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 Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle

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Natou

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MessageSujet: Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle   Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle Icon_minitimeMar 5 Juil 2011 - 2:00

Je ne sais pas ce que je fais réellement ici, peut-être ai-je besoin de lancer un cri ou simplement besoin d'être lu pour me sentir moins seule et angoissée ???

J'ai 40 ans, je ne travaille plus depuis 2003 dû à une dépression et je suis suivie de très près par une infirmière en psychiatrie, un psychiatre, un travailleur social et mon médecin de famille... pourquoi ??? Parce que j'ai fait deux tentatives de suicides et qu'avec tous les médicaments que j'ai pris depuis mon arrêt de travail, j'ai engraissée, commencé par faire du cholestérol, puis dernièrement du diabète de type 2 avec insuline...

Première TS en 2005, seconde en 2007 et depuis, même si j'ai eu des passages à la scarification, malgré mes idées noires, il me semble que j'ai été capable de passer au travers et gérer l'anxiété, le stress et les difficultés rencontrées.

Mais maintenant, j'ai les émotions à fleur de peau et tout ce qui m'arrive, même petit, comme événements malheureux, me semble comme une grosse tempête et je me sens très fébrile. Ce qui me fait le plus peur c'est moi, car je suis très impulsive et quand je suis en crise je n'ai plus de filet de sécurité. Malgré les gens autour de moi, je pense qu'ils ne constatent pas l'ampleur de ma détresse actuelle.

Ma situation familiale est que je suis mono-parentale avec deux enfants, c'est eux qui me tiennent en vie depuis très longtemps. Mais quand je suis "enfermée" dans ma crise je ne les considère plus dans la balance, croyant n'être pas assez bonne pour eux et tout se chamboule dans ma tête.

J'ai un grand vide à l'intérieur de moi et même si des gens me complimentent, je dis merci sans les croire. J'ai comme un vase sans fond au niveau de mon coeur où tous ce qui est bon, passe à travers et je ne ressens rien, c'est comme si je ne le méritais pas !!! Et quand il y a un trop plein d'émotions positives, comme une surprise en mon honneur, par après coup je pleure et me sens désorganisée.

Je suis dans un couloir, vers une porte qui me délivrera peut-être d'une souffrance constante... Je ne peux plus faire appel à mon entourage car sinon, je vais me faire hospitaliser et c'est bien le dernier endroit où je veux être. Non, c'est plus fort, c'est trop difficile à contrôler, à gérer... Même si on m'a déjà dit que la crise peut durer quelques heures, moi, maintenant, ça fait pas loin de deux semaines que je suis "sur le bord"... Mon infirmière essaie de me donner des solutions, mais quand elle me parle, je ne l'entend plus, je suis dans un état second, je dis oui, mais mon coeur ne le crois pas, je suis dans mes pensées, dans ma planification, dans mon départ...

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MessageSujet: Re: Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle   Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle Icon_minitimeMar 5 Juil 2011 - 3:45

Bonjour

Es-tu parvenue à connaître l'origine de cette dépression qui a débuté en 2003 et de tes deux TS ?
Quelles sont tes pensées, cette planification pour un éventuel départ ?

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Natou

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MessageSujet: Re: Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle   Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle Icon_minitimeMar 5 Juil 2011 - 16:36

Bonjour Clair de lune,

Sur le coup, en 2003, je n'arrivais pas à comprendre ce qui se passait avec moi. J'avais l'impression d'être sur une île où toutes les parties de ma vie qui m'entouraient s'écroulaient ; mon mari m'ignorait, j'avais des problèmes avec la gardienne de mes enfants (elle ne s'en occupait pas bien) et je m'en sentais coupable, à mon travail j'avais beaucoup de pression et à deux reprises j'avais parlé à deux supérieurs afin de leur démontrer les lacunes et trouver des solutions, mais ils reportaient l'évaluation de mon poste toujours à plus tard, je m'occupais beaucoup de ma mère (mon père étant décédé en 1996) et elle était malade (elle est décédée en 2004)...

