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 Relation mere-fils qui detruit mon couple

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iplayUlose



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MessageSujet: Relation mere-fils qui detruit mon couple   Relation mere-fils qui detruit mon couple Icon_minitimeDim 13 Jan 2013 - 15:30

Relation mere-fils qui detruit mon couple
Bonjour,
Ma cherie et moi nous sommes connus il y a presque 2 ans elle a 40 ans et moi 49 donc nous ne sommes plus de jeunes ecervelés... Notre amour est immense mais apres etre venue vivre avec moi pendant 1 an ( elle a fait 800 km pour cela) elle vient de repartir aupres de ses 2 enfants de 18 et 20 ans en cedant a leurs pressions qui n ont fait qu accentuer son mal-etre du à l eloignement.
Notre amour n est pas en cause et elle est tiraillee entre la vie avec moi ici et celle avec ses enfants la bas.
Le probleme est le suivant, pour des raisons familiales elle a quitté ses parents tres jeune avec "le premier venu" qu elle reconnait elle meme n avoir jamais aimé.
Bien que subissant des violences verbales et physiques de tous ordres elle est restee sous l emprise de cet individu et n a trouvé de raison de s accrocher a cette vie qu en ayant des 18 ans son fils et 2 ans apres sa fille.
Chaque grossesse etait a risque et a entraine un surcroit de protection maternelle de sa part.
N'ayant aucune vie de couple elle s est refugiee des le debut dans une relation affective tres tres forte, surtout avec son fils.
A ce jour sa fille refuse par exemple que sa mere retourne chez moi et menace qu elle la perde a jamais si elle ne reste pas habiter avec elle.
Il faut savoir que pendant l annee ou nous avons vecu ensemble son fils pourtant omnipresent depuis sa naissance, l a volontairement ignoree ne l appelant ja mais et ne venant pas lui rendre visite. Je pense que c etait volontaire de sa part pour accentuer le maletre de sa mere du a l eloignement.
Le gros probleme est que depuis sa naissance Laurence entretient une relation plus que privilegiee avec son fils, dormant avec lui y compris a l adolescence ou l age adulte, qu elle se collait a lui et lui "montait" parfois a moitie dessus pour dormir. Je tiens a preciser qu il n y a jamais eu d inceste mais cette proximite physique et sentimentale va jusqu au fait que celui ci entre dans la salle de bain ou dans la chambre de sa mere comme dans un moulin discutant ou s asseyant pres d elle meme nue, voir meme, scene surrealiste pour moi quand elle s epile les jambes ecartees et le sexe beant s offrant a son regard !!!
Le pere n etant ni dans le coeur ni dans le lit de sa mere, il y a eu la un gouffre d appel pour le fils a qui aucune barriere n a ete mise dans sa relation amoureuse oedipienne avec sa mere.
A ce jour je pense qu il est incapable de s ouvrir a sa propre vie amoureuse du fait de cette relation possessive mutuelle. Il se comporte comme "l'homme" de sa propre mere et montre des signes de jalousie evident, cherchant par tous les moyens a garder sa mere pour lui seul.
Laurence elle meme se refuse a mettre un terme a cette relation, cet attachement visceral, mutuel et persiste a preferer rester loin de moi en attendant que je la rejoigne dans quelques annees.Mais j'avoue commencer à douter de la place qui me sera accordee dans sa vie si cette situation perdurait.
J ai tenté d analyser pour elle cette situation et de lui expliquer que pour moi elle ne faisait qu aggraver la situation en restant pres de son fils ainsi, qu elle allait ruiner sa vie amoureuse et celle de son fils en entretenant cet Oedipe qui aurait du disparaitre depuis longtemps.
Je lui ai dit que pour moi le seul moyen de les "guerir" tous les deux et de pouvoir avoir enfin a l avenir une relation mere-fils certes complice mais normale, c etait au contraire de ne pas ceder au chantage et de revenir au plus vite vivre avec moi a la fois pour mettre de la distance physique et eviter de rester a disposition 24h/24, pour ne pas nourrir la tentation, mais aussi pour mettre les barrieres qui auraient du l etre des son plus jeune age en lui montrant qu elle a un homme dans sa vie, dans son coeur, dans son lit et qu il ne doit desormais la voir que comme une mere. Creer un choc pour qu apres une periode certes douloureuse pour eux de separation, il puisse enfin vivre sa propre vie d adulte notamment en amour.
Malheureusement Laurence refuse de me croire, me reponds que leur relation n a rien de mal puisqu ils ont toujours vecu comme cela et que de toute façon ils ne peuvent se passer l un de l autre( Cest justement le probleme et elle ne fait que l amplifier avec le temps selon moi...) .
Elle va meme jusqu a m accuser, avec toute sa mauvaise foi coutumiere, lorsque je lui montre l absurdité de son raisonnement, de ne presenter cette solution que parce que je souhaite moi que nous reprenions notre vie commune.
Rendant selon elle mes propos quaducs du fait ma soi disant partialité egoiste....
Pouvez vous me dire si cette solution d eloignement forcé est bien la plus salutaire pour chacun de nous et est la seule qui nous permettras des relations mutuelles normales entre adultes.
Je tiens à preciser que j'aimerais pouvoir montrer à Laurence un avis professionnel et donc impartial qui puisse la mettre devant ce que je lui ai qualifié comme son "devoir de mere" d agir ainsi meme si ca fera mal au debut a chacun d eux.
Merci
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MessageSujet: Re: Relation mere-fils qui detruit mon couple   Relation mere-fils qui detruit mon couple Icon_minitimeDim 13 Jan 2013 - 20:53

Bonsoir IplayUlose Smile

Ton constat d'une telle relation fusionnelle mère/fils est des plus réalistes ! Je ne peux que te donner raison dans ce que tu avances !


L'attitude de ta compagne "offre" à son fils de gros handicaps quant à sa réalisation dans une relation amoureuse !
Il serait bien qu'elle se fasse accompagner par un psychologue afin de pouvoir prendre conscience que sa relation fusionnelle qu'elle entretient avec ses enfants et plus particulièrement son fils, ne peut que nuire à son enfant.


