Bonjour,
Voilà l'an passé, j'ai eu un petit ami. Je lui ai dit que j'avais peur, et je lui ai confié ce qui m'étais arrivé petite...Il avait promis de faire attention, j'avais réussit à fermer la porte, je ne voulais pas qu'il la rouvre. Je l'aimais énormément, et je lui cédait donc mon innoncence..Mais voilà trois semaines plus tard, il me trompait et j'ai du le quitter. Depuis tout à basculer.
C'est comme si la porte de mon passé avait été enfoncé. Je n'arrive plus à la fermer. Dès que j'ai une émotion, je vomis. En décembre, j'étais à bout et j'ai tenté de m'en aller...J'ai arreté au dernier moment, pensant à mes parents me disant que ca aurait été mal de leur faire ca. Le lendemain, je portais des pansements à mes poignets, je leur ai dit que je savais pas que je pensais que c'était une allergie et ils m'ont dit que c'étaient mes bracelets. Ils n'ont jamais rien vu, pendant plus d'un an, je hurlais dans mon sommeil, il y avait une femme qui revenait sans cesse dans mes reves et cauchemars, j'étais toujours sur les nerfs et ils ont pensé que c'était l' Adolescence; je leur ai dit ce qui c'était passé enfant, ils n'avaient rien vu...j'ai tenté de leur demander de l'aide, ils m'ont envoyé chez une soffrologue! Afin de trouver un calme intérieur... L'effet a été que toutes mes peurs sont revenus en surface...Je vomis toujours depuis près d'un an, et mes peurs viennent se rajouter... J'ai un petit ami, je l'aime et il m'aime et pourtant à chaque fois je suis malade, je vomis...J'ai dit à mes parents que je voulais voir quelqu'un psychologiquement, ils n'ont pas entendu mon appel...je n'ose pas dire à mon petit ami ce que j'ai vécu enfant, il sait simplement qu'avant lui je suis tombé sur un type qui a pas été fidèle...je sais pas quoi faire, je sais plus quoi faire...

Bonjour,

Tous d'abords, je pense que tu devrais parler de ce que tu as subis étant enfant, se confier, est toujours quelque chose qui fait du bien et soulage. C'est dur sur le moment, mais au final on se sent mieux.

Si tu le souhaite, tu peux en parler ici, on ne juge personne

Tu sais à force de tous garder pour soi, il arrive un moment, ou l'on craque, il faut savoir parfois lâcher prise, sinon tu finiras comme une cocotte minute sous pression qui va exploser (bon la métaphore n'est pas terrible, mais c'est la seule qui me vient a l'esprit).

En ce qui concerne ton ancien petit ami, il faut que tu sache, que malheureusement, en général, tous le monde se fait avoir, homme et femme ^^
Il faut savoir aller de l'avant et oublier le passé, même si c'est plus facile à dire qu'à faire, on n'a pas le choix sinon, on commence à rentrer dans une spirale infernale et en sortir est beaucoup plus dur.

