Que faire... je suis au boulot mais je n'arrive pas à me concentrer, pourtant il y en a des choses à faire... un dossier à écrire, des dossier à lire, des entretiens à faire avec des gens déprimés, dépressifs, triste, qui ne voient plus le bout du tunnel, qui n'ont plus de travail. Et il faut que je leur dise... je suis là pour vous, je vais essayer de faire ce que je peux pour vous aider. Il faut que je leur redonne l'esoir que la vie leur a pris. Il faut que je me bouge, que je fasse, que j'agisse, je suis là pour quelque chose, c'est au moins ça non.
Mais je n'y arrive pas aujourd'hui, je suis fatiguée, j'en ai marre. Pas marre des gens, les pauvres... si vous saviez comme les gens souffrent... non pas marre de ça. Marre de la vie, marre de respirer, ça m'énerve, chaque bouffée c'est un peu de vie et je n'en veux plus.
Marre de ces souvenirs qui me hantent sans cesse, tout le temps, dès que j'ai une seconde de libre ils viennent et s'emparent de moi. Je me contrôle, je serre les dents, je ne dis rien, je me plonge dans un dossier, dans une conversation, dans des retranscriptions d'entretiens... mais dans le fond je sais bien que je ne fais que repousser tout ça à plus tard.
Plus je prends sur moi pire c'est après, plus je déprime, plus le soir c'est dur... alors en désespoir de cause j'écris ici, on ne sait jamais, peut-être que l'angoisse et la déprime passeront un peu comme ça...
J'en ai marre d'espérer que ce monsieur K me donne son diagnostic final... d'un côté je me réjouis que toute cette histoire soit finie et d'un autre j'ai tellement peur de ne plus jamais pouvoir me relever... qui alors accuser de ma mort, quelle accusation au monde pourrait soulager la peine que ressentirait ma famille? Aucune je le sais bien, il n'y a pas d'explication suffisante pour justifier le suicide aux yeux de ceux qui vont bien. C'est évident, je n'ai pas d'excuses, je n'ai pas d'excuse pour vouloir mourir à ce point. Et pourtant ça reste dans ma tête tout le temps. Je suis trop faible alors c'est de ma faute. J'ai qu'à me bouger non, j'ai qu'à faire des choses et profiter... mais j'essaie vraiment de tout coeur... simplement rien ne marche.
Alors il parait qu'il faut attendre, que le temps soigne toutes les blessures... c'est ce que je fais... mais combien de temps? Comment faire comprendre que je souffre d'un mal qui ne se voit pas, que je ne veux pas montrer non plus... enfin je ne me comprends pas moi-même.
Je suis si vidée... je ne sais plus si j'aime, je ne sais plus si je hais, je ne sais plus si je ressens... je ne ressens rien, juste du vide, juste ce néan qui m'aspire et je ne sais plus par quel côté l'attaquer pour me battre contre lui. Je n'ai plus aucune idée de comment faire, je suis complétement désemparée.
Quand je serai grande je serai heureuse... ou morte... mais là comme ça, avec la fragilité que j'ai en ce moment, que je porte tout le temps, ce n'est simplement pas vivable. Et j'ai l'impression de me pleindre pour rien, comme d'hab. Dans le fond il suffit de vivre non... ça parait si simple!
la dépression c'est le cancer de l'âme

Ce que beaucoup de gens cherche c'est à s'identifier par le biais de la communication qui est faite, vous travaillez alors vous réussissez, expliquez de temps à autre que le travail n'est pas la preuve d'une réussite, c'est juste un moyen de gagner sa pitance et que la vraie richesse c'est de pouvoir ne rien faire et d'être bien ainsi.

L'humanité va bien mal en ce moment, dans votre travail vous pouvez le constater mais ne pouvez le régler, ce n'est pas de votre faute si le système en place n'est pas équilibrer, c'est une injustice collective qui touche tout le monde et vous affecte particulièrement, pour se sujet à part une révolution je ne vois pas de solution.
Abolissons les privilèges et rétablissons un ordre juste, ou chacun et chacune aura une chance, qu'il aime ou non le travail.

Aujourd'hui comme hier c'est le fantassin qui se retrouve en première ligne tandis que les généraux sont bien au chaud dans des salons confortable à donner les ordres à l'abri des charniers, les choses ne changent pas beaucoup elles se transposent.

