Bonjour,
Ça fait un moment que je ne suis pas passée sur le forum, mais voila, je ne suis pas très bien ces derniers temps.
Le problème a déjà été abordé dans d'autres discussions, mais par respect pour leurs auteurs respectifs, je ne voulais pas m’incruster dans les leurs.

Je vous explique.
Ce n'est pas moi qui ai un problème, mais j'en souffre quand même. Le 29 aout, mon oncle a du aller d'urgence a l’hôpital parce qu'il vomissait du sang. Sur place, il a même vomi près de 2 litres.... Il s'est fait hospitalisé directement en soins intensifs.
Mon oncle a 40 ans, il est alcoolique (et en est parfaitement conscient, ne s'en cache pas), il ne travaille pas depuis... presque toujours. Il est célibataire, vit seul, a déjà eu un enfant qui a aujourd'hui 16 ans mais il n'a aucun contact avec lui et n'en veut pas. Il boit depuis 25 ans, chaque jour, du matin au soir, pour une consommation entre 25 et 30 (voir plus) bières ou autres alcools par jour. C'est énorme.
Fort heureusement pour son entourage, cet alcool n'avait aucun effet négatif pour nous. Comportement normal, aucune agressivité, etc. Mais sa santé en a pris un coup.

A l’hôpital, ils ont dit qu'il avait une cirrhose du foie avancée. Ils l'ont gardé 10-11 jours a l’hôpital, ils l'ont sevré avec de l'ativan. Ils ont même du l'attacher parce qu'il arrachait ses fils et voulait s'enfuir pour boire une bière.
A sa sortie, il lui ont dit que s'il retouchait a l'alcool il allait mourir. Sans plus de précision. Ils ne lui ont donné que de l'ativan pour 4 jours et des vitamines ensuite. Rien d'autre. Aucun régime ou médicament. Son prochain rendez-vous est pour décembre. Rendez-vous qui n'est pas fixé et qu'il devra prendre lui-même le moment venu.
Des gens de centres de désintox (ou je ne sais pas trop) sont passés lui parler mais il en avait rien a cirer.
Une fois de retour chez lui, la journée même, il a bu 7 bières, le lendemain 10 et ensuite de retour a sa consommation normale, plus de 20...

Je ne sais pas quoi faire. Je sais qu'il est impossible d'aider quelqu'un qui ne veut pas s'aider, mais quelque part, il aimerait pouvoir arrêter de boire, je pense.
Aujourd'hui, je parlais avec lui et bien qu'il dise qu'il s'en fout de mourir, qu'il voudrait mourir et que ça se termine vite, je sais qu'une part de lui ne le veut pas vraiment, puisqu'il disait avec tristesse qu'il ne peut pas arrêter de boire, qu'il en est incapable, que ça fait trop longtemps qu'il boit.
J'ai l'impression que dans sa tête, c'est qu'il ne conçoit pas comment il pourrait y arriver et qu'il a des préjugés sur les centres d'aide. Il se dit (il me l'a dit) que la-bas, on lui demanderait comment il se sent, s'il tient le coup et blablabla et que cela ne changerait rien a son manque ni ne l'aiderait.
J'ajouterai aussi que ce n'est pas tout a fait qu'il ne veut pas s'aider parce que quand je lui ai dit (gentiment) "si tu ne veux pas te faire aider, c'est ta vie, ton choix, je le respecte, je suis la pour toi malgré tout", il m'a directement dit que ce n'est pas qu'il ne veut pas, mais qu'il ne peut pas.

Vous avez des conseils a me donner? Des conseils pour l'aider a le "convaincre" de se faire aider? Ou des conseils sur les types d'aide qui peuvent exister pour lui?

