Bonjour!

Je suis principalement sur ce site afin d'avoir des opinions externes face à ma relation de couple tumultueuse, qui dure depuis bientôt 4 ans. Nous en sommes présentement à notre Xième rupture, décidée, ce coup-ci, par moi.

J'explique la situation rapidement. J'ai rencontré ce charmant homme suite à 1 semaine de discussion sur internet. Notre première rencontre se termina au lit. Cette chimie, nous ne pouvions la nier. C'était en 2007. Il ne désirait pas s'investir dans une relation, il émit des règles absurdes que j'ai tenté bien respecter, mais en vain. Après quelques semaines à nous obstiner via le web, je laissai tomber l'idée de cette relation.

Quelques mois passèrent et nous nous sommes recroisés de façon anodin au début 2008 et pour lui ce fût le déclic, il était amoureux de moi. Je dois avouer que passer de rien à tout a été un choc pour moi. J'étais, à ce moment là, une femme complètement différente d'aujourd'hui; jalouse, possessive, colérique, impulsive et cette relation fut très conflictuelle. J'ai fouillé dans ses emails, j'ai fait des crises concernant son ex, disputes après disputes. Ce fut très difficile. Il m'a quitté plusieurs fois, moi le suppliant de revenir, faisant tout pour le ravoir. J'étais en train de sombrer dans une dépression grave et mes agissements devenaient de plus en plus intenses. Je consommais beaucoup d'alcool, je perdais sans connaissance des fois après avoir trop consommé, c'est pour vous dire à quel point j'étais rendue au fond. Cette dépression dura 2 années avec une hospitalisation en 2010 (où JF passa toutes ses soirées à me visiter et à jouer aux cartes avec moi, tout en gérant son travail, notre appart, notre chien) et un diagnostique de trait de personnalité limite. L'homme que j'aime, ayant JF comme initial tenta de m'aider du mieux possible, mais cette relation était terriblement chaotique. Nous sommes 2 personnes impulsives, moi qui cris facilement et lui qui ignore mes cris de détresse. Cependant, nous nous aimons de façon très sincère et je ne peux mettre en doute cet amour, il est vrai, malsain, passionnel mais bien réel.

Je m'en suis sortie de cette dépression, devenant une nouvelle femme, avec de nouvelles valeurs, des objectifs de vie (j'ai laissé tomber ma précédente carrière pour retourner aux études), un retour au travail après 2 ans d'absence et une nouvelle attitude face à la vie. L'année passée j'ai demandé à JF de partir de notre appartement, sur le coup de l'impulsivité. J'ai regretté mon geste, mais il était trop tard, il ne voulait pas revenir. J'ai donc trouvé un logement avec une colocataire, j'ai continué mes études et décidé de ma vie continuait sans lit. C'était à l'automne dernier.

Comme il nous est impossible de rester très longtemps éloignés l'un de l'autre, nous nous sommes revus en janvier cette année. Moi heureuse de vivre, stable, positive mais lui démoli par cette séparation, ayant des dettes, n'aimant plus son emploi, je le voyais couler. J'ai tenté de lui venir en aide, lui suggérant de changer sa vie (il a toujours voulu faire de la musique, c'est sa passion et songeait de retourner aux études), je passais des soirées à l'écouter, à le conseiller, à être présente pour lui. Bref, à me donner à 100 % pour lui remettre l'aide qu'il m'a apporté pendant ma dépression. Il a consulté un médecin généraliste qui lui a prescrit des antidépresseurs et du benzodiazépine car il faisait de l'angoisse assez généralisé. Suite à la prise de cette combinaison de médication, son humeur a commencé à être changeante (à la journée), passant de tristesse à des crises de je me fous de tout, je suis le meilleur, résultant des paroles très méchantes envers moi, des menteries flagrantes, le désir de se colorer les cheveux noirs, se faire tatouer, quitter son emploi un matin, comme ça, consommant du weed de plus en plus et même seul... Bref, des comportements auxquels je peux difficilement l'identifier. Je l'ai laissé faire quelques mois, essayant de le guider dans ses choix en essayant de lui faire éviter de gros dégâts. Je suis devenue fatiguée (devant gérer le travail, l'école, devant jongler avec ses humeurs, mon chien) et ayant une humeur un peu plus déprimée (sans être alarmante), plus colérique, plus instable. Je lui demandais de cesser de me manquer de respect, d'essayer de comprendre comment moi je vis cette crise ''d'ado'' de sa part, mais plus les jours passaient, plus les crises, les disputes et les paroles méchantes s'intensifiaient. J'étais incapable de tolérer plus. Après ma session d'examen (où je suis aux études à temps plein et où je lui ai demandé de l'aide pour m'aider à passer au travers cette semaine chargée), nous avons eu une dispute car j'ai été un peu plus sec et il n'a pas aimé. Il m'a raccroché la ligne au nez, s'est mis à rire de moi, m'insulter en me traitant de contrôlante, d'hypocrite, que je m'imposais chez lui et j'en passe. J'ai tenté de le raisonner, lui demandant de ne pas se disputer pour rien, lui mentionnant qu'il devenait de plus en plus agressif envers moi mais rien à faire... Nous ne nous sommes pas parlé pendant quelques jours et lorsque j'ai voulu discuter à nouveau avec lui, il avait toujours cette attitude merdique à mon égard, agressive, se moquant de se que je disais... Je l'ai donc quitté car je n'en pouvais plus.