C'est tout un ensemble de facteur qui a fait qu'un jour j'ai fait une crise de panique et j'ai eu peur que ça soit cardique (mon père étant décédé du coeur). Je me suis présentée aux urgences et le médecin m'entendant parler, sans que je m'en rende compte m'a posé pleins de questions (facteurs de dépression) pour en arriver au fait que j'avais tous les symptômes (à l'exception d'un) depuis au moins 6 mois. Quand il m'a mise en arrêt de travail, je suis tombée d'encore plus haut ayant peur de ce que les autres penseraient de moi, je n'avais plus d'énergie même pour les simples gestes du quotidien et me sentais tellement impuissante tel une loque humaine...

Après consultations auprès d'intervenants et de psychologue, je sais qu'il y avait beaucoup de facteurs en cause, mais l'épuisement et surtout le fait que mon mari n'était pas présent pour moi ou pour les enfants ont fait que j'étais seule pour supporter tout à la maison et ce que j'ai vécu au travail n'a fait que m'achever...

Ma première TS, en 2005 a été, suite à une longue suite d'événements et de deuils. Je crois que l'élément déclencheur a été que j'étais tellement impuissante face à ma situation, les médicaments et les suivis n'arrivaient pas à m'enlever la souffrance intense qui m'habitait et ce jour là, j'avais un rendez-vous avec mon psychiatre et savais que je n'avais rien de nouveau à dire. Je me sentais comme si je n'avais plus de volonté, moi qui pourtant essayais de m'en sortir, mais je m'enfonçais. Ayant la conviction que ce rendez-vous ne m'apporterais rien de plus que les autres, j'ai voulu en finir...

La deuxième fois, l'élément déclencheur a été beaucoup plus facile à identifier. Mon mari m'a laissé le 10 août 2007 et puisque l'entente était que j'avais la garde exclusive des enfants à l'exception d'une fin de semaine sur deux où ils allaient avec lui. À chaque fois que les enfants partaient pour sa fin de semaine, j'étais comme une hermite, enfermée à pleurer, à ne pas manger, à ne pas être capable de dormir, c'était vraiment comme si je perdais mes seules raisons de vivre et que sans eux je n'étais plus rien... Quand est arrivé ce fameux vendredi où il est venu les chercher pour une semaine de vacance, j'ai été très ébranlée. J'en avais parlé à mes intervenants que ça m'inquiétais vu mes réactions quand ils partaient pour une fin de semaine, alors pour moi une semaine complète était difficile à surmonter. Cette journée-là, j'avais rendez-vous avec ma travailleuse social l'avant-midi et je n'ai pas cesser de pleurer. En début d'après-midi j'avais un rendez-vous avec mon psychiatre où j'ai encore pleurer et j'étais inconsolable. Malgré les deux rencontres planifiées pour m'aider à faire face à ce déchirement, en sortant du bureau de mon psychiatre, par impulsion, j'ai mis mon plan à exécution. Le lendemain, alors que j'étais à l'urgence, quand il est venu me voir, il ne comprenait pas ce qui c'était passé depuis le rendez-vous de la veille...

En 2009, j'étais très près de faire une autre TS, mais j'ai décidé de faire appel à mon filet de sécurité et appelé une ligne de prévention, ce qui m'a vallu l'intervention de policiers et d'ambulanciers puisque mon plan était clair et que j'avais les moyens à ma porté. Il m'ont pris par surprise et ammenée à l'hopital. Je me suis sentie trahie, alors que j'avais besoin de parler, ils m'ont envoyé la cavalerie !!!

Depuis, j'ai toujours le même plan (un ensemble de plans succesifs et définitifs) pour être certaine de ne pas me réveiller aux urgences... J'ai passé les étapes du flash, de l'idéation, de la planification... tout est en place, prêt... Je me sens particulièrement fébrile et depuis deux semaines j'encaisse coup sur coup des mauvaises nouvelles, même si petites soit-elles, qui m'afflige et qui sont des gouttes qui font déborder le vase d'eau qui est déjà plein et que je n'arrive pas à vider ou à gérer... J'ai été franche avec mon infirmière à mon dernier rendez-vous et elle a fait un suivi téléphonique pour s'assurer de mon état. Cependant, et elle le sait, par téléphone c'est plus difficile de discuter de mes états d'âmes et je semble toujours être mieux au téléphone. Elle connait ma situation, elle me connait et maintenant j'ai l'impression qu'elle pense que c'est comme l'histoire de "Pierre qui criait au loup"... Les solutions qu'elle me proposent ne me conviennent pas, je suis comme enfermée à l'intérieur de moi et ne vois plus la lumière. Tout est noir et rien de bon ne m'apparait, malgré mes demandes d'aides, je n'entrevois plus de solutions capable de me soulager.

