Pour la liste... Je suis désolée, je suis incapable de la faire, je suis trop fatiguée a cause des heures de sommeil extrêmement réduites et je n'arrive pas a me concentrer... Je suis désolée.

Je me demande... Pourquoi est-ce que j'ai fait et je fais tout ce pour être mieux? De toute façon, ca fait un an et demi que j'essaie. J'ai essayé, vraiment, mais... ca ne sert a rien. Aujourd'hui non-plus, ca ne sert a rien. Alors pourquoi est-ce que je continue a venir ici et a espérer de l'aide, une aide miraculeuse et qui tomberait du ciel... comme ca? Sans que je sois obligée de me frayer un chemin dans la "jungle des sentiments"?

Tant pis, je laisse tomber. Je ne me tuerai pas maintenant, mais je laisse tomber. Ca ne sert a rien. Tant pis.


Vous remarquerez que, demain, des que je serai un peu moins saoule, je reviendrai probablement...

Il serai important qu tu arrives à réaliser cette liste.

Alloa a écrit:

Alors pourquoi est-ce que je continue a venir ici et a espérer de
l'aide, une aide miraculeuse et qui tomberait du ciel... comme ca?

N’espère pas de l'aide, tu en as déjà!

Je suis persuadé que tu vas aller mieux, mais pour cela il faut que tu y mettent du tien.

S'il te plait Alloa, arrête avec l’alcool... Tu risque d'avoir des séquelles irréversible... De plus l'alcool n'arrange rien... On contraire, il t'enfonce plus dans le désespoir.

Je ne peux pas.

Si tu peux.
Yes we can!

Non franchement, essaye d'y mettre du tiens. Je te promet ça peux aider

Ca peut aider d'être a cote de la plaque pendant un peu de temps, je suis d'accord.

Je peux arrêter? Je ne suis pas d'accord.

Je ne viendrai plus pendant un moment. Il s'est passé qqch et j'ai besoin d'être seule pour réfléchir.

Ok, je pense bien à toi, content de te revoir la prochaine fois!
Si tu veux parler je suis là

Alloa? des nouvelles?

ton mal être me fait vraiment de la peine, il te pousse à commettre des choses insensées et dangereuses, qui te font du mal et font peur à tout le monde... j'aimerais te rassurer, te réconforter, mais je sens bien que tu ne comprends pas d'où vient ce grand malaise, comme si tu étais entourée d'un épais brouillard angoissant...
Pourtant, tu as dit plus haut, plein de choses qui permettent de comprendre un peu ce qui se passe en toi, quelques unes, très importantes (musicienne, sportive... bravo!) sur lesquelles tu devras t'appuyer pour aller mieux, des choses dures à vivre aussi, et même injustes (ce serait bien par exemple que tu laisses ta maman se débrouiller un peu seule avec ses histoires sentimentales compliquées... il n'est pas question que tu prennes les coups à sa place, c'est son problème, il ne te concerne pas directement), et puis tout un grand bazar de peurs diverses et variées, très confuses, autour de la mort, la maladie, les psys, l'asile.... et ça, à 16 ans, c'est assez normal jusqu'à un certain point, car il y a des tas de choses qui se bousculent, posent question et font peur... c'est l'adolescence, tout le monde en passe par là, une sorte de deuxième naissance et parfois l'accouchement est difficile... mais il y a des limites à ne pas dépasser sous peine de grand danger, et dans ton cas, tu as un peu trop franchi ces limites et c'est pour cela que tu as besoin d'aide.

Allez, faut aérer tout ça et y mettre un peu d'ordre, allez venez les autres, on va aider Alloa à y voir plus clair. Elle a déjà dit des tas de trucs qui peuvent aider à comprendre...
Enfin moi je vais essayer de commencer...

Je disais donc, je suis épatée par les talents dont tu disposes : 16 ans et déjà 9 ans de piano (6h par semaine plus l'entraînement!), 6 ans de volley (15 h par semaine!), le tennis... tu ne fais pas les choses à moitié... Il suffirait de moins pour être déjà très fière de toi! Tu te rends compte? 16 ans et tu as déjà fait tout ça! Mais c'est formidable! Tout le monde ne peut pas en dire autant! Et avec tout cet avenir devant toi pour développer encore tous ces talents, en découvrir d'autres, les développer, en tirer du plaisir et de la fierté... et t'amuser, rencontrer des amis, un amoureux...
Tu ne sais plus à quoi ça sert la vie? c'est très simple, ça sert à ça : s'épanouir, se réaliser en développant ses talents, artistiques, sportifs, scientifiques... que sais-je? ou même simplement le talent extraordinaire de certains dans les relations humaines, parce qu'ils ont de l'humour, de la sensibilité ou du charme et que tout le monde autour d'eux (ou en tout cas suffisamment) y sont sensibles... Alors bien sur, on n'a pas tous les talents, mais on en a tous, et de tous ces dons que les bonnes fées ont déposés au dessus de notre berceau, on retire plaisir, de la reconnaissance, dans son métier, son quartier, son club de sport ou sur les scènes internationales, chacun à son niveau...
Souvent, à l'adolescence (mais à d'autres moments de la vie aussi), on se sent nul, bon à rien... et bien il faut aller les chercher ces fichus talents qui se cachent au fond de nous, il faut le faire activement, c'est notre devoir, notre boulot... on doit bien ça aux bonnes fées qui n'ont pas fait le détour par notre berceau pour des prunes et attendent des remerciements... Dans ton cas, malgré tes 16 ans, tu n'as même pas besoin de chercher, il y en a des déjà des tas, et c'est pas fini...

