Ma présentation retrace en partie mon histoire.

Je suis amoureuse d'un homme, bipolaire, jusque là, ça va puisqu'il prend son traitement, mais aussi alcoolique lorsqu'il plonge.

La vie devient infernale, mes convictions sont balayées, je dois dormir avec un homme qui pue l'alcool, fume comme un pompier, dégueulasse la maison et je dois rester sereine et compréhensive.

J'éclate, je n'en peux plus, je n'y arrive plus.

C'est tombé avant hier, après sa soirée shit et bière (ah oui, depuis peu, y'a cumul avec le shit), il n'est même pas allé à son rdv psy, j'attendais beaucoup de ce rendez vous.

Alors voilà, je lui ai demandé de quitter le domicile, il vit chez moi.

Ce n'est pas très glorieux, depuis, plus un mot, rien, j'en peux plus. Je ne suis même pas sure d'avoir pris la bonne décision. Là, je suis inquiète, je ne sais pas où il est, ce qu'il fait. Peut etre est-il au travail.

Je passe de la colère à l'abbattement, du contentement en me disant tu as raison, ou pire en me disant, mais non, ce n'est qu'un "down", tout est possible. Sort-on réellement de l'alcool ? Est-ce seulement possible ?

Voilà, aujourd'hui, c'est, je l'aime mais je le quitte. J'ai peur de la suite. J'ai peur qu'il parte, j'ai peur qu'il reste, j'ai peur de rater ma vie !

Hello Adriane_S,
tout d'abord bravo par la force de ton amour et sa sincérité. Ils sont nombreux ce qui aurait abandonné.
Tu as déjà quelque chose de solide, c'est bien, c'est un repère pour les moments troubles.

Ariane_S a écrit:

Alors voilà, je lui ai demandé de quitter le domicile, il vit chez moi.

Ce n'est pas très glorieux, depuis, plus un mot, rien, j'en peux plus. Je ne suis même pas sure d'avoir pris la bonne décision.

Il n'y a pas de glorieux qui tienne. Tu as pris une décision que je pense bonne. Pourquoi?
Car apparemment ton homme était fermé à toute évolution Dégradation général + rdv loupé volontairement
Car il est bon après des discussion infructueuses de montrer clairement par des actes les conséquences d'un comportement inapproprié (un peu lourd cette phrase)
Car tu as tes propres limites et qu'il ne faut pas t'oublier
Et enfin car ton geste est remplie d'amour. Le but n'est pas de faire mal mais de trouver une solution.

Ariane_S a écrit:

Sort-on réellement de l'alcool ? Est-ce seulement possible ?

Oui il est tout a fait possible de sortir de l'alcool. Cependant comme le tabac ou autre dépendance il y a un risque de rechute propre à chacun.
On garde ce risque toute sa vie...
Au fil du temps si on est constant dans l'effort au apprends à gérer ce risque afin qu'il devienne mineur.

Ariane_S a écrit:

Voilà, aujourd'hui, c'est, je l'aime mais je le quitte. J'ai peur de la
suite. J'ai peur qu'il parte, j'ai peur qu'il reste, j'ai peur de rater
ma vie !

Oui ça tourne dans ta tête... On ne peux pas vraiment limiter ça. Il faut se montrer patient et savoir endurer et crier, pleurer, se défouler, écrire, partager quand ça deviens trop pesant.
Tu ne peux pas dire que tu as rater ta vie, tu es à un carrefour de celle-ci mais ce n'est pas une preuve d’échec.

Maintenant quelques questions :
Est ce que tu as déjà réagis de cette manière avec ton homme?
Comme il a réagi quand tu as annoncé la nouvelle?
Est ce que tu es entourée par des proches dans cette période?

Voili bon courage

C'est gentil à toi d'avoir pris du temps pour écouter mon histoire.

Tu sais, j'abandonne la partie alors que cela ne fait pas encore un an que nous sommes ensemble. Enfin, là, je me dis qu'il faudrait peut être que je lui parle ce soir, selon son état.

