Bonjour,

je m'adresse à vous car je ne sais pas quoi penser de mes réactions ni de celles de mon conjoint. L'histoire va vous paratitre peut être un peu longue mais bon je vais essayer d'être claire et concise

Cela fais maintenant 10 ans que nous en sommes ensemble (j'avais 18 an et lui 19) et tout c'est passé très vite entre nous, le coup de foudre, la passion, l'amour le vrai c'était magique nous étions sur un véritable nuage. Nous avons vécu cette relation (qui a débuté par quelques mois d'échanges sur internet et au téléphone) à distance (Bretagne-Paris) pendant environ 1 an puis nous sommes partis en vacances pendant 1 mois tout les 2 et là, drame impossible de se lacher, de repartir vivre chacun de notre côté. J'ai donc tout quitté (famille, amis) pour aller vivre avec lui chez ses parents.

Au début c'était parfait on était encore sur notre nuage rose, on ne se préoccupait de personnes d'autres que de nous deux, à tel point que durant l'année scolaire que j'ai effectué là bas je n'ai créé aucun lien avec personne à l'exception des banalités d'uage et que je ne ressentais pas l'envie de contacter les gens laisser en Bretagne. J'étais tellement aveugle (et oui l'amour) que je ne connaissais même pas ses parents alors que nous vivions sous le même toit.

J'ai terminé mon année scolaire et en commencé à travailler et là tout à changer. J'ai pris conscience que les parents de mon homme étaient particulièrement pénibles pour ne pas dire obsetionnels bref tout le contraire de moi et de ma vie de bohéme sans horaires ni contraintes. Et comme lui aussi a débuté la vie active nous nous sommes retrouvés avec des horaires décalés (moi bureau, lui grande distribution), ajouter à ça les 2H30 de tranports journaliers et le fait que je me sentais de plus en plus oppressée par les règles de vie de mes beaux-parents (exemples interdit de parler après 21H00 y compris le week-end, des douches de 10 minutes maxi pour moi (pas pour eux) pas plus sinon reproches etc etc) le stress a commencé à s'accumuler et avec les rencoeurs,les reproches et les premières disputes.

Nous avons tenons bon (nous nous aimons) et avons enfin put avoir notre premier appartement après 4 ans passés à ce rythme : une délivrance, enfin je le pensais. Bizarement je ne supportais plus de me retrouver seule certains soirs jusqu'à 22H et de ne pas être avec lui le samedi. Et son jour de repos de la semaine ou les jours ou il finissait à 15H je lui repprochais de ne pas s'être occupé de la maison, de ne pas avoir préparé le repas. Et évidemment quand il allait certains dimanches rejoindre des amis pour jouer au foot ou au paintball je l'accusais de m'abandonner et de se désinterresser totalement de moi, lui qui ne voulait désormais quasiment plus sortir avec moi (trop fatigué).

Il y a eu un malheureux épisode ou j'ai rejetté ma frustration sur sa collégue (une jeune de notre age) car j'en avais marre de n'entendre parlé que d'elle à longueur de soirée alors même que rentrant du boulot crevée j'aurais préférée qu'il s'occupe de moi. Cela a évidement était interprêté comme de la jalousie et il m'a accusé de ne pas lui faire confiance alors même que je n'ai jamais douté de lui.

Il à changé de boulot, de lieu de travail et même si il ne travaillait plus le samedi finissant désormais à 19H il était rarement là avant 21H30 ce qui me gonflait certains soir et malgré que nous passions nos weeks ends ensemble je ne supportais toujours pas qu'il parte avec des potes (parfois tout le week end) et puis je lui en voulais de passer autant de temps sur son jeu vidéo donc je continuais à lui faire des reproches.

Notre fille est née (en juillet 2008) nous étions aux anges la vie était de nouveau belle et parfaite, le nuage rose revenu, l'harmonie et la détente de nouveaux au rendez-vous le bonheur quoi. Puis à la fin de mon congé maternité (pendant lequel je me suis initiée au jeu vidéo => on joue ensemble finie la télé toute seule dans mon coin = 1 sujet de dispute en moins), les tracasserie dans les transports et tout et tout avec en plus la responsabilité de devoir assumer un petit être les craquages sont vites revenus et quand mon homme partait en week end avec ses potes je lui repprochais de nouveaux de m'abandonner mais cette fois sans possibilité de faire autre chose à cause du bébé je me sentais encore plus seule au monde.