Une bonne chose aussi c'est d'arrêter de regarder les informations, la télévision et sa horde de journaliste vautour assis sur des branches de misères à sensations, ne rendent pas optimiste, non plus que ces politicards véreux qui nous disent serrer vous la ceinture. Couper, l'info c'est déjà se libérer un peu, couper la télé c'est se libérer beaucoup plus.
Transmettez à vos oilles qu'elles vivent dans la réalité et pas dans un monde télévisuelle fait de rêves et de fourberies, de désirs et de désillusion...

Je ne sais si ces mots vous aiderons , ils sont juste le reflet d'une opinion.


Les souvenirs...

Coluche disait qu'un homme qui regarde toujours son passé n'a pas d'avenir.... à méditer peut être

La santé...
Il faut bien mourir un jour, celui qui meurt est le plus heureux, ceux qui reste sont les plus à plaindre, inutile de mourir avant l'heure et de faire votre propre mise en terre, cela ne sert pas à grand chose...

Avez vous des passions, des distractions qui ne soient pas des obligations ?

je reprend un peu, c'est vrai que quand on en connait pas mon histoire tout ce texte peut paraitre un peu flou.
Je ne suis pas malheureuse de travailler, au contraire, c'est tout ce temps où j'ai l'impression de pouvoir un peu aider les gens qui me fait tenir encore un peu à cette vie. Quand aux informations, à la télévision... je n'en possède pas, ce qui résout en partie le problème. Je suis pourtant d'un naturel pessimiste, évidemment quand on travail dans le social, on ne voit pas tout les jours des choses très drôles. Mais ce n'est pas ça qui me rend malheureuse. Les choses tristes sont là qu'on les ignorent ou pas, donc autant en prendre conscience et agir pour essayer, à son niveau, de faire bouger les choses non?
Coluche avait bien raison, mon passé j'aimerai le mettre aux ordures avec certains politiciens tien, et mon violeur aussi. Et paf. Mais malheureusement peu importe ce que je fais pour le mettre de côté il me hante sans cesse. C'est désolant.
Mon passé n'est pas encore mon plus grand problème au jours d'aujourd'hui. Mon avenir s'annonce des plus tristes aussi... étant sur le point de perdre mon rêve... ma raison de vivre, mon ambition... tout.
Alors je vis dans le présent... mais là non plus ce n'est pas forcément la joie, bien que j'essaie de lutter contre toutes ces "bêtises", la dépression me bouffe lentement. Même si je ne le veux pas, que je fais tout ce que je peux contre ça... rien n'y fait.

Pour en revenir à la question finale : mon métier est une passion que je ne considère pas comme une obligation. Mes autres passions ont été happées par un passé que je n'ose pas revivre (incapable d'aller dans une sale de sport vu que c'est l'endroit ou ça c'est passé).
A part cela, ce que les gens considèrent comme des distractions, je les vis comme des obligations. Je me dois de faire bonne figure, de voir mes amis, de manger, de dormir et de respirer. Rien n'est pourtant moins dur pour moi.
C'est ainsi que petit à petit la mort s'est installée dans mes pensées et prend une place qu'elle aura de la peine à quitter. J'ai été très loin, bien plus loin que je n'en n'ai jamais parlé ici. Et je peux dire une chose : ça ne me fait pas peur ; bien au contraire.
Simplement pour le moment je n'ai pas le choix de vivre ou non. Alors je m'accroche.

Vous écrivez ?... "Je suis pourtant d'un naturel pessimiste évidemment quand on travail dans le social, on ne voit pas tout les jours des choses très drôles " est ce volontaire ou erreur de frappe ?...

En faisant référence à une "obligation", je pensais au travail qui me semble "au présent " être un poids plus qu'une satisfaction. Si vous pouviez résoudre les problèmes de ces personnes je suis certain que ce dernier vous donnerais un bien être qui serait une gomme naturel à d'autre soucis.

Par ailleurs se triste traumatisme que vous évoquer est une épreuve qui doit être surmonté, ce n'est pas à vous de payez le double prix de cette outrage. Le responsable est il connu ?... A t il été sanctionner ?...

Le fait que vous n'ayez pas de téléviseur est en effet un bien être préserver ...

