une poignée de personnes), je fuie tout contact et lorsque j'en ai, je me mure dans mon silence.
Les quelques emplois que j'ai tenu, je n'y ai trouvé aucun épanouissement, fuyant tout contrôle qu'on pouvait opérer sur moi.
L'expérience m'a appris qu'il fallait commencer à s'aimer pour bien aimer...........

Et voyez-vous, je ne me trouve pas anormale, différente sûrement mais pas anormale !
Vous êtes différent, oui, je vous l'accorde.

Vous vous êtes déjà engagé sur votre chemin, je l'entends. Bien sûr c'est très difficile et cela va être éprouvant. Bien des fois, vous aurez peut-être envie de baisser les bras vous disant à quoi bon...... N'écoutez pas cette voix intérieure qui n'est que le reflet du regard de votre pére. Allez cherchez cette voix plus intérieure encore qui saura vous guider pas à pas, votre MOI.

Courage, vous y arriverez, soyez-en sûr, sinon vous ne vous seriez pas engagé sur ce chemin débutant.

Poupéératatouille
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rob



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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 20:56

Citation :
Je viens de lire l'ensemble des échanges, je pense que vous oubliez une chose dans votre approche : ce n'est pas parce que les gens qui auraient du vous aider se sont avérés incompétents (encadrement scolaire etc...) que les autres le sont.

Bien vu. Bravo. Je n'y avais pas pensé.

Il est probable que mon rapport à l'aide ait été affecté par cette incompétence crasse. Pourquoi quiconque pourrait m'aider alors même que ceux dont c'était pourtant le rôle dans le passé, n'ont non seulement rien fait, mais m'ont enfoncé ou m'ont regardé me faire enfoncer sans rien faire (je soupçonne même avec un certain plaisir dans la complicité).

Citation :
Déjà à mon sens puisque vous aviez pris du plaisir dans la pratique d'un sport, pourquoi ne pas recommencer à pratiquer un sport ?

En stimulant votre corps par la pratique d'un sport vous allez vous oxygéner le cerveau et ça et bien ça permet de reprendre de l'énergie, de retrouver un peu de recul sur ses idées noires...

Bien vu encore. J'y pensais justement, mais j'hésite entre le sport ou des cours de cuisine qui seraient l'occasion aussi de faire des rencontres. Les deux ont leur avantage, d'où mon hésitation.
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rob



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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 21:08

Citation :
Ce n est pas la normalite... c est l image de ton pere... une personne qui gagne bien, qui n a pas de problemes economiques... qui est bien professionnellement...

Je suis en désaccord sur ce point.

Si je suis le premier à admettre que l'argent en soi ne fait pas le bonheur, la pauvreté le fait encore moins. Il faut tout de même un minimum.

Citation :
La normalite c est l envi de se sentir aime, comme tu ne la jamais senti peut etre.. TOUT le monde veut se sentir aime...

Là je suis d'accord, en substance, c'est ce que je dis.
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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 21:16

Rob,

Ne transférez pas le regard de votre père et "l'absence" de votre mère, sur vous-même et sur votre vie. Laissez- les, seuls, porter la responsabilité de ces regards, de ces manquements. Vous n'y avez pas de responsabilités, vous êtes leur victime. La victime de leurs peurs, angoisses. En vous accompagnant de la sorte, ils vous ont enfermé dans leurs incapacités et plus l'enfermement est long, plus on peut se prendre à penser que nos bourreaux ont eu raison.

Poupéeratatouille
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rob



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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 21:21

Norset a écrit:
Citation :
La normalité c'est de pas trop mal gagner sa vie, de s'épanouir. Tout le monde a l'air si heureux que ça en est déprimant, même si je sais bien que tout le monde souffre pour une raison ou une autre.
La normalité n'est pas seulement dans le bien matériel, je crois, ce n'est pas non plus d'avoir l'air heureux je crois, la normalité ce n'est pas croire que tout le monde souffre. La normalité ce n'est pas rejeté son propre malheur sur les autres mais de faire en sorte que nous même puissions trouver notre propre chemin notre propre voie vers un peu de bonheur et accepter l'aide qui vient un peu à vous.

