Effectivement le délai entre les deux rendez-vous est long.

Pourquoi ne pas la rappeler pour lui faire part que ses conseils ne donnent pas de résultats et que tu as besoin de l'avoir par rapport à tes interrogations de plus en plus oppressantes. Etant donné qu'elle sait (je suppose) que tu es également suivi par un psy, elle devrait comprendre ta démarche.
La sexologue ne peut pas prendre les décisions à ta place, il va de soi que c'est à toi et à ton époux (vous êtes deux dans un problème de couple) à renouer le contact et a trouvé les failles, mais tu n'es qu'au début du suivi.
Le problème est ce gros abcès que tu ne veux pas crever, ton mari comprendrait certainement mieux le pourquoi de tes problèmes.
C'est toi qui détient la clé pour ouvrir la chambre des secrets (ça fait un peu Harry Potter lol)
Courage
Clair de lune

La clef est bien lourde à tourner dans la serrure, je ne suis pas sûre que la "révélation de mes secrets soi la meilleure des choses. Quelle va être sa réaction quand il apprendra que mon frère à été le premier a se servir de moi pour assouvir sa sexualité d'adolescent, mon frère est toujours dans mon entourage et il a tenu son rôle de grand frère quand même en m'aidant à divers moments de ma vie mais je ne lui pardonnes pas tout car il me reste trop de souvenirs malsain même à l'âge que j'ai.
Pour les autres, mon oncle est mort, mon petit cousin il a d'énorme problème de santé. Le garçon qui m'a violée quand j'avais neuf ans je n'en ai plus entendu parler. Je vis aussi avec la culpabilité de n'avoir rien dit du moins de n'avoir pas été entendue, j'aurais dû faire un scandale me battre plus mais j'ai tellement pris de coups et d'insultes que je n'étais plus en état de réagir. si j'apprenais que ces gens ont fait du mal à quelqu'un d'autre... bon je continuerai plus tard je ne gère plus ce que je ressens.
merci encore ...

Dodomi tu sais très bien d'où vient ton problème.
A te lire, tu protèges toujours et encore ce grand-frère qui a abusé de toi contre les éventuelles réactions négatives de ton mari (en toute logique, il ne va certainement pas approuvé un tel comportement), mais au moins le rideau sera levé)
Mon fils a bien révélé à son ex-femme son viol à 13 ans (pas par une personne de la famille) avant de me le confier 4 ans plus tard.....
Je peux te certifier que bien des choses inexplicables sur mon enfant ont été, en un éclair, enfin comprises.

Citation :

j'aurais dû faire un scandale me battre plus mais j'ai tellement pris de coups et d'insultes que je n'étais plus en état de réagir

Tu ne "veux toujours pas réagir", pas révéler, pas faire de scandale.

Citation :

Je vis aussi avec la culpabilité de n'avoir rien dit du moins de n'avoir pas été entendue

Tu es arrivée à une période de ta vie où tu peux enfin te libérer de ce "sentiment" de culpabilité (tu n'es pas coupable), penses-tu être entendue actuellement ? Non puisque tu retiens toujours en toi ce triste secret qui te rend malade et qui te fait constamment stagner.
Ton mari ressent ce secret, tu le lui communiques par ton comportement et tes non-dits.

Tu dis ne plus gérer ce que tu ressens. Que ressens-tu ?

Très amicalement
Clair de lune

Ce que je ressens, c'est un dégoût,l'impression d'être toujours sale, quand on parle de ça.
La honte qui en découle, le fait de ne pouvoir éviter que les gens soit un peu prisonniers de mes comportements débordants, même si j'essaie de les limiter et depuis que je travaille en thérapie j'y arrive (je ne joue plus que rarement, mes crises de colères et mes fugues ont diminuées mais je voudrais mieux pouvoir enfin pouvoir monter des projets à long termes sans être constamment dans le "ça ne sert à rien", car je n'ai pas confiance dans ce qui m'attends, la peur de m'investir vraiment (dans mon couple, mon travail, les choses agréables que procurent la vie).

Consciemment je sais qu'un enfant, ou toute personne qui ce fait violé n'est pas coupable mais quand c'est moi je ne sais pourquoi je ne peux le considérer ainsi, j'y travaille mais est-ce vraiment une question de décider que c'est comme ça ? de décider d'aller mieux et de lacher ce que je retiens tant de fois quand on me questionne...