Dernière édition par poupeeratatouille le Mar 15 Jan 2013 - 11:35, édité 1 fois
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iplayUlose



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MessageSujet: Re: Relation mere-fils qui detruit mon couple   Relation mere-fils qui detruit mon couple Icon_minitimeLun 14 Jan 2013 - 2:51

Merci poupeeratatouille pour ta reponse.
J ai omis de preciser que son fils a clairement dit à sa mere qu il refusait de me rencontrer, en clair il l oblige à choisir entre lui et moi !!!
Merci


Dernière édition par iplayUlose le Lun 21 Jan 2013 - 3:16, édité 1 fois
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gal

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MessageSujet: Re: Relation mere-fils qui detruit mon couple   Relation mere-fils qui detruit mon couple Icon_minitimeLun 14 Jan 2013 - 10:50

mon avis sera un peu plus "agressif" peut-etre mais je le note quand meme ,
donc ben vous avez raisons dans ce que vous dites , il y'a un enorme probleme tres evident entre la relation mere fils , d'ailleurs mere fille aussi ...

elle n'est absolument pas la mere , elle est al femme de son fils !

apres vous ecrivez en gros ici pour qu'elle voit une preuve visible que vous avez raison !
donc le probleme a ce niveau la c'est plus tellement leur relation , c'est le fait qu'elle se complaise ainsi et refuse meme d'admettre qu'il y'a un probleme
je comprend que vous vouliez la forcé par des preuves a se rendre compte , cela dit si elle refuse d'admettre , vous n'arriverez jamais a rien , et donc l'issue logique sera la rupture...

tant qu'elle ne reconnait pas qu'elle a un probleme , vous pourrez battre des pied et des main tant que vous voulez ca n'y changera rien , il faut qu'elle est un declic et qu'elle se dise "merde qu'est-ce que j'ai fichu!!"

mais je pense que vous ne pouvez pas vous meme produire ce declic , sois un jour ca viendra d'elle , sois jamais elle ne s'en rendra compte , ainsi la suite logique pour elle , ben se sera de faire sa vie toute seule avec son fils , parce que des que lui il aura une petite amie , elle fuira aussitot en voyant leur relation , et la mere fera surement comme le fils , rabaisser sa copine pour qu'il la laisse

en clair a mes yeux dans l'état actuel des choses votre relation n'a meme pas sa place et est voué a l'echec , il vous reste alors 2 solutions , la convaincre de son probleme et de consulté , ou alors la separation
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MessageSujet: Re: Relation mere-fils qui detruit mon couple   Relation mere-fils qui detruit mon couple Icon_minitimeLun 14 Jan 2013 - 16:19

@ Gal, sépération il y a déjà !

Pour répondre au post, je pense qu'il n'y a pas plusieurs possibilités, si la mère a "construit" une communication incestueuse et non une relation (il faut l'espérer), il y a évidemment un ENORME problème à son niveau.

Vous expliquez qu'elle est repartie vivre auprès de ses enfants, donc elle a mis fin à votre vie de couple, cette rupture a-t-elle été prise ensemble ?
Elle a donc choisi de repartir auprès de ses enfants, ne sachant plus restée éloignée d'eux et surtout du "silence" de son fils qui l'a punie volontairement.
Un chantage affectif s'est instauré et les enfants ont gagné, l'amour qu'elle vous portait, n'était apparemment pas suffisant pour supplanter l'attraction sentimentale des enfants, particulièrement de son fils.

Effectivement, si elle peut lire votre topic, elle se rendra compte que notre conclusion est sensiblement la même que la vôtre, non pas que l'éloignement avec ses enfants soit la solution mais surtout qu'elle se doit de prendre conscience du comportement anormal et plus que fusionnel qu'elle a établi depuis l'enfance et qu'elle établit encore avec son fils.

Pourquoi n'avez-vous pas envisagé, au début de votre relation, que les enfants viennent également vivre avec vous Deux ?
Cela leur a-t-il été proposé ?
Ont-ils refusé catégoriquement, si oui pourquoi ?

Je suis d'accord avec la réponse de Poupeeratatouille, votre ex-compagne n'offre pas des bases affectueuses de "valeur" à son fils afin qu'il puisse être épanoui sexuellement et surtout comprendre et voir l'image réelle d'une relation mère/fils d'où par la suite des relations qui pourraient aussi se révéler étrangement anormales avec ses propres enfants.
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iplayUlose



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MessageSujet: Re: Relation mere-fils qui detruit mon couple   Relation mere-fils qui detruit mon couple Icon_minitimeLun 14 Jan 2013 - 22:43

Pour repondre à Clair de lune, non la décision de son départ n'a pas été prise ensemble. Elle m'a mis devant le fait accompli en s'enfuyant pendant que je travaillais, elle m'a avoué avoir eu peur que je la convaincs que c 'etait une erreur, que je l'empeche de partir, elle a preferé suivre une pulsion.
Je sais que Laurence a suggeré à sa fille de la suivre mais elle s y est refusée, exigeant meme de rester vivre dans sa maison ce qui a obligé Laurence à prier le pere de revenir s'y installer pour veiller sur leur fille et ne pas la laisser seule sans travail et sans etudes à poursuivre, alors qu'elle avait mis des années d'efforts pour reussir à l'en chasser et ce par une intervention des gendarmes apres un enieme acces de violence du pere.
Je n'ai jamais analysé cela avec Laurence mais j'y vois en arriere plan la volonté de sa fille de dire "tu pars mais moi je reste ici et si tu veux me voir tu devras revenir ici avec Moi et mon pere comme avant..."
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MessageSujet: Re: Relation mere-fils qui detruit mon couple   Relation mere-fils qui detruit mon couple Icon_minitimeMar 15 Jan 2013 - 14:04

Bonjour IplayUlose Smile

J'ai répondu à ta demande antérieure.... Smile
J'aurai une question à te poser au sujet du passé de ta compagne !
Tu nous as dit qu'elle a quitté très tôt le domicile familial : sais-tu pour quelles raisons ?
A-t-elle connu l'inceste dans son enfance ?

Je m'interroge à son sujet ? Non pas, qu'elle ait pu faire subir cela à ses enfants...... Mais un passé douloureux ayant connu l'inceste, associé à des relations conjugales violentes tant physiques que morales, puis un absence de père dans l'entourage de ces deux enfants avec peut-être déni de son rôle... Me fait entrevoir la possibilité non pas de l'inceste, mais la possibilité d'une relation incestuelle mise en place pour palier à un vide narcissique....
J'attends ta réponse si tu es en mesure de pouvoir me la fournir....
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MessageSujet: Re: Relation mere-fils qui detruit mon couple   Relation mere-fils qui detruit mon couple Icon_minitimeMar 15 Jan 2013 - 15:46

Voici un texte à lire sur les enfants tyrans..... Texte tiré du site : adps-sophrologie.com. Texte écrit par Martine MASSACRIER.

Cela pour mieux comprendre la problématique des enfants de ta conjointe.....




BULLETIN 106 Avril 2011
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Ces enfants qui nous tyrannisent
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Si on n’en héberge pas un chez soi, on en connaît au moins un dans l’entourage ! Ils ont trois ans, dix ans, quinze ans, ou même plus ( lorsqu’on a affaire à des adultes dépendants qui parfois fonctionnent sur le même registre de base, seules les modalités d’expression changent pour s’adapter au monde adulte) et font le désespoir de leurs parents qui ne savent plus comment faire pour mettre des limites à ces démons incarnés qui les harcèlent de leurs cris ou de leurs crises, font régner violence et confusion autour d’eux et semblent trouver normal qu’on n’ait d’autre occupation qu’être au service de leurs volontés. Pour les professeurs, c’est le cauchemar, celui qui perturbe le bon déroulement de la classe , frappe les autres, provoque retenues et punition sans qu’aucune mesure ne semble avoir la moindre prise sur lui. Et lorsque à bout de force ils convoquent les parents, c’est souvent pour se confronter à la démission de ces derniers, eux-mêmes depuis longtemps épuisés , ayant renoncé à venir à bout de ce « caractère » colérique, indiscipliné et tyrannique à la fois. Alors de guerre lasse, ils cèdent, ou punissent selon les jours, et surtout selon leur état d’humeur et leur capacité du moment à supporter l’éternel recommencement de cet enfer quotidien, faisant ainsi monter d’un degré, par leur manque de stabilité, la confusion ambiante.