C'est urgent qu'il ait un "déclic", qu'il réalise, parce que hier il recommençait a avoir envie de vomir (il s'est retenu et c'est passé), mais je sens son état très fragile. Il le dit lui-même, il ne se sent pas comme avant, physiquement surtout mais un peu dans sa tête aussi, il a les pieds engourdis tout le temps et les chevilles et jambes très enflées (la main droite également par moment) et des douleurs au ventre, au niveau du foie et ailleurs aussi, je ne saurais pas dire exactement ou, mais c’était assez propagé.
Je vous dit cela, mais vous n’êtes pas médecin, c’était seulement pour montrer l'urgence qu'il arrive a se faire aider.
J'ai peur qu'il meurt d'un jour a l'autre. Je m'attends au pire...
Et bien que je sois de nature a me protéger beaucoup, a bloquer mes sentiments, cela me fait mal de le voir se détruire et je ne veux pas le perdre. Je me sens très proche de lui, c'est la personne pour laquelle j'ai le plus d'estime et d'amour dans ma famille.

En tout cas... merci de m'avoir lu et n’hésitez pas a me conseiller. Tout conseil est bon a prendre.

Bonne journée.

Ps. J’espère que j'ai bien fait de poster dans cette section, j'ai eu un petit moment d’hésitation entre celle-ci et celles de la santé ou de l'addiction.

Bonjour,

Je trouve que ton histoire est vraiment touchante.. c'est d'ailleurs ce qui m'a fait répondre, parce que je n'ai pas trop de conseils à te donner pour être honnête, c'est une situation bien délicate.

Déjà, un point que je n'ai pas compris; comment cela se fait que les médecins ont laissé sortir ton oncle de l'hôpital sans suivi plus constant ? Je ne trouve pas cela normal dans son état.

Peut-être qu'il devrait voir son médecin traitant pour que ce dernier puisse voir l'évolution de sa maladie (surtout vu les symptômes qu'il a ces derniers jours au vu de ce que tu décris), et qu'il puisse l'aider pour le sevrage à l'alcool.

A mon avis, ton oncle dit qu'il ne "peut" pas arrêter de boire parce que cette dépendance est bien, même trop bien, intégré par son corps.... mais je crois qu'il faut trouver le moyen qu'il accepte de se faire aider... lorsqu'on accepte une main tendue, ça peut changer une vie.

Lorsqu'il dit qu'il s'en fout de mourir, tu pourrais lui rétorquer que la famille et toi entre autre ne s'en fiche pas... des fois, un électrochoc peut faire bouger la personne.

Et là, un petit conseil pour toi... essaie de prendre un peu de distance et de recul, histoire de te protéger; ce n'est pas à toi de le sauver, mais à lui-même.. et toi, le but serait plutôt de prendre soin de toi..

Désolé, je n'ai pas plus de conseils et d'idées pour le moment.
Bon courage

Merci a vous deux pour vos réponses.

Citation :

Déjà, un point que je n'ai pas compris; comment cela se fait que les médecins ont laissé sortir ton oncle de l'hôpital sans suivi plus constant ? Je ne trouve pas cela normal dans son état.

Je ne comprends pas non plus. Mais c'est assez nébuleux. Le temps qu'il était a l’hôpital, c'est ma grand-mère qui recevaient les informations des médecins. On ne sait que ce qu'elle nous dit... et elle peut très bien en cacher, la connaissant. Mon oncle, lui, ne sait pas trop. Il se rappelle pas beaucoup ce qu'on lui a dit. Et il préfère ne pas trop en savoir, apparemment.
Pour ce qui est de son médecin traitant, il n'en a pas. D'ailleurs, il ne veut pas retourner a l’hôpital. Il dit que ça l'a fait flipper la-bas. Malgré tout, il ne sait pas non plus pourquoi on l'a laissé sortir. La journée de sa sortie, il peinait a se tenir debout ou a aller uriner tout seul....
Selon moi, soit ils s'en sont débarrassé (hôpitaux trop plein, etc), soit c'est parce qu'ils pensent qu'il n'y a plus rien a faire et que c'en est fini.... Qui sait. Je dis ça, mais ce n'est qu'un "avis". On ne nous a rien dit ni expliqué comme il se doit. Ou bien ma grand-mère ne dit rien..... Au début, quand elle allait le voir, elle ne disait pas tout. Elle voulait "l'exclusivité" des informations... Jalousie... Enfin, ça c'est une autre histoire, mais elle est comme ça. C'est donc une possibilité.
Néanmoins, elle a une feuille du médecin avec le diagnostique et tout, mais le hic c'est qu'on est incapable de déchiffrer l’écriture. -_-

Pour ce qui est de dire a mon oncle que nous, nous ne voulons pas le perdre, c'est déjà fait. Mais ce n'est pas ce qui va lui donner le déclic. Disons que nous sommes une famille assez désunie même si nous nous côtoyons tous quotidiennement. Mais bon, les histoires de famille, c'est un autre vaste sujet....

