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Je vais revenir écrire plus en profondeur au courant de cette semaine, mais pour répondre à moins une de tes questions capucine... Mes parents se sont séparés après 32 ans de mariage (dont surement 30 de trop!!!). Suite à la séparation, j'ai emménagé avec ma mère (j'avais 27 ans) afin de l'aider à se remettre sur pieds (c'était la décision de mon père la séparation). Ils ont tenté de revenir ensemble après quelques mois, mais ma mère s'est découvert une liberté et elle y tenait. Pendant leur séparation, mon père se cachait et suivait ma mère partout. Un jour, lorsqu'il la suivait en voiture, il l'a intercepté et a demandé à lui parler. Elle a accepté. Ils se parlaient chacun à l'extérieur de leur voiture et à un moment donné, mon père lui a demandé d'embarquer dans le sien. Elle n'a pas voulu. Mon père a alors perdu la tête et a tenté de la forcer à embarquer. Il l'a couché sur la banquette arrière et a essayé de l'étrangler. C'est un passant qui est intervenu et qui a appelé la police. Mon père a été amené au poste, ma mère aussi (mon père est un ancien policier). Elle n'a pas porté plainte... mais les policiers oui. Puisqu'elle n'avait plus accès à sa voiture, elle ma téléphoné pour aller la chercher... au poste. Je n'avais aucune idée de ce qui c'était passé. Une fois arrivé au poste, j'ai entendu des policiers parler entre eux et décrire l'événement. J'ai été leur demander si c'était de mon père qu'ils parlaient, et ils m'ont dit oui. J'ai littéralement perdu la carte. Je criais et je disais que je voulais le tuer... pas une bonne idée en présence de policiers!! Ma mère est finalement venue me voir... et j'ai constaté les traces de doigts sur sa gorges... s'en était fini pour moi avec mon père à ce moment là.

Le pire, c'est qu'il me blâme pour leur séparation. Il me l'a déjà crié par la fenêtre de sont véhicule: tu dois être contente là, tu as gagné. Tu vas le regretter! Ces mots résonnent encore dans ma tête après 10 ans...

J'ai revu mon père à 3 trois reprises en 10 ans, sans lui adresser la parole (en plus de le croiser parfois à la pharmacie car il habite le même village que moi). Mon frère a eu une belle petite fille (dont je suis la marraine) et à ce moment là, mon frère parlait toujours à mon père. Donc, mon père a été présent pour les 2 premiers anniversaires de ma cocotte, et je l'ai vu lors du décès de ma grand-mère en juillet 2011. Jamais il ne m'a regardé, ne m'a adressé la parole. J'ai même essayé de m'approcher de lui, mais il me tournait le dos. J'ai donc lâchée prise et je me suis dit que je ne faisais plus d'effort. Suite à des conflits avec mon frère, ce dernier ne fréquente plus mon père depuis l'an passé...

Voilà en gros ce qui explique les 10 ans sans parler à mon père. Je vais arrêter ici car cela fait remonter beaucoup d'émotions.

coucou !
ca explique aussi surement ta peur des hommes le fait qu'il etrangle ta mere , qu'il la quitte pour ensuite essayer de la recupéré , et le pompom qu'il t'accuse alors que c'est lui qui l'a quitté

j'aimerais savoir selon lui pourquoi c'est de ta faute ? de quoi il t'accuse exactement??
ton pere avait t'il deja eut ce genre de comportement violent avant ca ?

quand tu le croise par hasard comment tu te sens ?
ton pere a dit "tu vas le regretter" a t'il ensuite fait quelque chose envers toi ?

et la question ultime !! est ce que ton psy connait cette histoire ?? par mail ou en vrai

Gal, j'en ai aucune idée à quoi il peut penser, pourquoi leur séparation est de ma faute. Mon père a toujours eu un "penchant" violent, mais il n'avait jamais touché ma mère ni nous, ses enfants.

Lorsque je croise mon père, je me sens anxieuse, nerveuse... je voudrais me faire toute petite pour me cacher afin qu'il ne me voit pas. Le hic, c'est que ma peur des hommes remonte à avant cet événement. Depuis que je m'en souviens, je me suis toujours méfié des hommes. Ma mère ne m'a jamais dit de faire attention à eux comme si ils étaient de "gros méchants".