Sont-ils des parents incompétents ? Y-a-t-il eu de graves fautes d’éducation, des traumatismes ? Trop ou pas assez de rigueur ? Ou encore est-ce que simplement ils ont tiré le « mauvais numéro » avec cet enfant constitutionnellement différent des autres ? C’est à ces questions que beaucoup de monde se pose que ce bulletin va tenter de répondre.

D’abord nous allons tenter de dresser un portrait type de l’enfant-tyran. Selon l’âge les modalités d’expression changent , toutefois les caractéristiques restent les mêmes :

- Ils ne supportent absolument pas la moindre frustration qui déclenche chez eux de véritables accès de rage.
- Ils sont provocateurs, sans cesse dans le défi, et semblent n’avoir peur de rien
- Ils posent des actes de violence caractérisée parfois sur les autres, parfois sur eux-mêmes. Ces comportements violents pouvant alterner avec d’autres comportements plus câlins où la dépendance et le manque de maturité se fait jour selon l’âge. On a ainsi l’impression d’être alternativement face à un gros bébé immature , et à un tyran omnipotent qui impose sa loi à tout le monde.
- Ce qu’ils font le mieux : vous pousser à bout. Toucher la limite de ce qui est supportable, déclenchant bien sûr des comportements violents en retour : coups, punitions drastiques, à moins que d’épuisement vous ne sombriez dans un abattement dépressif et le plus pur laxisme.
- D’ailleurs les punitions et les mouvements de rejet, ils semblent carrément les chercher, tellement parfois qu’on se demande si ce n’est pas leur unique but.
- Mais ce qui est sans doute le plus exaspérant, c’est ce sentiment jubilatoire qui émane d’eux quand ils ont atteint vos limites, quand ils ont réussi à vous faire sortir de vos gonds.
- Parfois leur attitude est destinée à un seul des deux parents, en général la mère, et parfois même c’est uniquement à elle qu’ils réservent leurs crises, adoptant un comportement adorable avec les étrangers au point qu’en plus ils vous font passer pour une menteuse !
- Ils semblent trouver totalement normal que l’entourage soit à leur disposition pour satisfaire leurs moindres désirs et leurs moindres besoins, et ne lèvent même pas le petit doigt pour participer à la vie familiale quand ils sont en âge de le faire. Pire, ce sera à vous de débarrasser la chambre des verres sales accumulés, et des piles de linge attendant négligemment de passer au lavage.

On a coutume de dire que ce sont des enfants à qui on n’a pas mis suffisamment de limites, qu’on a « pourri » ou au contraire qui se révoltent contre une éducation abusive qui les empêche de s’épanouir. C’est parfois le cas, mais pourtant on rencontre aussi des parents qui donnent une éducation équilibrée, qui se font conseiller et n’obtiennent pourtant pas de meilleurs résultats.

Mais pourquoi donc se comportent-ils ainsi ?
Et bien parce qu’ils sont exactement ce paradoxe qu’ils ont l’air d’être, mélange de gros bébé immature et de tyran omnipotent. Et ils essayent désespérément de se défaire du gros bébé immature. Et lorsqu’ils frappent les autres enfants, ils s’en prennent de fait à cette part immature et infantile en eux projetée sur l’autre.
Et quand ils vous provoquent leur but est bien ce qu’il semble être : vous faire réagir. Car seule cette réaction les rassure sur le fait que leur hostilité ne vous a pas détruit, que vous êtes bien vivant. Car l’enfant est omnipotent, par conséquent il s’attribue le pouvoir et la responsabilité absolue de faire advenir les choses. Tout est de son fait, et si l’environnement sécuritaire qui l’entoure s’effondre, c’est forcément parce qu’il l’a détruit.

Et lorsqu’ils cherchent la punition , car ils la cherchent vraiment, c’est pour se soulager de leur culpabilité. Ce sont des « criminels par sentiment de culpabilité » (Klein,1927), ce qui veut dire que ce ne sont pas leurs méfaits qui provoquent un sentiment de culpabilité, mais la culpabilité préexistante en eux qui les pousse à commettre ces méfaits à la fois pour se justifier et se faire punir.
Quant à la jouissance qu’ils éprouvent à vous voir craquer, elle est aussi bien réelle. Elle est due au sentiment de triomphe qu’ils éprouvent quand ils sont venus à bout de vous, au plaisir qu’ils ont à être devenu le centre de l’attention, et la vengeance pour le mal que vous leur avez fait en les privant de cette attention. Parfois ils retournent la violence contre eux (on pense aux actes auto agressifs ou aux prises de risque des adolescents), mais la jouissance devant le désarroi provoqué par leurs actes reste la même et est suffisamment intense pour prendre le pas sur les désagréments et les souffrances provoquées sur eux par leurs actes.

Ils sont de fait sans cesse en quête d’un réceptacle à leurs angoisses, leur désespoir et leur confusion, qu’ils induisent en vous par leurs actes . Malheureusement ces attitudes entrainent encore plus de confusion et de désespoir, ce qui fait que le soulagement qu’ils éprouvent à vous « refiler la patate chaude » est de très courte durée et demande un perpétuel renouvellement dans une spirale ascendante que parfois rien ne semble pouvoir arrêter.

Qu’est-ce qui a pu induire en eux cette crainte d’avoir détruit l’autre qui les conduit ainsi à se rassurer de cette étrange manière sur le fait que l’autre est bien vivant ?
La réponse est bien sûr à chercher du côté de l’histoire familiale. L’ambiance familiale est souvent marquée par trois caractéristiques principales :
- Le lien à la mère est fusionnel
- Le père est démissionnaire ou exclu
- L’incestuel est la conséquence de la relation fusionnelle. Je rappelle brièvement que l’incestuel est un concept élaboré par Racamier. Ce n’est pas l’inceste, mais une atmosphère fusionnelle à tonalité incestueuse mais où de fait règne essentiellement la confusion des limites entre individus et l’interdiction de se séparer. Pour plus de détails sur ce concept je vous renvoie au bulletin 90 « Inceste et incestuel », disponible dans la rubrique archive du site http://www.adps-sophrologie.com.