Mon travail n'est pas réellement un poids, car le week-end je vais bien pire que la semaine. Si je suis occupée et que j'arrive à me distraire c'est déjà un grand progrès! Parce qu'il y a quelques mois rien ne pouvait me faire passer ce vide. Depuis que je travaille à 100% il y a des moments dans ma journée où je ne pense plus à mon passé, et donc, où, même si c'est dur, même si ça m'épuise parfois, je me mets sur mode "automatique" et le temps est un peu moins cruel, les secondes paraissent un peu moins lourdes à porter.
L'agresseur est connu, je ne désire pas porter plainte...

Le mode automatique semble vous mettre les piles à plats, fuir devant la réalité est une méthode que j'ai déjà éprouvé de milles et une façon, hélas je n'ai jamais obtenu le moindre résultat positif.

Je n'ai pas pu porter plainte (j'étais trop jeune alors) mon agresseur s'en est ainsi tirer à trop bon compte et c'est bien dommage, j'avais pu lui faire sa fête je ne m'en serais pas privé.

Je ne comprends pas les raisons qui ne vous pousse pas à le faire, vous vivez un cauchemar et c'est individu vie un "panard", excusez moi mais là j'ai un bug ?

dépenser votre énergie à vous acharnez sur lui plus que sur vous...

Je ne peux pas... c'est pas possible...
Je ne veux pas qu'il entende parler de moi, je ne veux pas qu'il puisse dire "non, ce n'est pas vrai", alors que toutes mes réalités tournent autour de ça à ce jour. Je ne peux pas, parce que je me sens encore coupable, bien que je me rende compte que ce n'est pas le sentiment que je devrais ressentir. C'est plus fort que moi cette culpabilité qui me ronge : j'ai fait de toi mon violeur. Voilà ce que j'en pense, et pourtant je sais que je n'ai pas fait grand chose, mais je m'en veux d'avoir été là, simplement.
C'est tellement d'énergie de porter plainte... et j'ai peu de chance de gagner vu que je n'ai pas de preuves physiques. C'est sa parole contre la mienne. Et j'ai beaucoup à perdre... beaucoup d'énergie et de temps... et j'en ai marre de perdre mon temps, j'en utilise déjà assez à me plaindre lol

je suis mal ce soir... je ne sais plus où appeler à l'aide et pourtant j'aimerai me battre, j'aimerai qu'on puisse m'aider à me battre, j'aimerai...qu'on me sauve... pour ma famille, pour mes amis, j'aimerai que ce soit possible de me sauver.
au secours... je souffre... c'est tout ce que j'ai sur les lèvres, au secours, aidez-moi...

lol
dsl pour le contre temps à répondre fallait bien faire manger les n'enfants sinon c'est moi qui y passe ... J'ai choisi paupiettes et riz ! hop vite fait bien fait...

C'est vrai que c'est de l'énergie, sans doute la même que celle que vous développez à vous surmener et je peux comprendre votre résistance.

Ce que je peux en dire c'est que ce genre de blessure et longue, très longue à cicatriser que se soit en vous (dénigrement personnel) , autant que autour de vous (intimité vie privé) les dégâts vont interféré assez souvent. Il faut en être conscient pour ne pas se gâcher la vie et ce n'est pas évident.
Après des questionnements infini quand au rapport (affectif) que je pouvais avoir avec mes enfants sans m'égarer dans des gestes qui ne soit pas semblables à ceux des pédophiles, j'ai finalement réouvert ce sujet alors que j'avais la quarantaine bien sonner.
Après avoir tenter de regarder les choses en face j'ai fini par mettre tout ce sujet dans un grenier virtuel de mon esprit, je le met avec les souvenirs à poussière et je perd la clef pour ne plus m'en soucier, je, vous, n'êtes coupable de rien dans cette étape de vie....

Question plainte il y a nettement pire... Et puis de temps à autre c'est bien de pouvoir se plaindre un peu...

Je vous ai entendu et je sais que parler de ces douleurs en apporte bien d'autre...