Ouais, mais bon, le problème c'est que malgré tout ça, tu ne te sens pas heureuse... alors je parle un peu dans le vide ou je suis à côté... mais n'empêche, tu devrais tout de même essayer de t'exercer à une certaine objectivité, prends un peu de recul et regarde les choses sans a priori... si ça se trouve, c'est toi qui est "à côté"... Au début, c'est difficile, mais avec un peu d'entraînement ça vient. Je m'explique : vous les jeunes, prenez souvent un malin plaisir au désordre, à retourner la réalité ou la vérité comme une chaussette. Exemple : une jeune fille se regarde dans le miroir et prend un certain plaisir masochiste à se répéter : "ch'ui moche, ch'ui grosse.... ma mère me dit que ch'ui belle mais c'est ma mère, ça compte pas... Il y en a d'autres qui me trouvent belle, mais je les entends pas, ou alors je ne remarque que ces gros pervers dég... qui tentent de me "tripoter" (on y reviendra).... Et puis d'abord, la beauté je m'en fous, alors je vais m'habiller avec des sacs, ou bien je vais me maquiller comme une voiture volée et on va me prendre pour une p... etc.. "

ARRÊTEZ TOUT!

ça c'est faux, c'est des bêtises (pour rester poli), et puis vous vous retrouvez comme des idiots, très malheureux, très tristes parce que vous ne comprenez plus rien à rien parce que vous avec mis le monde à l'envers, ou plutôt vous le croyez, car le monde, lui, est toujours à l'endroit... c'est pas bon! il n'y a pas de doute là dessus!

revenons sur tes peurs, à propos de la maladie, de la mort... bon, je vais te dire tout de suite que je suis médecin, comme ça c'est fait, donc je parle un peu en connaissance de cause, mais ce n'est pas très important. L'atmosphère assez morbide qui t'entoure, ton amie malade, cette autre qui va peut-être perdre sa maman... tout ça n'est pas le meilleur climat pour toi en ce moment, mais il faut faire avec car la maladie, la mort, font partie de la vie. C'est dur à accepter... il faut aider et soutenir tes amies, elles en ont besoin et tu en as besoin (tu sais être une amie et une confidente, encore un talent à ton actif!) mais il ne faut pas aggraver les choses en faisant un gros mélange : une jeune femme de 21 ans dont on a dépisté le cancer du col n'est pas mourante! (c'est le doc qui parle) La science médicale est très avancée, et les chances de guérison réellement importantes! je le sais, alors je te le dis, et maintenant que tu le sais, cesse de te persuader qu'elle va mourir. Idem pour ton papa qui a eu des problèmes cardiaques, il doit être vigilant mais si ça se trouve il mourra centenaire! la maladie et la mort sont des phénomènes naturels qui nous dépassent, les médecins ont juste un peu allongé l'espérance de vie, mais ça ne change pas grand chose, on peut tous mourir demain, ou rester vivant. On n'y peut rien, tu n'y peux rien.

Mais j'ai l'impression que ce n'est pas le fond du problème qui te concerne. Il y a quelque chose d'une sorte de fascination morbide qui me met mal à l'aise et que je retrouve chez bon nombre de tes congénères... que j'ai du mal à comprendre... (tu peux m'aider?) ça rejoint un peu le comportement de la jeune fille de tout à l'heure devant son miroir... un mélange de peur et de fascination...
la maladie et la mort ne sont pas contagieuses (sauf maladie infectieuse), ce sont des phénomènes naturels qui nous dépassent et avec lesquels on ne doit pas jouer : la nature est toujours gagnante. C'est un peu mystique ce que je dis là mais j'y crois. Ce n'est donc pas parce que tout le monde est en train de mourir autour de toi (enfin c'est comme ça que tu le dis) que tu vas mourir, que tu dois mourir. ça n'a rien à voir, c'est même du grand n'importe quoi. Je rejoins ta psy quand elle "t'interdit" le jeu du foulard, et il en va de même pour les auto-mutilations et les TS. On peut t'expliquer que tout ça est absurde et nuisible parce que ça te fait du mal, que ça fait du mal à tous ceux qui t'entourent, mais si tu ne comprends pas, alors c'est interdit. C'est comme ça qu'on fait avec les petits qui ne peuvent pas encore comprendre, pour les protéger, parce qu'on les aime.
A 16 ans, tu n'as pas encore tout compris, c'est normal, mais à 16 ans aussi, on comprend plein de choses en peu de temps parce qu'on est en pleine activité de recherche! C'est très inconfortable parfois, mais c'est passionnant aussi... Après, souvent, ça ralentit... si bien qu'on meurt avant d'avoir tout compris...