Alors voilà il y à un an, en avril 2009, il a décidait de mettre les choses à plat car il avait besoin de faire le bilan de sa vie et voici ce que je l'ai entendu me dire :
- je lui pourris la vie (possessive, jalouse, je le flique)
- je l'empêche de vivre
- il n'a pas de vie sociale
- il ne me peux pas me parler des personnes qu'il rencontre (excuse invoquée l'évennement cité plus haut avec sa collègue)
- je ne fais plus attention à lui
- ce n'ai pas parce que je suis pas capable d'avoir des amis que je dois le priver des siens
et si il n'y avait pas notre fille il serait parti

Bref ce soir là grande claque, coeur éclaté, humliliéei, ma vie en miettes je l'ai écouté sans rien dire ou presque et au moment ou j'ai voulu lui faire part de mes sentiments il est sorti passer une heure au téléphone avec je ne sais qui et je suis restée là avec mon coeur gros comme montgolfière sur le point d'éclater. Après son appel il est rentré s'est fiché devant son pc la discussion était close. Je me suis endormie sur mon oreiller trempé de larmes à bout de force de m'être torturer l'esprit pendant des heures.
Le lendemain en se levant il m'a annoncé qu'il passerait toute la journée dehors (il n'a même pas pris son petit déjeuner) il a pris sa douche et s'en est allé. Je suis restée là inherte puis aiv confié ma fille à ma belle-mère et suis allée errer seule dans les rues l'ame en peine (les gens m'empechent de pleurer) et le soir comme je ne voulais pas être à la maison genre je t'attends comme une bonne poire je suis allée voire un film à la deuxième séance pour être sure qu'il soit bien tard en rentrant. Il était là et quand j'ai voulu lui parler il m'a dit "la journée n'est pas finie on se verra demain fait comme si j'étais pas là".

Alors le lendemain j'ai fait comme si de rien n'était et tout est reparti comme avant mais le coeur lourd très lourd. Alors quand quelques semaine après il est parti au boulot sans son téléphone je n'ai pu m'empecher le soir de jetter un oeil pour voir qui il avait bien pu appeller ce soir, malheureusement la liste d'appel n'allait pas aussi loin mais j'ai remarqué que dans cette liste un prénom féminin revenait suffisament souvant. N'ayant jamais de ma vie entendu parler de cette personne je me suis mise à inspecter aussi ses textos et la même si le contenu du texte était parfaitement innocent de le voir l'appeler ma belle moi qui n'ai plus le droit à des petits noms doux depuis des années mon coeur à littérallement explosé dans ma poitrine et les photos d'eux d'eux cote à cote joue contre joue n'ont pas arrangé les choses.

Quand il est rentré j'étais devastée je lui ai donc avoué ce que j'avais fait et vu biensur énorme dispute. Réaction de sa part me virer de sa liste d'ami facebook et mettre un code sur son téléphone et son pc pour que je ne puisse l'espionner. Et biensur ce n'ai qu'une collègue et si il ne m'en a jamais parlé c'est uniquement de ma faute, je ne doute pas de sa fidélité je le crois mais voilà je me suis sentie trahie de le voir si proche d'une personne dont j'ignorait parfaitement l'existence.

Tout est rentré dans l'ordre et depuis cette épisode malheureux j'ai fait de gros efforts (je ne pique plus ma crise quand il sort sans moi) de plus on a démménager pour plus grand et surtout plus près du boulot, donc ça va.

Mais voilà depuis quasiment un an chaque jour je pense à tout ça et je pleurs oui je pleurs tout les jours donc hier j'ai craqué et je lui ai dit tout ce que j'avais ressenti à ces moments là et la découverte de cette fille et d'une partie de sa vie qu'il refuse de partager avec moi. Je lui ai demander de me soulager en m'avouant qui il avait appelé ce soir là mais il refuse obstinément de me le dire.
Je l'aime lui aussi m'aime je suis consciente de mes erreurs et je fais un gros travail sur moi pour ne plus être excessive, je sais qu'il ne me trompe pas et que ces échanges avec cette fille sont anondins mais j'ai besoin de savoir qui etait cette personne au téléphone, je veux qu'il me prouve que je n'ai pas perdu sa confiance en me le disant, je veux juste savoir (après 10 ans de vie commune c'est légitime non?) qui compte suffisament dans son coeur pour l'appeler dans ces moments là.

