Salut je sais vraiment pas à qui m'adresser... d'habitude je n'écris pas dans les forums non plus alors je suis pas sûre de comment ça fonctionne...
en gros je suis passée d'un super gros high de 2 semaines à un immense down... j'ai pu envie de rien... je suis down, me lever, me doucher, aller à mes cours, tout me prend tellement d'énergie...
J'ai juste envie de me rouler en boule et dormir, et pleurer, et penser, et pleurer toute la journée

J'avais déjà consulté une psychologue l'an passé... par rapport à mes parents... mais ça a absolument rien changé. Les épisodes de up et de down reviennent de façon assez régulière.
J'étais incapable d'avoir une relation stable alors auparavant ça n'affectait pas tellement les gens autour de moi mais là j'ai enfin rencontré quelqu'un avec qui je me sens bien et je trouve ca injuste pour lui d'avoir à subir mes problèmes d'humeur...

En même temps je me demande si ça serait pas plus simple d'en finir avec tout ça... au fond... à quoi ça sert de continuer? Je veux dire... tout ça, c'est éphémère... un jour ou l'autre ça va bien finir par disparaître...
Aidez-moi SVP ma mère dit que je suis peut-etre maniaco-dépressive mais ma psychologue l'an passé disait que je n'étais pas réellement dépressive...
J'ai perdu 10 livres en 2 semaines...

Chat4444 a écrit:

J'avais déjà consulté une psychologue l'an passé... par rapport à mes parents... mais ça a absolument rien changé. .

Explique nous les problèmes avec tes parents

Bien ça remonte à toujours... Mes parents et moi c'est une relation amour-haine. Je suis l'aînée de 4 enfants chez moi, et j'ai toujours dû me battre pour la plus petite parcelle de liberté... Mes parents ne m'aident pas à payer mes études, je dois donc travailler beaucoup.
Ils sont catholiques pratiquants alors longtemps je n'avais pas le droit d'avoir de relations sexuelles; mes parents m'ont interdit de prendre la pilule contraceptive alors que j,avais 18 ans (j'avais laissé trainer ma prescription) sous peine de représailles du genre me mettre à la porte de chez moi.
Je suis en couple avec mon amoureux depuis près de 8 mois (ma plus longue relation) et mes parents ne l'ont toujours pas rencontré "par respect pour mon ex"; en fait, c'est parce qu'il n'a pas d'études et qu'il est plus vieux que moi (26 ans).
En gros mes parents ne respectent pas mes choix, que ce soit au niveau relationnel ou simplement mon choix d'études...

Mon père a beaucoup utilisé la violence verbale... je te dirais que ça a commencé autour de l'âge de 15 ans, quand j'ai commencé à vouloir sortir du carcan familial catholique...
Il m'a déjà frappée, lancée dans un mur... mais ça c'était surtout au début...
Je pense qu'il a réalisé rapidement que c'était plus douloureux pour moi les remarques psychologiques alors il me disait souvent que j'étais rien... que j'irais nulle part dans la vie... etc.

J'espère que tu ne le crois pas ?
Je suis certaine que tu iras loin. Quels sont tes projets ?

Tu vis en couple et, comment cela se passe avec ton ami ?
Tes parents aimaient donc ton ex ?

Je sais pas, j'ai plein de projets et je les réussis jamais. On dirait que je suis incapable de terminer quoi que ce soit. En définitive peut-être que mon père a raison jusqu'à un certain point...
Mes projets... bien je veux finir mon bacc, j'aimerais voyager... trouver un emploi dans mon domaine, avoir un appart avec mon chum. Des trucs un peu bêtes quoi...

Je vis dans une relation à distance... j'habite à 1h30 de route de chez mon copain... en général ça se passe bien, on a eu une petite rupture de 5 jours il y a un mois à cause de mes sautes d'humeur... j'en ai pas parlé mais j'ai comme des doubles épisodes je peux passer 1 mois avec plein d'énergie et de projets... et tout à coup il arrive quelque chose, souvent une niaiserie, du genre pas de réponse à un texto, et là je me mets à paniquer et à devenir obsessive, et je perds toute mon énergie et je tombe dans une phase down comme en ce moment... Je sais pas si c'est normal, j'aimerais avoir une humeur plus stable...