Un gros sanglot un paquet de mouchoir ou une dizaine et ça passe... ))

Et que faite vous de vos WE ?

là je... humm... est ce que je fais bien de le dire... bon de toute façon au point où j'en suis!
Je rentre de l'hôpital (suuuuuper non?!). ils ont été gentils, ils m'ont pas forcé à passer par la case psy (ceux là je peux plus les voir ces jours!!).
Alors généralement le we je le passe... aux urgences avec une amie qui va vraiment très très très mal ces temps, j'essaie d'être forte pour nous deux, mais des fois c'est dur dur! Enfin quand c'est pas les urgences je lui fais les pansements pour ces coupures moi-même, comme aujourd'hui, je lui ai fait son pansement parce qu'elle ne voulait pas aller aux urgences, et je suis pas le genre à forcer les gens. Quand on veut pas, on veut pas. Et comme question soin des coupures j'ai une longue expérience, et bien j'ai filé à la pharmacie pour acheter le matériel nécessaire pour lui mettre quelques stéri strip et c'était bon.
C'est toujours une aventure les WE chez moi... j'essaie d'aider les autres comme je peux. J'ai toujours des meilleures solutions pour eux que pour moi, c'est fou non...
On m'appelle parce que je suis bien la dernière à pouvoir juger ça... moi qu'est-ce que je pourrais lui dire... nooonnnnn automutile toi pas, fais ce que je dis pas ce que je fais! LOL, ça serait un comble. C'est aussi pour ça que je pense ne pas être la meilleure pour donner des conseils aux gens, pour redonner aux gens de l'espoir... comment faire pour leur donner envie de vivre, alors que j'ai fait 3 TS!?!! Je peux bien parler! Je suis mal placée! Pourtant j'ai cette voie qui crie en moi, dis leur de s'accrocher, dis leur que ça en vaut la peine, dis leur qu'il y a du bonheur sur cette terre et qu'ils le méritent!
Mais pourquoi ne crie-t-elle pas cela pour moi? Je n'en sait trop rien...
C'est étrange d'un côté de tenir autant à la vie des autres et si peu à la sienne, ça a quelque chose de paradoxal... à réfléchir! ça sera mon projet pour ce WE!

Vous avez le droit de tout dire... Un Ange gardien n'est pas là pour juger non ?... Lol...
Du moins pour celui qui y crois bien sûr... D'ailleurs je me posais cette question, sommes toute farfelue pour un rationaliste comme moi.... Qui sont les Anges Gardiens des anges gardiens ? lol ... C''est tordu ça non ?...

Pour l'assistance que vous apportez sans y trouver de sens réel.
Oui c'est possible... Fait ce que je dis ne fais pas ce que je fais... C'est l'expérience des uns qui fera la prudence des autres non ?

Les WE.
En sommes vous jouez au Docteur... Lancez vous dans la suture... Façon Rambo... C'est moins onéreux que les strips...

Faire des TS n'est pas non plus un signe de faiblesse, c'est un cri dans l'espace, là où personne ne vous entend crier... Seulement quand la TS ne marche pas il faut savoir faire autrement... Affronter par exemple.

Donc WE couture et suture...

C'est difficile à expliquer, mais en soignant les plaies, que ce soit les miennes ou celles des autres, j'ai l'impression de soigner d'autres plaies... les plaies du coeur.
C'est ce que je disais l'autre fois au médecin des urgences :
Lui: "Mais ça ne vous fait pas mal?"
Moi: "Ce n'est pas à la jambe que j'ai mal"
Lui: "Vous ne pensez pas qu'un jours vous allez regretter toutes ces cicatrices?"
Moi: "Si quelqu'un ne peut pas supporter la vue de mes cicatrices physiques, il ne pourra jamais approcher, même de très loin, les cicatrices que j'ai dans le coeur"

Et c'est comme ça... une manifestation physique d'un malheur intense, inexprimé car inexprimable. Parfois il n'y a pas de mots, alors il n'y a rien à dire. C'est aussi simple que ça, et c'est pour ça que j'ai refusé de voir les psy ce soir.

Les anges gardiens des anges gardiens? Peut-être sommes nous tous l'ange de quelqu'un simplement, ou peut-être n'y a-t-il que quelques anges qui se partagent tout le travail... les pauvres! Mais je suis persuadée que quand on donne, on reçoit aussi et qu'à quelque part, on est un ange parce qu'on a des anges. Ca sonne juste non?

Oui, je joue au docteur, le docteur qui soigne les plaies qui sont faciles à soigner, qui tente de soigner celles, plus cachées qui font encore bien plus mal. Et chaque petite réussite me donne l'envie de continuer à aider encore un peu. Je suis là, alors pourquoi pas? Tant que j'en ai la force je le fais. Le jour où je ne pourrais plus, j'arrêterai.