Non, je n'avais jamais réagi comme cela, la première fois, j'étais tellement inquiète pour lui que mes propres sentiments n'avaient aucune importance. Mais là, je songe à le quitter depuis la première goutte d'alcool, il y a trois semaines.

Certes, il fait des efforts, sa consommation a, a priori, chutée. Nous avions convenu de ne jamais nous mentir, je crois que le pacte reste d'actualité. Mais le voir boire une seule bière devant moi, c'est horrible pour moi.

Il a réagit très posément, en me disant : "merci de m'avoir fait vivre au dessus de mes moyens pendant 8 mois, merci pour le voyage que je n'aurai jamais pu payer, voici 2 euros pour la lessive que je viens de faire....". En fait, depuis la chute, il fume comme un pompier, les finances font que c'est moi qui paie, et 3 paquets par jour, c'est trop ! Sachant que moi aussi je fume, ça fait plus de 3 cartouches par semaine ! Toute l'histoire a été ramenée au tabac et au fric alors que moi, c'est un couple à trois, avec l'alcool que je refuse, je refuse aussi les conséquences financières que j'assume.

Mes proches ! Si je leur en parle, ils me diront "casse toi". Donc non, je ne suis pas entourée, et c'est pour cela que je suis sur ce site, à la recherche d'un peu d'aide.

Ma vie, je crois qu'elle se reconstruira si je le quitte, en revanche, il y a un risque tellement fort d'être détruite si je ne le quitte pas......

J'eusse espérer qu'il soit violent dans les crises d'alcool, la décision aurait été tellement plus simple à prendre.

Je vais essayer de communiquer avec lui ce soir, si possible. Je ne suis absolument plus convaincue de ma décision de le quitter, j'arrive pas à tenir le cap.....

Encore merci pour ton écoute.

Mmm tu as pesé le pour et le contre. Et visiblement tu souhaite vouloir tourner la page. Tu as mis quoi dans cette balance?
En tout cas c'est bien que tu souhaite discuter avec lui, ça te permettra de clarifier un peu ce brouhaha.

Je te souhaite bien du courage
Tiens nous au courant

la suite n'est pas rose. Je suis rentrée. Il n'a pas quitté "sa chambre", alcool et shit. J'ai essayé de dialoguer, fin de non recevoir "c'est toi qui me fou dehors".

C'est fini, il n'y a rien à rattraper.

Maintenant, il faut qu'il s'en aille, je n'en peux plus. Je ne peux pas le mettre dehors, il n'a pas de toit, je dois attendre que le week-end passe et j'appelerai pour qu'on lui trouve un logement.

J'ai envie de hurler "au secours".

Je ne lui souhaite aucun mal, bien au contraire, mais je suis à bout. Selon lui, je suis sensée comprendre son mal être "si tu avais lu....". Et oui, j'ai lu, et alors ? Dois-je tout passer et moi plonger.

Y'a plus rien. Faut en finir, pour mon propre équilibre.

Voilà. C'est pas la joie.

MErci à toi

Ben ou moins tu reste ferme dans tes choix, ça peux lui faire un repère...

Effectivement c'est pas la joie, la réalité pratique fait surface...
Tu comptes faire comment pour trouver un logement? Il n'a vraiment nul part ou aller?

Allé Ariane_S, courage! Maintenant tu sais ou tu vas

Non, nulle part où aller. Il peut rester ici, chez moi, le temps qu'il se retourne. Sa situation n'est pas enviable. Je le sais. Je me sens coupable de ne pas être capable de l'aimer comme il le mérite. Je me sens coupable de ce que je lui fais. C'est vraiment dur. Il doit avoir raison, je suis une salope, sans doute, et pourtant, et pourtant, j'ai essayé, peut etre pas assez longtemps, mais tout mon être dit non, non, non. La bipolarité est une chose, les conséquences dûes à l'alcool, une autre. Pourtant il est fort, mon homme, enfin, mon ex devrais-je dire. Je n'ai pas cette force.