Sinon, parfois je me dis, s'il pouvait trouver l'amour, ça lui donnerait probablement un déclic. Mais dans l'environnement qu'on est et le fait qu'il soit alcoolique, qu'il ne travaille pas (et qu'il ne veule pas travailler)... c'est plutôt difficile. Les femmes qu'il a fréquenté (purement physiquement) récemment sont des femmes soit alcooliques elles aussi, soit droguées ou soit avec des problèmes majeurs divers... ça ne va pas l'aider, malheureusement. =/

Citation :

Et là, un petit conseil pour toi... essaie de prendre un peu de distance et de recul, histoire de te protéger; ce n'est pas à toi de le sauver, mais à lui-même.. et toi, le but serait plutôt de prendre soin de toi..

Oui, c'est vrai. Prendre du recul mentalement, c'est peut-être "possible", mais étant donné que je vis a une porte de chez lui, je le vois chaque jour. Il boit dehors devant l'appartement, comme a son habitude. Donc que je le veuille ou non, je le vois se détruire tous les jours. Ça ne rend pas les choses faciles pour me protéger.
Mais j'ai toujours eu une certaine facilité a bloquer mes sentiments, alors je tiens le coup quand même. Mais il reste des moments ou c'est plus dur.
Tout a l'heure, je cherchais sur le net des informations sur la cirrhose du foie et tous les symptômes que mon oncle dit avoir. J'ai trouvé beaucoup de trucs intéressants, des témoignages et tout... Mais tous avec une triste fin. Et voyant les histoires similaires a mon oncle, ça m'a fait pleurer. Eh ouais, moi qui ne pleure jamais....... j'ai pleurer pendant plus d'une heure... :S

Citation :

Je ne sais pas quoi te dire qui pourrait t'aider mais lui seul pourra s'en sortir.

Tu as raison, Norset, lui seul peut décider de s'en sortir. Mais j'aimerais tellement pouvoir l'aider a avoir le déclic ou la force de croire en lui ou ne serait-ce que lui donner des idées de types d'aides qui existent ou des témoignages qui pourraient lui montrer que d'autres s'en sont sortis alors qu'ils étaient comme lui.

Quoiqu'il en soit, merci pour votre soutien. J’apprécie. Et ça fait du bien d'en parler.

Merci pour le bouquin. Je vais voir si je peux le trouver.
Lui, ne le lira pas, je le sais déjà. Il ne lit pas, hormis le journal et cette approche serait plus une "provocation" pour lui. Plus quelqu'un lui dit de ne pas boire (ou l'encourage a ne pas boire), plus il le fait. C'est d'ailleurs pourquoi je ne lui dis plus et que je ne fais que lui dire que je le respecte et l'accompagne dans ses choix quels qu'ils soient (non sans douleur par contre). Et lorsque le moment s'y prête, comme quand il en parle de lui-même, j'en profite pour glisser subtilement des pistes sur le fait d’arrêter de boire. Je pourrais faire de même en lisant le livre et ensuite lui parler de ce que j'ai lu dans un de ses moments " d'ouverture " sans le brusquer.

Et oui, en effet, je te crois quand tu dis que c'est assez délicat la prise en charge d'un alcoolique. C'est déjà assez délicat pour la famille alors pour le reste... je me doute.
Pour ce qui est de sa raison de boire, je ne sais pas, c'est possible que ce soit comme tu dis, pour cacher une souffrance plus profonde, mais il faut aussi savoir que ce problème d'alcoolisme il est dans ma famille depuis longtemps. Mon père, mon grand-père, mes autres oncles et tantes, sont eux aussi de gros alcooliques. Je suis moi-même très a "risque". Et mon oncle est donc confronté quotidiennement a de l'alcool. Les voisins boivent dehors.... avec mon grand-père, notamment. Ça ne facilite pas la chose.
Au début, a sa sortie d’hôpital, mon grand-père se cachait pour boire pour ne pas lui donner envie de boire. Et il ne lui paie plus d'alcool non plus. Avant, mon grand-père payait tous les jours des quantités énormes de bières a mon oncle.
Malheureusement, je crains que ça ne dure pas. Déjà, hier, j'ai vu mon grand-père lui donner une bière........
M'enfin bref...
Je pense que le problème d'alcoolisme, au-delà de cacher une souffrance, est aussi un mode de vie qui s'est littéralement transmis dans la famille comme étant une chose normale. =/