L'envie de mourir, les idées morbides m'accompagnent désormais et je suis toujours en lutte pour les empêcher de me mener vers le suicide ou toute autre fuite.

Ton fils est quelqu'un de courageux j'espère qu'il s'en sort bien. il t'a fallu du courage aussi pour entendre et comprendre j'aimerais que cette réaction soit dans le chef de mon mari l'occasion d'être plus doux et comréhensif mais les questions sont trop nombreuses et ma fragilité de ces derniers temps m'empêche de voir sa réaction (possible) autrement que dans la négative. Je sais qu'il me faudra encore un peu de temps et le fait d'être en séance pour pouvoir lui dire dans un environnement protèger. C'est très compliqué tout ça !
merci de partager avec moi tes expériences qui me donnent l'espoir de pouvoir un jour sortir de l'enfer quotidien que mes secrets m'imposent, la violence que je me fais pour les tenir c'est fou ! je n'ai pas l'impression d'avoir le choix !

je continue car la nuit porte conseil !
En parlant j'ai l'impression que je vais faire beaucoup de mal, est-ce vraiment à l'entourage de prendre ça en charge ? en même temps vivre en se cachant, en s'enfermant sur soit quand on a une propension à donner et à apprendre des autres c'est plus que difficile.
le conflit intétieur est permanent et le repos je ne connais pas ou très rarement.

Je repose les mêmes questions concernant les enfants qui ont à traverser un divorce comment peut-on faire pour les accompagner au mieux ? que ressentent-ils ? quels sont les enjeux et les pièges à éviter ?

amicalement dominique

Citation :

En parlant j'ai l'impression que je vais faire beaucoup de mal, est-ce vraiment à l'entourage de prendre ça en charge ? en même temps vivre en se cachant, en s'enfermant sur soit quand on a une propension à donner et à apprendre des autres c'est plus que difficile.

Parler va effectivement déclencher des réactions en chaîne, posivites et négatives... Mon fils n'a pas voulu révéler son viol car il se sentait lui aussi coupable, sali, impur et inexistant. Je sais que lors de sa déposition il a pleuré... Lorsque j'ai enfin su la vérité (suite à convocation d'une inspectrice de police suite à plainte de mon fils !!!), j'étais anéantie, je culpabilisais de ne pas avoir "vu", "compris" les problèmes de mon fils à cette période et après... Oui le fait de savoir de tels évènements font mal mais la vérite qui éclate au grand jour est également positive pour tout le monde, même pour une famille entière.

Ensuite, le mal-être de chacun s'apaise, nous vivons tous cette révélation comme une sérénité intérieure et nous voyons la personne abusée, violée sous une autre image, sa vraie personnalité "revit". Elle est tout autre puisqu'elle était "enterrée".
Oui j'ai eu la rage lorsque j'ai vu le violeur de mon fils à 5m de moi, je l'ai regardé mais il avait la tête baissée, je n'ai rien dit, pourquoi ? Cela n'aurait servi à rien.

Les enfants qui traversent un divorce souffrent.... Petits, à l'âge de l'adolescence également. Si des disputes sont courantes, la situation familiale leur pose problème, voir maman et papa se chamailler tout le temps n'est pas très équilibrant (j'ai connu).
Es-tu certaine de vouloir aller jusqu'au divorce ? De livrer un nouveau combat contre ton mari, de vivre des moments pénibles... acceptera-t-il le divorce ?
Il te demandera les raisons de ce choix. Tu devras alors mentir, faire abstraction de ton propre problème, tu inventeras des raisons non valables pour lui faire comprendre que tu veux divorcer ???

Tu dis ne plus t'investir dans tous les domaines de la vie (professionnelle, amoureuse, de tous les jours).
Un divorce solutionnera-t-il cet état dépressif dans lequel tu te trouves ?
Le divorce est-il le seul moyen auquel tu as pensé pour fuire la réalité et l'obstacle qui se trouve devant toi ?

Demande toi : est-ce que je ressens encore de l'amour pour mon mari ?
Notre relation actuelle pourra-t-elle être solutionnée ?

J'espère t'avoir un peu aider... le vécu de l'un n'étant pas celui de l'autre, je ne peux que te conduire sur des pistes, à toi de réfléchir sur celles qui te paraissent être en accord avec ce que tu ressens et ce que tu veux faire.