Merci Antoine, tu as raison...Tu vois, je n'ai pas l'habitude de m'épancher, en général c'est l'inverse. Les gens viennent se confier à moi, pleurer dans mes bras, et du coup quand j'ai voulu en parler à ma mère, je n'ai pas osé tout lui dire, voyant sa detresse,je n'ai pu m'empecher de la prendre dans mes bras de la consoler, de lui dire que c'était rien,que ca ne faisait rien mais malgrè tout, ca reste là dans mon coeur...
Enfant j'ai emmenagé dans une région,que j'adore aujourd'hui. C'est mon climat, il y a mes amis les plus fidèles, des gens qui me ressemblent mais autrefois,ca n'était pas le cas. Tout allais bien jusqu'en grande section maternelle. Un jour, à une table ronde on riait avec mes camarades et puis ils baissaient leur pantalon,pas avec des idées tordu,mais plus par defi. On était deux filles,on se rendait pas compte,alors on l'a fait aussi. Mais le Maitre(celui la on va l'appeler V) m'a attrapé et à voulu m'emmener chez le Maitre R( lui c'était le pire...il frappait...)j'ai pleuré et hurlé,j'ai supplié et finallement il ne m'a pas dénoncé. J'ai compris que ca se faisait pas, et on a tous été puni. Jusque là riende trop dramatique, c'était plutot anodin meme. Personne à part cette table ronde n'a su. J'ai changé d'école,parce que ma mère aimait pas l'école public. Je suis pasée en CP dans une école privé. Là la maitresse Soeur D était très compétente, rien à dire, bon elle avait des méthodes très particulières mais ca allait. J'étais une élève un peu différente, je suis d'un naturel reveur. Mais voilà,j'ai réintegré mon ancienne école en CE1. Les plus grands ont commencé à nous frapper mon petit frère et moi, on nous à poursuivit à vélo, on a jeté nos affaires dans l'eau. On m'insultait parce qu'à une période j'ai eu des poux, on me traitait de sorcière du Sud parce que je suis née dans le sud, que j'ai les cheveux très foncés,des yeux également très foncés,mais la peau pale. On me tirait les cheveux, on me bousculait. Maitre R,avait un grand baton en plastique jaune et noir qu'on apelait Robert. Je m'en suis pris des coups, il l'a même cassé sur mes fesses, ce jour là on a eu de lespoir! Mais il a sorti de derrière le tableau, Norbert, la grande règle en bois... Il se moquait de moi aussi. Il racontait des histoires aussi, il disait par exemple qu'un jour il c'était coupé le doigt et que il l'a recollé avec un pansement mais qu'il y avait du sang partout,comme quand on perd une dent, que si on est pas sage des monstres nous mangeraient et nous couperaient la tete. Il nous avait dit que fallait pas se laisser piquer par des insectes,parce que sinon ils nous pondaient dedans et après ils nous en sortaient de partout du nez,de la bouche et qu'on en mourrait...(d'ou ma peur des insectes). Bref, ce n'était pas une très bonne ambiance,mais j'ai quand meme eu des jours heureux mais bon peu...
On avait des toilettes avec une lumière qui s'allumait par mouvement dans le couloir, en bas des escaliers. Un jour, mes camarades m'ont enfermés en plein orage dedans il n'y avait pas de lumière,l'ampoule était grillée j'ai hurlé pendant trois quart d'heure avant que finallement ils me laissent sortir...Un jour également,je suis resté coincée dans ces toilettes, et ils n'ont pas appelés le Maitre R...j'ai attendu plus d'une heure, dans un noir complet (les cabines de toilettes sont un espace clos) avec des araignées au plafond avant qu'il ne s'apperçoive que j'ai disparu et vienne m'aider. On devait dire ce qu'on voulait faire plus tard et j'ai dit sage-femme, c'est alors qu'il a rit de tout son saoul en disant que ca c'était pas possible,que je finirais sur le trottoir... Puis il y a eu cette époque où mes camarades plus agés on commencé à avoir des idées tordus...ils me bloquaient dans les toilettes et me forcaient à me déshabillé pour regarder de plus près...ils posaient leur doigts sur le coté pour 'mieux voir', ils m'entouraient et c'était souvent comme ca. Un jour,une fille (nouvelle) a dit à mon papa que 'je montrais mon zizi devant tout le monde et que ca m'amusait', mon papa m'a grondé et je me suis pris une fessée,mais je n'ai pas osé parler...et ils ont continué. Une fois,j'ai voulut dire Non. J'ai demandé à une copine de venir avec moi dans les toilettes et en fait on ferait du sport,on ferait des pompes et autres, alors on a dit aux garçons qui m'obligeaient de venir en bas pour un strip tease, et elle a pas voulu venir. Ils sont arivés,j'étais là. J'ai commencé à faire du sport, et ils m'ont cogné aux murs et m'ont dit que j'avais interet à le faire ou ils allaient me saigner comme une truie....Et puis un jour, fin CM1, j'étais en jupe bleu à carreaux, tshirt jaune et sandalettes bleus à scratch avec une marguerite dessus, je me trouvais jolie,j'étais contente. On ne m'avait pas embeté,pas trop, et on devait rentrer manger. Je suis sortie du batiment, et là, l'un des garçons ma poussé violemment contre le mur et a dit: 'Hé, je m'ennuie et si on lui faisait sa fete? J'veux la défoncer' Le Maitre R, est sorti par l'autre porte. Le garçon c'est approché de moi, poing serré, visage très rouge, yeux écarquillés, les dents serrés mais découvertent, on aurait dit un animal...derrière ces copains qui jubilaient et s'approchaient...Et là, l'un d'entre eux c'est interposé. Alors qu'il m'avait fait du mal aussi, qu'il était son ami, il a dit:' Ca suffit maintenant, elle ne nous a rien fait, laisse la tranquille'. Et alors l'autre a juré et ils sont partit...après ca ils sont partit au collège, et je n'ai plus jamais eu vraiment affaire à eux....
Mais comment pourrais-je le dire à mes parents? Ils travaillaient, mon père était jamais là, et quand il était là on devait rien faire de travers pour pas le stressé, ma mère nous confiait à la voisine, et rentré à 18h le soir, pour nous coucher à 21h, ils n'ont jamais été là...et ca me ronge...j'ai l'impression que c'est dema faute si tout ca c'est passé...j'ai l'impression qu'ils ne m'entendent pas...