Il ne comprend pas que cela m'obsède autant il pense que j'ai de mauvaises intentions envers cette personne alors que je veux juste savoir de qui il se sent suffisament proche pour parler de notre vie, qui est son confident, j'ai le sentiment que cela reste un taboo entre nous et plus le temps passe plus je me pose de question et me torture l'ame. J'ai l'impression que de savoir m'aiderait à me débarrasser de ce poids qui me pése depuis ce soir là et que je pourrais enfin oublier vraiment et passer à autre chose, que j'aurais retrouvé sa confiance et que l'on pourrais ensuite recommencer à se parler de tout comme avant.

Je sais le récit est long mais voilà je n'ai personne à qui en parler (maman pas comprèhensive du tout et zéro ami) donc de relater toute l'hisoire me soulage un peu.

Pensez-vous que je sois folle de focaliser à ce point sur cette personne mystère ? Croyais vous que cela m'aiderait à tourner la page ?

Merci d'avoir pris le temps de me lire et surtout celui de me répondre.

Bonjour titelily,

Non tu n'es pas folle de focaliser sur la personne mystère. C'est même normal, en effêt la confiance est entamée entre vous deux. La communication également bat de l'aile. C'est difficile pour toi. Tu cherches à te rassurer en focalisant sur ce détail.

En fait je pense que de savoir à qui il a téléphoné ce soir là ne t'apporterait pas grand chose. Ton ou plutôt votre problème est ailleurs.

Citation :

voici ce que je l'ai entendu me dire :
- je lui pourris la vie (possessive, jalouse, je le flique)
- je l'empêche de vivre
- il n'a pas de vie sociale
- il ne me peux pas me parler des personnes qu'il rencontre (excuse invoquée l'évennement cité plus haut avec sa collègue)
- je ne fais plus attention à lui
- ce n'ai pas parce que je suis pas capable d'avoir des amis que je dois le priver des siens
et si il n'y avait pas notre fille il serait parti

Son discours ta permis au moins d'y voir plus clair sur sa pensée. C'est positif même si cela blesse.
Il te trouve possessive et jalouse. Tu nous a bien expliqué d'où t'es venue ce comportement. Tu as eu au départ une relation fusionnelle avec lui, et tu voudrais pouvoir continuer ainsi. Mais il a repris sa vie quotidienne, son job, ses amis, ses sorties sans toi alors que tu as perdu de ton côté toute ta vie sociale pour te consacrer à ton couple. En bref vous avez pris des chemins différents, et cela vous mènent tout deux à l'impasse, l'incompréhension, la confusion.

Il te reproche de ne pas t'être fait d'ami. Qu'en est-il exactement? As-tu volontairement choisi d'être seule, sans ami? Pensais-tu que vous vous suffiriez l'un l'autre?

Il peut être difficile pour lui de te voir ainsi, en te coupant du monde extérieur tu fais involontairement porter sur lui une lourde responsabilité. Celle d'être le centre de ton monde, sans lui tu n'es plus rien, tu t'effondres. L'important dans un couple est de partager sa vie avec l'autre, de l'aider à s'épanouir, de pouvoir compter sur l'autre dans des moments importants, mais si on sent que l'autre ne peut vivre sans nous, c'est déstabilisant, et cela fait même fuir. Tu lui donnes ainsi un rôle trop grand, trop puissant, le rôle de l'amant, de l'ami, du frère, du père en même temps.

Je crois qu'il faut te retrouver d'abord, dans un premier temps. Refaire le point sur toi, sur ce que tu veux vivre, sur les relations que tu veux avoir avec les autres, ne t'enferme pas dans ton couple. Ensuite tu pourras reconsidérer l'homme avec qui tu partages ta vie depuis 10 ans. Apprendre à mieux comprendre ce qui le motive, et voir comment tous les deux vous pouvez continuer à avancer ensemble ou pas.

Tu sais le couple est le lieu privilégié des conflits, donc ton histroire est classique. Pour autant ces conflits ont une raison d'être souvent profonde. En les décorticant tu apprendras beaucoup sur toi-même.

Bonjour,

Tout d'abord merci d'avoir consacré du temps à lire et à répondre.