Très souvent le parent, en général la mère, a elle même vécu une enfance carencée affectivement, et même si elle a pris le dessus, elle porte en elle les traces d’un sentiment d’abandon, de manque d’amour, de non reconnaissance. Ce sentiment va être actif dans la relation parent/enfant sous différentes formes :
- Elle peut projeter son sentiment d’abandon sur son enfant. Elle aura donc tendance à le voir perpétuellement en souffrance, la souffrance des frustrations dont de fait elle a été victime elle. Ceci lui rendra très difficile le fait de devoir le frustrer, le faire souffrir, voire le faire pleurer. Ces inévitables pleurs de frustration, la renvoyant à sa souffrance à elle, elle aura les plus grande difficultés à se comporter de manière telle que l’enfant puisse acquérir des limites.
- Elle peut également chercher à réparer ce sentiment d’abandon en quémandant auprès de son enfant l’amour et la consolation dont elle a manqué. L’enfant devra dès lors être une mère pour elle, celle qui lui a manquée, et de ce fait ne pourra exprimer les besoins qui sont les siens.
- Elle peut porter en elle une composante dépressive qui soit demeure une constante de sa personnalité et la coupe de toute communication vraie et spontanée avec son enfant, soit se voit réactivée par un deuil, une séparation, ou autre. Une telle mère est l’image de la « mère détruite » par excellence.
- Mais ça peut tout aussi bien être une « mère-robot » prodiguant des soins peut-être techniquement parfaits, mais sans affectivité. C’est une mère indifférente, incapable d’exprimer un sentiment d’amour, tant le fait de devoir aimer cet enfant la ramènerait au douloureux sentiment de manque d’amour qu’elle porte en elle.
- Enfin, tout parent a au sujet de son enfant un certain nombre de fantasmes. Les fantasmes de cette mère là seront marqués par ses propres traumas infantiles. L’enfant sera donc inscrit dans ce scénario fantasmatique parental où il aura un rôle à tenir, une histoire à rejouer, une histoire qui n’est pas la sienne, où de fait il ne trouve pas sa vraie place. Cette demande implicite passe par les comportements non verbaux de la mère , en particulier par les messages paradoxaux. Un message paradoxal demande à la fois deux choses incompatibles : Par exemple une mère envahie par la rébellion contre ses propres parents peut interdire à son enfant d’avoir des comportements agressifs envers elle, mais avoir une attitude non verbale qui démontre qu’au fond elle apprécie cette rébellion qui est la sienne (ou aurait du être la sienne). Face à un tel message, l’enfant, soit se paralyse, soit va suivre de préférence le message inconscient et se rebeller à la place de sa mère, même si cette rébellion n’a pas forcément de sens dans sa situation à lui. A moins que l’enfant ne développe un symptôme, sorte de compromis entre la mission qui lui est attribuée et sa révolte contre cette mission.

Tous ces comportements parentaux ont pour conséquence que l’enfant ne peut trouver ni sa place, ni ses limites , et par conséquent est victime d’une grande insécurité et d’une grande carence affective dans la mesure où ce n’est pas l’enfant réel qui est aimé mais ce qu’on projette sur lui. Donc l’environnement ne joue plus son rôle, et il s’en attribue la responsabilité , c’est lui qui l’a détruit.

Qu’est ce qui déclenche les crises ?
C’est toujours une blessure narcissique. Un rien, quelque chose de totalement anodin, qui peut passer totalement inaperçu pour l’observateur mais prend pour l’enfant une connotation dramatique. Un regard de travers, ou plutôt jugé tel, une réflexion maladroite qui n’aurait touché personne d’autre mais a blessé l’extrême sensibilité de l’enfant, une mauvaise note jugée injuste, un sentiment d’échec, une comparaison à son désavantage, ou même simplement un compliment adressé à un autre, et c’est le drame ! Il se sent déprécié, rejeté, méprisé, agressé, et c’est insupportable.
Il est particulièrement victime d’une rage envieuse, prédatrice, l’envie des qualités qu’il voit chez les autres et qu’il ne pense pas posséder, mais aussi bien sûr, l’envie douloureuse de l’amour et de l’attention que reçoivent les autres et dont lui manque cruellement. Alors faute de mériter cette attention, il va l’exiger, la provoquer quel que soit le moyen. Le moyen c’est le comportement destructeur qui est là pour le mettre à l‘abri du débordement émotionnel qu’il ressent et menace de le détruire. Malheureusement ces conduites défensives amènent encore plus de confusion et d’émotion… Mais aussi ces agirs ont pour mission de chercher à l’extérieur une contenance qui lui manque à l’intérieur.
Il est intéressant à ce stade de l’exposé de faire un détour par la « tendance antisociale » vue par Winnicott. L’enfant au départ aurait été gratifié par une bonne relation qu’il aurait brutalement perdue. Il pense que cette perte est due au fait que ses pulsions agressives ont détruit l’autre. Il devient donc vital pour lui de se prouver que l’autre a survécu à sa destructivité, lui a survécu. De fait il cherche l’objet capable de survivre à sa destructivité.

On me reproche souvent d’insister sur les causes au détriment des moyens à mettre en œuvre pour lutter contre les problèmes. J’ai souvent répondu que je ne pouvait pas donner de « recettes miracles » qui ne remplaceraient en rien un travail personnel de fond sur soi pour éradiquer ces causes souvent inconscientes et par là même inaccessibles à la bonne volonté et même à la volonté tout court. Ici je ferai une petite exception en donnant quelques pistes à suivre.
Si l’enfant cherche quelqu’un capable de résister à sa destructivité, et bien, il faut résister à sa destructivité. Il faut survivre à ses attaques. C’est à dire déjà ne pas s’effondrer, et se laisser aller au sentiment dépressif de totale impuissance qui nous conduirait à baisser les bras et à tout laisser tomber, démissionner. Là ce serait la preuve absolue qu’il nous a bel et bien détruit.
Mais l’interprétation serait la même si en retour, on faisait preuve d’agressivité, ou on se livrait à la rétorsion, la dureté, histoire de « lui faire voir ce que c’est que des limites ». Il faut donc beaucoup de tolérance, mais pas de permissivité. J’espère que ce bulletin permettant de comprendre la nature des actes apparemment gratuits voire sadiques auxquels se livre l’enfant ira dans ce sens.
Résister à la destructivité c’est avant tout rester soi-même. Continuer à s’occuper de soi, avoir ses propres préoccupations, ses propres occupations, et surtout ne pas tout lâcher pour se centrer sur l’enfant, même s’il le cherche. C’est aussi bien sûr ne pas se laisser envahir par les émotions dont il veut nous faire le réceptacle : l’angoisse, la colère…bref ne pas répondre à la provocation. C’est rester ferme et cohérent quelles que soient les tentatives faites pour nous déstabiliser, ne pas changer d’avis selon son humeur, un jour l’amour, un jour la haine et l’exaspération. Et c’est aussi se faire aider !!! Aider par un professionnel, mais aussi aider par la famille, les éducateurs…bref déléguer à d’autres la responsabilité de notre chère tête blonde pour qui on n’est pas tout et qui n’est pas tout pour nous. Car tant que la relation restera fusionnelle il y a peu de chances que les choses s’arrangent. Mais attention, pas de rejet, il s’agit de rester là, pas de « refiler le bébé » à quelqu’un d’autre ce dont on a parfois peut-être envie mais qui ne serait ni plus ni moins qu’un deuxième abandon. Et puis bien sûr tâcher de lui faire confiance, lui montrer que vous croyez en lui, ce qui peut être très dur car en général le mensonge et la manipulation sont de la partie. Il faut savoir oser faire confiance malgré tout, et oser s’exposer à la déception, donc pouvoir la supporter sans s’effondrer ni être pris d’un accès de rage. C’est montrer que vous êtes toujours là et que ses conduites ne peuvent détruire l’amour que vous lui portez.