Je lui ai demandé de me rapporter mes choses (ce qu'il a fait jusqu'aux vidanges consommées pendant ma semaine chez lui), m'a reproché de ne pas être capable d'endurer de 1/10 de ce que lui avait enduré avec moi, me traitant de noms, me disant qu'il ne m'aimait plus, que je méritais qu'il me traite ainsi, que je ne pense qu'à moi, que je suis lâche, minable, bon débarras, que c'était le retour du balancier, que j'essayais de jouer dans sa tête en lui disant qu'il était devenu agressif, que ma promesse d'être là pour lui était des menteries, que lui avait dû endurer 2 ans de cris, de l'avoir frappé, de l'avoir jeté de notre appart (tout ça est malheureusement vrai) et j'en passe... Des choses encore plus méchantes que jamais. Je ne l'ai jamais connu ainsi, ce n'est pas le JF que j'aime et que je connais. J'ai dû demander à une amie de s'en mêler pour avoir la paix de ses emails (ayant bloqué tout le reste). Je sais que j'ai bien fait.

Cependant, je vis dans la culpabilité de l'avoir quitté. J'aime cet homme, plus que tout et je désirais l'aider. Je regrette de lui avoir fait subir tout ça dans le passé, j'en paie le prix à tous les jours avec cette culpabilité qui me ronge. Je n'ai pas voulu lui faire vivre ça, mais j'en était pas consciente. En même temps, je sais qu'il ne le fait pas consciemment, qu'il a mal. Je me sens coupable de ne pas l'aider, de ne pas le soutenir, de le quitter quand il est à ce point mal. Il ne cesse de dire que je le laisse quand lui doit se reconstruire de toutes les années où il s'est détruit à m'aider. Je comprends que c'est un genre de manipulation, mais j'y vois une vérité dans cela.

En même temps, je ne le quitte pas parce que je ne l'aime plus, je le quitte car c,est devenu invivable, que ma santé commence à tomber et que je ne peux pas me permettre une rechute. J'ai travaillé si fort pour me rendre celle que je suis maintenant et j'aurais souhaité plus que tout, que cette relation soit enfin paisible. Qu'enfin je serais en mesure de bien m'exprimer et de lui faire bénéficier de mes changements. En ce moment, je m'ennuie de cet homme, mais je ne veux pas faire quoi que ce soit. Parce que j'ai peur de me faire rejeter, de me faire dire des méchancetés et tant qu'à avoir mal, je préfère que ça soit de son absence et non de paroles que je sais qu'il ne pense même pas (il me dit depuis des mois combien je suis une inspiration, combien je suis forte, combien je suis belle, que j'ai changée). Comme si c'était sa souffrance qui parlait.

Alors voilà, je ne sais plus quoi faire, quoi penser. Je reste passive en souffrant de tout ça. Je suis consciente qu'il est le seul qui peut se relever, que je suis pas une sauveuse, que je dois prendre soin de moi, penser à moi avant, mais ça ne se limite pas à ça. Cet homme m'a aidé, je l'aime toujours et je n'ai jamais cessé de l'aimer, même en étant malade, méchante, blessante. J'essaie de rester forte, la tête haute, continuer mes études, mais mes yeux sont constamment remplie de larmes car en-dedans je souffre de cette décision.