Mon psy connaît l'histoire. Je le lui ai conté à notre première rencontre. Peut-être pas aussi en profondeur car j'avais tellement de choses en tête (comme à chaque séance) que je sautais d'un sujet à l'autre.

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Odile,

J'ai renoncé à vouloir toute forme de relation avec mon père. C'est un homme malade qui refuse de se faire aider. Nous y avons tous (moi, mon frère, ma mère) tendu la main et il nous a repoussé...

Cela me fait tellement chaud au coeur de savoir que je peux compter sur votre aide, vos conseil. Oui je suis partante pour aborder tous les sujets nécessaires à mon mieux-être. Le problème est que je ne sais pas par où commencer. C'est certain que les sujets en question porteront en majorité sur ma relation avec mon père depuis mon enfance...

Et pour répondre à Claire de lune et Erick, je sais que mon topic s'intitule "peur des hommes" mais que j'ai pris beaucoup de place à parler de mon thérapeute. C'est qu'il est le seul homme dans ma vie présentement et j'avais besoin de partager mes échanges avec vous afin que vous puissiez comprendre certaines de mes réactions en présence d'un homme. Je le sais qu'il n'est pas coutume de partager nos échanges avec notre thérapeute, mais c'était ma façon de vous faire part de mes blocages, mes peurs...

Je vous remercie infiniment de me laisser m'exprimer par le biais de ce forum. Il m'est sincèrement d'un grand soutien et d'un grand réconfort.

moi j'aimerais savoir , si tu serai prete a reparler a ton pere pour quelques heures uniquement , afin de lui demander ce qu'il te reproche d'une part , et afin que toi tu lui dise ce qu'il t'a fait endurer , lui dire ce qu'il represente aujourd'hui pour toi

comme tu renonce a lui ce serai une sorte de "dialogue" destiné a mettre un veritable point final , egalement de peut-etre te soulager d'enfin savoir ce qu'il a dans la tete , et pour finir te soulager d'avoir oser lui dire "ses 4 verites".

je pense que ca peut-etre vraiment utile pour toi , ensuite tu pourra parler de cette rencontre avce ton therapeute et avec nous aussi

pense tu pouvoir faire ca ??
et si tu penses ne pas y arriver pourquoi ?

ensuite tu parle d'une peur des hommes deja bien presente avant l'etranglement , tu cite aussi que ton pere ne vous a jamais frappé mais avait tendance a la violence quand meme

j'aimerais savoir si ton pere ete du genre a "torturé" psychologiquement , a te rabaisser peut-etre quand tu ete enfant ?
te souvien tu de certaine chose marquante entre lui et toi orsque tu ete petite fille ?
des paroles ou autres ?

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bah perso je pense que de pouvoir ce confronter a "la source" on va dire , effacera une partie de haine , de manque de confiance!

car hippie disait plus haut ,quand je lui est demandé ce qu'elle ressentait quand elle le croise au hasard , qu'elle se sentais anxieuse , nerveuse.

la confrontation pourrai aussi attenuer ses sentiment la quand elle le rencontrera de nouveau, moi je dirais que c'est lui qui devrais se sentir anxieu et nerveu plutot qu'elle

je pense au contraire que c'est la confrontation qui permettrais d'effacer justement les ressentiments etc... la peur la haine.

je pense que peut-etre comme c'est un homme qu'elle "connais" bien et avec qui elle a vécue , elle pourra mieu lui parler , mieu lui dire le fond de sa penser

J'ai de la difficulté à vous répondre en ce moment... tout cela (ce que vous écrivez) fait tellement de sens, mais me fait peur en même temps.

Juste pour vous mettre au courant des derniers développements, mon frère et sa belle petite famille sont venus souper chez moi dimanche. Comme mentionné un peu plus haut, mon frère n'a plus de contact avec mon père depuis un an. Mon frère était allé parler à mon père afin de savoir ce qu'il se passait, et avant de partir mon frère lui a dit qu'il l'aimait et il a essayé de le prendre dans ses bras. Mon père l'a repoussé...

Le 22 juillet, c'était justement la fête de mon père. Mon frère s'entête à lui téléphoner lors d'événements (anniversaires, Noël, etc.) et il a profité de l'occasion pour lui demander la raison de ses agissements envers lui. Mon frère lui a même dit que s'il était capable de ne plus parler à sa fille, il pouvait très bien le faire avec son fils. Mon père de répondre: quand ta fille te fait chier toute ta vie et qu'elle te vole ta femme, ben c'est ça qui arrive.