Très amicalement.
Clair de lune.

Evidemment non, ça ne solutionnerais rien pour moi mais ça enlèverais toute la pression que nous vivons qui est insupportable. J'ai besoin de calme et de pouvoir élever mes enfants sereinement sans entendre sans cesse des reproches, des cris, des insultes...

ca enleverait aussi le poids de la culpabilité d'obliger mon mari à vivre sans sexe (car je ne pense pas pouvoir retrouver des sensations saines). D'après lui c'est à cause de ça qu'il est à bout. On essaie de renouer le contact comme la psy nous l'a conseillé mais à part les deux premiers jours après l'avoir vu ces conseils me mettent encore plus mal car je n'y arrive pas.

Je pense que je l'aime mais on est très destructeur l'un et l'autre, beaucoup de non-dits, de colère, de divergence dans la vie de tous les jours. Je cherche à avancer lui trouve que notre vie est suffisante comme ça ! il a juste accepté la démarche en sexologie mais je ne pense pas pouvoir tenir longtemps dans cette démarche, une thérapie de couple aurait été plus indiquée je pense mais il refuse. Continuer à vivre avec un homme que je déçois ne vas pas non plus m'aider...

Ce que vous avez vécu ta famille et toi me fait réfléchir, tant de souffrances, j'espère que l'auteur des faits à pris pour son grade à hauteur des dommages causés.
J'imagine que la réparation obtenue est quelque chose qui soulage dans mon cas il y a prescription au niveau de la justice et puis porter plainte contre mon frère serait impossible...

Ce week end je lui ai demander d'aller chez ses parents que je puisse prendre le temps de réfléchir à ce qui se passe... si on continue chez la sexo ou pas . Je pense que c'est une greffe de cerveau dont j'ai besoin (lol)

J'ai connu la situation inverse à toi mes parents ont été marier 50 ans mais sans s'entendre toujours dans la haine à certains moments et dans l'indifférence au mieux c'est pourquoi peut-être je conçois le divorce comme une solution de plus en plus envisageable.
Peut-être ce serait une punition de plus et une condamnation à la solitude et l'enterrement définitif de ma feminité qui m'a causé et me cause tant de soucis !

Je ne vais rien précipiter mais je ne suis pas très optimiste...Tu as raison si je divorce de toute façon j'aurai à m'expliquer et je ne veux plus me trahir en mentant pour garder mes secrets...Quoi qu'on fasse on souffre tu es sur que l'enfer ce n'est pas la vie ???

amicalement dominique

Re Dominique

Mes parents se sont toujours disputés et sont restés mariés toute leur vie, c'est moi qui ai divorcé... et je ne sais toujous pas si j'ai fait le bon choix à l'époque, je me suis remariée avec le même homme six ans plus tard et il décédait quelque temps après (donc je parlais de mes propres enfants par rapport au divorce).

Dans ta réponse, relis toi, tu as toutes les solutions :

Citation :

sans entendre sans cesse des reproches, des cris, des insultes...
ca enleverait aussi le poids de la culpabilité d'obliger mon mari à vivre sans sexe (car je ne pense pas pouvoir retrouver des sensations saines). D'après lui c'est à cause de ça qu'il est à bout

Mon père était insultant également et buvait occasionnellement (enfin souvent!) et il a fallu que j'attende d'avoir 40 ans pour comprendre qu'il n'était pas SEUL fautif de toutes ces scènes de ménage. Il était malheureux en fait, en quête d'amour, d'affectivité qu'il n'avait pas avec ma mère, elle ne savait pas donner de tendresse même à mes frères et à moi). C'était une bonne mère dans le sens nourricier, attentive, mais elle ne montrait pas ses sentiments, ses faiblesses, toujours sure d'elle-même.
Elle a changé un peu à la naissance de ses petits-enfants où là je l'ai vu exprimer plus naturellement des élans de tendresses et d'affection.
Personnellement, vers 15 ans, j'ai eu envie que mes parents divorcent pour ne plus entendre ces cris, j'en ai parlé d'ailleurs à ma mère car je pensais, à l'époque, qu'elle avait raison sur toute la ligne... Elle ne voulait pas, ce ne se faisait pas... surtout avec trois enfants.