Citation :

il émit des règles absurdes que j'ai tenté bien respecter

Quelles sont ces règles absurdes et pourquoi les avait-il mises en place ?

Citation :

Je dois avouer que passer de rien à tout a été un choc pour moi

Pourquoi fut-ce un choc pour toi cette relation ?

Citation :

J'étais en train de sombrer dans une dépression grave et mes agissements devenaient de plus en plus intenses. Je consommais beaucoup d'alcool,

Au jour d'aujourd'hui, connais-tu les raisons de cette dépression et pourquoi te noyais-tu dans l'alcool ? Bois-tu encore ou pas (tu écris qu'il t'a rapportée tes affaires jusqu'aux vidanges consomées dans la semaine chez lui) ?

Tu dis qu'il a vécu une vie d'Ado sur un tard, quel âge a-t-il ?

Citation :

je vis dans la culpabilité de l'avoir quitté. J'aime cet homme, plus que tout et je désirais l'aider. Je regrette de lui avoir fait subir tout ça dans le passé, j'en paie le prix à tous les jours avec cette culpabilité qui me ronge. Je n'ai pas voulu lui faire vivre ça, mais j'en était pas consciente. En même temps, je sais qu'il ne le fait pas consciemment, qu'il a mal. Je me sens coupable de ne pas l'aider, de ne pas le soutenir, de le quitter quand il est à ce point mal. Il ne cesse de dire que je le laisse quand lui doit se reconstruire de toutes les années où il s'est détruit à m'aider. Je comprends que c'est un genre de manipulation, mais j'y vois une vérité dans cela.

Tu sembles avoir un poids énorme de culpabilité, par rapport à quoi exactement.
Tu dis ne pas avoir été consciente de tes agissements par le passé, lui as-tu expliqué, lui as-tu demandé pardon, ceux-ci n'étaient sans doute pas conscients comme son propre comportement ne l'est pas actuellement.
Il te rend responsable de sa destruction, faut-il encore que cela soit vrai... Avait-il déjà des problèmes à l'époque que tu n'aurais pu observer du fait que tu ne te sentais pas très bien donc pas assez à son coute ou est-ce ses propres problèmes auraient eu une action négative sur ton moral.

Tu dis toujours aimer cet homme, mais apparemment votre relation reste toujours figée sur des conflits qui n'ont pas encore été encore résolus. Vous n'avancez donc pas dans votre couple et ceci même après des coupures et des ré-unions.
Si chacun de votre côté, vous ne réglez pas d'abord vos propres problèmes relationnels, vous retomberez à chaque fois dans le même scénario.
Est-il suivi psychologiquement mis à part son traitement médical ?

Bonjour,

Citation :

Quelles sont ces règles absurdes et pourquoi les avait-il mises en place ?

au début, je n'avais pas d'infos autre que son msn (pas d'adresse, pas de numéro de téléphone). Il venait dormir chez moi le samedi seulement, le reste de la semaine, il ne voulait pas me voir. Il ne voulait pas être en couple, mais aimait passer me baiser (désolée, mais ça ressemblait étrangement à cela). En retour il me disait ne pas être là que pour ça... Ce genre de règles là en fait. De mon côté, j'essayais mais j'étais incapable de comprendre. Un jour, j'ai fini (après 3 mois à se fréquenter) à avoir son numéro, quand je l'ai appelé il m'a dit être occupé et me rappellerait, il ne l'a pas fait. J'ai donc laissé tombé et on ne s'est pas parlé pendant 2 mois (c'est toujours 2 mois nos coupures).

Citation :

Pourquoi fut-ce un choc pour toi cette relation ?

Bien je passais de rien, avec des ''règles'' à je veux être en couple et même, je t'aime un soir dans mon lit. Je ne m'attendais pas à ça car je lui avais demandé ce genre de relation avant et il avait dit ne pas être en mesure de me le donner. En même temps, il était attentionné avec moi même quand on se fréquentait. Mes relations précédentes avaient rien de tout cela. J'ai été complètement déstabilisée. J'étais à la fois si heureuse, mais si apeurée. J'ai toujours dû courir après les hommes que j'aime, leur prouver que je valais quelque chose et lui était là ne me demandant rien sauf d'être avec lui. Je faisais souvent des crises de pleurs, ne sachant pas pourquoi je les faisais, je lui ai raconté mon passé douloureux (agression sexuelle, relations instables et dernièrement je lui ai avoué avoir été violenté par mon père, ce qui expliquait un peu ma façon de sortir ma colère (en frappant, criant)). Je me demandais comment il pouvait m'aimer moi, cette instable et écorchée vive de la vie.

