Je suis presque sure que lorsque tu lui auras parlé ( sans details ) il te comprendras et ton problème sera presque resolu !
tu ne t'es pas défendue en dénonçant ? mais comment le faire tu avais 8 ans ( moi j'en avis 6 ! ) on ne peux pas ,a cet age là , expliquer ce qui se passe . on ne sais pas comment le dire , on se sent sale et on a peur de se faire engueuler ! mais a l'age adulte , il faut un jour en parler ; parles a ton mari et tu veras , apres , avec le tepms , tu en parleras a d'autres sans honte ni peur ! moi il m'a falu plus de 40 ans pour en parler a un psy d'abord , puis a ma soeur et a ma mère . maintenant je me rends compte que j'en parle librement dans certaines discutions où je suis en confiance !
Attention , je dis bien en parler librement c'est a dire parler d'abus , de viol , de soufrance dans la petite enfance.....les details ne regardent personne ! ni toi , ni moi , ni aucun enfants qui subit cela , n'est responsable ni coupable . les responsables ce sont les grands qui abusent !! ! ! !! !!!!

je sais en théorie que ce sont eux les responsables mais très souvent il y a comme "une inversion des valeurs" où d'une femme violée on fait une p----n parce qu'elle portait ça ou ça qu'elle était dehors à telle ou telle heure.
D'un enfant qui souffre car il ne trouve pas d'explication à ce qui se passe on en fait un enfant caractériel, etc etc. N'est-ce pas les auteurs de tels faits à qui on offre un suivi psychologique ??? et les victimes qui les aident à s'offrir ces soins tellement honéreux, qui écoute seulement leurs souffrances, leurs dégoûts, leurs impossibilité à parler , hélas sans parole, impossible de trouver l'aide c'est un putain de cercle vicieux !!!
Désolée de ne pas être très optimiste ce soir, mais c'est dur tous ça ! et je galère, la colère m'étouffe car je voudrais avoir fait ce passage de lui parler mais on se dispute sans arrêt, ça me coupe l'envie de me battre... si tous pouvait s'arrêter

Bonsoir Dodomino

Ne sois pas pessimiste et reste sur tes premières impressions que tu as décrites hier soir. Tu souffres et en même temps tu avances pas à pas vers la compréhension et l'assimilation de tous ces terribles faits que tu as subis et non "cherchés". Je suis d'accord avec toi lorsque tu dis que les victimes ne sont pas assez écoutées et prises en charge...
Il ne faut pas t'arrêter en chemin, reprend confiance en toi, dis toi que la démarche que tu entreprends en ce moment n'est pas vaine, loin de là, et qu'elle te permettra d'avancer et, le jour où tu seras prête, de te confier "corps et âme" à ton mari qui comprendra mieux tes réticences sexuelles. La colère qui t'étouffe et "celle" que tu as envers ces personnes malfaisantes qui t'ont fait tant de mal, qui t'ont sali, mais tu as gardé toute l'innocence de l'enfant que tu étais et c'est elle qui va te permettre d'en terminer avec ces démons du passé. Ton mari fait partie intégrante de ton re-nouveau, il est celui qui peut t'apporter soutien et réconfort, si son amour est aussi présent, malgré vos frictions, il devrait pouvoir entendre, accepter, te consoler et t'apporter l'aide dont tu as tant besoin.
Repose toi, ne culpabilise pas également sur le fait que tu aies besoin de sommeil, sache que tu n'es pas la seule à dormir "en décalé"....(moi aussi parfois), lorsque tu seras plus équilibrée, tu retrouveras un meilleur sommeil plus réparateur.

Courage. Amicalement. Clair de lune

je ne comprends plus comment hier j'étais reboustée et maintenant dans le trou...
merci pour ton soutien demain sera un autre jour !!!

Bonjour Dodomi01,

Citation :

Ce que tu me proposes est bien difficile à mettre en place, je ne crois plus au monde idéal

Je te proposais dans un post plus haut de parler et consoler la petite fille qui est en toi. Tant que tu ne croiras pas au monde idéal, ce dernier ne pourra arriver.