Dans un premier temps attendez vous au résultat inverse. Il se peut que les enchères montent, juste pour voir si c’est bien vrai que vous pouvez résister ! Mais si vous résistez vraiment cette conduite n’aura plus de raison d’être et l’enfant pourra cesser de se protéger pour vivre enfin ses vraies émotions. Il devra malheureusement passer par les vécus d’angoisse, de désespoir et de confusion qui sous tendent ses conduites, sinon il ne les dépassera jamais. Et il est de votre devoir de lui laisser éprouver ce qui lui appartient, sans culpabiliser et sans vous effondrer !

C’est sur ces mots pleins d’espoir que je vous souhaite un excellent mois d’avril et vous donne rendez vous au mois prochain pour un nouveau thème.

Très cordialement
Martine Massacrier
martine@adps-sophrologie.com





Dernière édition par poupeeratatouille le Mar 15 Jan 2013 - 16:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Relation mere-fils qui detruit mon couple   Relation mere-fils qui detruit mon couple Icon_minitimeMar 15 Jan 2013 - 16:46

Un autre écrit tiré du même site : adps-sophrologie.com. L'auteur de cet écrit est Martine MASSACRIER.

Cette recherche pour t'aider dans la compréhension du problème de cette famille.


*******************************
Inceste et incestuel
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L'inceste, tout le monde sait ce que c'est : c'est l'abus sexuel d'un enfant par un membre de la famille, abus fondamentalement destructeur pour la victime, qui faute d'avoir été traité, risque de la conduire à d'importants troubles psychologiques. De nombreuses vies peuvent ainsi se voir détruites à cause d'un abus de ce type dont les effets sur le long terme imprègneront toute la vie de la victime et de ses descendants. Honte, culpabilité, dégoût de soi, autodestruction, dépression, troubles sexuels ou reproduction des faits sur la génération suivante font partie de la triste liste des effets produits par de tels abus qui marquent leur victime à jamais.
Ce que nous apprennent les statistiques sur ce problème, c'est que l'inceste est rarement du fait de la mère, et qu'il ne concerne pas forcément un milieu social particulier, défavorisé par exemple. Mais les statistiques sont à prendre avec la plus extrême précaution, car elles ne prennent en compte que les incestes révélés, qui sont malheureusement très loin d'être les seuls. Honte et culpabilité des victimes s'opposent en effet à l'aveu de l'abus subi, mais peut être encore plus que tout s'y oppose le mode de fonctionnement des familles incestueuses qui se caractérise par un repli social de la famille sur elle-même, dans le " hors la loi ", et une complicité dans le déni, déni de l'acte (c'est pas possible, tu mens, ça n'est jamais arrivé) , de la responsabilité (c'est pas si grave, voire ça ne peut pas lui faire de mal, ça l'initie !). C'est ce déni que l'enfant ou l'adolescent va souvent trouver sur sa route, déni meurtrier qui renvoie cet acte odieux dans l'indicible, l'incapacité de trouver un sens à ce qui s'est passé, premier pas vers la reconstruction. Un indicible qui n'en fera pas moins des ravages sur la vie du sujet. Il est indispensable que la victime puisse révéler le secret, accéder à nouveau à des émotions qui ne sont parfois plus ressenties, donner un sens à ce qui s'est passé, se débarrasser de la honte et de la culpabilité qui ne concernent de fait que l'agresseur, ainsi que de sa haine et de sa peur afin de pouvoir non pas oublier, mais continuer à vivre malgré ça, sans reproduire le schéma familial pathologique. Un long travail de reconstruction, bien sûr.

Mais le sujet d'aujourd'hui veut mettre l'accent non pas sur l'inceste agi, mais sur un autre concept, celui de l' " incestuel " terme créé par le psychiatre et psychanalyste bien connu, P.C.Racamier dans un livre intitulé justement " L'inceste et l'incestuel ". L'incestuel ne s'accompagne pas forcément du passage à l'acte, bien qu'il puisse le favoriser. Il s'agit là d'une atmosphère bien particulière, décrite par Racamier lui même comme " un climat où souffle le vent d'inceste sans qu'il y ait inceste ". On imagine assez vite ce type de famille où le climat est particulièrement érotisé : les enfants dorment dans le lit d'un adulte, prennent leur bain avec un adulte même à un âge trop avancé pour que ce soit anodin, la nudité exposée est prônée comme libération des mœurs, l'enfant n'est pas protégé des confidences ou de la vie sexuelle des parents, bref il n'y a pas de frontière entre monde adulte et monde enfant, dans une confusion des rôles et des générations , une absence totale de limites et de respect de l'intimité de chacun.

Ignorance sincère, non prise en compte des émois de l'enfant, absence ou ignorance de son droit à l'intimité ou perversion ? La perversion est peu crédible dans la mesure où ces parents dans l'ensemble ne se doutent absolument pas des effets pervers de leur conduite qu'ils considèrent comme normale " en famille ". On voit déjà là que l'enfant est englobé, assimilé à une entité plus globale, celle de la famille dans laquelle les liens d'intimité sont vécu comme normaux sans forcément tenir compte qu'une famille est avant tout formée d'individus et que l'enfant est un individu à part entière qui a de ce fait droit à des limites, une intimité et un minimum de pudeur tant dans ce qu'il voit que dans ce à quoi il est amené à participer. Si l'enfant est amené à n'être pas considéré comme cet individu à qui on ne peut tout exposer, c'est bien souvent qu'il est considéré comme sa propre chair, le prolongement de soi et qu'il paraît aberrant qu'une partie de soi manifeste de la pudeur envers une autre. Le problème de non reconnaissance de la séparation est ici majeur. Il n'y a pas quand ça en arrive là, passage à l'acte sexuel sur l'enfant au nom d'une pulsion incontrôlable ou au nom de l'appartenance de cet enfant à ses géniteurs qui ont tous les droits, mais simplement non prise en compte de l'individualité de l'enfant resté " collé " à la chair parentale et le plus souvent maternelle, bien que le problème puisse aussi concerner les pères. Nous sommes bien ici dans le domaine de l'incestuel, il y a bien sexualisation de la relation mais le problème n'est pas d'origine sexuel à proprement parler. Et si l'inceste agi est majoritairement du côté des pères, l'incestuel lui, prend naissance du côté de la mère. C'est ce que nous allons examiner ici.

