La Vie... un choix...

Pourquoi vivre ? ...

Pourquoi et Comment donner un sens à sa vie ?...

La question du sens de la vie se pose quand ce sens disparaît. Là, c’est assez redoutable, parce qu’il faut rechercher dans le passé pourquoi le sens de la vie s’effondre. Qu'est-ce qui ne va plus pour que l'on se sente ainsi ?...

Souvent on a l'impression de tout avoir perdu (comme le Job de la Bible) et on ne voit plus rien, on a perd même le sens du temps, on a plus de présent ni d'avenir, que le passé qui prend toute la place. quand le passé prend tpoute la place, on perd le contact avec nous-mêmes, qui nous sommes vraiment et bien entendu, avec les autres évidemment... En nous perdant dans le passé, la vie n'a plus de sens...

Victor Frankl, rescapé de quatre camps de concentration disait : ''Le psychiatre doit équiper l’être humain de manière à ce que lui-même voie du sens à sa vie''. Ce n’est pas le psy qui va donner une piqûre de sens! Il faut le trouver en nous-mêmes. On ne peut pas non plus, confondre le sens de la vie avec le bonheur mais, quand la vie a un sens c'est plus facile d'y arriver, à l'occasion tout au moins.

Beaucoup de jeunes et d’adultes disent : ''Je n’ai pas envie de vivre'', alors que de l’extérieur les moyens matériels sont là. Mais, que manque -t-il alors ?... Un sens...

Jean Rondin propose quatre pistes pour que la vie ait du sens :

1.- la direction : de la naissance à la mort

2.- la signification : j’ai une mission sur terre, cela a du sens.

3.- la capacité de sentir, de ressentir sa vie, avoir le sens de la vie.

4.- la capacité d’évaluer, de juger (avoir un jugement censé).

Quand le sens de la vie disparaît, c'est l’avenir qui s'effondre. Donc, on ne voit plus rien devant nous qui vaille la peine de faire des efforts. La relation aux autres disparaît, on n’est plus en lien, on le le cherche pas d'ailleurs. Aussi, le langage disparaît, les mots n’ont plus de sens et l’autre ne comprend pas ce que l'on dit, le fil d'ariane est perdu. C’est l’expérience abyssale du vide et de l’absurdité de l’existence humaine. Mais dans cet abîme, on cherche désespérément la volonté de sens.

Se questionner sur le sens de la vie n’est pas pathologique : cela concerne tous les êtres humains. Et, tant qu'on se questionne, il y a encore de l'espoir.
Nous en venons donc à nous poser cette question fondamentale.

Le suicide est-il permis?
Dans quelle mesure le choix de la vie est-il un choix réel?
Pour ceux qui croient et, si Dieu nous donne la vie, c’est qu’il nous la laisse entre nos mains. la vie n'est pas un cadeau qu’il reprend.

Dans la Bible, il n’y a pas de verset qui interdise le suicide mais ien des personnages bibliques expriment leurs pensées suicidaires : ''Je n’en peux plus, je ne veux plus souffrir''. La liste va de quatre à neuf suicides dans la Bible suivant comment on envisage le mobile. Dieu ne fait aucune condamnation là-dessus.
Condamner quelqu’un à vivre, c’est le priver d’être sujet. Dieu n’oblige pas un être humain à vivre car Il nous a donné la liberté de choisir ce que nous voulions vivre.

Alors, pourquoi vivre?... Qui peut décider à ma place de ce qui est supportable pour moi? Par ailleurs, je ne sais pas non plus si, ce qui en moi est encore ressource de vie.
Continuer de vivre, pourquoi?... Pour découvrir un potentiel de vie, insoupçonné, et qui est en moi...

Dans le Deutétonome 30:19 il est dit: ''J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction''. ''Choisis la vie (tu as choisis), afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l’Eternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui''.

