Re bonjour Patou,
Je comprends combien votre chagrin est grand vis-à-vis de vos enfants
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Une question : pouquoi n'essayeriez-vous pas d'être aidée psychologiquement pour mieux affronter votre quotidien, parfois il est bien de se confier à des personnes plus compétentes qui pourront vous orienter et vous aider à surmonter vos tracas.
Le problème de la drogue est si complexe et, je ne pense pas que le fait que votre fils ait été condamné par la justice arrangera son addiction... Poursuit-il une psychothérapie, parfois les Juges obligent les personnes à suivre un traitement psychologique.... ?
Je sais que la drogue peut provoquer des ravages familiaux, un de mes neveux s'est drogué dès 16 ans et je pense encore actuellement et l'a conduit dans la marginalité pourtant c'était un enfant surdoué... (je n'ai plus de contact avec mon frère), mais je sais que ses parents ont essayé de le raisonner sans jamais y parvenir. Sûr que là je ne vous aide pas beaucoup, mais je pense que lui seul peut s'en sortir s'il trouve le déclic et en a la volonté. Espérons que ce jugement lui donnera un sursaut de compréhension par rapport à ce qu'on lui reproche.
Votre fils aîné avait-il des problèmes scolaires ou pas avant de toucher à la drogue ? Ces deux problèmes sont bien souvent un réaction à un mal-être au sein de l'environnement familial....
Le problème d'épylepsie de votre deuxième enfant doit certainement être pris en charge médicalement ? Je ne connais pas ce genre de maladie personnellement dans mon entourage mais effectivement il déborde "d'énergie" mais vous prive du vôtre pour faire face à tous vos problèmes. Au niveau scolarité, il serait peut-être bon qu'il prenne une voie professionnelle, voir d'apprentissage si bien sûr il est attiré par un métier en particulier, peut-être alors serait-il plus motivé et plus attentif, donc moins stressé et moins instable.
Existe-t-il des structures près de chez vous qui parfois permettent à des jeunes adolescents de pouvoir effectuer une scolarité dans des conditions plus favorables par rapport à leur handicap ou leur maladie et qui peuvent être entourés par des enseignants spécialisés et une équipe psychologique ?
Vous parlez de votre petite belle-fille qui vous "fait payer l'abondon de sa mère". Je ne comprends pas tout à fait ce que vous voulez dire ?
Il va de soi qu'une maman ne peut pas toujours avoir la force nécessaire pour régler tous les problèmes liés aux enfants. Avez-vous un conjoint, vous aide-t-il ? De la famille qui comprenne votre mal-être et vos préoccupations ?
Le principal est que vous puissiez déjà parler de votre malaise, de vos angoisses et de vos peines ici, il y aura toujours quelqu'un pour vous écouter et vous donner, s'il le peut, quelques conseils
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Courage
Amicalement. Claire de lune