Mon ex m'a fait perdre beaucoup de temps. Je l'aimais beaucoup, mais il me faisait du mal... dans le sens où il me disait que j'étais pas belle, il me comparait à d'autres, il me disait de m'entrainer et tout...
ça a engendré une phase de semi-anorexie dont je commence à me remettre, dans le pire je pesais 95 livres... présentement je vais mieux mais manger c'est encore quelque chose qui me demande une réflexion, je dois m'y forcer...
Je pense que j'ai bien fait de sortir de cette relation mais il était un peu manipulateur et il s'entendait bien avec mes parents par rapport à ses valeurs, alors que mon chum actuel ne correspond pas à ce que mes parents veulent dans la vie... Je veux dire il est détaché de sa job... il vit pas pour l'argent... il est tatoué... il a pas d'études... il a eu des problèmes de drogue mais ça fait 2 ans qu'il n'y touche plus... etc.

Dans un sens tes parents ont peur pour ton avenir , donc ils t'aiment
Cependant, tu n'as pas a devenir leur rêve , mais le tien
Tu n'es pas soutenue par tes frères et soeurs ? des ami(e)s ?

Tu te trouve comment actuellement ?
positivement et négativement , mentalement et physiquement

J'ai un frère de 19 ans qui a lui-même des problèmes de dépression et des idées suicidaires (il est deja entré dans ma chambre avec un couteau en disant qu'il voulait en finir) et je pense qu'il se concentre sur ses problèmes...
J'ai un autre frère de 17 ans qui est en accord total avec tout ce que disent mes parents, il est catholique pratiquant et convaincu, il m'a traitée de salope pendant près de 6 mois et je ne lui parle plus beaucoup
Ma petite soeur de 14 ans (qui va en avoir 15 a la fin du mois) c'est ma petite soeur chérie alors c'est plutôt moi qui en prends soin que l'inverse...

Je sais pas je me sens pas bien j,ai pas envie de rien faire je trouve que tout ça c'est inutile et absurde et que la vie ça a pas vrm de but je vois pas à quoi ca me sert de m'attacher aux choses et aux gens puuisque un jour ou l'autre tout ça va disparaitre.
Physiquement je suis fatiguée... mais mentalement aussi jte dirais
en fait je sais pas ce que je veux ni ce que j'attends de la vie mais je sais juste que jpeux pas continuer avec ce que j'ai là pcq ça vaut pas la peine. Et jme dis que peut-etre que jpeux pas avoir plus que ce que j'ai là alors tsé...

Bonjour Chat4444
Je me reconnais bien à travers ton histoire. La mienne est à peu près pareille.
Être perdue et se poser des questions sur le sens de la vie, c'est monnaie courante lorsqu'on n'est pas au top de sa forme. Le tout est de trouver un but dans la vie et d'accepter les petits bonheur qu'elle a a t'offrir.
Par exemple, accorde toi une pâtisserie de temps un temps, un soin du visage chez l'esthéticienne, une petite sortie au parc. Lorsqu'on est pas bien, on fait ce genre de choses avec les pieds de plomb, mais ça te feras du bien je pense.
Quand aux petits bonheurs, ils sont souvent infiniment petits, tellement petits qu'on ne les remarque pas : Le feu qui passe au vert à ton arrivée, un bus à l'heure, une pièce de monnaie trouvée à terre...

Oui cela parait ridicule, mais quand je suis dans une phase de down, cela m'aide un peu à me sentir mieux et ainsi à reprendre un peu goût à la vie.

Evidemment, on en cherche toujours le sens. Mais dis toi que si tu es dans une relation sérieuse, tous le sens peut résider là : construire ta vie avec l'homme que tu aimes.

Tu as pris une bonne initiative en t'inscrivant ici : souvent parler de ses problème fait beaucoup de bien.