J'ai un combat intérieur en permanence, pesant le pour, le contre, prenant en considération que mes perceptions peuvent être altérées par la dépression et le sentiment de ne jamais m'en sortir vu le nombre d'années que je me sens engouffrée jusqu'au cou.

Franchement, je ne sais pas quoi faire et je ne sens plus d'énergie pour faire face à quoi que ce soit. Je suis fatiguée de lutter contre un adversaire qui semble ne jamais perdre de force. Ma situation actuelle : mes parents sont décédés, mon ex-mari a aménagé dans l'appartement de ma maison (nous sommes en bons termes en tant qu'amis pour les enfants et pour notre relation d'amitié et d'ambiance sans chicanes) et là on dirait que c'est une raison de plus pour partir car, étant dans la même maison, je pourrais partir et lui prendre les enfants sans qu'ils ne déménagent et il prendra soin d'eux.

Ma situation financière est précaire, moi étant sur l'assurance invalidité avec la garde des enfants, j'ai une pension alimentaire de mon ex-mari, mais il ne fait pas beaucoup alors ça ne couvre pas nécessairement toutes les dépenses. J'ai aussi le sentiment d'être une ratée car je dois faire appel à des organismes tel un panier alimentaire hebdomadaire pour m'aider sur le plan alimentaire, à des fondations pour les frais scolaire des enfants, aux friperies pour les habiller, sans dépenses pour les loisirs, je suis accotée au mur et j'en ai assez de ne pas me sentir à la hauteur... Je suis une nulle, une incapable, moi qui auparavant me sentais si forte. Pourquoi je n'arrive pas, malgré mes efforts, à m'en sortir ???

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motsd'amour

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MessageSujet: Re: Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle   Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle Icon_minitimeMar 5 Juil 2011 - 18:50

Bonjour Natou,

Tu dois te battre contre ses idées noirs qui te bouffent l’existence et reprendre confiance en toi, tu dois le faire avant tout pour toi mais aussi pour tes enfants car c'est eux que tu vas faire le plus de mal si tu pars et si tu les aime alors bat toi, bat toi même contre toi même.
La vie nous impose des combats permanents, tu y arriveras mais il faut que tu y crois.
D'abord commence tout doucement à te faire des petits défis, à relever chaque jours et tu verras au fur et à mesure tu arriveras à faire des choses qui te paraissais compliqué le plus facilement possible. Ma mère s'est suicidé et je ne mes suis jamais remisse de sa mort, je ne veux pas que quelqu'un d'autre qui souffre fasses la même chose et si tu as besoin de parler je veux être là pour toi. N'hésites pas à m'envoyer des messages si ça va pas
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Natou

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MessageSujet: Re: Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle   Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle Icon_minitimeMer 6 Juil 2011 - 15:14


Bonjour Mots d'amour,

Ton message m'a fait réfléchir encore une fois sur ce qui est le "contre" dans la balance. Quand je me sens tout "au bord" comme c'est le cas, j'essais de balancer les "pour" et les "contre". Souvent ça m'aide à voir et à relativiser que même si j'ai plus de "pour le faire", je regarde ma liste et parfois je suis capable, comme tu le dis, de relever un défi pour en éliminer un à la fois et ainsi alléger ma douleur et ma détresse. Ce sont de petites victoires et ma perspective peut évantuellement changer. Mes enfants sont toujours dans le côté "contre le faire" parce que je ne veux pas leur faire du mal.

Ton témoignage qui dit que tu as perdu ta mère par suicide m'a ébranlée pour toi, je compatie beaucoup, mais j'ai de la difficulté à comprendre la différence entre perdre une mère de cette façon ou la perdre de façon naturelle. J'ai perdu mes deux parents et je souffre aussi de leur absence, mais je me dis que peu importe ils sont partis de toute façon et moi aussi je partirai. J'aime énormément mes enfants, mais maintenant que je sais qu'ils seront entre bonnes mains, ma douleur, mon découragement et mes faiblesses face à la vie sont plus forts.