Tout d'abords, enlève toi cette idée de la tête "c'est de ta faute", dans se cas, de quoi est tu encore coupable -_-.
Tu n'as pas a culpabiliser, ce qui c'est passer, c'est du passé, tu n'as pas eu une enfance facile, mais ressasser sans cesse, ce que "tu aurais du faire", ce que tu "n'aurais pas du faire", ne feront pas avancer les choses.

Tourner la page est dur, c'est quelque chose, que seul le temps peut nous aider à oublier.
Certaine blessure, mettent, plus de temps à guérir que d'autre.

Mais, plutôt, regarde la vie du bon coté. Regarde, tu as un petit ami, qui t'aime et tu l'aime aussi à ce que j'ai lu, beaucoup de personne donnerais chers, pour être à ta place.

Tu es celle qui écoute et console les autres, alors tu es importante à leurs yeux et tu as acquis leurs confiance, sinon ils n'oseraient pas se confier à toi.

Tu ne sais pas comment le dire à tes parents, mais il faut oser, ils ne sont pas aussi fragile que tu ne le croit, prends les tous les deux, autour d'une table et déballe tout!!!

Sa te soulagera grandement, croit moi, et après que risque-t-il d'arriver? Je ne vois que trois possibilité:

- Pourquoi tu ne la pas dis plutôt?

- Arrête de mentir!!! (possible mais très peu probable)

- Il comprenne et tous vas mieux (solution la plus probable à mes yeux, car les parents sont toujours la pour leurs enfants)

Alors ne te tourment plus et parle, t'être exprimer ici, à déjà du te faire du bien non?
Tous le monde porte sa croix malheureusement, mais il ne faut pas regarder en arrière, toujours devant!!!

Courage

Oui, ca fait du bien de pouvoir en parler sans etre juger....C'est très handicapant, car je vomis à la moindre émotion à cause de ca... ca me rend malade...