Chat4444 a écrit:

Je sais pas je me sens pas bien j,ai pas envie de rien faire je trouve que tout ça c'est inutile et absurde et que la vie ça a pas vrm de but je vois pas à quoi ca me sert de m'attacher aux choses et aux gens puuisque un jour ou l'autre tout ça va disparaitre.
Physiquement je suis fatiguée... mais mentalement aussi jte dirais
en fait je sais pas ce que je veux ni ce que j'attends de la vie mais je sais juste que jpeux pas continuer avec ce que j'ai là pcq ça vaut pas la peine. Et jme dis que peut-etre que jpeux pas avoir plus que ce que j'ai là alors tsé...

Si ta petite soeur te disais ça , à toi que lui répondrais tu ?

Marietralala: merci d'avoir pris le temps de lire mon histoire j'apprécie beaucoup... Je sais pas je n'arrive pas à me déterminer un but il me semble que la vie devrait deja en avoir un... qu'on devrait pas avoir à s'en inventer un pour avancer...
J'ai longtemps fonctionné comme toi, je focussais sur les détails qui me rendaient heureuse, mais quelque part... ça marche plus je suis pas capable d'être heureuse juste 1% du temps ça me suffit plus...

Kalon: Je sais pas ce que je lui dirais, ma soeur ne me dirait jamais ce genre de choses... elle est parfaite, je veux dire, tout ce qu'elle fait elle le réussit... je lui ai donné tout ce que j'ai pas eu et ça fonctionne... elle a plein d'amis, elle fait la fête, elle est super bonne à l'école, elle sait ce qu,elle veut faire plus tard, c'est une virtuose au piano... ma soeur, je l'ai jamais vraiment vue déprimée sauf l'été passé après une histoire amoureuse qui avait mal tourné et encore là elle s'en est remise rapidement... donc je sais pas... je la vois pas me dire ce genre de choses... ça me semble au-dessous d'elle

Cela vous dirait de passer par l'atelier épanouissement ?

http://www.votre-psychologie.com/t5916-atelier-de-travail-pour-s-epanouir

ahaha j'ai déjà essayé ce genre de choses une amie m'avait envoyé une liste de qualités et je devais cocher lesquelles s'appliquaient à moi...

La vie n'a pas de sens si on y réfléchi, mais je pense que quitte à être là, autant construire quelque chose plutôt que s'engluer dans quelque chose que l'on aime pas.
N'y a-t-il pas quelque chose en quoi tu pourrais t'investir, pour te motiver un peu ?
Musique - Art - Cuisine, il y a plein d'activité que tu pourrais faire pour te distraire et qui sait, tu y prendras peut-être du plaisir. Le tout est de se lancer...
C'est vrai que la méthode des "ptits bonheurs" marche un moment, mais mieux vaut prendre en compte la partie "à moitié pleine" du verre, comme on dit :
Tu es en bonne santé (juste épuisée, mais je ne pense pas que ce soit pathologique), tu vis une relation amoureuse que tu as l'air d'apprécier, tu es en parfait thermes avec ta soeur...
Même si à tes yeux ça n'est pas grand chose, il y a des gens qui rêveraient de connaitre cela.
Maintenant, c'est pas le tout, mais la "positive attitude", ça vient pas du jour au lendemain. Je suis bien placée pour savoir que quand on est dans une période noire, il est difficile de distinguer ce qui va bien tellement cela nous parait petit à côté de ce qui va mal...
Le tout est d'avoir envie de se sortir de la. Envie de "guérir". Demande toi comment tu pourrais faire pour aller mieux plutot que te demander quel est le sens de la vie (personne n'y a jamais répondu à ça...).

Ne te focalise pas trop non plus sur la vie "Parfaite" de ta soeur. Elle rencontre très certainement des moments de mal-êtres : c'est humain. Rien n'est jamais parfait.
Mais comparer ta vie à la sienne (que tu as l'air d'envier quand même quelque peu...) ne fera qu'envenimer les choses. Si je te dis ça, c'est que j'ai une certaine tendance à envier moi aussi les personnes qui n'ont jamais l'air de rencontrer de problèmes, ceux à qui la vie a toujours l'air de sourire... je sais que cela fait plus de mal que de bien.