Quelques précisions sur les psys : les psychiatres ne sont pas des loups garous, ce ne sont que des médecins spécialisés dans les problèmes psychologiques ou psychiatriques (dans ton cas j'en sais suffisamment pour te dire que tu fais partie de la première catégorie, psychologique, pas psychiatrique), qui ont le droit de prescrire des médicaments et dont les consultations sont remboursées par la sécurité sociale. Alors pas d'angoisse, personne ne t'internera de force dans un asile de fous. On pourrait peut-être tenter les antidépresseurs dans ton cas, il existe d'ailleurs un protocole assez récent de traitement à faible dose et de courte durée, très utilisé chez les jeunes et assez efficaces pour calmer l'anxiété, mais on ne sait pas avant d'avoir essayé si ce serait efficace pour toi et ce n'est peut-être pas l'essentiel.

Alors voilà ma prescription : primo, tu t'accroches au piano, au volley, ça c'est le traitement de fond, primordial. Ensuite, arrêtes les grosses bêtises du genre foulard scarifications... Oui, je sais, ça ne va pas s'arrêter d'un coup avec mes bonnes paroles (mais il n'est pas interdit que ça s'arrête d'un coup) parce que le problème, avec ces c..., c'est qu'elles finissent par ressembler à de mauvaises habitudes dont on a du mal à se passer. Tu dois y travailler, c'est ton objectif numéro 1. Trouve du plaisir à autre chose, et à ne pas y céder, utilise tous les moyens pour y parvenir, continue avec ta psy, change de psy, fais autre chose, obéis parce que c'est interdit...

Et mets de l'ordre : sépare bien les problèmes de ta mère et les tiens, ce n'est pas pour autant que vous vous aimerez moins, bien au contraire. Alors elle se débrouille avec son petit ami, tu te débrouilles avec ta psy, pas question d'arrêter pour rassurer ta maman, si après tu vas plus mal, elle ne sera pas rassurée... idem avec ta psy, ce n'est pas pour lui faire plaisir que tu dois lui faire confiance, c'est pour aller mieux, parce que tant que tu dissimule elle ne peut rien pour toi, alors ça l'énerve peut-être parce qu'elle se sent impuissante, mais c'est son problème, pas le tien. Ton problème, c'est que si tu dissimule et qu'elle ne peut rien pour toi, tu ne vas pas mieux. Alors tu dois avoir confiance, et si tu n'as pas confiance en cette psy, change.

Dernier sujet, qui provoque ma colère : les pervers qui "tripotent"... c'est un thème qu'on rencontre beaucoup trop actuellement et qui troublent beaucoup de jeunes filles de ton âge... je vais te dire ce que j'en pense : personne, je dis bien personne! n'a le droit de te tripoter! le prochain qui s'y risque va le regretter car tu va lui dire d'aller se faire soigner vite fait ce gros malade! ça aussi c'est interdit, interdit d'accepter qu'autrui nous manque de respect. mais pour qui elle se prend celle-là, comment elle se permet?... je me permets que je t'ai prise en amitié, que je suis maman, que je déteste la violence et particulièrement celle des vieux (ou jeunes) pervers qui s'approchent des jeunes filles (ou garçons) avec leurs manières bizarres... voilà, ça c'est fait. personne n'a le droit de te tripoter, le seul qui a ou aura le droit de te toucher (j'ai bien dit toucher, pas tripoter), c'est celui que tu auras choisi, qui t'aura choisi, et vous vous toucherez comme vous voudrez, parce qu'il te respectera et que tu le respectera. Les autres, tu les envoies au pelotes!

Bon, tu vois, je me suis cassé la tête pour t'écrire longuement. C'est mon défaut, ça, quand je m'intéresse, faut toujours que j'approfondisse. Mais ne t'inquiète pas, je n'y reviendrai pas tous les jours. En échange de la peine que je me suis donnée, tu fais un petit coucou, tu dis comment tu vas, même si ça va mal, même si ça va bien.

Prends soin de toi

oups, je n'avais lu que la première page... il me manquait quelques infos alors j'étais un peu à côté, pardon.
Mais finalement pas grand chose de neuf en dehors des vacances où tu t'ennuies et Darkants! merci Darkants pour tes réponses pleines de bon sens et de chaleur humaine! ça fait du bien! et je te rejoints à 100% pour l'alcool...
Dis-moi Alloa, tu fais une collection de bêtises? tu vas toutes les essayer? il n'est pas drôle ce jeu, tu risques de t'y perdre. Et l'alcool, ce n'est pas contagieux non plus (cf. plus haut), ce n'est pas parce que ton père va à la taverne que dois aussi te saouler... arrête d'être fascinée par toutes ces choses morbides!
Oui c'est cool les visions d'avenir, c'est même la seule chose valable quand on a 16 ans. et même après.