Une TS... un cri?... je ne sais pas trop... Pour moi toutes mes tentatives étaient vouées à une réussite que je pensais quasi certaine. J'avais bien pris mes précautions pour que personne ne me retrouve, pour que ce soit même la police qui vienne chercher mon corps et que mes parents ou mes amis ne me voient pas comme ça. Mais je ne sais pas, des fois il n'y a rien à faire, quand on veut faire les choses proprement (c'est à dire ne pas se jeter sous le train), et bien on se rend compte qu'on est plus solide que prévu... définitivement, et pourtant c'est pas faute d'avoir essayer de plusieurs façons.
A partir du moment où je suis toujours là, oui, il faut affronter. Affronter ces démons qui nous hante et essayer d'aller de l'avant! Oui, quand on n'a pas un psy qui arrive, par un tour de passe passe à nous gâcher toutes nos ambitions et notre avenir professionnel ça aide quand même! Mais le combat n'est pas encore terminé...
Vous verrez, monsieur K, à force de vous prendre pour Dieu il va y avoir une petite ma-lice qui fera de la résistance! Et là, elle est en train de tout faire pour vous faire changer votre bout de papier, quitte à aller parler à votre chef et à vous causer des ennuis. C'est ça la vie non? Se battre, même quand la bataille semble perdue d'avance!

Bonjour,

Je vous espère en forme ce matin.

J'ai des souvenirs d'une époque entailles en tout genre, il est vrai que lorsque l'on est un rien seul, l'atmosphère hôpital avec ces médecins et infirmières en blouse blanche, attentionnés avaient quelque chose de réellement Humain, le contraire en somme de l'extérieur, là où l'espèce humaine se pare d'un manteau d'insensibilité qui fait pensé alors que l'on est effectivement très seul.

Ces plaies extérieurs qui sont le reflet des blessures intérieur...
La plus belle explication que j'ai lu jusque là, tout à fait juste.
Dans un cas comme dans l'autre il faut aussi cicatrisé les plaies "internes" et "externe", alors n'attentez pas trop longtemps pour guérir le fond.


L'ange gardien de l'ange gardien, oui l'ange gardien dans ce cas serait le bon côté de chacun, celui qui se montre humain alors. Si c'est bien cela nous sommes en effet gardien les uns des autres.

je reprend votre écris;
"A partir du moment où je suis toujours là, oui, il faut affronter. Affronter ces démons qui nous hante et essayer d'aller de l'avant! Oui, quand on n'a pas un psy qui arrive, par un tour de passe passe à nous gâcher toutes nos ambitions et notre avenir professionnel ça aide quand même! Mais le combat n'est pas encore terminé..."

Le psy ça n'a pas l'air de le faire... Un brise rêve ?... Je suis curieux d'avoir votre opinion...

Après le Docteur No, Mister T, il y a ce fameux Monsieur K ???? Celui là revient comme un parasite à problème, encore un de ces petits chef qui harcèle ces salariés... ou pire.

Se battre, oui pourtant faire la guerre sa épuise, la vie n'est pas un combat permanent c'est un rythme de vie. On peut perdre une bataille et connaitre des échecs et pour autant gagner la guerre de la vie et un soupçon de stoïcisme avec un classique "c'est la vie" arrange aussi.

En attendant Courage Ma Lice

Ce cher Monsieur K était mon psychiatre... il a réussi, franchement bravo, à me diagnostiquer d'un trouble de la personnalité borderline. Je me bats actuellement pour faire reconnaitre son erreur de diagnostic, en espérant que se soit possible.
Borderline = trouble chronique
Envie de faire déléguée croix rouge = parfaite santé physique et psychique = pas de troubles chroniques
Stress post traumatique = trouble réactionnel = pas chronique

Le calcul est vite fait. Et je correspond beaucoup mieux au deuxième diagnostic, comme je l'ai écrit dans un autre post (dans poésie : poème à Monsieur K). De plus j'ai retrouvé absolument tous mes symptômes dans un livre qui parlait des symptômes suite à un viol. C'est donc, à mon avis, réactionnel et non pas chronique. Alors il faut encore que je me batte contre ça, en plus du reste.
Et quand on est une "folle" qui "fait du déni", ce qu'ils pensent probablement, on a les mains liées devant l'institution, la grande institution, l'immense institution qu'est l'hôpital.
Alors il va falloir trouver des bonnes stratégies.

"Borderline = trouble chronique
Envie de faire déléguée croix rouge = parfaite santé physique et psychique = pas de troubles chroniques
Stress post traumatique = trouble réactionnel = pas chronique"

A mes yeux une évidence...