Choisir la vie n’est pas un impératif ou un ordre que Dieu nous donne. C’est: ''tu as choisis (passé et présent) la vie afin que tu vives…''

''J’ai donné (mis) devant toi la vie et la mort'': la vie est donc un don, et nous avons la liberté d’accepter ou de refuser ce cadeau. En choisissant la vie, on affirme notre liberté; liberté de choisir ce qu'on veut faire, et de prendre la direction et les moyens que l'on veut.

''Tu as choisis'': ce n’est pas un impératif, c’est un verbe accompli qui continue dans le présent. Ce choix est déjà en toi : ce choix de vivre est déjà inscrit en toi et je sais que tu as ce potentiel. Mais quand on choisit la vie, c’est qu'on choisit d’en dire du bien et d'en faire du bien.
Tu as choisis la vie et les vivants donc, c'est un choix de vie.

''Toi et ta descendance'': quand nous faisons un choix de vie, nous le faisons aussi pour notre descendance. Nos choix de vie rejaillissent aussi sur d’autres que nous-mêmes. Alors, que voulons-nous pour nos enfants et les êtres qui nous sont chers, quel héritage allons-nous leur laisser?...

''Afin que tu vives''…pour que…afin que… pour être en lien. Nous vivons pour être en lien, pour nous orienter vers les vivants en tissant avec eux des liens sans savoir à l’avance ce qui va réellement se passer; et c’est dire: si je vais dans cette direction du lien, je vais donner une chance à la vie et, créer par le fait même d'autres liens qui m'amèneront probablement plus loin.

Nous avons tous besoin de nous sentir en lien avec d'autres; car c'est aussi à travers les autres que nous créons notre propre vie. De ces liens, nous apprenons à aimer et, aimer, c’est refuser de se replier sur soi pour éviter la souffrance ou quoi que ce soit. C'est en nous tournant vers les autres, ceux qui nous reçoivent comme on est mais aussi les autres qui souffrent et qui ne savent pas qui ils sont car trop tournés en eux-mêmes et qui se sont fermés. C'est en nous tournant vers les autres que nous apprenons à ouvrir nos propres portes, puis, celles des autres. Alors nous remarquons que des autres viennent de plus en plus vers nous. C'est en apprenant à regarder notre souffrance bien en face, et sans maudire définitivement sa vie, qu'on apprend qu’il y a en nous des ressources que nous ne connaissions pas.

Choisir la vie, c’est aussi renoncer à savoir parfois le pourquoi du comment, c'est lâcher-prise et accepter ce que nous ne pouvons pas changer en nous et les autres.
Pendant 38 chapitres, Job n’était pas capable d’entendre autre chose que ce qui tournait dans sa tête. Mais au chapitre 42, il entend enfin Dieu et peut dire: ''Je suis consolé''. Il a fini de chercher du sens à ce qui lui arrive. Avant, il tournait en rond dans ses pensées mortifères et dès qu’il arrête de chercher un sens à sa vie, dès qu’il renonce à comprendre, il s’oriente vers quelque chose d’autre qu’il ne connaissait pas.

Il faut cesser de vouloir connaître la vie avec sa tête, mais s'ouvrir à la vie avec son être sentant, le coeur. Choisir la vie, s’ouvrir à la relation, c,est aussi choisir de s'aimer et d’aimer. Aimer est d’abord un acte, ce n’est pas un sentiment.

Conclusion : quand on ne comprend plus rien à la vie, et pour arrêter le mental de tourner en rond, il faut s’accrocher à la notion du cœur qui élève, c’est avoir l’intelligence du coeur liée à la vitalité, celle d’avoir une prise sur la vie. L’intelligence du cœur est le siège de l’affectivité et de l'ouverture, à la vie qui mène aux autres...

Mimi

pourquoi écris tu un texte comme cela?!
même si ça as beaucoup de sens c'est étonnant !

bonjour,

Peut être pour donner une piste, un soutien, une aide, une toute petite réponse à tous ceux et celles qui veulent mourir ? pour qu'on réfléchisse sur l'essence même de la vie............

Qu'est-ce qui t'étonne dans ce texte Souri7

Mimi