Bonjour,

Je m'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt, mais je m'étais jurée ne plus jamais revenir sur ce site. Tant pis, je n'ai pas réussi, mais j'y étais presque.

Merci déjà pour votre réponse.

Je pars pour un stage de musique, demain. Ce sera chouette, j'en suis certaine. 
Je me rends compte que je fais beaucoup de sport. Mais je ne suis pas pour autant une exemption: tout le monde est capable de faire ce que je fais! Peut-être pas de la même manière.
Mais je peux affirmer que je suis musicienne. La preuve: j'ai reçu une demande de jouet avec un orchestre a 14 ans. Quatre mois plus tard, quand j'avais 15 ans, je me suis retrouvé sur le podium, en train de jouer Chostakovitch, le 2e concerto pour piano et orchestre. Je m'en rend compte, et c'est peut-être ca aussi qui me fait mal: je dois fuir devant des fans; je dois tout le temps travailler, tellement j'ai de concerts. Biensur pas autant que les professionnels, mais quand même, cette année, j'aurai... Quatre concerts, dont un ou je devrai jouer pendant deux heures... Avec ca tous les examens de musique, donc 6. C'est beaucoup de travail: a aucun de ces concerts, je ne peux jouer la même chose. Et la préparation d'in morceau peut prendre sans problème un an... Alors oui, c'et super, mais c'est tellement, tellement fatiguant! Si je pouvais, j'ai l'impression que je dormirais pendant des jours, en rêvant de ne jamais me réveiller, pour ne plus être oblige de travailler ( mon piano ), étudier, courir, sauter, travailler, travailler...

En ce qui et de ma maman... Tout a changé. Elle s'est trouvé qqn de bien, qui ne lui fait pas de mal... Et il est vraiment bien. Alors, elle est heureuse, incroyablement heureuse.

Peut-être que la vie n'a aucun sens, peut-être qu'elle en a. Comme toute adolescente, la vie peut se résumer a trois choses: naitre, procréer, mourir. C'est tout.

A force d'écouter le gens de mon âge, je me rends très bien compte de toute cette déformation de la réalité! J'ai plusieurs exemples en tête, mais je ne vais pas les citer, pour ne pas trahir la parole que j'ai donnée, une parole tacite. Quand je dis que je suis moche (est-ce que je l'ai dit?), je ne le pense pas totalement. Je sais que je possède un charme, que les gens on envie de me protéger... Grande, yeux bleus assez grands, blonde... Je ne m'étonne même pas. Mais je pèse un peu plus que je ne devrais. Pas beaucoup, mais c'est la. Et j'ai beau détester toutes les sucreries du monde, ou presque, être quasi-végétarienne, manger souvent une fois par jour et faire autant de sport, c'est toit simplement la. Alors je ne m'aime pas pour ca.
Je m'en rends tellement bien compte de ce monde a l'envers qui est pourtant a sa place... J'ai d'ailleurs très souvent l'impression que les Jeunes autour de moi sont dans un monde différent, remplis de gens qui ne les aiment pas, de haine, de drogues et d'autres... J'essaie de trouver un moyen pour les sortir de la, mais je n'y arrive pas... J'essaie de les écouter, mais j'ai vote l'impression que c'est toujours la même chose... Et je me dis aussi très vite que je ne peux pas les sortir de ce monde. Ce n'est d'ailleurs pas a moi de le faire. Il faut qu'ils le fassent eux-mêmes, se rendent compte de ce monde différent et qu'ils aient envie surtout de sortir de la. Apres, je peux faire qqch pour eux, mais pas avant. De toute façon, peu importe ce que je leur dis, ils n'écoutent pas.

Pour mon amie de 21 ans... Elle n'est pas mourante. On l'a opérée et, pour l'instant, ce n'est pas revenu. Alors, nous en profitons toutes. Nous essayons de la faire sortir et tout... Et puis, elle est forte. Mais quand nous l'avons appris... Nous sommes presque toutes hyper-sensibles, au volley. Quand elle est arrivée, nous avons sentis sa détresse tellement fort... Et aussi son envie de vivre, avoir des enfants, un jour. Ca a été un choc et nous avons été pendant deux mois hors service pour cette nouvelle.

Mélange de peur et de fascination en ce qui concerne la mort?