Je n'arrive pas à rendre heureux ceux qui me côtoient car je ne le suis pas moi-même et alors je m'en sens coupable. Si mes enfants ne sont pas heureux avec moi, pourquoi leur infliger mes états de tristesse en ma vague présence pour le peu que je puisse accomplir. Ce n'est pas facile de voir sa mère avoir mal et d'être en pleur, quand j'étais jeune ma mère était dans cet état (je ne sais pas ce qu'elle avait, mais elle était au lit et malade) c'est ma soeur qui m'a presque tout élevé. Je n'en pouvais plus de voir ma mère souffrir comme ça, ça me faisait mal et ça affectait toute la famille... Je ne veux pas être un fardeau pour ceux que j'aime, on tourne la page, quelques moments de douleur puis ils vont continuer avec leur père et sa blonde.

Je ne veux pas que tu le prennes mal, je peux comprendre que tu as souffert énormément du départ de ta mère. La souffrance ne se mesure pas, j'ai aussi perdu la mienne. La question qui reste c'est : "Mon départ va les affecter c'est certain, mais dans quelle mesure la façon que je vais partir va-t-elle influencer leur tristesse ?" Moi, je ne peux pas y répondre... Peut-être pourras-tu m'éclairer à ce sujet ???

Plus le temps avance et plus c'est lourd. Je tiens le coup, mais mes pensées reviennent toujours à ma planification et à ma délivrance. C'est dur de parler comme ça, mais c'est ma réalité, c'est mon combat...
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MessageSujet: Re: Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle   Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle Icon_minitimeSam 9 Juil 2011 - 19:26

Citation :
Ce n'est pas facile de voir sa mère avoir mal et d'être en pleur, quand j'étais jeune ma mère était dans cet état (je ne sais pas ce qu'elle avait, mais elle était au lit et malade) c'est ma soeur qui m'a presque tout élevé. Je n'en pouvais plus de voir ma mère souffrir comme ça, ça me faisait mal et ça affectait toute la famille... Je ne veux pas être un fardeau pour ceux que j'aime, on tourne la page, quelques moments de douleur puis ils vont continuer avec leur père et sa blonde.
Bonjour Natou, je reviens sur ton post un peu tardivement, en effet, comme indiqué dans "suggestion" je suis occupée en ce moment par mes devoirs de Mamie.
Quel âge avais-tu lorsque tu voyais ta maman souffrir ?
Même si tu n'as pas compris ce dont elle souffrait, tu as sans doute dû en entendre parler par la suite...Il doit être effectivement bien difficile de voir une mère souffrir comme ça (pourrais-tu décrire cette souffrance ?, souffrait-elle physiquement ou psychiquement ?), tu as mémorisé ces souvenirs douloureusement.
Comment as-tu appréhendé la peur de voir ta mère dans ce lit et comment ressentais-tu le fait que ta maman ne puisse accomplir son "devoir" (c'est tout relatif bien entendu) de mère ?
Retourne en arrière et essaie de te rappeler ce que tu demandais, ce que tu souhaitais lorsque tu voyais ta maman dans l'incapacité de venir vers toi...que désirais-tu le plus ardemment pour te retrouver en "sécurité" et te sentir "aimer" et vivante ?!

Je pense que tes enfants vont souffrir cruellement de la perte de leur maman si tu faisais un tel acte et tu le sais, tu vas tout bonnement les abandonner comme tu t'es sentie certainement abandonnée par une maman qui ne pouvait pas assumer son rôle de mère, mais la différence majeure et que ta propre mère était présente, vivante alors que tu ne seras PLUS JAMAIS là pour eux.

Je ne dis pas ces mots pour te culpabiliser, en aucun cas, je répond seulement à ta question.

Quel âge ont tes enfants ?

Citation :
Et quand il y a un trop plein d'émotions positives, comme une surprise en mon honneur, par après coup je pleure et me sens désorganisée.
Quelles sont ces émotions positives et pourquoi pleures-tu puisque tu ressens une meilleure estime de toi-même et que tu vis à nouveau un regain de confiance ?

Apparemment c'est en 2003 que votre couple s'est écroulé, s'est éloigné ou avant...?
Comment s'établissait votre communication et votre relation ?