Merci pour cette éclaircissement, c'est en effet un pathologiste chronique ...
Qui plus est il ne sais pas interprété ces diagnostics...

Il doit peut être appuyer sa thèse sur l'auto mutilation ?...
Cependant le fait est que c'est certainement réactionnel, un trauma engendre chez chacun une période de désordre et cela n'est qu'une étape lorsque comme vous on en a conscience.

Une contre expertise est toujours possible bien sûr, voire même une autre...

Et pour faire délégué CR il faut maintenant un bulletin de santé, les compétences ne suffisent donc plus.
Je n'ai pas été délégué, cependant j'ai connu la CRI en France dans ces centres d'urgence (hiver) et puis en Roumanie (post renversement gouvernemental), à ce moment il n'était pas vraiment question de ce genre formalité. Une bonne pugnacité suffisait.

Enfin cela devrait finalement s'arranger.

Oui, je comprends bien pourquoi il a mis "borderline" c'est sûr que j'arrive là bas par la porte des urgences pour des automutilations assez sévères et c'est la première chose qu'ils pensent (surtout que je leur ai dit à l'époque, tout ce que je veux c'est mourir, vous pouvez rien pour moi). Alors oui, c'est ce qui vient tout d'abord à l'esprit.
Simplement, j'ai fait un suivi de 5 mois avec lui, je ne lui ai menti sur rien, je lui ai tout raconté de mon viol... et en gros sa conclusion c'est que j'étais borderline déjà avant mon viol et que c'est pour ça que c'est arrivé, à cause de cette fragilité. Ce qui, d'ailleurs lui a valu de dire la phrase : "si tout ce qui vous arrive dans la vie c'est de la faute à "pas de bol" c'est sûr que ça doit être angoissant; vous ne pensez pas avoir une part de responsabilité dans ce qui vous est arrivé?"
Et moi... j'ai répondu .
Rien... lol j'ai pleuré et dit que je me haïssait et que oui c'était de ma faute.
J'ai vraiment eu affaire à des psy peu compatissants il me semble.

B'en v'la...

Je suis stupéfait devant tant de sottise...

Je viens d'aller lire le poème pour M. K et je rassemble les morceaux de ce triste puzzle.

Il y a vraiment du boulot pour remettre de l'ordre dans ce bazar.

Pourquoi ne pas?

Aller voir ailleurs, un autre psy, faire faire une autre évaluation sans forcement tout révéler (je sais que ce n'est pas bien mais tricher n'est pas un crime) puis recommencer auprès d'un autre confrère qui ne connaitrais ni l'un ni l'autre et revenir poser le meilleur dossier sur le bureau du recruteur CR....


Vous semblez être stable, émotive certes.

Une attitude à ne pas avoir lors d'un recrutement...
Un haut responsable m'a dit un jour, de ne surtout pas faire d'empathie avec les assistés, il faut savoir garder la bonne distance. En clair ranger ces sentiments personnel et faire son job c''est cela être efficace. Donc il faut juste la jouer fine.

Oui c'est bien mon plan. Je vois un autre psychiatre pour qu'il me fasse un deuxième diagnostic et (malheureusement et stupidement, mais j'ai des conséquences atténuantes) uniquement pour cette raison.
C'est d'ailleurs une occupation assez distraillante, je vais là bas et m'amuse à mettre en avant tous les traits de mon caractère qui montrent que je ne suis pas borderline, comme je les connais par coeur maintenant. Je joue à leur jeu, mais à l'envers... je m'explique:
Ils en sont arrivée à la conclusion que j'étais borderline en piochant dans mon dossier ce qui les intéressait et en mettant entre parenthèse le reste. Et à partir de cette idée ils ont décidé de poser toutes leur questions de manière à justifier le diagnostic.
Exemple : vous idéalisez votre père, ce qui montre que vous avez tendance à voir les gens en tout noir ou en tout blanc.
Non, je n'idéalise pas mon père, j'ai du en parler dans un entretien en disant que je m'entendait bien avec, et que je l'aimai beaucoup... mais de là à dire que je l'idéalise ils ont loupé toute une partie de l'histoire... toute la partie où je leur ai dit qu'il trompait ma mère et que je trouvais ça vraiment injuste pour elle et pour nous.
Autre exemple : vous avez arrêté le traitement et le suivi CAR vous aviez peur qu'on vous abandonne et alors vous avez pris les devants.
Alors pas du tout... j'ai arrêté parce que ça n'avançait pas depuis des mois... et que ça commençait à me désespérer plus qu'autre chose... mais alors rien à voir avec l'abandon!