J'ai fait beaucoup de biologie, et je continue donc a en faire beaucoup. Je sais donc, par conséquence, que les cancers ne sont pas transmissibles, sauf génétiquement. Mais ca donne cette impression. D'abord la mère de ma meilleure amie (elle s'est fait opérer d'urge, ces vacances, et plus aucune chimio ne fait effet... qui ne soit pas nuisible, bien sur). Puis mon amie. Ma mère, enfin nous l'avons cru. Maintenant, ma grand-mère. J'ai tellement l'impression que c'est partout, que, quand mamie me l'a annoncé et s'est mise a pleurer (il y a quatre jours environs), j'ai fait "Ah bon". Et c'est tout. Plus aucune émotion. Rien. Et pourtant, j'aime ma grand-mère, mais je n'ai rien ressenti a cette nouvelle.
Je sais aussi que mon père ne va pas forcement mourir bientôt, s'il fait attention. Sauf qu'il prend ses médicaments, beaucoup de médicaments, mais ne fait pas du tout attention. Avant, il manger au moins une feuille de salade verte par mois, mais maintenant... On dirait qu'il a peur que les légumes ou les fruits le tuent...

Je ne disais pas que je devais mourir comme tout le monde, juste que je ne tiendrais pas sans eux... Mais ca revient au même.

En ce qui est des psychiatres... Ca restent des loups-garous. Pour moi. Des gens (en tcheque, on peut dire "guérisseur de fous"), qui soignent donc des fous (même s'ils ne le sont pas tous), en étant fous... Tous comme les médecins... Non, la, je rigole. Je suis un peu fatiguée, j'écris donc n'importe quoi. Mais je les déteste quand même. 

Je vais essayer de ne plus jamais voir ma psy. Ni aucune autre.

Pour moi, quand on prononce le mot "homme", j'ai tout de suite en tête ces gens qui me regardent, et chez lesquels je me demande comment est-ce qu'ils font pour ne pas baver; aussi le meilleur ami de mon père; les exhibitionnistes etc. Mais ca changera un jour, espérons.

J'ai aussi ce défaut-la... Donc, mes professeurs de biologie et chimie se retrouvent souvent avec des travaux de 20 pages avec une écriture de 10 sur les 10 pages permises... Et je perds des points, parfois... Mais impossible de m'arreter! Utilisations de l'uranium? Paf! Quinze pages! Et la prof a mis plusieurs mois pour tout corriger... Je dois apprendre a me contrôler...

Oui, j'ai envie d'essayer toutes les stupidités possibles et imaginables pour... tout simplement essayer. C'est une sorte de collection, j'essaie de trouver celle qui me permettra de me sentir le mieux... Mais je ne peux plus. J'ai trop bu avec des amis (d'ailleurs, je n'ai AUCUN souvenir de la soirée, presque), j'ai donc envie de vomir quand je pense a de de la vodka, au rum et au Jagemeister; j'ai fumé avec ces amis (quoi? J'en sais rien, je n'allais pas leur demander... Mais ca fait partie des raisons pour lequel es je ne me souviens de rien, je crois... De rien des quatre jours passés avec eux...), mais je ne peux pas me procurer de... ce que nous avons fumé.

Et un peu de mes nouvelles.

Récemment, j'ai fait la grosse gourde d'envoyer un mail a ma psy. Elle m'a appelé, en disant qu'elle va appeler mon médecin et le psychiatre. Apres une demi-heure, la situation a changé: je devais lui écrire un SMS, le lendemain, comment je me sens et j'ai été obligée de lui promettre de revenir en septembre. Et de ne plus me faire mal, jusqu'à la fin des vacances. Si j'en avais envie, je devais l'appeler. Du coup, je me sens manipulée, parce que je ne voulais pas venir en septembre et qu'elle m'y a obligée; testée, parce qu'elle teste ma confiance en elle: soit j'ai envie de me faire mal et je l'appelle (=confiance), soit je ne l'appelle pas (=pas confiance). Mais c'est un test que je vais de route façon rater, ou ou il y aura plutôt de toute façon une issue négative: je me fais mal sens lui dire -> c'est raté; je tiens pendant toutes les vacances sans me faire mal et sans l'appeler -> je ne lui fais pas confiance, selon elle; je l'appelle -> elle appelle mon médecin et compagnie. C'est tellement injuste! Alors, oui, je suis fâchée. Pas parce que je me révolterais contre un monde injuste, mais parce que je me sens trahie et j'ai l'impression d'avoir donné ma confiance a la mauvaise personne, puisque je suis coincée de route façon. Et puis je me sens tellement menacée par elle... Je ne sais pas si elle se rend compte de tous ces sentiments...   