Les lecteurs réguliers de ce bulletin ont déjà maintes et maintes fois entendu parler de la dyade mère-enfant , relation totalement fusionnelle du nourrisson à la mère au tout début de la vie, paradis de l'illusion de n'être qu'un à deux, autosuffisants. Un paradis qui doit être perdu pour que l'enfant puisse s'individualiser et continuer son développement psychique. Si l'enfant vit un conflit (le " conflit des origines " selon Racamier) entre les forces qui le poussent à évoluer et les forces qui l'attirent vers la prolongation de cet état fusionnel absolu, normalement c'est la première tendance qui devra l'emporter et l'attraction de la découverte du monde extérieur le récompensera amplement, même si la nostalgie de ce paradis perdu ne le quittera plus jamais. Mais la mère aussi peut trouver des gratifications extrêmes dans cet état fusionnel au point de refuser qu'il ait une fin. C'est le cas des mères porteuses d'un vide intérieur, d'une souffrance non élaborée, des mères qui ont besoin de cet enfant pour se sentir vivre, exister, pour se sentir complète. De telles mères ne supporteront pas la fin de la relation fusionnelle, ne supporteront pas ce qui représenterait pour elles une véritable amputation d'une partie d'elle même. Elle vont donc tout faire pour maintenir l'état d'indifférenciation initial, pour maintenir l'enfant prisonnier dans le rôle de miroir dans lequel elles trouvent une identité qui leur prouve qu'elles existent. A deux (ou plus exactement à deux en un), mère et enfant resteront un univers à part entière, dans lequel fantasme de non séparation et fantasme de toute puissance se rejoignent. L'enfant roi, le plus beau bébé du monde sera adulé par une mère entièrement à sa dévotion, prisonnier du leurre d'être tout pour elle, intensément aimé alors qu'il n'est qu'objet utile , objet " bouche trou " destiné à combler le vide du au narcissisme malade de celle qui se l'approprie comme complément, partie d'elle- même. L'enfant est victime d'une emprise séductrice qui sous couvert d'amour, d'adoration même, pour ne pas dire d'idolâtrie, va constituer pour lui une prison et une entrave sérieuse à son développement ultérieur qui ne peut que passer par cette individualisation que la mère lui interdit. Investi de l'interdit de se séparer, de faillir à l'idéal projeté sur lui dans lequel la mère se mire, il n'a aucune chance d'accéder à son individualité, à son désir propre, à son autonomie pas plus que la possibilité d'établir des liens véritables avec le monde extérieur et les autres. Il s'agit là d'une " séduction narcissique ", et même si de l'extérieur on peut être choqué par trop de proximité d'allure sexualisée, il est important de savoir que cette sexualité est avant tout mise au service du narcissisme, y compris quand parfois (rarement) un passage à l'acte réel se fait. Ce dernier est destiné alors non pas à assouvir des pulsions incontrôlables mais à assurer que l'emprise perdure et que l'enfant est et restera bien la possession exclusive du parent.

Voici quelques signes qui révèlent à différents âges la présence d'un climat incestuel dans une famille :

- un surinvestissement de l'enfant par la mère qui ne semble vivre que pour et par lui à l'exclusion de tout autre lien ; il est le centre de sa vie et de ses préoccupations, comblé, adulé, admiré, chéri, même si cet amour n'est de fait que le signe de l'intense besoin que la mère a de sa présence pour combler son vide intérieur. Sans lui, elle n'est plus rien, non parce qu'elle l'aime trop, mais parce que l'éloignement la renvoie à son vide . Il ne peut y avoir de véritable amour sans la prise en compte de l'individualité et la liberté de l'autre d'être lui-même, on en est ici très loin. Cette emprise maternelle souvent peu visible au début devient de plus en plus manifeste au fur et à mesure que l'enfant grandit, devient adulte. Sa dépendance à une mère envahissante est alors évidente.

- Le père lui même est écarté de la relation, et même privé de son rôle d'homme dans la famille. Dès que l'enfant paraît, le père est mis à l'écart, soit par une séparation effective, soit par une disqualification, il restera alors présent mais réduit au rôle de géniteur devenu maintenant inutile, ou simple pourvoyeur au service de cette inséparable dyade dans laquelle il n'a aucune place.

- L'enfant se doit d'être exclusivement l'objet de sa mère, aussi aura-t-elle pour but de le couper de l'extérieur, de le ramener toujours à elle. Aussi aura-t-il peu d'amis, sera-t-il tenu à l'écart de toute relation extérieure, car seule sa mère sait ce dont il a besoin et verra comme un danger toute intrusion de l'extérieur, même l'indispensable socialisation sera vécue comme dangereuse pour la dyade. La scolarisation sera faite à contre cœur, retardée dans la mesure du possible, les instituteurs, les activités extérieures évitées et dénigrées, etc...A l'adolescence, les amours seront vécus par la mère comme une catastrophe que parfois elle fera tout pour empêcher, soit directement soit de manière plus manipulatrice , soit encore en s'immisçant dans la vie privée de l'enfant sous prétexte de complicité, de camaraderie.

- Le secret est la loi. Secret d'une relation qui ne se vit qu'à deux et dans laquelle le non dit est majeur.

- Pas de différenciation, pas de sexualité propre, il n'y a donc pas forcément intention sexuelle quand l'enfant dort tardivement dans le lit de sa mère prenant même parfois la place du père absent ou démissionnaire, quand il prend son bain avec elle ou est victime d'une proximité malsaine quelle que soit la forme qu'elle prenne. Il ne saurait y avoir inceste avec sa propre chair ! Nous l'avons vu la sexualité n'est ici que l'instrument du narcissisme.

- Pas d'indifférenciation, c'est encore la non reconnaissance de l'intimité de l'autre ; portes ouvertes, intrusions dans la vie privée sous toutes ses formes ; sous couvert de protection la mère doit tout savoir, tout contrôler, même sous une apparente permissivité.

- Porteur d'un idéal, l'enfant est tenu de s'y conformer, aussi devra-t-il devenir ce que sa mère veut qu'il soit, dans le déni total de son désir propre. Il sera donc formaté, fabriqué à l'image de cet idéal duquel il ne devra jamais s'écarter. Car c'est au travers de cet idéal que la mère se sent vivre.

- Séduit dans un premier temps par tant de privilèges affichés, il sera pris dans un second dans les rets de ce qui ressemble étrangement à une emprise perverse narcissique, qui le paralysera et lui coupera à jamais l'accès à son narcissisme propre.

- L'accès à l'Œdipe en tant qu'organisateur de la personnalité advenant dans un tel contexte ne peut qu'être gravement perturbé. Ce n'est pas l'interdit de l'inceste qui prime mais l'interdit de la différenciation.