J'ai effectivement conscience que le plus gros problème dans notre couple viens de mes angoisses personnelles (et je connais aussi leurs origines). Je fais un gros travail sur moi même pour ne pas me laisser envahir chaque jour par tous ces souvenirs difficiles, on m'a déjà conseillé de me faire suivre mais même si je suis consciente d'avoir un problème dans la gestion de mes souvenirs et des sentiments qui en découlent je n'en ressens pas le besoin je pense que l'équilibre familiale suffira à rétablir le calme intérieur.

Pour ce qui est de mon incapacité à me faire des amis c'est plus un choix qu'une conséquence. Ne vous y trompez je n'ai pas d'Ami avec un a majuscule mais j'ai évidemment des personnes dans mon entourage suffisement proche pour partager les petits et gros tracas de la vie quotidienne. Non ce que j'entends par Ami c'est une personne à qui je peux tout confier de A à Z sans tabou sans peur. Mon passé n'est pas des plus heureux :

- Mére maniaco dépressive (minimun une tentative de suicide par an 6 à 7 les années prolifiques)
- Pére violent (uniquement sur ma mére), homosexuel refoulé ayant abusé de mon grand frère et mort brutalement quand j'avais 12 ans
- Grand frère pourtant adoré se déchargeant de sa haine de mon père sur moi (humiliation permanente) victime l'année suivant le décès de mon père d'un terrible accident qui a faillit lui couter la vie et qui a entrainer une longue periode d'hosto
- Plusieurs passage en familles d'accueil pendant les "cures de repos" de ma mère
- 4 déménagements dans des régions à chaque fois différentes (perte du peu de repère que j'avais)
- Bete noire de toute ma classe et même d'un professeur dès mon premier jour de collège (pourquoi mystère ?) pas d'ami pendant ces 4 ans et une humiliation minimum par jour (bah vi de plus en plus d'élèves me prenaient en grippe)
- attendue certains soir devant mon immeuble par un groupe de 5/6 garçons qui me tripotaient allégrement sans que je ne puisse rien faire (14 ans)

La liste est longue arrêtons nous là de 14 à 18 ans c'est un roman aussi !

Pour le moment je n'ai pas trouvé en dehors d'Aurélien, qui lui sait absoluement tout (je lui ai pas tout sorti d'un bloc non plus) quelqu'un suffisement digne de confiance pour pouvoir écouter cela et surtout le garder pour soit.
Donc voilà quand j'ai besoin d'en parler parceque les souvenirs reviennent il m'écoute et me laisse m'autonanalyser (j'aime bien me prendre pour Freud lol) et parfois il m'analyse aussi mais pas toujours (bah oui ça plombe un peu l'ambiance quand même et après huit heures de boulot t'a pas forcement envi de ça, je le comprends biensur). Mais c'est à ce moment là que je vacille quand je n'en parle et que j'aurais besoin de quelqu'un pour m'épencher et surtout décortiquer les évenements en essayant de comprendre leurs impact sur ma personne. Je ne souffre pas de manque d'ami ou de vie sociale je me suis toujours autosuffie (lecture ecriture dessin danse chant je m'occupe bien à la maison et ne m'ennuie pas) je souffre juste de ne pas toujours avoir l'oreille de quelqu'un quand ça me ferait du bien.

Donc voilà j'ai decider hier (et ce avant même d'écrire le premier post) de me trouver une actvité à moi rien qu'à moi (reprise du dessin hihi à la maison dans un premier temps puis des cours en septembre prochain) et de venir sur ce site quand ça va pas pour raconter les souvenirs qui me génent (j'ai aussi un cahier pour ça mais avoir des réponses s'est mieux)

Voilà j'espère ne pas vous avoir trop pris la tête avec tout ça.

Merci encore pour votre soutien.

Bonjour titelily

Quelle est la vraie lily?
Celle qui se sent seule lorsque son mari est loin

Citation :

quand mon homme partait en week end avec ses potes je lui repprochais de nouveaux de m'abandonner mais cette fois sans possibilité de faire autre chose à cause du bébé je me sentais encore plus seule au monde.

ou bien celle qui s'autosuffit

Citation :

Je ne souffre pas de manque d'ami ou de vie sociale je me suis toujours autosuffie (lecture ecriture dessin danse chant je m'occupe bien à la maison et ne m'ennuie pas) je souffre juste de ne pas toujours avoir l'oreille de quelqu'un quand ça me ferait du bien

Sans doute un peu les deux, selon l'humeur du moment.