Aujourd'hui, je n'ai rien fait. J'ai promis, et je ne trahis jamais la parole que j'ai donnée. Elle "prendra de mes nouvelles" mercredi. J'essaierai de lui expliquer alors que je suis heureuse, ce qui est vraiment vrai, et que venir la voir ne m'aiderait pas. (je m'entends déjà rouspéter... a sa manière...!). J'ai plein de nouvelles qui me rendent heureuse. Je ne peux pas dire la plus grande, car ce n'est pas encore sur.
Mais j'ai de la matière a réfléchir, en tout cas: un fan, devant lequel je fuis parce que... il m'aime bien, disons, me poursuit. J'ai cru et espéré qu'il n'osera jamais me demander si j'ai envie d'aller au cinema avec lui ou boire un verre, mais il vient de le faire... et je réfléchis, je réfléchis. Je lui donnerai peut-être sa chance. Je ne sais pas. il veut être musicologue, je serais dons avec qqn qui aime la musique classique, pas comme ces jeunes qui n'écoutent que du rap etc. Je veux d'office qqn qui est capable d'apprécier un prélude de Bach, un nocturne de Chopin... Je ne sais pas. Mais ca voudrait dire laisser tomber l'autre fan, que je préfère... Et que je n'ai pas vu depuis un  an a cause de ses études de psycho et de son poignet opéré... Pffffffff... Alors, j'ai réussi a tput oublier et je deviens une bonne petite adolescente qui se grande quem garçon choisir, et si elle a envie d'en avoir un... Si tout le monde sont des pervers ou non... J'essaie de tout oublier, et c'est le meilleur moyen que j'ai trouvé. A part mes expériences pas très... saines. C'est incroyablement difficile de résister de se faire mal. C'est bizarre a entendre je sais. Je dis en fait qu'il m'est difficile de ne pas me faire mal, ne pas voir mon sang ou ne pas avour l'impression que ma tête va exploser, avant de m'évanouir. Mais c'est comme ca. J'ai l'impression de faire une cure de désintoxication, c'est vraiment difficile. J'ai envie de hurler, de taper avec me tête contre le mur, je me réveille en sueur, parfois en criant, parfois en pleurant, je meurs d'envie de me faire mal... Mais, quand je réussis a éliminer ces sentiments et cette impression d'être fausse, avec en plus lagorge qui se noue, je suis heureuse.

Je crois que je viens d'ecire un des textes les plus longs... Sinon, vous êtes spécialisée en qqch?

Merci.

Bonne vacances.

P.S. Je ne suis pas sure de revenir de sitôt. je veux tout oublier, mais ce site est trop "lourd", me rappelle trop de mauvais moments ou j'ai été tentée et je suis donc encre tentée, et c'est d'autant plus fort que ca fait un mois que je resiste...

Citation :

je ne suis plus heureuse -> je suis heureuse

La boucle est bouclée, je ne suis ni spécialiste ni rien du tout, juste que j'ai eu besoin d'aide moi aussi. Peut-être que tu ne liras pas ce message mais ton dernier message m'a vraiment toucher, je suis un garçon, mais pourtant une larme a coulé. Pourquoi ? Je n'en sait rien, peu-etre parce que ta dernière réponse est une de celle que tout le monde attendait. Enfin elle est magnifiquement écrite.

J'espere que tu seras heureuse jusqu'a la fin de tes jours, et que tu résisteras, tu es une personne forte, vraiment. Alors profites en, soit heureuse et passes d'agréable vacances, tu es libre .

Comme je te l'a dis au début de mon message je ne suis qu'un étudiant un peu perdu, pas de spécialisation en fac de psycho ou autre chose mais j'ai été touché par ton histoire, je me devais donc d'y répondre avant que tu ne t'efface (peut-être est-il trop tard, je n'en sait rien).

J'espere que tout se passera bien avec ton fan et qu'il prendra bien soin de toi ;D

Bonne continuation !

Un étudiant un peu perdu écrivant un message plein d'espoir ...

Bonjour Alloa , je regrette de ne pas t'avoir connu avant.

Je te dis simplement merci d'avoir écrit ici. Tu es sans le savoir un messager d'espoir pour ceux qui vivent les tourments qui sont les tiens.......les notres Ta dernière question est

Citation :

Sinon, vous êtes spécialisée en qqch?

Je conclurais en disant: "Pour devenir quelque chose, et faire quelque chose, il faut être quelqu'un"
Aléxandra David Neel

Tu es quelqu'un!

Merci. Je vais essayer de supprimer mIn pseudo... si c'est possible... Je ne sais pas de quel "coté" je suis. Si je m'approche de l'équilibre ou si je m'éloigne, en me mentant a moi-même. Je penche pour le deuxième, par habitude ou par bon sens.

Pourquoi est-ce un message d'espoir, un beau texte?

La fille qui se perd-encore.

Parce que je l'interprète ainsi! D'autres pleurent moi non

Citation :

En ce qui et de ma maman... Tout a changé. Elle s'est trouvé qqn de bien, qui ne lui fait pas de mal... Et il est vraiment bien. Alors, elle est heureuse, incroyablement heureuse.

Citation :

A force d'écouter le gens de mon âge, je me rends très bien compte de toute cette déformation de la réalité! J'ai plusieurs exemples en tête, mais je ne vais pas les citer, pour ne pas trahir la parole que j'ai donnée, une parole tacite.

Citation :

mercredi. J'essaierai de lui expliquer alors que je suis heureuse, ce qui est vraiment vrai, et que venir la voir ne m'aiderait pas. (je m'entends déjà rouspéter... a sa manière...!). J'ai plein de nouvelles qui me rendent heureuse. Je ne peux pas dire la plus grande, car ce n'est pas encore sur.