En fait, mon père aimait sa femme (mes parents s'aimaient) qui ne le lui rendait pas surtout en relations sexuelles, aimait ses enfants mais à sa manière, les seuls moments où il était adorable c'était en vacances, là il s'occupait de nous, nous existions bien plus à ses yeux, il n'était plus sur le territoire d'une épouse castratrice.

Je pense sincèrement que tu avances et pas dans le pessimisme, au contraire. Relis-toi, tu trouves les solutions dans tout ce que tu as écrit et tu sais le "pourquoi" de ton mal-être et celui de ton couple.
Après il faut vouloir....

Amitiés
Clair de lune

je ne comprends pas tu dis qu'il y a les solutions dans ce que j'ai écrit, penses-tu qu'on doit continuer en sexologie ? et donner une chance à notre couple ?

est-ce qu'avec le recul ta maman a bien agit en restant ?
as-tu souffert de l'attitude de ton père ? ou as-tu compris ce malaise du couple de tes parents ?? sorry si je suis trop curieuse tu es libre de ne pas répondre évidemment
je pense être un peu comme ta maman, je pense être une bonne mère c'est un de mes buts mais je suis très discrète au niveau sentiment car quand je les exprime je me sens affaiblie, trop d'affectivité et il m'est impossible d'avancer.
J'ai peur qu'on ne se serve de moi, la confiance n'est plus très naturelle chez moi à force d'en prendre plein la tête, les larmes libératrices sont rares, je me suis retranchée pour ne plus souffrir mais c'est pas mieux la depression me suis quoi que je tente, j'ai lu un peu les histoires des autres personnes sur le site qui ont subi pas mal de violence et semblent être aussi dans le même état avec des variantes bien sur, j'aimerais m'exprimer plus et j'y travaille avec ma thérapeute qui en 30 secondes forment les phrases et exprime ce que je veux dire mais les mots ne me viennnent pas. Si la communication ne me faisait pas défaut à ce point j'aurais une chance de pouvoir discuter réellement avec mon mari. L'education que j'ai reçu n'est pas là pour m'aider mes parents pouvaient rester des jours et des jours sans se parler. et quand ils se parlaient c'étaient un dialogue de sourds après c'était les reproches, puis les pleurs de ma mère, puis le cercle infernal ça recommençait. Ils ont continuer comme ça car je pense qu'ils s'aimaient quand même mais il y a eu beaucoup de dégats au final qu'est-ce qui est mieux souffrir ensemble jusqu'au bout ou tenter de changer les choses et mettre en place un nouvel environnement, une nouvelle vie chacun de son côté à essayer de trouver la matière pour remplir les vides de nos vies ?? pfff que de questions

Y a t-il encore de l'amour entre nous ? c'est bizarre mais je n'en sais rien ! comment répondre, je ne veux pas qu'il souffre, j'ai peur du mal que je lui fais pas l'absence de relation sexuelle, je voudrais changer mais tu sais que ça c'est le problème , pour devenir une bonne maman j'ai dû beaucoup travailler en thérapie mais j'y arrive maintenant je ne pense pas pouvoir le faire pour mon homme -et crois-moi que ce constat me fait mal !!!

bon j'arrête la tartine, merci pour le partage........ amitiés dominique !

Tu dis j'arrête la tartine mais pourquoi ne pas continuer justement et aller jusqu'à fabriquer le pain dans son intégralité, au moins tu pourrais former les phrases que tu dis ne pas savoir exprimier chez ta psy

Les réponses que tu cherches inlassablement sont dans tes écrits. Tu es perdue, tu ne sais à la fois pas s'il faut que tu continues ta thérapie avec ton mari et si tu l'aimes mais justement ces rendez-vous chez le sexologue devraient te permettre de comprendre où vous en êtes tous les deux.

Ma maman a-t-elle eu raison de rester ? A vrai dire, je n'en sais rien. Elle aurait 90 ans cette année et je pense que cette génération ne divorçait pas comme on le fait actuellement. Etait-elle malheureuse, je pense bien sûr mais elle ne voyait que ses propres idées. Comme toi, les larmes n'était pas présentes, je suis même certaine qu'elles étaient absentes. Je ne l'ai vu verser "une larme" une seule fois lors de l'enterrement de sa mère.
Elle était très dure, quand j'ai pleuré à la mort de mon père, elle m'en a presque fait le reproche. Moi je suis très sensible et si j'ai envie de pleurer, je le fais, je ne sais de toute façon pas me retenir. Je me suis quand même bien calmée à ce sujet.
Je pense que ma mère s'est cachée sous une forte carapace, par contre elle n'était nullement dépressive.

