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 Bloup, Bloup.

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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 4 Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 14:18

Recommence à t'aimer toi comme j'apprends à le faire, s'aimer fort soi même être soi même et alors sans doute que tu trouvera celui qui t'aimera parce que si nous sommes dans l'amour de soi, nous sommes dans l'amour de l'autre. Je sais cela peut sembler un peu nié c'est que je pensais lorsque j'ai découvert ma vie mais c'est mots m'ont été dit ici et je ne savais pas la valeur que portaient ces mots mais au fil du temps, ils rentrent en moi...
Eric
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Valathras



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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 4 Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 18:12

Je partage le sentiment d'Erick, c'est plus aisé à dire qu'à faire j'en suis bel et bien conscient, mais il te faut t'aimer, l'amour propre à son importance et il ne t'apportera rien de mauvais.

J'ai vécu le fait d'être seul et de ne pas être spécialement aimé pendant longtemps, près de vingt-ans. Ca ne tient qu'a moi, mais j'ai appris à mes dépends que finalement c'est mieux d'être seul que mal accompagné.

De ce que j'ai pu lire à ton sujet ou de ta plume, tu ne semble pas dépourvue de qualités. Apprend à les apprecier (tout n'est jamais que noir) et met les sur le devant de la scène et je suis persuadé que d'autres les capteront aussi, les apprécieront et par conséquent t'apprécieront également.
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WoOlfyy

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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 4 Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 23:58

Bonjour les gars...

Je vous remercie de m'avoir répondu, déjà c'est beaucoup...

Vous avez tout les deux raison, c'est vrai, et je le sais pourtant... Croyez-moi, je viens de me relire et je me sens si idiote! ><

L'alcool c'est fini, fini, fini, fini, fini.

Rhoo seigneur comme je le regrette >< Et c'est toujours comme ça, pourquoi je recommence sans cesse? Cette fois l'alcool c'était nouveau, mais d'habitude c,est l'automutilation qui me sert de paradis artificiel...


Bon donc...

À Eric: Tu as raison, je dois changer cette image de moi et apprendre à m'aimer aussi, sans me tyranniser tout le temps!

à Valathras (que j'espère ne pas avoir trop choqué avec mes conneries d'ivrogne ><): Tout n'est jamais que noir, je n'aurais su si bien dire... Je devrais laisser mon éternel pessimisme de côté et essayer de voir le bon plutôt que le mauvais...

Merci encore à vous deux!!

Bon bah c'est pas que je vous aime pas, mais j'ai un super mal de crâne (je me demande vraiment pourquoi ><...), et puis je crois que j'ai suffisamment parlé, même un peu trop..., et l'heure est à l'action! Smile
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WoOlfyy

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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 4 Icon_minitimeLun 11 Juin 2012 - 10:10

4e nuit sans véritable sommeil.

J'erre entre les limbes d'un sommeil agité et l'Enfer d'un état second, un état conscient et absent à la fois... Communément appelé l'état de « zombie ».

J'en viens à me demander ce que je veux, au fond. Rester éveillée, ou m'endormir.

Je dois arrêter de penser. Je pense trop.

Hop, au dodo. En espérant que ça marche...

Je vous assure, c'est rendu à un point où je crois que je vais prendre des somnifères pour contrer les effets de mon stimulant... Parce que je ne suis pas capable d'arrêter ces super médocs!

Bref, c'est un peu chiant ><

Bonne nuit, tout le monde Smile
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 4 Icon_minitimeVen 15 Juin 2012 - 0:52

Tout effacer et recommencer.
Quelle magnifique utopie.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 4 Icon_minitimeMer 20 Juin 2012 - 3:19

5 jours sans prendre mes médocs.
Je croyais pas que ça serait comme ça.

Bref, je survis. J'imagine que c'est une bonne chose.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 4 Icon_minitimeJeu 21 Juin 2012 - 1:01

J'ai pris un rendez-vous chez mon doc pour mes médocs... On verra bien. Si elle baisse mes doses, c'est déjà un bon début.

Le 10 juillet. Le début ou la fin des souffrances?


On verra bien.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 4 Icon_minitimeMar 10 Juil 2012 - 18:49

Bon, c'est probablement l'un de mes derniers messages ici...

Aujourd'hui c'est mon rendez-vous chez mon médecin. Je ne sais pas ce que ça va donner. Probablement rien. Je verrai.