Citation :

je ne comprends plus comment hier j'étais reboustée et maintenant dans le trou

Si tu étais reboustée hier c'est que tu avais vu ton psy et qu'il t'avait écouté sans te juger, mais tes démons reviennent vite de peur que tu les oublies, alors lorsque tu n'es pas avec un psy ou un ami qui te comprenne, te soutienne ou simplement ne te juge pas, fais-le toi-même. Notre plus grande force c'est nous même à partir du moment où l'on s'encourage toujours, se pardonne toujours, se soutient toujours. Cela te paraît sans doute peu raisonnable et même trop idéal comme comportement mais tu as tout à gagner en ce moment en agissant de la sorte.

La petite fille en moi est bien loin, et lui parler, me parler c'est un concept qui est "bizarre"...
Peut-être que ça me fait peur de retourner en arrière retrouver mes colères, les fugues, les difficultés à vivre que j'avais enfant et qui ont fait de moi un problème pour mes parents, ma famille...(et aujourd'hui pour mon mari), qui ne comprenait rien à qui j'étais et pourquoi je déconnais à ce point.

et puis demain, c'est le deuxième rendez-vous chez la thérapeute de couple,sexologue et je recommence à baliser. J'ai l'impression que je n'arriverai à rien dire pfff pfff.
J'ai du mal avec les premiers contacts et de plus j'ai peur que cette séance ne tourne aux réglement de compte à ok coral !! car quand mon mari est à mes côtés je me sens directement en colère. comment je vais gérer ça ? comment rester correcte ? et parler en adulte ? bref j'ai peur !

Peut être tout simplement pleurer et dire :
" voila , ils m'ont fait du mal , je n'avais que 8 ans .... et j'ai toujours mal et peur ! "

Les larmes, c'est quelque chose que je m'autorise rarement et lorsque je suis seule. C'était une chose interdite chez moi (je veux dire chez mes parents). Mon père ne supportait pas les larmes, les rouspétences, les plaintes, les émotions en général, tous ce qui "dépassait" de la "norme"
Quand je pleure ça dure une minute et demi car j'étais driller à arrêter ou je m'en ramassais une bonne par dessus ce qui n'allait pas . Donc tu ne t'étonnera pas si cette solution risque de ne pas fonctionner, j'ai du mal à lacher prise, j'ai peur qu'on ne se serve de ma faiblesse pour me faire encore plus mal. En même temps, je sais qu'on ne pourra pas m'aider si je narrive pas à dire et exprimer un minimum d'où ma peur croissante au fur et à mesure des heures...Je n'exprime pas les choses facilement. Par écrit c'est possible mais ce n'est pas ce qui se pratique en thérapie, il va falloir que j'arrive un minimum à parler, je verrai de toute façon je n'ai pas le choix. Merci du soutien que vous m'offrez !

Bonsoir Dodomino

Les larmes n'expriment pas la faiblesse, c'est le machisme représentait par l'image masculine, ici en l'occurrence ton père qui interdit de se plaindre, de se lamenter. Cela fait partie de l'éducation que nous avons souvent reçue à tort, de ne pas extérioriser nos peines, d'où toutes ces frustrations qui restent emprisonné en nous.
Dans les pays comme en Afrique, où j'ai séjourné il n'y a pas si longtemps, j'ai été stupéfaite que les rires, les chants, les pleurs font partie intégrante de la vie de ces gens, qui ont toujours montrer leurs sentiments et qui sont en toute logique beaucoup plus équilibrés que nous à ce sujet.
Il faut revoir notre (ta) façon de re-vivre tes émotions passées, présentes et futures. Pleurer ne représente aucunement la faiblesse, la lâcheté mais tout simplement que nous avons "un coeur" qui peut être heureux comme en souffrance et qui déborde tout naturellement d'émotions à certains moments.
Nous avons tous le droit de montrer ce que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes, et personnellement, je ne suis pas la dernière !!!
Lorsque j'ai fait ma thérapie, ma psy me proposait un travail par écrit, elle me posait des questions, me faisait revenir sur mon passé et je devais exprimer par écrit ce que je ressentais, mes souvenirs, mes frustrations et en cours de séance, elle analysait le tout et nous reparlions de ce j'avais décrit... Alors écrire en thérapie se pratique selon bien sûr les différentes approches analytiques du psychothérapeute.