Honnêtement, pour moi il est hors de question d'aller le voir, d'essayer de lui parler. J'ai déjà essayé et tout c'est viré contre moi. De plus, je ne sais pas comment il pourrait réagir et ce qu'il pourrait me faire tellement il semble me détester...

Je crois que je lui parlerais sur son lit de mort ou une fois qu'il serait enterré.

Je voulais aussi vous dire que "l'ami" que j'avais rencontré... a décidé de ne pas poursuivre. Il m'a dit avoir revu un amour de jeunesse et que le timing n'avait jamais été bon, jusqu'à maintenant. Il l'a donc choisi.

Erick, je vais revenir te répondre. Mais tu es sur la bonne piste. Présentement, je traverse une période difficile avec ce que j'ai entendu dimanche et le fait que mon thérapeute soit en vacances. Autant j'angoissais d'aller le voir, autant j'angoisse de savoir qu'il ne sera pas présent pour moi pour les prochaines semaines...

je pense a une chose , ta mere est au courant de tout ca ?
elle sais que ton pere est parti parce que il te reprochais de la lui "voler"

peut-etre que elle , elle pourra t'en apprendre plus sur lui sans que t'es a lui parler ^^

donc en faite il te reproche de voler sa femme , alors que tu es leur enfant, c'est vraiment une maniere bizarre de raisonné , parce que on peu pas comparé l'amour entre un homme et une femme , a l'amour que l'on porte a son enfant , ce sont deux amours differents, etre jaloux de sa fille c'est vraiment bizarre , a moin que ton pere est fait un possible amalgame , et qu'au fond il a peut-etre rechercher une mere plutot qu'une femme!!

a ce moment la ce serait un peu plus logique qu'il y'est eut une forme de jalousie plutot "fraternel" , pense tu que ta mere , ete plus comme une mere pour lui ??
essai de chercher dans tes souvenirs si elle s'occupait de lui comme on s'occupe d'un enfant ?

ca pourrait etre la reponse a son mal-etre !

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Erick° a écrit:

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Citation :

J'ai récemment réalisé que j'ai peur du rejet des hommes alors je préfères ne pas m'attacher à eux.

Tu as une angoisse de la fin de ta thérapie de dix séances je crois à quel moment as tu ressenti cette angoisse ? A quelle numéro de séance? Est ce la peur d'être abandonné ou bien est ce juste la peur de ne pas retrouver un psy équivalent ?

Bonjour Erick, je vais tenter de répondre du mieux que je peux à tes questions, afin que tu puisses mieux comprendre ce que je ressens.

Pour ce qui est de mon angoisse de la fin de ma thérapie, je te dirais que j'ai ressentie cela dès la deuxième rencontre. Puisque je trouvais que je connectais avec mon thérapeute, j'avais peur qu'il décide de me laisser tomber, qu'il me dise qu'il ne pouvait pas m'aider. Ma peur d'être abandonné par mon psy, après réflexion, en est une d'être abandonné par l'homme, non pas le thérapeute. Car cet homme est le premier à prendre le temps de m'écouter, me guider, sans arrières pensées. Il est là pour mon bien-être et je ne veux pas le perdre...

Citation :

Tu as donc peur du rejet des hommes en préférant ne pas t'attacher à eux cela veut dire aussi que tu as peur d'être subitement abandonné par un homme ?

En effet, j'ai peur qu'un homme s'intéresse à moi de l'extérieur, mais qu'une fois qu'il apprendra à me connaître, il va préférer s'éloigner et me laisser tomber. J'ai vraiment l'impression que je ne suis pas faite pour être heureuse, que je ne mérite pas le bonheur...

Citation :

[b]Pour quelle raison as tu besoin de te sentir « euphorique » en consommant un peu d'alcool avant de rencontrer un homme ?

Je ressens le besoin de prendre quelques verres avant une rencontre car évidemment, l'alcool détend et dégêne quelque peu. Donc, je me sens moins renfermée et j'ai l'impression que rien n'est à mon épreuve, comme si l'alcool éffacait ma gêne et mon malaise.