Ce que je peux synthétiser, c'est que tu ne parviens pas à vivre seule. Tu ne supportes pas l'absence de tes enfants alors que, paradoxalement, tu penses que tu les fais souffrir :
"Si mes enfants ne sont pas heureux avec moi, pourquoi leur infliger mes états de tristesse en ma vague présence pour le peu que je puisse accomplir"
mais tu parles au conditionnel dans cette phrases, tes enfants ont-ils déjà évoqué le sujet, ont-ils parlé en reprenant ces mots ? Je ne pense pas, c'est ton approche, ton propre ressenti mais pas celui de tes enfants.

Tes parents te manquent, tes enfants te manquent, ton travail te manque, ton mari (?) te manque...et tu veux alors partir...
Il me semble que tu as autant le droit de Vivre depuis 4 ans, aimes-tu toujours ton ex mari, as-tu fait le deuil de cette rupture ?

Natou, il y a TOI, tes enfants.... et la Vie qui continue, tes enfants qui vont grandir, qui auront toujours autant besoin de toi que tu as eu besoin de tes parents.
D'autres personnes ont certainement besoin aussi de ton amour, de ton affection, un homme par exemple, la vie ne s'arrête pas parce que tout s'effondre autour de soi et je parle en connaissance de cause. Perdre un mari et une mère en 48 heures est insupportable, j'ai connu également du harcèlement au travail, j'ai voulu moi aussi "partir" pour oublier tout ça, effacer la douleur que l'on pense insurmontable, je l'ai vaincue et j'y suis parvenue parce que j'avais encore une petite fille et deux autres enfants adultes alors, ce que je peux t'assurer, c'est que la vie vaut la peine d'être vécue, que tu te battes pour TOI essentiellement, ensuite pour ta famille et pour ceux qui viendront combler ce manque d'amour et d'attention qui te manque tant.

La roue finit toujours par tourner Wink
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Natou

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MessageSujet: Re: Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle   Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle Icon_minitimeDim 24 Juil 2011 - 1:19

Bonjour Clair de lune,

Pour ma mère, elle n'était pas bien physiquement et le mal psychologique a vite embarqué. Je m'en suis rendue compte seulement après la mort de mon père, alors que je m'occupais plus d'elle et lorsque j'ai eu à prendre des médicaments... Je me suis rendue compte qu'elle en avaient que je prenais aussi (à des doses plus grandes pour moi) Je me suis sentie très mal à l'aise car j'ai compris qu'elle devait être sa douleur intérieur qu'elle ne montrait pas souvent... Quand j'y pense, je ne sais pas comment elle a fait pour tenir jusqu'au bout, elle devait être plus forte que je ne le suis...

Aujourd'hui, ça n'a pas été très facile car c'est la première journée où mes enfants sont en "vacance" avec leur père pour 16 jours consécutifs... Je me sens seule et j'essais de m'occuper mais je tourne en rond et j'ai mal. Depuis quelques temps, j'avais laisser de côté tous les aspects qui me rongeaient, même mes occupations normales, pour me consacrer à mes enfants (ma fille 13 ans et mon fils bientôt 11 ans)... On dirait que je faisais totalement abstractions de mes obligations et ça m'a donné une période de sursis. Par contre, là, maintenant, la douleur est très grande et la solitude trop présente, ça me fait mal au coeur et mon anxiété ne me lâche pas.

Ce serait tellement facile de partir avec ma voiture et tous mes "trucs" et enfin cesser de souffrir... La semaine passée j'ai cancellé mon rendez-vous avec mon psychiatre car je voulais tout "oublier" et j'avais trop peur qu'il ne voit ma souffrance. Il est très bon et il a toujours les mots pour faire "sortir" même ce que je voudrais enfouir au fond de moi... Je joue fran jeux avec mes intervenants, sauf que s'il m'arrive de canceller un rendez-vous c'est que je ne veux pas parler ou je me sens trop nulle. J'ai souvent l'impression qu'ils me prennent en pitié, ça ne doit pas être le cas, mais je me sens comme si tout leurs travails n'ont servis à rien et que je veux partir malgré leurs interventions ou leurs bonnes volontés à mon égard.