Courage. Clair de lune

salut CdL, Je suis suivie par une thérapeute en sofia-analyse. Quel courant propose ce genre de thérapie que tu me décris ?
Cette thérapie t'a t-elle rendu l'accès à l'expression des sentiments...

Souvent le gens autour de moi ne s'imagine même pas à quel point je suis émotive car ce n'est pas ce que je transmets apparemment et j'en ai un peu marre qu'on me prenne pour quelqu'un qui est forte, qui peut encaisser, prendre sur elle (soi). Les gens me disent sans arrêt que je suis toujours de bonne humeur, que je suis une optimiste invétérée, alors que monde intérieur est fais d'autres choses plus noires, de flashs du passé, d'angoisse et j'en passe... J'en ai marre de ce perpétuel décalage. Il est probable que je fanfaronne encore à la séance avec la sexologue, je vais tout faire pour que ça n'arrive pas mais ?????

Depuis que je me confie sur ce site je m'apercois que je n'ai jamais été si loin dans le partage de ce qui a fait ma vie passé, ce que je ressens,etc ...Au fil des jours, je peux me poser plus de questions et au fil des réponses que je reçois je vois comment exprimer ou décrire les choses plus difficile, le jour ou je pourrai me servir de la parole et enfin lâcher prise je pense que je me sentirai certainement mieux et plus en phase avec ce que je ressens .... Pour l'instant c'est un rêve, mais l'espoir fait vivre alors...merci CdL

Ce soir je suis déçue du rendez-vous chez la sexologue. On ressort de chez elle avec un conseil, c'est de reprendre du temps pour nous alors qu'on arrive à peine à se parler, elle a demandé à mon mari de patienter puisque je ne peux plus "l'accueillir" elle nous a dit d'user et d'abuser des caresses et d'essayer de reprendre la phase d'apprivoisement ou on se touche sans attendre rien en retour et ce pendant deux mois. Bien sur ça m'enlève le poids écrasant de devoir subir le rapport sexuel mais c'est un emplâtre sur une jambe de bois.
bien sur une première visite ne peut pas tout résoudre.
mais deux mois.....! Après ce délai, elle nous propose un travail individuel, chacun à son tour et puis d'essayer d'intéger ou de réintégrer une sexualité entre nous.
Et c'est reparti pour un tour....ça va être lourd ! Je n'ai pas su exprimer le fait d'avoir subi des violences mais dans sa gestuelle elle m'a fait comprendre qu'un morceau du puzzle manquait et qu'elle ne l'attendait pas cette fois. J'ai eu du mal à me concentrer sur ses questions, par contre on a retrouvé une certaine complicité qu'on avait au début de notre relation. Mais ce soir je n'ai pas su l'accompagner au lit car il veut mettre directement en application et je trouve que ça manque de naturel. Je vais quand même monter d'ici une demi heure au moins reprendre ma place dans notre lit. Je dois y mettre un peu du mien même si j'attendais autre chose mais quoi ??? bonne soirée!

A te lire , j'ai l'impresson que ton mari est doux et plein de patience et comprehension ! (J'ai eu 4 maris et se sais qu'aucun n'aurait acepté ça ) comme si dans son inconcient il se doutait de quelque chose............Je pense que tu pourais être en confiance pour lui parler, quand tu seras prête , j'ai comme le sentiment qu'il attends que tu te libère !

Bonsoir Dodomino

Ce que t'a conseillé la sexologue est important et logique. Il faut re-faire connaissance avec l'autre comme elle t'a expliqué. Comme tu le spécifies, elle a bien saisi qu'il existait un obstacle primordial, mais elle a dû sentir que tu n'étais pas prête et que ce n'était pas le moment non plus dans le cours de votre thérapie.
Ton mari est certainement "pressé", il désire intensément et sincèrement que votre problème se résolve et il agit donc plus instinctivement, plus intensément, plus naturellement.
Fais lui confiance et puis ne te retiens pas de lui exprimer ton choix d'attendre encore un peu. Parler, communiquer est déjà une approche, se prendre la main, s'asseoir l'un à côté de l'autre rien que pour sentir sa présence est un très grand pas... Ne désespère pas, fais grandir en toi la confiance.