Citation :

Au jour d'aujourd'hui, connais-tu les raisons de cette dépression et pourquoi te noyais-tu dans l'alcool ?

Je sais en partie pourquoi j'ai fait cette dépression. Plusieurs facteurs en fait : mon désir de me faire aimer à tout prix, mon agression sexuelle, me faire sentir aimer par un homme et agir de façon instable et absurde sans comprendre pourquoi j'agissais ainsi, que tout d'un coup j'avais dans ma vie un homme sensible, respectueux, qui m'aimait. Je n'étais pas satisfaite de ce que j'étais, je sabottais tout constamment, mes projets, mes relations, je baisais avec le sexe opposé pour me faire aimer, je détestais qui j'étais.

L'alcool enlevait mon inhibition, me faisait oublier qui j'étais et combien j'étais malheureuse. Je me sabottais constamment et c'était la faute de tout sauf moi.

Citation :

Bois-tu encore ou pas (tu écris qu'il t'a rapportée tes affaires jusqu'aux vidanges consomées dans la semaine chez lui) ?

Je ne bois que socialement, n'aimant plus l'effet que ça me procure. J'ai toujours été une personne sur le party, mais ma vie est très stable maintenant. Alors oui je bois de temps en temps, très très rarement seule (la preuve j'ai 3 bières dans le frigo et je n'ai pas envie de les boire) et quelques fois entre amis (où là oui je bois plus, mais je reste joyeuse, gentille). Les choses qu'il m'a rapporté étaient des déchets (pizza restante dans le frigo, notre bouteille de vin prise ensemble pendant un souper, des croquettes pour mon petit chien).

Citation :

Tu dis qu'il a vécu une vie d'Ado sur un tard, quel âge a-t-il ?

Il va avoir 32 ans bientôt, moi j'ai 30 ans. Il n'a jamais eu de crise d'adolescence. Il est le dernier d'une famille de 3 enfants, toujours sage, à vouloir que les autres l'aime, à se débrouiller seul, à être un petit adulte, à se faire dire que lui il allait être ok. Il m'a souvent dit qu'il portait des masques pour tout le monde, mais souvent des différents masques. Certains jours, il dit que je ne le connais pas, d'autres jours, il me dit que je suis la seule qui le connait vraiment. Il vient d'une famille aimante, trop même, qui accepte difficilement ce qu'il vit en ce moment, gardant ses agissements sous silence. Sa mère est une personne très anxieuse, qui veut faire paraitre sa famille comme la meilleure (pour remonter son estime). Son père est un silencieux, qui à mon avis, a subit beaucoup de femme (la mère à mon homme), mais qui est resté là à mettre tout ses efforts sur sa famille. Ils ne vivent que pour les enfants et aussi leur enfant. Bref, une famille complètement différente de la mienne (parents divorcés, père violent verbalement et physiquement, mère contrôlante, laissé à nous-même adolescentes (ma soeur et moi), relation conflictuelle avec ma soeur jusqu'à dernièrement).

Citation :

Tu sembles avoir un poids énorme de culpabilité, par rapport à quoi exactement.

Je me sens coupable d'avoir agit ainsi envers lui. D'avoir crié après lui, de l'avoir frappé, de lui avoir manqué de respect en lui disant des mots horribles (ta gueule, va chier, pauvre con et j'en passe). Je regrette d'avoir créé une dynamique de couple irrespectueuse, chaotique, destructrice. Je regrette ma grande impulsivité.

Citation :

Tu dis ne pas avoir été consciente de tes agissements par le passé, lui as-tu expliqué, lui as-tu demandé pardon, ceux-ci n'étaient sans doute pas conscients comme son propre comportement ne l'est pas actuellement.