- Arrivé à l'âge adulte, parfois l'enfant ne quittera jamais la mère, mais s'il y arrive quand même du moins physiquement, la présence maternelle restera prédominante et perturbera toute sa vie amoureuse. Ma mère d'abord, ma famille ensuite, au service de ma mère si possible, en tout cas après elle. A moins qu'il ne reproduise la relation avec un conjoint, véritable mère de substitution, dont le fonctionnement est identique et dont il deviendra fortement dépendant.

- Les effets sont là aussi transgénérationnels. L'inceste avéré est susceptible de créer un climat incestuel à la seconde génération, l'enfant utilisé comme " bouche trou ", a quant à lui deux solutions principales : soit rester toute sa vie un être utilisé voire maltraité par d'autres perpétuant son statut de victime servile et utilisée, soit à son tour reproduire le système, en particulier sur ses propres enfants. C'est ce que nous allons voir en suivant le parcours de vie de Victoria et sa fille Brigitte.

Victoria nous apparaît comme une miraculée. Femme forte, d'apparence équilibrée, pleine d'énergie et de joie de vivre , elle semble ne souffrir d'aucun problème. Tout au plus est-on surpris par son ton de voix cassant et autoritaire, qui tranche avec la sympathie qui émane du reste de sa personne. Mais on s'y habitue, car dans les faits, loin d'être autoritaire, Victoria est très dévouée, tout le monde sait qu'elle fait partie des gens à qui on peut tout demander sans crainte d'être déçu.
On a du mal à croire que cette femme a eu un parcours de vie plus que chaotique à ses débuts. Victoria sort d'une enfance où la violence et l'inceste étaient son pain quotidien. Le tableau est classique (même s'il est loin d'être le seul) : c'est celui du père tyrannique, violent, alcoolique, pervers et de la mère écrasée, incapable de faire face à ce malade mental pour défendre ses enfants et préférant " ne rien savoir " de ses abus sur ses filles, comme c'est malheureusement souvent le cas dans ces familles où le déni règne en maître. On le sait, mais on fait comme si ça n'existait pas. Il n'empêche que de cette enfance dévastée, toute la fratrie en sortira avec de graves troubles psychologiques, et Victoria n'y échappera pas dans un premier temps.

Si elle a quitté ou plutôt devrait-on dire si elle a fui sa famille d'origine, c'est pour se lancer dans une suite d'aventures chaotiques et violentes, semblant ne pouvoir être attirée que par des hommes calqués sur le modèle de son père, subis avec la même passivité que sa mère à elle subissait son père, semblant opter définitivement pour le statut de victime. Au moins ces expériences riches en émotions fortes avaient pour mérite de lui épargner la profonde dépression qui la menaçait depuis sa séparation du milieu familial. L'histoire aurait certainement fini par très mal tourner pour elle, si Victoria ne s'était trouvée un jour enceinte. Une grossesse qui lui a sauvé la vie. Malgré ses conditions de vie défavorables, Victoria s'est sentie renaître, la vie qui poussait en elle lui a rendu la vie, l'a remplie de sérénité et d'énergie, a aplani les problèmes et l'a remplie d'espoir et de confiance en une vie qui pourtant jusque là ne lui avait pas fait de cadeau. Mais si la grossesse fut un moment de plénitude, l'accouchement fut un drame. La fin de cette période de fusion manqua de la faire plonger dans cet état dépressif intense qui la menaçait depuis longtemps. Mais Brigitte était là, ce petit être fragile et innocent qui avait tant besoin d'elle et sur qui elle allait désormais tout investir. Elle se devait de la protéger de tout, de cette vie odieuse, de ces hommes dangereux, et avant tout de ce père qu'elle lui avait donné. Comme elle avait fui le domicile parental, Victoria fuit le domicile conjugal, accompagnée cette fois de sa fille, s'arrange pour s'éloigner géographiquement, coupant ainsi de plus en plus les ponts avec le climat de son enfance, et séparant la fille de son père, aidée en cela par cet homme perturbé qu'elle avait choisi et qui n'ayant que faire de la paternité a très vite cessé de se manifester. A partir de là Victoria s'est débrouillée pour élever sa fille seule, dans un dévouement remarquable, faisant face à tous les obstacles sans faillir. Son rôle de mère la dopait, plus rien d'autre ne comptait pour elle. Quelques aventures de passage, sans importance, sa fille lui suffisait amplement. Une fille gâtée, chouchoutée, adulée, pour qui rien ne semblait trop beau, mais une fille qui manquait de l'essentiel : le droit de devenir un individu à part entière, de vivre sa propre vie. Maman savait tout mieux que tout le monde, choisissait à sa place, surveillait tout, prévenait tout, comblait avant même qu'ils n'aient pu s'exprimer les désirs supposés de sa fille , en fait ce qu'elle estimait devoir être ses désirs sans l'ombre d'un doute. Comment pouvait-elle envisager les choses autrement, puisque elle et sa fille étaient ressenties par elle comme une seule et même personne, les désirs de l'une ne pouvaient être que les désirs de l'autre. Brigitte a grandi, le temps des aventures sentimentales est arrivé, Victoria s'est adaptée. Comme elle avait géré toute l'enfance de Brigitte, elle allait aussi prendre le contrôle de ça, bien que devoir partager Brigitte soit pour elle un supplice. De maman enveloppante et protectrice, elle devint maman copine, maman complice, maman refuge vers qui Brigitte revenait toujours après ses déceptions, maman conseil qui sait tout et continue de cette position à orienter les choix de vie de Brigitte : même métier que maman, même méfiance envers les hommes, même dépendance mutuelle. De fait, derrière son apparente permissivité et sa complicité, Victoria se comporte envers les partenaires de sa fille comme un rival jaloux, s'immisce dans le couple, attaque insidieusement le partenaire, le disqualifie, envahit l'intimité jusqu'à ce que le partenaire en question, lassé de ce couple à trois où c'est encore la mère qui par l'intermédiaire de sa fille qui n'a rien à lui refuser prend toutes les décisions, fasse ses valises. Un de perdu, dix de retrouvés ma fille, de toute façon, maman sera toujours là pour toi ! Pourtant nul ne saurait blâmer Victoria quand on sait que Brigitte , bien que n'ayant pas ou quasiment pas connu son père, et malgré tous les efforts de sa mère pour la protéger de ce qu'elle avait connu elle, reproduit le même choix d'homme que sa mère, sur le modèle de son grand père !
Une histoire tragi-comique qui aurait pu durer longtemps si Brigitte n'était pas devenue mère à son tour. Une naissance qui a changé les rapports mère-fille, non pas de manière apparente puisque Brigitte est restée encore très dépendante de sa mère, mais en profondeur. Brigitte comme Victoria a trouvé l'épanouissement dans la maternité, Brigitte comme Victoria ne vit plus maintenant que pour sa fille à elle, qu'elle élève certes avec sa mère, qui a gardé beaucoup de pouvoir, mais à perdu l'exclusivité des investissements de Brigitte à son tour comblée par un enfant " bouche trou " qu'elle phagocyte . Brigitte de ce fait joue beaucoup moins qu'avant son rôle de " bouche trou " pour sa mère, et la relation d'idolâtrie mutuelle n'est plus d'actualité, maintenant que Brigitte a son idole à elle, sa propre fille. Et bien que s'étant arrangée pour rester à proximité de Brigitte et avoir toujours une influence majeure dans sa vie, Victoria a perdu l'essentiel, le lien invisible, exclusif et fusionnel qui la faisait vivre et ne joue plus pleinement son rôle depuis que Brigitte fusionne ailleurs.