Ton passé n'est pas simple avec un père violent et une mère dépressive. Pour autant as-tu pu le régler? Quels sont tes rapports aujourdh'ui avec ta maman?
Fais le bilan. Pour ton papa, exprime ce que tu attendais de lui s'il n'avait eu son problème, idem pour ta maman. Montre nous ta colère et ta tristesse.
Ces éléments marquent la vie d'un enfant, mais ensuite il peut les dépasser rééllement en s'autorisant à se dire que ses parents ont fait de leur mieux avec la connaissance, la compétence et la conscience qu'ils avaient à cette époque.
C'est une issue qui demande un cheminement volontaire et qui permet d'être en paix avec soi-même. Je rappelle qu'accepter son passé ne signifie aucunement l'approuver ni le cautionner, mais juste reconnaître les faits et les dépasser pour aller de l'avant avec une nouvelle conception du monde.

Bonjour Ariane,

Comme tu la remarqué j'ai fait une petite erreur j'aurais du dire : "avant lui je m'autosiffisais" mais bref toujours est il que je ne supporte pas son absence mais que j'y travaille (dimanche il n'était pas là et j'ai pas craqué j'ai fait 8 heures de ménage mais bon !).

C'est vrai passé n'est pas simple mais j'ai exprimé ma colère à de maintes reprises et ai même commencé une mini-autodestruction puis j'ai rencontré Aurélien et tout est devenu plus calme, j'ai fait le deuil de mon père et ai compris que j'avais le droit de l'aimer sans en rougir (après tout comment aurais-je pu voir le monstre en lui ?)
.
Pour ce qui est de ma maman je ne lui reproche pas sa maladie ni ses troubles. Non, ce qui me blesse c'est qu'elle refuse d'admettre qu'elle n'a pas toujours été là et que ces tentatives de suicide (qu'elle nie en me traitant de menteuse et en m'accusant de vouloir la faire passer pour folle !! si je n'avais pas un frère et une soeur pour me confirmer tout ce que j'ai vu et entendu elle arriverait presque à me faire douter) ont put être perçues comme des rejets.
Comme elle passe son temps à ne voire que le verre à moitiè vide les reproches ne sont malheureusement jamais loin et forcément ça fini mal parceque moi j'ai pas de patience et depuis 28 que j'entends les mêmes rengaines (oui c beau de ne vivre que dans le passé) et bien les vannes pêtent...

Sans oublier les conseils avisés que seule une maman est capable de prodiguer "j'adore Aurélien mais si tu veux un conseil t'attaches pas trop les hommes ça restent jamais"ou "parfois j'ai l'impression qu'il aimerait vivre tout seul".

Je passe aussi toutes les pleurnicheries "mes enfants ne m'aiment pas", "je peux crever tout le monde s'en fout", "vous me laisserez pourrir dans un mourroir", "je vois jamais ma petite fille" etc etc etc

Pour résumé on se parle pas car chaque phrase ou expression du visage est automatiquement "interprêtée" de manière complétement démente (paranoîa de plus en plus aigue).

Donc voilà même si ce n'est pas désagréable de la voir et que je suis consciente qu'elle nous dépanne vraiment quand on a un problème de nounou je finis par être rééllement soulagée quand elle s'en va et biensur quand je sens que je ne suis pas loin de l'humeur sombre je ne l'appelle pas ni ne décroche car je sais que son mauvais "karma" et ses rva me faire chuter encore un peu plus.

Je sais tout ça c'est pas très clair et très éloigné du message d'origine mais bon ...