Très amicalement. Clair de lune

oui, tu as raison. Hier pas de cris, pas de dispute même si je dois me gérer pour l'instant et la soirée d'hier on a fait ce qu'on nous a conseillé. Quand les enfants ont été au lit, on s'est assis ensemble à regarder un match de foot (ça faisait longtemps que je ne me suis plus interressé au foot alors qu'au départ, j'adorais ça) on s'est tenu la main, caresser lentement et le fait que j'ai moins de pression à savoir qu'il n'attend rien en retour du moins pour l'instant, on s'est même embrassé et je dois dire que ça m'a plu.
Je ressens énormément de chose, l'amour et l'attachement, mais en même temps j'ai quand même le dégoût, la honte en toile de fond et tant que ça ne passera pas mon corps continuera à dire non à la relation physique. Il m'a dit un truc que j'attendais depuis longtemps : "On va se prendre en main". Je n'ai pas l'impression que c'est un "serment de buveur" et qu'il est décidé à prendre sa part des choses en main. Lorsque la psy lui a simplement dit qu'il pouvait faire peur par ses cris, elle a simplement permis qu'il prenne conscience de se qu'il pouvait provoquer comme réactions et pour l'instant on dirait que ça marche.Maintenant je sais qu'il faut du temps pour pouvoir changer le comportement et les choses donc je reste un peu sur la réserve. Je dois lutter contre mais préjugés contre les hommes et faire reculé les traumatismes qui hélas sont encore bien présents.
J'aimerais un jour pouvoir fermer les yeux sereinement sans revoir et ressentir toujours les même image le même film qui repasse et y mettre notre vie à stef et moi.
Je dois faire en fonction de l'humeur et de mes blocages pour l'instant mais je me sens bien encadrée et tant que c'est comme ça je ne risque rien à essayer de reprendre le dessus.
Sur ce site , j'ai trouver une écoute (ou une lecture) et des gens qui comprennent sans juger et qui accompagne et ça fait du bien car le travail en thérapie c'est bien mais entre les séances par moment c'est dur et le nombre d'idées noires..... merci encore d'être là !

salut,
j'ai passer une nuit d'enfer, je n'ai pas pu monter dormir avec mon mari et évidemment ça jette un froid. Je ne supporte pas qu'il soit fâché sur moi.
Vivement que cette période de m..... soit passée car je ne tiendrai plus très longtemps.
Comment peut-on vivre aux côtés de quelqu'un qu'on semble toujours décevoir ?
J'en ai assez. Encore une journée ou je vais devoir sourire pour que mes enfants ne ressentent pas mes difficultés, marre de me cacher, de faire semblant que tous va bien pour ne pas blesser les gens qui vivent avec moi. J'aimerais tellement m'arrêter de penser...
bonne journée à vous

je ne fais que des conneries, tous ce que je travaille en ce moment me fais complètement chavirer, je passe de l'espoir au désespoir sans étape entre les deux
Encore une nuit passée seule et celle qui s'annonce ne sera sans doute pas mieux, je vais craquer ! je bouffe le nez de tout le monde, j'ai besoin de nettoyer tout le temps et dès qu'on bouge à un truc je bug !
Je reprends pourtant des antidépresseurs mais il faut la patience d'installer le traitement
J'ai envie de tout casser, de partir, marre de me battre pour en revenir toujours au même douleurs

Bonjour Dodomi,

Tu fais de ton mieux.

Citation :

je passe de l'espoir au désespoir sans étape entre les deux

Laisse venir tes émotions, écoute ce qu'elles veulent te dire. Respecte les enfin, respecte toi.

Ne cherche pas la perfection en faisant le ménage, ne condamne pas ton entourage s'il bouge un objet de place, le monde bouge et tu ne peux l'empêcher, alors au contraire avance avec lui et non plus contre lui.

Les antidépresseurs te calmeront sans doute mais aussi t'évitent de penser, et justement maintenant que tu as commencé à écouter tes pensées, à comprendre d'où elles te viennent, le mieux serait peut-être d'accepter le nouveau monde qui s'offre à toi. Il n'est pas dangereux, il n'a rien à voir avec ton passé, il est libérateur.