Citation :

Si j'ai bien compris le sens de cette citation, je crois que tu cherches ton père à travers les hommes ce qui veut dire, que tu dois rechercher inconsciemment une forme d'identification de ton père dans chaque homme que tu vas rencontrer.

Je ne sais pas si ça fait du sens, mais j'ai plus l'impression d'éviter de rencontrer quelqu'un qui pourrait ressembler à mon père, de là ma difficulté à rencontrer car pour moi, ils sont tous comme lui...

Citation :

Il semble que ton frère est réussi à construire une vie équilibrée peut être devrait tu parler t'ouvrir à lui et par son intermédiaire accéder à ton père. Parce que à mon sens, je crois qu'il faudra un jour ou l'autre vous parler une dernière fois ne serait ce que pour tu lui dises ton vrai mal être. Qu'il t'entende une dernière fois et que tu puisses te libérer de sa présence invisible.

en fait, mon frère n'est pas si équilibré que ça... il ressemble beaucoup à mon père dans plusieurs de ses comportements: il boit beaucoup, est colérique... Pour ce qui est de parler à mon père pour lui dire ses 4 vérités, je le sais que pour mon propre bien, il faudra que je le fasse. Présentement par contre je n'en ai pas la force. Car je sais qu'il va réussir à me pointer du doigt et à me blâmer pour tout. Je veux donc attendre d'être mieux armé psychologiquement pour faire face à cet éventualité.

en ce moment, j'essaie de m'accrocher à quelque chose, de voir la lumière au bout du tunnel... mais j'ai beaucoup de misère. Je ne vois pas le jour où je vais être capable de parler et arrêter d'écrire ce que je ressens. Mais en même temps, je le sais que c'est la clé pour ma réussite en thérapie. J'essaie, à chaque jour, de m'imaginer en face de mon thérapeute, en train de discuter de TOUT ce qui me tracasse. C'est tellement facile en pensée, mais quand je me retrouve devant lui, je fige. Il faut que ça débloque, je suis tellement tannée d'être moi en ce moment

Citation :

Plus que jamais, ma chère Mélanie, tu dois te sentir anéantie., désorientée,
surtout après la discussion avec ton frère concernant ton père et la décision de ce nouvel ami de ne plus donner suite à votre rencontre.
Alors, raccroche-toi à ce forum. Certes c'est du virtuel mais les mots écrits par chacun sont loin d'être du vent.

Ma chère capucine, c'est exactement le mot que je cherchais depuis si longtemps "anéantie". On dirait que chaque fois que j'ai l'impression de faire un pas en avant, je reçois un coup de masse sur la tête et j'en fais dix de reculons...

Citation :

Personnellement j'essaie de comprendre cet homme et pour cela je me mets à sa place.
Que s'est-il passé entre toi et sa femme pour qu'il t'en veuille tant de lui avoir voler cette derniière.
Te souviens-tu d'un événement, d'une réaction de la part de l'une ou l'autre qui aurait pu le blesser, le meurtrir ?
C'est la seconde fois que tu nous fais part de la réaction hostile et très ciblée de ton père à ton égard.
Voilà pourquoi je me demande si le noeud du problème ne se trouve pas là.

Je te dirais de ne pas perdre ton temps et tes énergies à vouloir comprendre cet homme. Comme j'ai déjà mentionné, nous avons tous tenté de lui venir en aide, mais il refuse. Alors pour moi, c'est un lâche qui veut faire pitié. Il ne mérite donc pas qu'on s'attarde à lui ici de cette façon (c'est mon point de vue du moins).

Pour ce qui est d'un événement précis qui aurait pu déclencher ses réactions, tout ce qui me vient en tête c'est: que j'aie été mise au monde. Sinon, j'ai été un enfant comme les autres, qui cherchait l'attention et surtout l'amour de ses parents. Je le sais que j'étais très insécure et très timide plus jeune. Je me réfugiait donc souvent "dans la jupe" à maman. Selon ce que ma mère me raconte, mon père a toujours été jaloux de l'attention que ma mère nous portait à mon frère et moi. Elle se sentait donc coupable de nous démontrer de l'amour. Il était jaloux de ses enfants car pendant que ma mère s'occupait de nous, elle ne s'occupait pas de lui...