J'envie pas tant ma soeur... j'aimerais juste avoir une humeur égale au lieu de passer d'un extrême à l'autre tout le temps... ça devient épuisant
c'est comme si je me trouvais un but... et puis que je réalisais qu'au fond ca sert a rien... pis qu'ensuite je me fixe un but différent... et que ca recommence encore...

J'ai l'impression de me plaindre j'hais ca lol
Pour ce qui est d'une activité, j'adore écrire... mais dès que je traverse ce genre d'épisode on dirait que je suis pu capable d'écrire... ni de rien faire d'ailleurs!

Oui, je comprends. Mais je pense que connaitre du négatif et des périodes de "down" font d'autant plus apprécier les périodes "up", non ?
Mais je n'ai malheureusement pas de solution à cela... Je suis moi même comme ça, seulement j'ai appris à vivre avec et comme je suis très investie dans mes études, j'ai parfois du mal à faire un point sur ma situation tellement j'ai de travail.
En parler est déjà un très grand pas en avant.

Et non, ce n'est pas se plaindre, je te comprends bien crois moi
Je sais qu'il n'y a pas de remède miracle, juste la patience.

Et l'écriture est une excellente piste !
Si tu t'en sens incapable dans ces moments là, ne te force surtout pas, c'est le meilleur moyen de t'en dégouter.
Mais tente des petits exercices : fait une sorte de carnet avec ton humeur du jour, écris des mots qui te passent par la tête à des moments précis, fais de petits brainstorming en rapport avec toi-même ou un sujet d'actualité... Il y a plein de petits exercices comme ça qui ne font pas forcément appel à l'inspiration et ne nécessitent pas beaucoup de cogiter, mais en attendant, cela pourra peut-être t'aider à t'adonner à ta passion, et qui sait à t'investir d'avantage. Et tu reliras peut-être cela avec beaucoup de délectation par après, qui sait. Cela t'aidera peut-être aussi à comprendre les raisons de ces périodes de down...

J'ai lu ton histoire. J'ai 19 ans et je suis moi-même bipolaire, diagnostiquée depuis peu et donc j'ai un traitement depuis environ 2 mois. J'imagine bien à quel point c'est difficile de passer d'un extrême à l'autre. Je dirai même que la phase up est plus épuisante que la phase down puisque on est toujours en mouvement, et on fini par s'épuiser très très rapidement. Et ainsi de suite. La phase down, c'est.... dormir, ne plus avoir envie de rien, de faire quoi que ce soit, se détester etc. Je suppose que tu vois de quoi je parle. Passer d'un extrême à un autre, c'est toute notre énergie qui s'envole, à notre grand désespoir. Finir quelque chose, c'est une épreuve pour moi. Surtout que j'essaie de me forcer. De me bouger. Certes, avec le traitement et la psychothérapie je vais mieux mais j'ai encore du chemin à faire, comme accepter la maladie par exemple. Je cherche encore des justifications à droite et à gauche. C'est plus fort que moi. Je vais mieux. Je n'ai plus trop d'idées suicidaires mais il m'arrive des moments où une fatigue immense m'envahit que je suis incapable de faire quelque chose, à part dormir. Et, inversement, en quelques secondes, je peux avoir une telle énergie que... je pourrais faire tout et n'importe quoi. Bon, depuis quelques temps, je suis plus stable et j'arrive à repérer les signes, ce qui me permet d'être active & moins passive concernant la maladie.
Je t'encourage vivement à conseiller un psychiatre, lui seul te pourra te faire un diagnostic. Tu peux consulter un psychologue en parallèle. Mais, j'insiste sur le fait de consulter un psychiatre : plus tôt est le diagnostic, plus tôt tu seras soignée (stabilisée) et mieux tu pourras gérer ta vie et, surtout, cesser de souffrir comme tu souffres aujourd'hui!