Il me dit que je ne sais pas ce qu'est l'amour, qu'il m'a fait confiance aveuglément, qu'il ne croyait pas cela de moi.... Moi non plus je ne croyais pas cela de moi, je croyais pouvoir... Douce utopie. Tant qu'on ne le vit pas, on ne sait pas.

J'aurai tellement aimé lui apporter un peu de bonheur, je sabote tout. Je m'accroche à ma decision, il ne sait pas que moi aussi je mène un combat pour résister. Il a suffisamment de fierté pour ne pas "revenir", s'excuser, etc... Je l'admire à la fois pour cela, et je le regrette aussi car au fond de moi, une petite part, y croit encore. Mais ça ne sert à rien, je me répète cette phrase en boucle dans ma tête. Ca ne sert à rien....

J'ai relu les témoignages, j'ai repris les bouquins, oui ce n'est qu'une crise, oui ça ira mieux demain, oui tout ça.... J'ai perdu confiance en l'avenir. Il lui dit lui même, l'alcool est une chienlit (pas sure de l'orthographe), c'est le drame de sa vie. Je ne veux pas que ce soit le drame de la mienne. Hier, c'est très con, j'attendais qu'il me rejoigne, qu'il me dise qu'il va se soigner, qu'il y a de l'espoir. Il a raison, il prend le contre pied, il va s'organiser et me détester, il va reprendre sa vie, doucement, tant bien que mal. J'aurai craquer sinon, je le sais.

Je sais que je l'aime encore, beaucoup, beaucoup trop. Il ne le sait pas, il me l'avait dit dans un de ses épisodes dépressifs "tu m'aimes mais tu vas me quitter". On en est là. Il ne sait pas non plus que j'aimais sa petite moue qu'il fait lorsqu'il réfléchie bourré, il ne fait jamais ça agen.... Il est intelligent, il est lucide mais pourquoi tout foutre en l'air alors ? Qu'est-ce qui se passe dans sa tête ? Il est suivi, il prend son traitement, et pourtant ça ne suffit pas. C'est moi qui fout tout en l'air ?

Je pourrai ressasser indéfiniment toute notre histoire, la sienne, je n'en trouverai jamais les clefs, la porte est verrouillée de l'intérieur, je m'accroche à ma décision.

Je remets un peu d'ordre dans l'appartement, c'est important pour moi. C'est un dérivatif très certainement. J'essaie de reprendre le dessus, de peser le pour et le contre, le rationnel ne sert pas, c'est mon être qui parle, qui dit "je voudrais tellement.. Mais ce n'est pas possible, c'est reculer pour mieux sauter". On devait faire un enfant, aller à new york, lui trouver du boulot, moi, juste être avec lui. C'est fini tout cela. Je l'aime et je le quitte. C'est affreux, je crois que seules les personnes vivant un peu comme cela peuvent se retrouver en moi, dans mon témoignage.

C'est bête internet, j'écris nulle part, à des gens qui liront peut être, qui auront des idées, penseront que j'ai tort ou que j'ai raison. Un peu une bouteille à la mer, et pourtant, ça me soulage. Peut etre irai-je tout de même voire un psychologue, j'ai besoin de parler, et j'ai besoin de pleurer, moi qui me croyais forte, capable de "gérer" la bipolarité, j'assume pas, j'assume plus, je me retranche derrière son alcoolisme, mais au fond, c'est la maladie, l'alcool est dite "comorbidité", le terme est exact.

Je jette l'éponge, au moment où il remonte un peu, ce n'est pas mien, c'est une catastrophe, j'aurai du attendre, surement.

A ceux qui ont plus de courage que moi, je vous envie d'avoir cette force.