Merci

Alors voilà mon homme le week end dernier m'a tout balancer (une nouvelle fois), l'élément déclencheur : il est parti faire les courses dimanche matin mais en fait c'était juste une excuse pour se cacher pour pouvoir téléphoner à son ami je l'ai mal pris car je ne veux pas qu'il me mente si il a besoin de parler à quelqu'un qu'il le fasse mais qu'il n'agisse pas de cette façon car cela me blesse.
Bref ça évidement il ne l'a pas compris, tout ce qu'il voit en moi c'est une personne possessive et jalouse, le dialogue est rompu et la confiance ayant totalement disparu dans notre vie le retour en arrière est impossible.
Il n'a pas voulu l'admettre mais il ne m'aime plus il continu à se voiler la face et à faire passer ça pour une crise de la trentaine mais j'ai ouvert les yeux car je n'en peux plus de souffrir. J'ai passé toute ma semaine à lui montrer combien je l'aime à être attentionnée, bref une fois de plus à me prosterner devant lui, mais cela ne suffit plus il ne m'aime plus il faut ce faire raison. Je me suis totalement humiliée pour lui le soir de son anniversaire j'ai mis une robe, lui ai acheter un cadeau sexe et j'ai essayer de flirter comme un couple mais je me suis fais rembarrer , j'avais l'impression d'être une pute qui offre son corps en échange d'affection, voilà à quoi j'en suis réduite. Résultat des courses grosse crise et le sujet qui revient sur le tapis et tout les torts évidement qui me retombent dessus. Et j'ai passé l'eponge (c'était jeudi soir) et vendredi rebelotte et samedi j'ai passé ma journée à cuisiner pour sa fête d'anniversaire pour lui et ses amis tout c'est bien passé à part que j'avais l'impression de n'être là que pour le service j'ai même tolérée la présence de Marie et j'ai était ulcérée de son comportement vis à vis de moi et elle qui ce comportait comme en terrain conquis comme si elle était déjà chez elle à toucher aurélien sous mes yeux. Et une fois couché il m'a dit arrête d'espérer tu sais...

Alors j'ai pris LA décision, celle que par manque de courage il refuse d'admettre préférant me laisser souffrir et attendre un retour qui ne viendra pas, je pars avec ma fille me reconstruire près de ma famille et essayer de retrouver les amis que j'ai volontairement laissée derriere moi.

J'ai ouvert mon coeur aujourd'hui je lui ai dit toute ma souffrance depuis toute ses années où je n'ai fait que vivre à travers lui. J'ai pris conscience que je ne me respecte plus je veux tellement lui plaire et lui faire plaisir que j'accepte tout de lui j'en suis même arrivée à un point où je tolérerais qu'il me trompe du moment qu'il reste avec moi. Je vous l'ai dit j'ai perdu toute estime de moi, de mes compétences, de mon corps.
Je me suis perdue dans cette relation je suis toujours en demande mais lui ne vois rien il ne vois que son propre plaisir son propre bien être cela fait des années que je souffre de solitude mais que je refuse de voir la vérité en face et que je continu d'espérer une vie de couple normal. Mais lui ce n'est pas cela qu'il attend ce qu'il veut c'est que quelqu'un s'occupe de tout pour lui pendant que lui fait sa vie tranquillement il n'est pas mature pas près à vivre comme un adulte raisonnable.

J'ai le coeur en miette, je suis triste à en mourrir, mais je ne peux plus continuer de cette façon je dois me retrouver et réapprendre à vivre, malheureusement pour cela je ne peux que retourner en bretagne et c'est une terrible decision car je ne veux pas le priver de sa fille ni priver ma fille de son papa mais je n'ai pas le choix. Je suis seule ici sans famille sans amis avec un travail qui me déplais. Je vais avoir besoin de soutien pour passer ce cap et envisager l'avenir si je reste ici je ne ferais que penser au passé et me torturer. Si je reste près de lui je vais continuer à espérer je suis accroc à lui je n'y peux rien si je reste cela va me détruire je le sais je continuerais à attendre et à souffrir.
Je suis égoïste je le sais mais je ne veux pas d'une vie à attendre après une chimère je dois tourner la page et oublier oublier oublier.