bonjour Darkness,
j'espère que tu auras bientôt envie de changer ton pseudo pour quelque chose de plus lumineux. Il ne me semble pas très bon de cultiver le pessimisme, mais peut-être est-ce un passage obligé, dont tu as besoin actuellement pour retrouver un jour la lumière. promets moi toutefois, si tu aperçois une petite lueur dans toute cette obscurité, de la suivre avec courage pour ressortir à l'air libre! je te promets que c'est bon et beau de retrouver la clarté et la liberté.
j'aime bien les réponses de ton interlocuteur Antoine. pleines de bon sens et de bienveillance, il y a des choses à méditer : tu aimes et tu est aimée, tu es souvent une confidente pour les autres... cet Antoine parle comme un ami, il t'a aidée à exprimer les souvenirs qui te harcèlent, c'est une première étape pour t'en libérer, et il te montre ce qui devrait te donner actuellement confiance en toi.
concernant les mauvais souvenirs de ton enfance, c'est ahurissant! je croyais que les ogres et les sorcières n'existaient que dans les contes. celui que tu as vécu est des plus effrayants! ces personnages monstrueux dont tu parles étaient carrément dérangés, voilà tout : des adultes qui profitent de leur position d'éducateurs et de la faiblesse des enfants pour les frapper, leur raconter des histoires délirantes pour susciter les pires cauchemars, qui créent un climat tellement délétère dans leur école que les enfants eux-mêmes se comportent comme des bourreaux ... ces gens là sont des fous dangereux un point c'est tout. ne leur offre pas la satisfaction malsaine de t'avoir définitivement traumatisée. ils sont sortis de ta vie, bon débarras. tu as survécu à cette horreur, c'est donc qu'il y avait une force de vie peu commune en toi, fais confiance à cette force, ne cède pas à la fascination des choses sombres et morbides , saisis toi de tout ce qui te rappelle la joie que tu éprouvais quand tu portais cette jolie tenue de petite fille ...
reste le problème des vomissements : c'est un symptôme qui n'est pas très rare à ton âge, qui passe le plus souvent, qui doit absolument passer. il faut y travailler! de même que cette histoire de pansements sur les poignets... ce que tu dois suivre, c'est cette pensée qui t'a arrêtée, celle qui t'a dit que ce ne serait pas bien de faire ça à tes parents... cette pensée là est juste, elle est vraie! c'est ce genre de pensée qui a protégé tes parents d'un malheur épouvantable mais qui t'a surtout protégée toi. parfois, on se sent mieux quand on a rangé sa chambre; avec les idées, je crois que c'est pareil, un peu de rangement parfois fait un bien fou : toutes ne se valent pas, tout n'est pas égal. la lumière et la nuit sont différentes, le bien n'est pas égal au mal, tout le monde sent ça au fond de soi. A l'adolescence, tout se mélange un peu et c'est le grand bazar, essaie d'y mettre un peu d'ordre, et ne te fixe peut-être pas trop sur ce problème de vomissements. il pourrait bien disparaître en le prenant de biais, en t'appliquant à arranger d'autres choses qui paraissent moins insurmontables, et en profitant surtout de ce qui est déjà bon pour toi, actuellement : ton amoureux, ta jeunesse, l'avenir qui s'ouvre devant toi.
en ce qui concerne tes parents, je suis convaincue qu'ils font du mieux qu'ils peuvent et tu dois les aider à faire encore mieux pour toi. s'ils n'étaient pas aussi disponibles que tu l'aurais souhaité c'est qu'ils avaient à coeur de travailler pour t'offrir une vie agréable, ils ont cru bien faire en choisissant telle ou telle école et s'ils avaient su ce qui s'y passait, ils t'en auraient retirée. Ils sont sans doute inquiets à ton égard et proposent ce qu'ils pensent être bon pour toi. Si la sophrologie ne te convient pas, tu peux sans doute trouver un autre type d'aide en demandant à l'infirmière de ton lycée, en cherchant sur internet, dans les services sociaux... et n'hésite pas à changer d'interlocuteur si tu vois que ça ne marche pas. tes parents sont là pour t'aider et ont envie de t'aider, mais de la même façon qu'ils appellent un médecin quand tu es malade, quelqu'un d'autre peut intervenir pour que tu ailles mieux plus vite.
tu parleras sans doute un jour à tes parents des horreurs que tu as subies dans cette école cauchemardesque, mais ce n'est pas forcément urgent. là aussi, tu peux attaquer le problème de biais. ce genre de révélations les plongeraient peut-être dans l'effroi et la culpabilité, d'autant qu'ils sentent que tu n'es pas bien actuellement, et ils n'arriveraient peut-être pas à t'aider comme il le faudrait. tu vois, c'est un peu comme si tu te noyais et que lorsque quelqu'un se précipite à ton secours, a vraiment envie de t'aider, tu lui fasse boire la tasse. le pire serait que vous vous noyiez tous les deux. il faut ménager son sauveteur. il faut aider tes parents à t'aider. tu leur en parleras plus tard, quand tu iras mieux, et tu ne leur dira pas tout, c'est normal, et ils te rediront à quel point ils t'aiment et regrettent de ne pas t'avoir protégée à cette époque de ce qu'ils ignoraient...

Courage, et suis la lumière

Ce que tu me dis Alpha, sont les paroles d'un sage. Je te remercie de ton conseil, ainsi que celui d'Antoine. Je comprend où vous voulez en venir, et je vais essayer d'appliquer ce que vous m'avez recommander..Je pense que ca ne sera pas facile, mais j'espère qu'à force de courage je m'en sortirai ce nest pas drôle à 17 ans, de devoir s'isoler parce que la moindre chose fait vomir...Je suis quelqu'un qui n'aime pas la solitude, en général,j'ai des amis pour m'entourer, mais il est vrai que j'ai plus ou moins renoncer à ce genre de choses pour ne pas les incommoder et pour ne pas que l'on pense que je suis dérangée...