J'ai tout d'une lâcheuse dans cette histoire et ni leurs paroles, ni leurs demandes de contrat de non-suicide ne me feront mieux aller. J'ai perdu la bataille et je n'ai qu'une façon de me sortir de cette douleur, c'est de tout laisser, d'abandonner et de partir pour de bon cette fois...

Quand je me relis, il me semble que c'est comme une histoire qui est hors de mon contrôle, j'en suis la narratrice, mais aussi le personnage principal qui va mettre en oeuvre le scénario longuement planifié pour la scène finale... ENFIN !!!

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Valou

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MessageSujet: Re: Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle   Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle Icon_minitimeDim 24 Juil 2011 - 15:54

courage
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MessageSujet: Re: Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle   Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle Icon_minitimeDim 31 Juil 2011 - 22:03

Bonjour Natou, j'espère que tu es encore parmi nous!! Je reconnais dans tes écrits la marque du désespoir, tous ces mots employés à propos de ton suicide, ton plan je ne les connais que trop bien pour avoir vécu cette douloureuse ( le mot n'est pas assez fort) expérience. Tout ce que tu écris n'est pas toi, c'est ton mal de vivre, ta névrose qui se nourrie de ta propre névrose c'est comme les puissances au carré deux carré de deux 4 puis 16X16, une véritable bombe à retardement si tu vois ce que je veux dire. Tout t'échappes, les moindres choses futiles tu n'arrives pas à les surmonter, Tu es submergé par ta dépression, c'est elle qui maintenant te guide. Tu dis ne pas vouloir te faire hospitaliser, je crois malheureusement qu'il faut que tu le fasses Je ne dis pas ça à la légère, je sais de quoi je parle pour avoir vécu très
longuement en Hôpitaux psychiatrique. Bien sur se faire interné cela veut dire que l'on est folle ou fou, que l'on ne s'en sortira jamais. Je suis l'exemple vivant du contraire. Crois moi, il faut le faire, l'HP n'est pas si épouvantable comme beaucoup le prétendent sans y avoir mis les pieds. Bien sûr ce ne sera pas facile, la démarche est compliquée mais, il vaut mieux accepter de se faire hospitaliser de ton propre chef que d'attendre de te faire interné en hospitalisation sous la contrainte car là, j'insiste tu risques de ne plus être maître de ton destin du tout!!! Je n'essaie pas de te faire peur mais s'est la réalité. Etre interné en HSC est sinonyme de dangerosité en psychiatrie. être interné cela veut dire être aidé de jour comme de nuit dans les moments d'angoisses, ne jamais se sentir seul (ta maladie t'isoles bien plus) avoir des activités diverses dans des petits atelier, (écriture par exemple), avoir des grands moments de calmes, de quiétude et de paisibilité, l'occasion de réfléchir sur ce qui ne va pas dans ta vie. Je t'accorde que beaucoup d'infirmier et d'infirmière sont dans l'expéditif, l'approximatif mais certains aime leur travail, il instaure un climat de confiance et le dialogue il faut savoir l'entendre. Au début on est submergé par nos troubles, crois moi, ils vont s'estomper à mesure que le temps va passer. et puis tu ne seras pas seule, d'autres compagnons seront là aussi et je te garantie que tu passeras des moments très agréables avec certains d'entre eux. J'ai découvert dans cet univers que l'on peut tisser des amitiés, avoir de la tendresse pour certains d'entre eux, avoir de la tendresse s'est s'ouvrir au monde, c'est la première chose que j'ai compris après ma TS. Comment dire, comment être plus clair! La route sera longue, difficile avant de trouver la lumière qui s'est éteinte dans ton esprit mais crois moi, même si le monde de la psychiatrie fait peur à l'ignorant, je peux te dire que c'est en partie grâce à elle que j'ai trouvé le moyen de me révolter, lit ce texte et dit moi ce que tu en penses n'hésites pas à me poser des questions sur l'internement je te répondrais sans détour. Courage encore courage je sais que tu en possèdes pour avoir mis trois fois ta vie en danger. Utilise ce même courage pour faire les choses comme il te semble le faire et non pas comme la justice ou le sanitaire va le faire.
Bon courage je sais que tu l'as!!!
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MessageSujet: Re: Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle   Je n'arrive plus à gérer... la porte de sortie m'appelle Icon_minitime

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