Ton message est très touchant. Je suis avec toi virtuellement!
C'est sure tu as besoin de repos. Cependant malgré la situation épuisante que tu vis tu arrives à garder un esprit relativement raisonné. C'est un bon point

Ariane_S, tu es une salope.
Ça te soulage de savoir ça?
Cette affirmation est fausse! Ça serait plus simple si elle était vrai non? "ben c'est pas ma faute je suis comme ça..."

Pourquoi tu n'es pas une salope?
Tout d'abord une petite définition trouvé sur internet : Femme méprisable ou méchante; garce.
Je ne te vois dans aucun de ses 3 synonymes!

Est ce que ça peut t'aider si tu écris sur ton post la balance pour/contre?

Ce que je penses important de faire c'est de ne pas prendre de décisions trop atives.
Il faut que tu te reposes, que tu sois seul chez toi pour regarder ça de manière objectives.

Tu dis qu'il remontes, tu peux toujours l'aider. Mais pas comme avant. Tu peux lui dire que tu le soutient, valoriser ses efforts, lui dire qu'il va dans le bon sens. Cependant il faut que tu lui fasse comprendre que toi même tu dois gérer tes problèmes.

Merci Darkants pour ton soutien moral.

Ca va un peu mieux, je suis allée prendre l'air hier. Evidemment, la vie à la maison est très très calme, quelques mots anodins échangés.

Pour lui, je lui coupe les vivre, oui, je gagne bien ma vie, pas lui. Je paie l'essentiel des choses, y compris les clopes. J'ai refusé de payer les clopes, 3 paquets par jour, de fait, il fait l'amalgame avec le reste, je lui coupe les vivre selon lui, il refuse même de manger ce que j'achète pour nous deux.

Bref, quelques reproches mais l'ambiance reste calme. Je le regarde, j'ai du mal à retenir mes larmes, je dois rester forte. Le seul avantage, plus d'alcool a priori, plus de shit. Il parle même de reprendre le travail. J'espère de tout coeur qu'il va remonter la pente, aujourd'hui, je me fiche qu'il me déteste, il faut qu'il reprenne sa vie en main.

Concernant l'argent, effectivement, il ne se rend pas compte. Il croit que je vais tout lui prendre, même ce qui est à lui. Je ne suis pas comme ça.

Oui et non pour Salope, je ne le suis pas, si je l'étais, je l'aurai mis à la rue, directement. Ca, ça aurait été une vraie saloperie pour lui. Maintenant, la vie ensemble n'est pas possible, c'est ainsi. La situation aurait été de même avec quelqu'un d'autres en fait. JE ne peux pas rester avec lui, l'amour ne suffira pas, je risque de craquer la prochaine fois, et surement plus violemment que maintenant où j'arrive encore à garder la tête hors de l'eau.

J'essaie d'envisager l'avenir, un petit peu, c'est trop tôt.

Il ne saura jamais l'amour que j'ai pour lui, tout le bien que je lui souhaite. Il reprend sa lucidité, je pense que nous allons pouvoir nous séparer "correctement", encore des mauvais moments à passer, c'est la vie.

A bientot. Je continuerai mon histoire, si elle peut profiter à quelques uns....

De bonnes nouvelles en perceptives! Ca fait plaisir
Certes c'est pas tout rose mais il y a une nette amélioration.

Une choses me travaille : tu dis aimer cette homme mais être bloqué par ça maladie.
Tu même vouloir cacher cet amour pour son bien.
Autant avant je comprenais, tu le quittai pour lui donner un avertissement brutale.
Maintenant tu le quitte car tu estimes que tu ne supportera pas sa maladie. Sur le papier ça me semble logique, mais l'amour n'est il pas sans limite?

En fait, la maladie, je l'accepte.
En revanche, l'alcool, je refuse, or, c'est une des conséquences des comportements extrêmes liés à la maladie.
L'amour peut énormément, mais quand l'amour de l'alcool est plus fort que l'amour d'une vie paisible, que l'homme que tu aimes n'a jamais réussi à décrocher plus de 3 ans et replonge systématiquement, l'amour s'use, se dégrade.