Citation :

J'ai envie de tout casser, de partir, marre de me battre pour en revenir toujours au même douleurs

Mensonge, c'est la petite fille en toi qui crie, qui veut tout casser, qui veut fuir les douleurs.
Ecoute là enfin pour de bon, ne privilégie pas ton rôle de maman raisonable, de maman ordonnée mais coincée, de maman qui condamne. Tu peux aider cette enfant, en acceptant enfin l'imperfection, car elle n'empêche pas l'évolution et le bonheur.
As tu écris à cette fillette tout le bien que tu penses d'elle, toute la tristesse que tu as lorsque tu penses aux méchants qui l'ont agressée, en l'autorisant à jouer enfin, à vivre pleinenement dans l'insousciance.
L'as-tu laissée répondre à cette missive en y mettant toute sa candeur, sa franchise, sa naîveté d'enfant?
Il est peut être temps.

Encourage toi toujours s'il te plaît, c'est si important, tu en as tant besoin. Compte sur toi vraiment, tu peux le faire.
Surtout lorsque tu parles à quelqu'un stoppe dès que tu sens que tu es encore dans l'émotion négative et attends un peu avant de reprendre. Essaie de voir à quel point les autres ne sont pas responsables de ton état.

c'est sur que les gens avec qui je vis n'ont rien à voir avec ces douleurs que je ressens, au contraire ils sont mon fil de vie, privée d'eux il y a longtemps que j'aurais renoncé mais parfois je me sens si noire que je pense qu'il vaudrait mieux que je m'éloigne d'eux ou que vivre sans moi serait plus sain pour eux...
C'est très dur de se ressentir ainsi,
L'émotion , c'est comme si elle était bloquée en moi et ça me fait vivre un enfer pas possible.
Je veux la libérer mais j'ai tellement de mal d'aller chercher la petite que j'ai été, celle là, elle pouvait vivre car elle ne savait ni ne comprenait ce qui lui arrivait, plus on lui faisait mal, plus elle réagissait, frappait, se rebellelait mais à force d'avoir la lâcheté des adultes en face , elle s'est tue fatiguée à peine née... fini d'être capitaine des équipes de sports que je fréquentais, finis d'aller au club de natation, fini de sortir en toute insouciance, fini les totems de fair play, gentilesse, combativité...bonjour l'enfermement, l'inexpression, les relations difficiles, les fugues, etc.. Cette gamine elle me fait peur !
Je me suis battue pour apprendre malgré tout à vivre "normalement" souvent en faisant semblant, en développant un côté noir qu'il fallait absolument caché (le jeu, les sorties, le décalage...) je ne pense pas que je sais encore ce qu'est la naiveté d'un enfant, la candeur, pourtant je suis maman je vois tous cela à travers mes enfants et je me pose souvent la question ai-je ressentis les choses qu'ils ressentent les petites joies etc mais je n'arrive pas à y répondre j'essaie juste de profiter de leurs émotions et réapprendre à travers eux en ayant peur qu'un jour je n'aille trop loin. La peur qu'en faisant de la sorte, je ne bouffe un peu de leur vie pour récupérer la mienne. J'espère que mes médocs vont bloquer un peu ma pensée car je débloque sec en ce moment, 3 semaines que je suis dans cet état, peut-être parce que je décide enfin de travailler avec mon mari à nos relations tant intimes que relationnelles...est-ce que tous ça s'arrête un jour ?? certain jours ou certaine périodes sont pire que l'enfer...merci pour vos conseils qui me permettent de calmer le jeu...

salut, je vais un peu mieux ce jour, je recommence à travailler demain, j'ai juste peur de retrouver le monde dans les trains, les gens que je dois recevoir (j'espère avoir assez de patience), j'ai peur de ressortir de mon cocon. D'accepter de nouveau la pression de la vie de tous les jours... peur aussi d'être trop lente car avec les anti depresseurs évidemment je suis plus calme mais une partie de mon énergie est sacrifiée, peur du regard de mes collègues car dans une petite équipe prendre 2 semaines d'arrêt maladie ça veut dire plus de boulot pour tout le monde.
bon dimanche !

courage , tout le monde a droit a un arret maladie...ça doit bien arriver aux autres parfois !