Si je ne lui ai pas demandé pardon 100 fois, je ne l'ai pas fait une seule fois. Je me suis excusée à plusieurs reprise, je lui ai expliqué que je n'avais pas eu d'autres modèles et que j'apprenais à agir différemment. Mes agissements n'étaient pas conscients c'est vrai et encore dernièrement je lui ai mentionné que les conséquences face à mes actes revenaient toujours à moi. Que le prix à payer était lourd sur mes épaules et que je donnerais cher pour retourner dans le passé et agir différement. Que je ne peux pas le faire, mais que mon présent peut être autre chose et j'ai tenté de le respecter (je lui ai dit 1 fois je t'emmerde et c'est après m'avoir terriblement insulté), j'essayais de discuter au lieu de tout casser, je ne l'ai pas refrappé (malgré ses agissements qui me disait: Allez frappe-moi, tu aimes faire ça. Ça ne serait pas nouveau - et pourtant toutes ses paroles m'ont blessé encore plus et mes pleurs sont devenus encore plus sincères, je ne veux plus le frapper).

Citation :

Il te rend responsable de sa destruction, faut-il encore que cela soit vrai... Avait-il déjà des problèmes à l'époque que tu n'aurais pu observer du fait que tu ne te sentais pas très bien donc pas assez à son coute ou est-ce ses propres problèmes auraient eu une action négative sur ton moral.

Je ne l'ai pas écouté du tout pendant ma dépression. J'en étais incapable. Il essayait d'exister et me disait constamment que je ne le comprenais pas, que je ne prenais pas soin de lui, que je ne pensais qu'à moi. Alors je ne sais pas. Cependant, je pense qu'il vivait dans un monde imaginaire où il devait plaire à tout le monde, étant ultra sensible. Tout le stress des autres lui revenait sur ses épaules.

Cependant quand nous avons repris en janvier, j'ai essayé de l'écouter, de le comprendre, de l'aider, j'ai mis mon école un peu en retrait, j'ai tenté de jongler avec toutes les sphères de ma vie, mais je suis en rémission de cette dépression depuis août 2010 seulement. Je ne suis pas une superwoman. Aussi, depuis sa prise de médicament, il est devenu tellement agressif verbalement, ça m'affecte trop. Je ne peux pas rester indifférente à toutes ses paroles. Je ne peux pas faire comme si rien ne se passait. Dans ma tête, ça crit mais respecte-toi et dans mon coeur, c'est plutôt aide-le, comprend ce qu'il vit, tu l'as également vécue. Je lui en ai fait part de son agressivité et il a rit en me disant que j'essaie de le manipuler. Que je me pense meilleure que les autres. Ce qui est faux.

Citation :

Tu dis toujours aimer cet homme, mais apparemment votre relation reste toujours figée sur des conflits qui n'ont pas encore été encore résolus. Vous n'avancez donc pas dans votre couple et ceci même après des coupures et des ré-unions.

J'en suis consciente, j'essaie d'avancer, mais j'ai l'impression qu'il m'en veut et m'accuse maintenant de lui avoir détruit sa vie. Quel poids lourd à porter... De mon côté, je tente de faire de bonnes actions, mais il ne les voit presque pas. Quelques fois oui il trouve que j'ai changé, que j'ai enfin de nouvelles bases, que ma vie est stable, que je suis une inspiration, mais d'autres fois je suis responsable de tout, voir même les tsunamis au Japon!

Citation :

Si chacun de votre côté, vous ne réglez pas d'abord vos propres problèmes relationnels, vous retomberez à chaque fois dans le même scénario.

Alors je laisse tomber? Je pleure toutes les larmes de mon corps en trouvant injuste que cette relation soit un échec? Je suis une battante dans la vie, je cherche toujours des solutions, de l'aide. J'étais prête à aller en thérapie ensemble, encore aujourd'hui après tout cela je suis prête à essayer. Je parle en négatif de cette relation, mais nous partageons beaucoup de joies, de plaisir, d'amour, de chimie. Nous sommes 2 enfants dans un monde de grand. Nous nous ressemblons beaucoup. C'est une relation passionnelle. 2 impulsifs qui s'aime mal, mais qui s'aime vraiment. En janvier, nous nous sommes même avoué que nous 2 c'était plus intense que nos différends, qu'on revenait toujours ensemble et que malgré tout on s'aimait quand-même. Nous nous sommes avoué en quelque sorte notre dépendance commune. Nous sommes dépendants l'un de l'autre, nous le savons. Sauf que cette colère, cette souffrance me revient toujours à la figure. J'ai tenté d'encaisser les coups, mais je ne peux pas rechuter, sinon qui va m'aider par la suite? Je suis la seule capable de rester debout. Il m'a traité d’égoïste, mais quelles sont les autres solutions?

Citation :

Est-il suivi psychologiquement mis à part son traitement médical ?