Comme tu dis c'est bizarre de ne pas savoir s'il existe encore de l'amour toi et ton mari, ce qui ne veut pas signifier qu'il n'y en ait plus.

Oui je suis d'accord avec toi que nous nous posons bien des questions existencielles mais c'est le propre de l'Homme.

Si ton mari était plus calme, moins impulsif et qu'il était au courant de ton problème sans pour autant avoir un rejet total des personnes qui t'ont fait souffrir, l'aimerais-tu, te sentirais-tu en sécurité à ses côtés, penses-tu que la vie à la maison avec tes enfants reflèterait la sérénité que tu recherches avec avidité, car si tel n'était pas ton but, penses-tu que tu ferais autant de démarches pour rien ?

J'aimerais qu'il se livre plus, qu'on partage les joies comme les peines et j'aimerais que la sincérité s'installe entre nous mais je n'y arrive pas, je me sens tellement bloquée. Ma haine pour les hommes violents prends le dessus et le fait qu'il crie me ramène vers mes souvenirs douloureux. Avec la question que tu me pose, je crois que la vraie question c'est : pourrais-je un jour me sentir en sécurité au côté d'un homme ???
Puis il n'est pas le seul responsable j'adorais mes parents mais ils ont fait pas mal de graves erreurs comme tous les parents !
Donc je pense que si mon homme était moins impulsif ça pourrait m'aider un peu car je fais quand même encore la différence entre le passé et le présent même si parfois l'écho du passé est très fort.
Je le ressens comme quelqu'un de fort car il a un physique assez imposant (genre gros nounours) et jusqu'au moment de l'arrivée de nos enfants, la reprise de la maison de mes parents(nous avons revendu notre première maison pour venir donner assistance à mon père qui était malade , nous avons racheté sa maison, je vis donc dans la maison familiale ou j'ai vécu tant de déboires autre problème.

Quand il reviendra, je crois que je vais encore essayer de me rapprocher de lui on est une semaine en congé pour les vacances de toussaint, notre fils est avec nous ma fille en vacances chez ses grands-parents, ce sera peut-être l'occasion d'avancer ! je te remercie de m'aider à démeler ce qui est essentiel de ce qui ne l'est pas,
à plus.....je suis apaisée pour l'instant ......merci cdl......Amitiés dominique
ps désolée je passe du coq à l'âne mais je fais ce que je peux pour remettre les choses à l'endroit bye




Il est assez absent des travaux qu'il y a à faire, il n'est pas bricoleur et ne s'interesse pas aux problèmes d'intendance de la barraque donc je me sens souvent livrée à moi même face aux problèmes quotidiens.
Concernant les enfants ça fait seulement un à deux ans qu'il a pris sa part des choses en main car à la naissance de mon fils (grand prématuré 28 semaines) il m'a laissée seule tout gérer et n'a plus été le même moi non plus au demeurant !

En trente mois, j'ai perdu ma mère, fait une fausse couche, vendu ma maison, perdu mon père, perdu mes frères (problèmes à l'héritage, seule ma soeur m'a soutenu) et eu un enfant dans des conditions pas très facile, je remercie le ciel tous les jours mon gamin est en parfaite forme aucune séquelle de cette naissance prématurée il a aujourd'hui 10ans et 11 mois et c'est le soleil de ma vie, sa soeur aussi bien sur !

Tu as raison de souligner que si je n'avais pas encore l'espoir d'y arriver je n'investirais plus rien (car ça coute bonbon tous ces soins, c'est pas très démocratique les soins psy et pas seulement en argent en sentiments aussi)

salut, il y a des jours ou on ne sait plus du tout ou on en est, c'est le cas pour moi aujourd'hui... On s'est encore disputé ce matin avec mon mari.
Je suis épuisée j'ai des idées noires à ne plus savoir qu'en faire, l'impression de ne trouver aucune solution malgré de beaux projets (déménagements, etc) qu'on a pu mettre en place l'espace d'un moment ...
j'en ai vraiment marre, ...je me sens moche, sans force et vide......