Alors voilà mon homme le week end dernier m'a tout balancer (une nouvelle fois), l'élément déclencheur : il est parti faire les courses dimanche matin mais en fait c'était juste une excuse pour se cacher pour pouvoir téléphoner à son ami je l'ai mal pris car je ne veux pas qu'il me mente si il a besoin de parler à quelqu'un qu'il le fasse mais qu'il n'agisse pas de cette façon car cela me blesse.
Bref ça évidement il ne l'a pas compris, tout ce qu'il voit en moi c'est une personne possessive et jalouse, le dialogue est rompu et la confiance ayant totalement disparu dans notre vie le retour en arrière est impossible.
Il n'a pas voulu l'admettre mais il ne m'aime plus il continu à se voiler la face et à faire passer ça pour une crise de la trentaine mais j'ai ouvert les yeux car je n'en peux plus de souffrir. J'ai passé toute ma semaine à lui montrer combien je l'aime à être attentionnée, bref une fois de plus à me prosterner devant lui, mais cela ne suffit plus il ne m'aime plus il faut ce faire raison. Je me suis totalement humiliée pour lui le soir de son anniversaire j'ai mis une robe, lui ai acheter un cadeau sexe et j'ai essayer de flirter comme un couple mais je me suis fais rembarrer , j'avais l'impression d'être une pute qui offre son corps en échange d'affection, voilà à quoi j'en suis réduite. Résultat des courses grosse crise et le sujet qui revient sur le tapis et tout les torts évidement qui me retombent dessus. Et j'ai passé l'eponge (c'était jeudi soir) et vendredi rebelotte et samedi j'ai passé ma journée à cuisiner pour sa fête d'anniversaire pour lui et ses amis tout c'est bien passé à part que j'avais l'impression de n'être là que pour le service j'ai même tolérée la présence de Marie et j'ai était ulcérée de son comportement vis à vis de moi et elle qui ce comportait comme en terrain conquis comme si elle était déjà chez elle à toucher aurélien sous mes yeux. Et une fois couché il m'a dit arrête d'espérer tu sais...

Alors j'ai pris LA décision, celle que par manque de courage il refuse d'admettre préférant me laisser souffrir et attendre un retour qui ne viendra pas, je pars avec ma fille me reconstruire près de ma famille et essayer de retrouver les amis que j'ai volontairement laissée derriere moi.

J'ai ouvert mon coeur aujourd'hui je lui ai dit toute ma souffrance depuis toute ses années où je n'ai fait que vivre à travers lui. J'ai pris conscience que je ne me respecte plus je veux tellement lui plaire et lui faire plaisir que j'accepte tout de lui j'en suis même arrivée à un point où je tolérerais qu'il me trompe du moment qu'il reste avec moi. Je vous l'ai dit j'ai perdu toute estime de moi, de mes compétences, de mon corps.
Je me suis perdue dans cette relation je suis toujours en demande mais lui ne vois rien il ne vois que son propre plaisir son propre bien être cela fait des années que je souffre de solitude mais que je refuse de voir la vérité en face et que je continu d'espérer une vie de couple normal. Mais lui ce n'est pas cela qu'il attend ce qu'il veut c'est que quelqu'un s'occupe de tout pour lui pendant que lui fait sa vie tranquillement il n'est pas mature pas près à vivre comme un adulte raisonnable.

J'ai le coeur en miette, je suis triste à en mourrir, mais je ne peux plus continuer de cette façon je dois me retrouver et réapprendre à vivre, malheureusement pour cela je ne peux que retourner en bretagne et c'est une terrible decision car je ne veux pas le priver de sa fille ni priver ma fille de son papa mais je n'ai pas le choix. Je suis seule ici sans famille sans amis avec un travail qui me déplais. Je vais avoir besoin de soutien pour passer ce cap et envisager l'avenir si je reste ici je ne ferais que penser au passé et me torturer. Si je reste près de lui je vais continuer à espérer je suis accroc à lui je n'y peux rien si je reste cela va me détruire je le sais je continuerais à attendre et à souffrir.
Je suis égoïste je le sais mais je ne veux pas d'une vie à attendre après une chimère je dois tourner la page et oublier oublier oublier.

Bonjour Titelily,

Je vois que tu as décidé de passer à l'action, de reprendre ta vie en mains. Je ne peux que t'encourager dans cette voie. Oui bien sûr c'est difficile car tu as pris longtemps l'habitude de subir une situation dans laquelle tu te perdais, et aujourd'hui tu comprends que ta place est ailleurs.
Lorsque tu craques en te disant que tu l'aimes, que tu es accroc à lui, rappelle toi que c'est une Lily malheureuse et non épanouie qui est accroc, une Lily qui ne se respecte pas, qui ne s'écoute pas, qui ne sourit pas.
Ne lui en veux pas d'être ce qu'il est surtout, car c'est aussi toi qui le lui a permis. Tu t'es contentée d'espoir et de mensonges. Tu as fait ce que tu as pu, et maintenant c'est fini, tu ne peux plus.
Remercie le finalement, car tu sais enfin que tu as du pouvoir sur ta vie, tu sais enfin le genre de personne qui malgré ton amour ne te convient pas. Chaque relation humaine est une source de richesse, elle apporte une connaissance supplémentaire de soi-même.