Dernièrement, il a entrepris des démarches, mais non rien de concret. De plus, je suis au Québec et ici, nous sommes en pénurie de médecin de famille. Il a donc vu un médecin dans une clinique sans rendez-vous et depuis février, je ne crois pas qu'il y soit retourné (même s'il m'a dit dernièrement que son médecin lui avait dit de se débarrasser de moi).

Je suis maso de rester, je sais..

SVP! Même si vous n'êtes pas admin, j'aimerais avoir votre opinion!!

Svppp!

Je n'ai pas été vraiment trop présente ce jour.
Je répondrai ce soir ou demain, mais d'autres également peuvent apporter leur aide !
A bientôt

Pas de problème Clair de Lune!

Je ne suis pas pressée, restant passive dans tout ça.

à bientôt!

Bonsoir,

Apres avoir lu ton histoire l'analyse personnelle que j'en fais est que tu es entrée en instinct de survie probablement tu as sentie qu'il y avait un danger pour toi ( même si tu aimes cet homme ) on dit qu'il faut savoir garder une part d'égoïsme mais cela est pour tout le monde pareil certains y arrivent d'autres pas .... Comment pourrais tu l'aider si toi même tu n'es pas bien . Tu as réussie a prendre du recul malgré que tu te sentes coupable mais est ce que le fait de resté ne t'aurai pas détruite un peu plus et lui avec ? le fait qu'il prenne un traitement ne change t'il pas la donne dans la mesure ou quoi que l'on en dise le raisonnement change ... Ne serait il pas mieux d'attendre un peu que tout ce calme d'un coté comme de l'autre et peut etre plus tard les tentions une fois apaisées les avis et façon de percevoir l'autre seront différentes ?

Merci Sammos pour ta réponse.

Tu as raison dans ce que tu as dit. Je suis partie pour me sauver moi également d'une rechute assurée. Notre rupture date bientôt d'un mois déjà. Je l'ai laissé par amour plus qu'autre chose. Ce n'était pas ce que je voulais, mais à rester là je ne voyais pas d'issue, lui devenant de plus en plus agressif et moi de plus en plus démoralisée. Je désire plus que tout qu'il se reconstruise, tout comme j'ai eu l'occasion de le faire. Je ne suis pas inquiète pour lui, il y arrivera.

Je trouve ça très difficile cette rupture, mais ta dernière phrase est la meilleure façon d'agir. J'ai pourtant si peur de le perdre, mais je ne tenterai rien car je veux qu'il soit heureux.

Nous nous sommes échangés vaguement des sms et il ne semble pas être mieux. ll m'a écrit ne pas avoir envie de savoir mes sentiments pour lui présentement et de lui épargner le tout. Je n'ai pas insisté. J'ai été lui porter ce qu'il m'avait demandé, qui était chez moi, et je lui ai laissé un petit message lui mentionnant de prendre soin de lui et que je l'aimais et depuis, je laisse le temps faire son temps...

il n'y a pas de quoi .. Tout s'arrange peut etre pas quant on le voudrait mais les choses finissent toujours par rentrer dans l'ordre .... Je comprends que la separation soit tres dure je vie moi aussi actuellement '' une étrange histoire .. '' mais il est certain que lutter contre ses sentiments c'est extremement difficile .... Ne perd pas courage tu lui as dis que tu l'aimais il le sait tu as fais ton possible il essaye de faire de meme surement a sa façon ( car homme et femme malheureusement ne réagissent et ne pensent pas de la meme façon ... ) les choses seraient tellement plus simples ... Et peut etre lorsqu'il ce sentira pret vous pourrez a nouveau communiquer ensembles ...


Courage et prends soin de toi

il n'y a pas de quoi .. Tout s'arrange peut etre pas quant on le voudrait mais les choses finissent toujours par rentrer dans l'ordre .... Je comprends que la separation soit tres dure je vie moi aussi actuellement '' une étrange histoire .. '' mais il est certain que lutter contre ses sentiments c'est extremement difficile .... Ne perd pas courage tu lui as dis que tu l'aimais il le sait tu as fais ton possible il essaye de faire de meme surement a sa façon ( car homme et femme malheureusement ne réagissent et ne pensent pas de la meme façon ... ) les choses seraient tellement plus simples ... Et peut etre lorsqu'il ce sentira pret vous pourrez a nouveau communiquer ensembles ...


Courage et prends soin de toi