Je crois que derrière chaque personne suffisamment intelligente pour être consciente d'elle-même, de ses travers et de ceux de son environnement, un tant soit peu empathique, il y a forcément une dose de souffrance. En réaction au vécu et à l'observation. À mon avis le bonheur authentique est le privilège des idiots, des égocentrés chroniques et des gens particulièrement chanceux. Je fais peut-être partie des premiers, mais je suis convaincu d'être étranger aux deux autres.

Pour autant c'est gérable, on fait avec, ça n'empêche pas d'avancer. C'est humain, il faut un peu de malheur pour apprécier le bonheur, sa valeur. C'est ça que je voulais dire, je veux bien accepter ma dose raisonnable et légitime, comme les autres, mais pas ce à quoi je goûte depuis toujours. C'est trop, j'ai pas mérité ça.

Pour le confort matériel, comme j'ai répondu au-dessus, je souhaite simplement un minimum. Sans croire pour autant que c'est la fondation du bonheur, mais ça en est constitutif.

Mon chemin, je le cherche. Je progresse lentement, mais je crois que je progresse. J'ai une certaine lucidité sur moi-même, je crois que c'est déjà un bon début.
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rob



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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 21:29

poupeeratatouille a écrit:
Rob,

Là, vous me parlez d'une "vie normale". Tout à l'heure, c'est vous qui étiez anormal ! Bien évidemment, vous aspirez à cette vie, tout un chacun y aspire. Je n'ai pas l'intention de parler de moi maintenant, car je suis à votre écoute. Je vais seulement faire une analogie pour ensuite revenir près de vous.
A part quelques exceptions (pour vous reprendre, une poignée de personnes), je fuie tout contact et lorsque j'en ai, je me mure dans mon silence.
Les quelques emplois que j'ai tenu, je n'y ai trouvé aucun épanouissement, fuyant tout contrôle qu'on pouvait opérer sur moi.
L'expérience m'a appris qu'il fallait commencer à s'aimer pour bien aimer...........

Et voyez-vous, je ne me trouve pas anormale, différente sûrement mais pas anormale !
Vous êtes différent, oui, je vous l'accorde.

Vous vous êtes déjà engagé sur votre chemin, je l'entends. Bien sûr c'est très difficile et cela va être éprouvant. Bien des fois, vous aurez peut-être envie de baisser les bras vous disant à quoi bon...... N'écoutez pas cette voix intérieure qui n'est que le reflet du regard de votre pére. Allez cherchez cette voix plus intérieure encore qui saura vous guider pas à pas, votre MOI.

Courage, vous y arriverez, soyez-en sûr, sinon vous ne vous seriez pas engagé sur ce chemin débutant.

Poupéératatouille

Puis-je vous demander de définir ma "différence" en toute franchise ? Avec vos mots, votre sensibilité.

Le reflet du regard de mon père, certes, c'est dans le peloton de tête de ce dont je dois me défaire. C'est vrai.
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rob



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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 21:37

poupeeratatouille a écrit:
Rob,

Ne transférez pas le regard de votre père et "l'absence" de votre mère, sur vous-même et sur votre vie. Laissez- les, seuls, porter la responsabilité de ces regards, de ces manquements. Vous n'y avez pas de responsabilités, vous êtes leur victime. La victime de leurs peurs, angoisses. En vous accompagnant de la sorte, ils vous ont enfermé dans leurs incapacités et plus l'enfermement est long, plus on peut se prendre à penser que nos bourreaux ont eu raison.

Poupéeratatouille

Ma mère n'a aucune influence dans mon quotidien, j'y pense peu, l'ai presque effacée de ma mémoire. Sauf, comme j'ai dit, dans mon rapport aux femmes. Mais sans excès et de toute façon les parents ont une influence là-dessus, le parent de sexe opposé étant forcément le référent ultime.

Mais l'analogie des bourreaux et de l'enfermement est à propos. Je dois me reconstruire, trouver comment, partir de quelque part sans être sûr de où. M'aimer un peu d'abord, renouer avec le monde ensuite, probablement. Reste à trouver des actions concrètes.
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MessageSujet: Re: Aucun amour, aucune confiance   Aucun amour, aucune confiance Icon_minitimeLun 3 Oct 2011 - 22:03

Rob,

Votre différence est à mon sens votre exacerbation de toutes vos souffrances. Quant à ce point notre Moi a été nié, on ne peut qu'être cri. Cri de douleur, de chagrin, de rage pour tant d'injustices...............
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