Ils ont aussi sauté toute l'étape où je parle de mon agresseur en précisant que je ne le considère pas comme un monstre, que j'estime que tout le monde est capable du meilleur comme du pire et que quand on a l'occasion de faire le pire, des fois on la prend, que ça ne veut pas dire qu'on est aussi capable de faire des bonnes choses. En suite ils me disent que je vois les gens en tout noir ou tout blanc... c'est pas très logique. Et puis d'un côté j'ose même pas leur ressortir cette partie de mon dossier parce qu'après ils vont dire que c'est parce que je l'idéalise...
ralala!

Ils posaient les questions en induisant la réponse dedans aussi, pas très pro! Genre "mais vous vous êtes senties abandonnée à ce moment non?" je répond "non", ils me disent "ha vraiment? Même pas un peu?" je répond "je ne pense pas" et ils mettent dans mon dossier : s'est sentie sans espoir (chose qui est vrai) et/ou abandonnée. LOL.

Enfin avec mon nouveau psy je fais bien attention, je sais qu'il note tout et que c'est ma carrière qui en dépend. Après j'irai m'occuper de moi avec des gens efficaces, probablement plutôt des psychologues parce que les psychiatres, même si je suis convaincue qu'il en existe des exellent, commencent à me faire peur. Ils ont un poil trop de pouvoir!

J'étais absent pour un moment, déménagement à préparer...

A mon retour, je suis stupéfait,Ma lice use et ose enfin ne pas subir, c'est aussi du courage ça...

Grand bravo et n'ayez pas de scrupule à les retourner dans la farine, du genre escalope un coup recto un autre verso... Si il en manque remettre juste une petite couche pour rassurer et hop reçu et diplômé, c'est tout le mal que je vous souhaite.

Pas la peine bien sûr de leur dire qu'ils peuvent de temps à autres consulter un confrère pour voir si eux mêmes ne serait pas parfois bordeline ou outline... Loooool.
Ce n'est pas ni un crime ni un délit pour le moment....


Aillant aussi connu ce monde je ne leur ai jamais laisser le loisir de me "juger" ni de me "qualifié" cependant j'absorbais aussi des traitement prescrit qui comme ce fût le cas pour vous, ceci avaient des effets plus troublant que rassurant.
Ainsi depuis plusieurs années c'est fini et je me sens super clean... avec des hauts des bas comme tout le monde.

Dans la rubrique poème, vous évoquez des "crises" il faut arrivée à gérer ces petites crises du soleil couchant... La crainte de la nuit, de la solitude ?... En avez vous chercher la (les) raisons ?. Se produise t elle encore ?....

Oui... pas seulement le soir, en fait c'est quand tout se calme les flash backs reviennent et c'est l'enfer... ça peut être à cause d'un objet, d'une odeur, de n'importe quoi qui me rappelle mon viol, ou ça peut simplement venir comme ça, sans vraiment que j'en sache la raison. Troublant, mais bon, il y a pire quoi! ^^
Et puis au pire je vais aux urgences et ils me forcent pas à voir leur psy alors je suis rassurée pour ça aussi. Comme ça au moins du côté somatique je suis tranquille.

C'est sur cette partie qu'il reste du travail... C'est dommage de devoir courir comme ça au urgence, je ne sais pas si il stock les entrée car sinon c'est encore des traces et des traces...
J'imagine que c'est le plus dur. Et si vous essayer le putching ball... une paire de gants ou un rameur, effort physique chez vous en milieu sécurisé et maitrise de l'adrénaline ?... Je n'ose pas plaisanté de trop mais sinon un petit teaser perso et hop une secousse.
(dsl je ne voudrais pas froisser mais je suis de nature à rire de mes malheurs et parfois sa l'emporte sur le reste)

hahaha as mal le coup du taser, j'y repenserai...
Celui qui m'a violée était mon prof de boxe... alors les gants pour le moment je les met de côté ...

Fallait que j'en fasse une ! bon c'est fait... dsl...Reste à mettre une photo sur le sac...

ou le taser...

Enfin faut chercher et trouver un moyen raisonnable de canaliser cette étape... c'est trop bête de se gâcher la vie comme ça...