J'ai un hobby qui m'aide énormément, et qui réduis plus ou moins mes vomissements, c'est la musique. Je suis dans la musique depuis toujours, petite on 'mavait même envoyé chez la directrice de mon école parce que j'étais pas assez concentrée et j'avais répondu que c'était parce que j'avais tout le temps de la musique en tete. Ca m'aide beaucoup, et je pense que c'est un bon départ,non? Je vais essayer de positiver, ou tout du moins relativiser...Ca ne peut que m'etre bénéfique...meme si c'est difficile...Je vais essayer de me tenir juste à l'ombre, et plus dans le noir total...J'ai toujours été une enfant bizarre, il me sera difficile de m'éloigner de tout ce qui est noir, car déjà enfant je jouais avec les tetes de lapins, je voulais faire croc mort et autre métier, c'est simplement que je trouve dans cela une certaine part de mystère, de beauté...C'est bizarre,j'en ai conscience, mais je pense uqe les habitudes se changent, ou tout du moins se modifient légèrement,non? Comme on dit 'A coeur vaillant rien d'impossible'...Mais j'ai peur...j'ai peur de retomber sur des gens méchants qui détruiront le fragile chateau de cartes que sera ma vie en reconstruction... je pense voir un psychologue, peut-etre que ca m'aiderai à canaliser? Et je vais me remettre à un sport de contact...J'ai fais du judo pendant dix ans, a m'a permis d'évacuer cette colère, et je ne vomissais jamais...J'ai du arreter pour blessures, et ca n'a pas aidé...Je n'ai pas d'infirmière dans mon lycée, nous quand on est malade, on nous la fait à final fantasy, on nous envoie dormir ou on nous donne un canard! On est très peu nombreux dans mon nouveau lycée, et très peu de gens me ressemblent, c'est assez destabilisant de voir des esprits aussi fermés sur eux. Néanmoins,je m'y suis fait de bon amis, peut-etre qu'en les voyant cela m'aidera à sortir de ma torpeur? ... Merci pour tout, j'ai constaté qu'aider les autres, m'aide moi même, c'est pour ca qu j'ai choisit de devenir infirmière...pensez-vous qu'ici je puisse me rendre utile? Avoir...une place?...Merci beaucoup Alpha et Antoine, vous m'avez parlé comme deux grands frères, comme deux sages, ca me change énormément des: 'ca va passer,c 'est dans ta tete, c'est ton adolescence, tu veux te rendre interessante....' Merci d'avoir pris du temps pour m'écouter...

Ah! je constate avec plaisir que ça va déjà un peu mieux. Oui, l'ombre c'est déjà mieux que le noir complet.
La musique, le sport, excellent. Les amis, indispensable. La psychologue, ça peut t'aider, et n'hésite pas à changer si ça te met mal à l'aise, on ne tombe pas toujours tout de suite sur la bonne personne, il faut qu'elle t'inspire confiance, sinon ça ne marche pas. Sache aussi que les psychiatres sont à même de prendre un problème comme le tien. Je sais que le mot psychiatre fait peur, on se voit tout de suite internée de force dans un asile... la réalité est toute autre, beaucoup plus simple. Le gros avantage, c'est que leurs consultations sont remboursées par la sécurité sociale, ça peut aider.
Ah! des projets d'avenir! ça c'est super. Tu as envie d'être utile aux autres, c'est un critère très important pour choisir ton avenir. En plus, chez les infirmières, pas de chômage et c'est un très joli métier.
essaie de combattre cette tendance à l'isolement. ça te paraît insurmontable, vas y progressivement : une sortie courte, réussie... la suivante un peu plus longue... parfois tout est affaire d'entraînement, comme en sport. on ne décroche pas le record la première fois.
enfin, sache que quand on n'a plus 17 ans, on regrette ses 17 ans. tu n'y crois pas dans ton cas, pourtant je ne connais pas d'exception.
aller courage, passe à l'action maintenant, tu vas y arriver. et s'il y a un échec, ne te décourage pas. recommence.

Je te remercie beaucoup, je suis d'accord un psychiatre peut-etre envisagé, jne pense que ca m'aiderais à ne plus vomir...merci de tes encouragements, je vais tenter de m'en sortir quitte à ramper les premiers metres, mais je dois imperativement m'en sortir su je veux etre bien...
merci infiniment