MERCI de tes encouragements j'en ai bien besoin.
oui bien sur cela leurs arrivent aussi mais quand c'est moi, j'ai difficile de l'accepter, j'agis tellement pour noyer mon côté noir ...c'est dans le travail que je suis positive et que j'ai un bon retour de la part des autres et quand mon état psychologique se déteriore j'ai l'impression que plus rien n'est bon en moi...et prendre des jours de maladie c'est pas dans mes habitudes, j'essaie d'assumer car je n'aurais pas su faire autrement Qui me dit que je vais pouvoir assumer ce que j'ai à assumer au boulot j'ai peur, je me sens à côté de mes pompes. Je ferai pour un mieux et puis ça me fera du bien de voir du monde car quand ça va mal je me renferme et c'est pas la solution et de là vienne peut-être les peurs que j'attrape. encore merci pour votre soutien.

bjr, ce soir j'ai la rage contre moi de ne pouvoir être dans un comportement normal, de n'être pas la femme dont mon . mari a envie, de ne pouvoir partager son lit,
je lui en veux de toutes nos disputes comme je m'en veux de rentrer sans arrêt dans le même jeux.
A quoi bon arranger les choses, je ne suis plus sure d'avoir encore des sentiments amoureux pour lui c'est peut-être pour ça que je ne peux plus faire l'amour...
je suis encore bien perdue son comportement ne m'aide pas non plus.
que faire maintenant ???

quand sait-on si il y a encore suffisamment d'amour dans un couple ?
comment ne pas culpabiliser vis à vis de ses enfants quand on se sépare ?
comment les enfants réagissent-ils quand il y a une séparation ? comment les accompagnés pour minimiser l'impact d'une rupture ?

comment faire le bon choix, je me suis tellement trompée de route dans ma vie que je n'ose plus rien faire, juste subir et m'enterrer avant l'âge

merci de me lire dodomi01

Bonjour Dodomino

Il est vrai que les disputes sont bien souvent nourries et renchéries par les réponses de l'autre (dans toutes les situations d'ailleurs ).
A quels propos sont centrées vos discussions ?
Quel est le comportement de ton mari actuellement ?

Dodomino tu es en pleine thérapie, il faut du temps au temps, le fait que tu ne sais plus faire l'amour avec ton mari, ne veut pas dire pour cela que tu ne l'aimes plus.
As-tu revu ta psy et ton sexologue ?
Peut-être te sens-tu perturbée après un rdv ?

Je te répondrai aux autres questions (j'ai vécu divorce donc séparation des enfants...) lorsque tu m'auras répondu . Si tu le veux bien évidemment !

Très amicalement
Clai de lune

bojr cdl, pour répondre à tes questions :
- nos discussions sont centrées principalement sur deux choses Le sexe et l'Education des enfants, Nous avons un fils de 11 ans et une fille de 8 ans (diagnostiquée tda ; trouble de l'attention et sous rilatine )
- Son comportement en ce moment(à mon mari), je le sens un peu indifférent à ce qui se passe autour de lui, ou à l'inverse il explose pour un rien mais ça ce n'est pas nouveau depuis que nos enfants sont arrivés c'est comme ça.
Du jour au lendemain j'ai vu un homme qui ne possède plus l'étape du dialogue avant les cris... Beaucoup de petits problèmes pourraient se régler s'il cessait de crier, et de mon côté si je n'avais pas peur de lui ou plutôt de "L'HOMME" qui a le potentiel pour faire mal etc... ça je sais que c'est les conséquences des agressions que j'ai subies tant sexuelles que des coups et de l'autoritarisme de mon père. Je cherche encore une solution pour gérer ma peur des hommes mais pas évident et peut-être impossible. Mon impossibilté de reprendre les relations intimes ne nous aident surement pas de plus je ne dors plus avec lui depuis quelques jours c'est dur dur.
- Oui, je voyais ma psy ce matin quant à la sexologue c'est dans plus ou moins deux mois car on doit essayer de renouer le contact physique avant de retourner la voir (je ne comprends pas trop ce laps de temps, ça me parait énorme et en deux mois je pourrais tous casser, jeter le gant...)qui tempère le jeu mais elle ne prend pas les décisions à ma place et c'est difficile de trouver mon chemin car mes émotions sont un peu "gelées" je ne sais pas ce que je veux !
merci pour ton soutien et de m'aider entre mes séances