Après, je ne sais pas pourquoi mon oncle a commencé a boire en premier lieu, mais je sais qu'il avait une quinzaine d'années. Et comme son père (mon grand-père) buvait, il a du suivre son exemple. Ou bien, sans vouloir suivre son exemple, peut-être était-ce pour cacher cette souffrance lié au fait que son père buvait et que lui, contrairement a mon oncle, il était violent et agressif, spécialement avec ma grand-mère et ma mère.
Mais la, je m'avance, en disant ça. Ce n'est que pure spéculation, je peux me tromper (sauf sur le fait que mon grand-père est violent, ça c'est confirmé). Je ne suis pas dans la tête de mon oncle.

Je suis une personne a risque dans le sens que, je me connais, je pourrais tomber dans ce piège qu'est l'alcoolisme.
Aujourd'hui, je sais boire, je bois parfois, mais je sais m’arrêter, je sais ne pas boire pendant de longues périodes. Avant cet été, je n'avais pas bu depuis plus d'un an, hormis du vin a Noël.
Mais fut un temps (pas si loin... 6 ans, je dirais), j’étais a fond dans l'alcool, la drogue et bêtises diverses (la dépendance a la clope me suit toujours d'ailleurs). C’était la débauche, l'instabilité, l'irresponsabilité.
Cette période de ma vie, j'ai peur de la revivre. Je sais qu'avec des changements majeurs dans ma vie, je risque retomber et de me (re)détruire encore.
Je sais que je suis a la frontière. Ma vie en ce moment est dans un sens stable, mais conflictuelle et je suis toujours aussi irresponsable qu'il y a 6 ans...
Tu sais, dans ma tête, moi je suis bloquée a 18 ans... Je n'ai pas 24 ans, non, dans ma tête, je me pense 18 ans... Pas pour tout, mais... je sais pas comment dire.
Compliqué a expliquer.
Mais voila, de ces faits, je sais que je peux devenir alcoolique et je sais que le fait de voir mon oncle souffrir ne va pas m'en empêcher... Au contraire... Depuis cet événement, je dois avouer que je bois plus souvent... Je ne suis pas excessive et je n'ai pas un besoin fort, mais je bois quand même, pour oublier, pour me sentir ailleurs, pour ne pas penser a mes problèmes et a mon oncle, pour me punir aussi peut-être, surtout.
Bon, cela dit, je te rassure, je ne bois pas tous les jours. Seulement certains soirs. Bon ok, le fait que je sois pas en moyen doit aider a ce que je boive pas tout le temps.

Merci pour ton soutien, mais moi je n'en serais pas si sure. Oui, je passe de longues périodes sans boire, sans difficulté. Mais si je suis dans une période "boire", alors la ça peut être a fond pendant... 1 mois, 2 mois, 6 mois, 1 an... et après stop.
Je fais ça avec tout. Mes passions, par exemple. J'adore écrire mes romans fantastiques. Je suis a fond dedans pendant 3 mois, presque 24h sur 24 et du jour au lendemain, bam!, plus envie, je saute a une autre passion comme si la dernière n'avait pas existée... Et c'est une boucle. Parce que j'y reviens toujours un jour ou l'autre.
Pour l'alcool, c'est un peu la même chose. Il y a 6 ans, pendant peut-être entre 6 mois et 1 an, je buvais chaque jour des alcools forts en grosse quantité et j'y ajoutais une bonne dose de drogues aussi. C’était intensif quoi. Après, je me suis
"stabilisée", consommant occasionnellement des drogues, mais prenant de l'alcool 1 journée sur 2 ou sur 3. Ensuite, stop. Ensuite.... Enfin, tu vois ce que je veux dire.
Ce qui me fait peur c'est que quand je suis dans l'envie (ou le besoin) de faire un truc, je le fais a fond, sans limite, avec excès. Et même si ce n'est pas d’être alcoolique, ça peut y contribuer fortement. Un jour, je pourrais ne pas être capable de mettre un stop. Comme avec la cigarette.
Pour l'instant, ça va, c'est facile de ne pas boire, d’arrêter, mais si.... si un jour ça changeait?
S'il survient des changements majeurs dans ma vie, par exemple? Serais-je capable de contrôler? Il y a 6 ans, je ne contrôlais rien....