Tu n'es pas égoïste du tout, vu tout ce que tu as accepté de lui. Quant à ta fille c'est pareil, si tu la maintenais dans une famille aussi désunie, ce serait lui montrer un bien piteux exemple. Il est bon qu'elle sâche que quand deux parents ne s'entendent plus, ne peuvent plus se faire confiance, ne s'aiment plus, alors rester est suicidaire et qu'il existe un avenir meilleur ailleurs, simplement en ayant le courage de dire stop, de vivre autrechose. C'est un véritable courage car cela demande de l'énergie, de la volonté, d'affronter l'inconnu, cet avenir que l'on se crée chaque jour.

Citation :

Mais lui ce n'est pas cela qu'il attend ce qu'il veut c'est que quelqu'un s'occupe de tout pour lui pendant que lui fait sa vie tranquillement il n'est pas mature pas près à vivre comme un adulte raisonnable.

C'est en effet l'impression que j'ai eu de cette histoire dès le début. Ce jeune homme m'a toujours semblé vouloir mettre ses amis et ses activités avant sa vie de famille, d'après la description que vous en avez fait. Cette attitude de fuite vous a créé une dépendance vis-à-vis de lui.

Alors je joins la voix d'Ariane qui, comme le fil d'Ariane, vous mène dans la bonne direction vers la sortie du labyrinthe. C'est une très bonne chose que vous vous fassiez respecter et que vous preniez vos distances, Lily. Ce ne sera pas facile, il faut l'avouer. Mais on se rend compte après coup que d'avoir gardé la tête haute est la meilleure chose que l'on pouvait faire.

Merci pour votre soutien,

Je sais qu'il ne faut pas que je craque et que je parte d'ici le plus tot possible, il va bientot rentrer et j'ai peur de nouveau de flancher devant lui et de me laisser encore aller à espérer.

Là je suis sur son ordinateur (le mien a été rangé pour la soirée d'hier et j'ai eu la flemme de le sortir le sien était allumé c'était plus simple) bref en tapant facebook je me suis retrouvée direct sur son compte avec la connexion automatique.

Je jure qu'à la base je n'allais pas sur facebook pour ça je voulais me connecter avec mon compte, mais la tentation était trop grande j'avais la possbilité de savoir certaines des choses qu'il me cache, il pense que je suis stupide mais je vois quand il me ment seulement je n'ai pas de preuve donc je peux pas le mettre devant le fait accompli mais je sais bien qu'il passe son temps à me cacher des choses.

Je suis donc allée voir dans ces messages, et j'ai vu que vendredi alors que j'étais seule à m'occuper des courses pour sa fête il a écrit à une ancienne camarade que tout allait bien dans sa vie qu'il était papa d'une petite fille et sur le point de se séparer de la mére. Le choc c'est là que j'ai pris effectivement conscience que la rupture était prononcée, inévitable.

J'ai continué à fouiner autant aller jusqu'au bout de toute façon il est tellement malhonnête qu'il continuera à me mentir et à me faire porter le chapeau.
Et j'ai appris que en janvier cette fameuse Marie, celle qui ne compte pas, n'est qu'une amie (entre parenthèse elle est complétement stupide en même temps l'alcool ça rend pas intelligent, qui ne sait pas occuper de son gosse bref une pauvre fille et dire que je suis jalouse de ça franchement) bref une relation tout ce qu'il y a de plus normale et bien elle était sur Paris et avec qui elle a passée la soirée hein ? avec Aurélien biensur je ne me rappelle plus son alibi pour ce soir là mais je m'en fout. Il dira que c'est de ma faute que je ne l'aurais pas laissé y aller mais je m'en fout aussi. Tout ce que je sais c'est qu'il me ment et ça je ne peux le supporter plus longtemps.

Qu'il voit des potes, des collègues et qu'il ai des activités est une chose certe je le supporte mal mais bon j'avais promis de faire un effort mais là maintenant que je sais qu'il me ment c'est vraiment insuportable.


Voilà désolée de vider mon sac mais il faut que j'en parle maintenant à quelqu'un que je me décharge de tout ça pour voire les choses avec recule.

Merci encore de votre écoute.