Victoria sent alors poindre à l'horizon le spectre de ce vide dépressif, ce sentiment de non-vie qu'elle a toujours jusqu'alors réussi à fuir. Et elle se débat, se démène pour essayer de le fuir à nouveau, s'accroche à sa fille comme à une bouée de sauvetage, se rend indispensable, elle qui a maintenant l'essentiel de sa vie derrière elle, une vie vécue par et pour sa fille, une vie qui lui apparaît maintenant factice et perdue. Quand Victoria se regarde sans le miroir (le vrai !) celui ci lui renvoie l'image d'une femme vieillissante, une femme qui a sa vie derrière elle, et qui n'a pas vécu. Qui s'est étourdie souvent mais n'a jamais vécu vraiment. Et le sentiment d'avoir tout perdu. Et le sentiment d'être seule, abandonnée de tous, dans le non sens d'une vie irrémédiablement vide et pesante. Même si c'est loin d'être le cas en réalité. Même si sa fille est encore beaucoup plus proche d'elle que la plupart des gens de son âge, elle vit maintenant ailleurs, en dehors d'elle, pour quelqu'un d'autre. La boucle est bouclée et Victoria après ce long détour va devoir finalement affronter ses démons.

L'inceste est fondamentalement destructeur pour celui ou celle qui le subit. Mais là où l'inceste avéré détruit un individu déjà au moins partiellement construit, l'incestuel empêche quant à lui la formation même de l'individu. Il agit en amont, bien avant l'inceste qui n'aura pas forcément lieu et vise l'interdit de la différence. Il est encore plus informulable et inconcevable que rien dans les faits concrets ne vient le dénoncer. Tout se passe dans la perversion de la relation et rien n'est plus difficile que de prendre conscience de l'essence même de cette perversion quand rien de patent ne vient la confirmer et que tout est fait au nom de l'amour.

C'est sur ces réflexions que je vous donne rendez-vous au mois prochain, en vous souhaitant par avance de passer d'excellentes fêtes de fin d'année.

Cordialement
Martine Massacrier
martine@adps-sophrologie.com


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iplayUlose



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MessageSujet: Re: Relation mere-fils qui detruit mon couple   Relation mere-fils qui detruit mon couple Icon_minitimeMar 22 Jan 2013 - 0:12

iplayUlose a écrit:
A ce jour je pense qu il est incapable de s ouvrir a sa propre vie amoureuse du fait de cette relation possessive mutuelle. Il se comporte comme "l'homme" de sa propre mere et montre des signes de jalousie evident, cherchant par tous les moyens a garder sa mere pour lui seul.
Laurence elle meme se refuse a mettre un terme a cette relation, cet attachement visceral, mutuel et persiste a preferer rester loin de moi en attendant que je la rejoigne dans quelques annees.Mais j'avoue commencer à douter de la place qui me sera accordee dans sa vie si cette situation perdurait.
J ai tenté d analyser pour elle cette situation et de lui expliquer que pour moi elle ne faisait qu aggraver la situation en restant pres de son fils ainsi, qu elle allait ruiner sa vie amoureuse et celle de son fils en entretenant cet Oedipe qui aurait du disparaitre depuis longtemps.

Bonsoir,
Merci pour vos avis et pour ces extraits Poupeeratatouille, le premier ne convient pas vraiment à la situation de cette famille mais le deuxieme est precieux de realisme dans 90% de ce qu il explique.
Voila, ce que j avais predit à Laurence, le seisme que provoquerait son retour dans le "nid" familial, a commencé... Son fils qui avait un travail depuis plus d un an et partageait un appartement avec son amie, a recemment quitté son travail et vient d annoncer ce soir a sa mere qu'il se separait de son amie.... Et suite logique à tout cela, il revient vivre avec sa mere !
J'avoue que je ne pensais pas que les choses arriverait si vite et que je trouve meme cela encore plus inquietant.
Je n ai pas demandé les raisons evoquees par son fils pour justifier ces decisions brutales car je pense qu il n'y en a qu'une seule vraie, enfouie au plus profond de lui meme et qui a deja ete evoquee ici ou avec elle, et que toutes les autres ne servent que de pretextes illusoires.
Je pense, j espere, que Laurence vient de realiser que mes analyses et predictions etaient justes, je sais que cette verite lui fait beaucoup de mal ce soir mais cette femme est suffisamment intelligente pour comprendre cela sans aide psychanalytique a mon avis, j oserais dire que je suis le seul psychanaliste qui lui convienne , le seul qu elle puisse accepter pour le moment.
Elle souhaite parler de tout cela a son fils, je ne l en ai pas dissuader car discuter permets toujours d avancer un peu, mais je l ai neanmoins avertie qu elle ne devait pas s attendre a un miracle de lucidite chez son fils mais plutot a la negation des causes reelles de son mal etre et de son incapacite a vivre SA vie.

Encore une fois suis je dans l erreur ou pas?
Merci
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gal

gal

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MessageSujet: Re: Relation mere-fils qui detruit mon couple   Relation mere-fils qui detruit mon couple Icon_minitimeMar 22 Jan 2013 - 12:47

absolument pas, tu es dans le juste , c'est aussi comem j'avais dit , que le fils n'arrivera pas a faire sa vie , il favorisera la mere , et la mere favorisera aussi el fils !!

aujoud'hui elle a tout de meme décidé de lui parler , donc c'est un bon pas , ca veut dire qu'elle a peut-etre conscience qu'il y'a un soucis en effet , apres faut voir , sur quoi va porter la discussion et qu'est-ce qui aura été dit ?
je ne sais pas si tu aura acces a cest information !!

en tout cas pour moi il est evident que le fils aura besoin d'une aide psy , laurence a un certain age , donc peut-etre qu'elle parviendra a voir tout ca un moment donné et a rectifié le tir , lui il ets jeune donc c'est pas pareil , si jamais elel retifie le tir et coupe cour a leur relation ambigue , lui risque de le prendre comme un affront , ce sera comme si sa mere "le quittais" , il en comprendra pas ca , et donc il risque de se disputer avec elle , ce qui la fera aussitot lacher prise , c'est pas obligatoire , mais il faut prendre ca en consideration , du fait de son jeune age , il aura besoin d'un suivi , donc si elle souhaite vraiment se lancer et faire les choses correctement , il faut que tu sois de son coté au niveau de ses enfants et lui expliqué tout ca que meme si elle se sens prete a se sortir de la , eux ne le pourront pas sans aide
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