Oui, tu as raison.

Sinon, pour en revenir a mon oncle, la situation a un peu changée en 24h... Hier soir, il voulait se suicider. Il n'en est pas venu aux actes, mais le voulait et cherchait le "meilleur" moyen pour y parvenir. Ma mère est restée avec lui et ils ont parlé.
Aujourd'hui, il s'est légèrement calmé et ne semble pas poursuivre sur son idée, du moins, il n'en parle pas.
Par contre, son état de santé se dégrade. Il a envie de vomir en permanence et se retient pour ne pas le faire. Il a peur, il flippe, parce qu'il ne veut pas vomir a nouveau du sang. Il va même jusqu’à ne pas se moucher parce qu'il a peur que ça saigne, comme ça lui est déjà arrivé il y a quelques années.
Petite ouverture d'espoir, il pense un peu a peut-être demain matin s'il ne va pas mieux, a aller a l’hôpital...
Mais encore faut-il qu’après il décide d’arrêter de boire.
En tout cas, pour ce soir, ma mère reste avec lui un peu et pense a possiblement lui donner des médoc pour dormir avant qu'elle ne doive partir.

En tout cas, tout ça me... je sais pas... me rend anxieuse, un peu déprimée. J'essaie de me préserver un peu, mais bon...
Voila, je voulais partager ça avec vous. Je vous tiendrai au courant de la suite.

Bon courage, tiens nous au courant....

Merci.

A l'heure actuelle, mon oncle est a l’hôpital avec ma mère. Ils attendent aux urgences depuis 5h. Je n'ai pas plus de détails, mais c'est déjà "positif", je pense. Au moins, il recevra des soins.

Pas tant que ça, finalement... Ils lui ont fait faire un test d'urine et prise de sang, ils lui ont donné 1 Ativan (pour les tremblements) et .... c'est tout. Aucun soin. Retour chez lui.
Il ne va pas vraiment mieux, pourtant...
Je ne comprends pas trop pourquoi ils ne l'ont pas gardé, mais bon...
On va surveiller son état de près...

Aucun médecin généraliste ne le suit après ses sorties des urgences ???!!!

Les médecins ont dû donner un avis sur son état de santé à ta grand-mère...

Il n'y a rien de clair sur le papier, le "dossier" de mon oncle. L’écriture est indéchiffrable.
Et hier, aux urgences, il était avec ma mère, uniquement.
Et les médecins ne lui ont rien dit.

Il n'a pas de médecin, sinon. Il ne va pas a des rendez-vous régulier pour l’état de santé et tout. Il ne l'a jamais fait.

S'ils ne le gardent pas a l’hôpital et qu'ils ne lui donnent rien, ce n'est pas parce qu'ils estiment qu'il n'y a plus rien a faire? C'est que les amis de mon copain pensent, en tout cas...

Mais bon... Tout ce qu'on peut faire pour le moment c'est "wait and see". En espérant qu'il ne soit pas trop tard et qu'il décide d’arrêter de boire.

Bonjour Kaelzax,

Ce sujet n'a pas été actif depuis un moment, mais je viens de le lire, et l'histoire m'a touchée aussi. Je vis moi aussi une souffrance avec l'alcoolisme d'un membre de ma famille (c'est ma mère) j'ai posté récemment dans la section famille. Je constate que nous avons quelques points communs, et presque le même age... Comment se porte ton oncle maintenant ?
J'ai trouvé ton post en cherchant des sujets sur l'alcool.
Peut être à bientôt.