Citation :

Je sais que je possède un charme, que les gens on envie de me protéger...

Citation :

Je m'en rends tellement bien compte de ce monde a l'envers qui est pourtant a sa place... J'ai d'ailleurs très souvent l'impression que les Jeunes autour de moi sont dans un monde différent, remplis de gens qui ne les aiment pas, de haine, de drogues et d'autres... J'essaie de trouver un moyen pour les sortir de la, mais je n'y arrive pas... J'essaie de les écouter, mais j'ai vote l'impression que c'est toujours la même chose... Et je me dis aussi très vite que je ne peux pas les sortir de ce monde. Ce n'est d'ailleurs pas a moi de le faire. Il faut qu'ils le fassent eux-mêmes, se rendent compte de ce monde différent et qu'ils aient envie surtout de sortir de la. Apres, je peux faire qqch pour eux, mais pas avant. De toute façon, peu importe ce que je leur dis, ils n'écoutent pas.

[/quote]

Pourquoi est-ce un message d'espoir, un beau texte?

La manière dont tu te perçois et dont tu perçois le monde qui t'entoure est d'une lucidité incroyable. Tu utilises des mots comme courir, sauter travailler qui se mélangent avec la peur et la fascination de la mort, puis plus loin tu utilises le mot espoir......
Voilà pourquoi je dis cela. Tu sais la plupart des gens qui souffrent moralement perdent toutes lucidités, ils noircissent le monde et s'autofustige, ils n'écrivent que le morbide. Bien sûr tu décris ta souffrance de l'âme mais ton vocabulaire est vivant si j'ose dire.
Voilà pourquoi j'aime ce texte.

Citation :

ton vocabulaire est vivant si j'ose dire

Rien a redire.

De plus pour une personne de 16 ans tu me semble très mature a utiliser des mots que moi même il ne me viendrai a l'esprit de les utiliser (exemple qui m'a tout émoustiller : tacite). Comme je te l'ai dis tu es forte, et tu a je pense un bel avenir devant toi. Par contre pour ton pseudo je ne pense pas que tu puisse le supprimer a moins de demander a un administrateur ou modérateur de le supprimer pour toi . Mais j'espère en tout cas que si ton compte est supprimé ton message sera gardé

C'est raté, il est impossible de supprimer les postes et Lee pseudos...

Je viens de faire un stage de musique d'une semaine. C'était merveilleux. La plus belle semaine de ma vie. Depuso, j'ai réussi a atteindre un calme... incroyable. Toutes ces émotions... elles sont sorties de moi alors que je jouais. Et d'autres, tellement plus belles, sont entrées. C'est merveilleux et j'en profite, car j'ai l'impression que, quelque part, tput au fond de moi, j'ai tous ces sentiments, ces pensées noires. Et j'ai alors peur. Peur parce que je ne veux pas perdre ce que j'ai gagné, la confiance, la joie, le bonheur... a nouveau l'amour, peut-être... Je me sens entière et heureuse, pour la première fois. Et je ne veux pas perdre tout ca. J'ai enfin compris pourquoi la vie en vaut la peine. Oui, il y a toute cett douleur, tristesse, colère, désespoir, vide, envie de mourir, de se faire mal... Mais il est toujours possible de sortir de ce monde. Et il faut parfois beaucoup de temps avant de trouver sa raison de vivre. Parfois, on la trouve alors qu'on n'en a aucune envie, comme moi. Mais on ne regrette jamais de l'avoir trouvée.

Je ne peux rien faire pour ceux, qui trident de se sortir de ce monde plein de haine et d'autres sentiments "négatifs". Mais je peux désormais guider ceux qui soit veulent s'en sortir, soit s'en foutent, vers les moyens pour découvrir leur but dans la vie, leur raison de vivre, et les moyens pour s'épanouir.

A +

Bonsoir Alloa comment vas tu?

Bonsoir,

Je reviens, après plusieurs mois.

Comme j'ai dit, j'ai fait: j'ai dit a ma psy que je suis heureuse, et elle n'a même pas essayé de m'empêcher de "la quitter". A quoi bon, d'ailleurs? Cela ne servirait a rien.