Citation :

Pour ma part, j'ai toujours regretté que cette ultime rencontre avec ma maman ait pu s'effectuer la veille du jour de sa mort.
Certes je ne suis pas prête d'oublier ce moment très fort de communion avec elle
mais quel dommage que cela n'ait pu se produitre avant, malgré mon énorme désir de la rejoindre au plus fort de sa souffrance de petite fille !

Je le sais que ce n'est pas l'idéal d'attendre que quelqu'un soit mourant, voir déjà mort pour ENFIN dire ce que l'on a sur le coeur, mais je crois que c'est la seule façon pour moi, le seul moyen pour que je puisse placer un mot sans qu'on m'accuse, que ce soit ENCORE de ma faute...

Citation :

Nous sommes là

Et bordel que je l'apprécie que vous soyez là. Ces échanges, même si virtuels, me réconfortent et me font réellement du bien.

Je me rends compte par contre que j'ai encore de la difficulté à débuter sur un sujet par moi-même. J'attends qu'on me poste des questions. J'imagine que c'est mieux que rien. Surtout que vous allez pas mal en profondeur, ce qui fait en sorte que je dois prendre le temps, prendre un peu de recul et penser à tout ce que vous me dites. Cela m'ouvre les yeux sur des événements, des sentiments que j'ai longtemps voulu ignorer.

À bientôt

Après une semaine infernale où je n'ai presque pas fermé l'oeil car je ne faisais que rêver à mon père (et pas d'une bonne façon)... je rêve à sa mort, je me vois le tuer et me sentir enfin libre... je ressens une immense culpabilité d'avoir ces pensées. Je crois que je vais lui préparer une lettre. Vais-je l'envoyer? Dieu seul le sait. Je ne crois pas être en mesure de le confronter face-à-face et lui laisser l'opportunité de me pointer du doigt, d'essayer de faire pitié. Je ne peux juste plus continuer à le laisser brimer ma vie. La haine et la peine ont envahit mon quotidien, et j'arrive de peine et de misère à me rendre et à faire mon boulot.

J'ai tellement hâte que ce mal de vivre me quitte et de me sentir vivre, même renaître pour la première fois.

Je suis trise, colérique, et angoisée aujourd'hui. J'en veux à mon thérapeute d'être en vacances au moment où j'ai le plus besoin de lui...

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En fait, je ne sais même pas à qui j'en veux aujourd'hui. À mon père? À mon thérapeute? À moi-même? Peut-être un mélange de tout...

Je suis juste tellement en colère aujourd'hui (contre moi??) de ressentir un si grand besoin de voir mon thérapeute, de ressentir le besoin de lui parler (oui, vraiment parler et non pas écrire). J'imagine que j'ai le sentiment que je serais en mesure de lui parler parce que justement je sais qu'il n'est pas là...

Pourquoi avoir l'impression que je viens de retomber au plus bas? Moi qui croyais au moins avoir fait de petits pas vers l'avant...

J'ai ces pensées depuis quelques mois. Elles étaient très présentes, avaient diminuées, mais elles sont de retour en forces. C'est comme j'ai expliqué dans l'autre rubrique: je ne vois pas mon utilité ici. Si je ne suis pas capable d'être en couple, d'avoir des enfants, à quoi bon être ici?

si t'es capables seulement il te faut du temps pour ranger tes idées ^^

sans le savoir, vous m'aidez à les ranger. c'est difficile, très difficile, mais je dois m'accrocher.

Hier, dans la noirceur (j'avais une panne d'électricité qui a durée plusieurs heures), j'étais seule avec moi. J'ai décidé de prendre un calepin et un stylo et je me suis mise à écrire une lettre à mon père... Après 3 pages bien remplies, j'ai dû arrêter car je me suis sentie envahit par une colère intense. Je me sens comme ça depuis... je pensais qu'écrire ce que j'avais sur le coeur m'aiderait, me libérerait en quelque sorte du poids qui me pèse sur la poitrine. C'est tout le contraire que m'arrive et ça me bouleverse. Je ne sais pas trop comment canaliser cette colère, où la diriger et comment la maîtriser. J'ai l'impression d'être une bombe à retardement et que je vais perdre la carte... Que dois-je faire???? J'ai mis l'écriture de la lettre de côté pour l'instant car je me rends compte que ça me fait trop mal de revoir tout ça...