L'amour a bien des limites, en tous cas, le mien. Je le regrette. Mais je ne peux rien faire.

Oui tu as raison l'amour doit avoir des limites.

Ok j'avais pas mesurer la situation avec l'alcool.
Bon courage

Merci oreilles compatissantes

Il pense que la situation peut s'arranger entre nous.... Je ne crois pas, ma raison crie NON, mes sentiments sont malheureusement toujours là.

Je suis tellement desole pour toi j'ai pleure an te lisant car cela me fait quelque chose de..

Je te dis BON COURAGE, aie confiance en toi, t'y arriveras!
Sois forte vraiment forte!!

C'est vraiment dur de quitter la personne qu'on aime mais je pense que c'est mieux de la voir partir que de la laisser se detruire devant nos yeux et etre incapable de faire quelque chose et de laisser sa vie et la notre partir en fumee!

Sincerement je te souhaite de foncer, d'avoir le courage d'avencer.

La grande lutte entre la raison et les sentiments...
Même si c'est difficile, et je sais de quoi je parle, "laisse du temps au temps"
Faut que tu laisses décanter tout ça en te séparant de cet homme histoire d'avoir du recul.
D'ailleurs en parlant de temps, le week-end est passé. Est ce que ton "ex" à pu trouver un logement autre que le tiens?

Mon ami traîne sa déprime depuis que je lui ai dit que je le quittai, l'alcool restant au rdv de son mal être, il n'est pas allé travailler hier, cela va faire un mois maintenant ! Il me faut de l'action car sinon, c'est ma santé qui va y rester. Je dors 10h par nuit, signe de déprime chez moi.

J'ai changé de "tactique" si on peut dire.... J'ai lancé un ultimatum dans l'autre sens, en gros : Si tu veux continuer avec moi, si tu m'aimes, je ne veux plus JAMAIS une goutte d'alcool, et au premier faux pas, c'est dehors sans ménagement.

Voilà...... Je ne sais pas où je vais, j'y vais.

Mmm c'est un peu de la manipulation non?

Il habite toujours chez toi?

Tu as pensé à demander une assistante sociale?

Oui oui, c'est une sorte de manipulation, quoique je m'interroge si je dois ou pas continuer, ça reste d'actualité dans mon cerveau, je me dis bien bien au fond de moi que ça vaut le coup d'essayer, une dernière fois.... Je ne suis pas au clair avec moi même. Je veux qu'il parte parce que j'ai besoin de respirer, j'ai besoin de retrouver de la serenité.

Mais j'aimerai qu'il se rétablisse, qu'on puisse discuter normalement et voir ensemble la suite que l'on donne ou pas.

Tout mes gestes disent le contraire à la maison, je dis "pars pars pars"....

Oui, il habite toujours chez moi, ce qui rend notre histoire encore plus difficile.

Je voudrais l'aimer, mais ce n'est plus comme avant, il est là sans être là, on se jette des pics, je suis froide et glaciale en apparence, je suis perdue, perdue, perdue.

Je veux que ça s'arrête, qu'on redevienne des adultes, capables de décisions réfléchies, bonne pour lui, pour moi. J'ai besoin que les choses bougent, la situation me tue.

Bizarrement, aujourd'hui, j'ai envie de rire et de sourire. Je me suis habillée "en femme". Je ne comprends pas ce qui se passe : est-ce un regain d'espoir ? est-ce un deuil de la relation qui s'accomplit ? est-ce juste une façon de m'évader ? Est-ce juste pour me prouver que j'existe aussi ?

Je me dissocie je crois, autant que ce peux de lui, pour ne pas sombrer. Envie de l'aimer mais incapable de le comprendre et incapable de le supporter dans ses délires maniaco dépressifs... Où est la vérité, où est la solution ? Existe-t-elle cette solution ?

Voilà, des questions, encore et encore.....