Malheureusement, plusieurs choses sont arrivée; ma mère, enceinte, a fait une fausse-couche et a perdu mon frère; mon père veut trainer maman devant les tribunaux tchèques, parce qu'elle m'empêcherait de le voir - alors que c'est ma décision; en plus, en Tchequie, je n'ai aucun droit... En plus, et le pire, c'est que la mère de ma meilleure amie mourra avant Noël, espérons-le tout au moins. Je vois mon amie se faner tous les jours, comme une fleur qu'on oublierait d'arroser... Elle me raconte ce qu'elle vit; et c'est dur, très dur. Tellement que je dois la porter a bout de bras, pour qu'elle vive. Elle m'a répété qu'elle veut mourir, que c'est trop dur. Fichue sensibilité! Je comprends qu'elle soit mal, je connais cette envie de mourir! Et alors? Pense-t-elle a moi? Elle est la seule personne pour laquelle je suis restée sur ce monde, et savoir que mon attache est malheureuse comme je l'ai été, qu'elle va mourir et que je ne peux l'empêcher... C'est terrible et terrifiant. Je ne peux pas lui dire de ne pas le faire; je connais sa douleur et la seule solution possible, je ne peux pas. Mais je ne peux pas lui dire "Vas-y! Je comprends, je ne t'en voudrai pas!" car ce n'est pas vrai: ma seule attache compte mourir, ce que j'ai de plus précieux veut mourir...
Je n'ai pas le droit de souffrir, pas tant qu'elle souffre. Je dois être la pour elle, forte, comme une meilleure amie et même comme la mère qu'elle perdra bientôt. C'est du moins le sentiment que j'ai quand je la berce dans mes bras.  

Difficile... Et en plus ma psy qui le manque cruellement... Et je ne crois pas que quelqu'un puisse comprendre cela facilement. Cette personne a été pour moi un ange, même si je ne me croyais pas toujours. Elle m'écoutait, ne me jugeait pas, me consolait quand il le fallait... Elle avait plus de confiance que personne au monde n'en avais, n'en a et n'en aura. Alors, cet ange me manque. Car je me retrouve seule, beaucoup plus seule qu'avant.

Pendant les vacances d'été, j'ai fait une expérience, une découverte: la drogue. Quelle chose fantastique! Surtout mélangée a de l'eau de vie! Quatre jours que j'en prenais; quatre  jours dont je ne me souviens de rien. 
Ensuite, j'ai testé l'alcool pur, sans drogues; je me suis réveillée nue, dans un lit qui n'était pas a moi. 
Je n'ai pas repris de drogue, je suis désormais en Belgique et n'arrive pas a joindre ma potentielle dealeuse.

J'ai fait beaucoup de promesses, car j'aurais beaucoup parlé étant saoule et drogué. J'ai dû promettre d'arrêter de me mutiler. Je n'ai pas réussi, évidemment, mais j'ai tres fortement diminuée: la, ca fait un mois que je suis "clean". 

Alors, je n'ai pas le droit de parler, pour mon amie. Je n'ai pas le droit d'aller voir mon ange gardien, puisqu'il n'y a rien a régler: certes, je veux mourir, mais je ne me fais pas de mal, je ne bois pas trop, je ne peux plus me droguer. Ce serait pour dire quoi? A quel point je suis désolée que mon amie endure cet enfer sans lequel je suis depuis des années, maintenant? A quel point j'ai envie de crier qu'elle ne doit pas me quitter, parce que c'est elle ma raison de vivre, alors qu'en même temps, j'ai envie de la prendre dans mes bras, la bercer en lui chuchotant que je comprends sa douleur, que je comprends qu'elle veuille partir, qu'elle peut le faire si elle croit que c'est la solution? Non. Toutes ces choses sont claires et évidentes.

Merci, Norset. Ca a du être tres dur... Je le saurai bientôt, en tout cas. Je ne suis pas capable de m'imaginer ma vie prochaine... Déjà maintenant je pleure les soirs, a nouveau, je prie mon ange de revenir... Tout comme ma dealeuse... Oui, j'y ai gouté, et je ne regrette pas. La sensation et tout simplement... divine. Mais ce n'est pas la solution universelle.

J'aimerais être près de qqn, n'importe qui, qu'il décide pour moi ce qu'il faut faire... Même si c'était me mettre dans un asile, a partir du moment ou il me regarderait ds les yeux et que je verrais que c'est pour moi qu'on s'inquiète, que c'est pour m'aider, moi, qu'on le fait et que je suis obligée de le faire, sans quoi il fera qqch, dira ceci a celui-la... Je le ferais, je crois. Maid cette personne n'existe pas, sauf moi. Et, a nouveau, cette solitude se pointe...

voilà je te met ici une petite histoire et un petit dialogue avec une question à la fin ne sachant quoi d'autre te dire. Je l'avais écris pour moi, peut être t'aidera t'il à ton tour.

L'ENFANT MIRAGE

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Norset... Je ne sais pas si je dois te maudire ou te remercier: ca fait quatre semaines que ma "date-suicide" est fixée, a condition qu'on ne vienne pas le demander comment je vais. Et tu me l'as demandé...

Merci pour le comte. Il fait réfléchir, je vais donc réfléchir... Même si je sais que je ne suis pas douée pour comprendre les comtes et histoires de manière que ca m'apporte qqch... Mais ce sera peut-être une exception.

Souffres-tu encore d'avoir vu ton ami se suicider et l'avoir laissé faire? Regrettes-tu? le bon ange qui est arrivé pour te sauver... C'était ta femme? Compagne?...