Bref, je hais les médecins.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 4 Icon_minitimeSam 14 Juil 2012 - 23:13

Bloup, Bloup. - Page 4 Photo_13

J'ai fait, lorsque j'avais 10 ans, ces deux petites poupées. Une mère et sa fille. Je n'ai jamais terminé la petite fille. Je me sens ainsi maintenant, une ombre, un brouillon, une chose inachevée. Je me suis toujours réfugiée dans ce que les autres appellent l'«art». Je l'appelle plutôt «délivrance». Une bien piètre délivrance, le talent n'étant pas vraiment au rendez-vous selon moi, mais ça a suffi à me faire taire. J'ai toujours été silencieuse. Mon esprit hurlait, mais je demeurais de glace. Ma voix, agissant comme un filtre, ne laissait s'échapper que l'essentiel. J'ai commencé à être suicidaire à l'âge de neuf ans. Je m'en souviens. J'avais dit à ma mère que je voulais me suicider, j'avais même dit comment. Elle m'a emmené chez le psychologue, mais n'a parlé que d'elle, de ses problèmes avec moi, et ma voix ne s'est jamais fait entendre. Nous sommes ressorties de ce bureau, et non seulement personne ne m'avait écouté, mais en plus ce psychologue m'a accusé d'être boulimique. Je me souviens de mon coeur qui battait la chamade, de ma gorge sèche, de cette boule au fond de mon estomac qui m'alourdissait de plus en plus sur cette chaise, qui s'est révélé être le banc des accusés. Je suis restée de glace. Je me suis tue. C'est là que tout a commencé. Cet espèce de mutisme d'esprit, cette cassure entre la réalité objective et ma réalité subjective. Plus personne ne sait qui je suis réellement depuis, je ne suis qu'un corps vide portant des masques différents, selon la personne avec laquelle je suis. J'avais osé récemment parler de mon passé, ce fut une erreur. J'aurais dû rester de glace, me taire. J'aurais dû me perdre dans mon silence, ma subjectivité, l'énorme fabulation que je me suis créée. Il n'y a que là-bas. Ici ne doit plus exister. Je n'ai pas de place ici. Je ne suis rien ici. Je ne suis l'enfant de personne, je suis l'enfant du néant. Née dans une autre galaxie, loin de tout ce qui ressemble à cette réalité objective qui me répugne, que je ne puis tolérer, accepter. J'utilise les mêmes mots que vous, mais nous gravitons dans deux univers différents. J'ai tellement cherché la beauté en vain dans ce monde, j'ai tellement, désespérément voulu la trouver, que toute la laideur dont j'ai été témoin aura fini par me rendre aveugle. J'ai fermé les yeux, et je me suis tue.

Je sais ce que vous vous dites. Je le sais, ma mère me le disait toujours, lorsque ma voix ne filtrait pas suffisamment mon esprit. Je veux que vous ayez pitié de moi, je ne recherche que de l'attention, car sans votre attention, je redeviens néant. C'est faux. Je profite du fait que mes doigts ne sont pas contraints au filtre d'esprit que ma voix utilise. C'est la raison pour laquelle je n'attends pas de réponse, je n'en demande pas non plus. Je sais que ma destinée est d'être silencieuse, d'être la petite fille sage dans son coin qui ne dérange pas, de faire semblant de ne pas exister. Je dois faire semblant de ne pas exister pour survivre dans votre monde. Je dois me taire. Je ne hurle pas. Je vous murmure les tréfonds de mon esprit, mais ne vous invite pas à écouter. Je sais que je suis oubliée de tous. Je sais que ma voix ne restera qu'un murmure imperceptible à votre oreille, comme un léger courant d'air. Et, de nouveau, je vais me taire. Je vais rester ce que j'ai toujours été, une ombre passant devant la lumière rapidement, une explosion de mots aussi spontanée qu'éphémère, un mauvais souvenir vite oublié. Car, après tout, que vaut un murmure parmi des milliers de cris de détresse? Mes pseudo-problèmes ne valent pas la peine d'être entendus. C'est la raison pour laquelle je ne hurle plus. La raison pour laquelle je ne rêve plus.

La vie m'a battue, humiliée, crachée au visage, et moi je me suis tue. J'ai baissé la tête, et je n'ai rien dit. Je l'ai laissée me détruire car je savais que je ne pourrais pas me défendre. La plus grande arme que j'avais était aussi ma plus grande faiblesse. Je hurlais cette «injustice», mais jamais les mots ne se sont rendus jusqu'à ma voix. J'aurais pu parler, mais je suis restée muette. La vie l'a vue, et s'est mise à rire. Elle a ri de ma faiblesse, moi qui ne suis qu'un petit être décharné, plié, dominé par la grandeur de l'ennemi. Je me suis tue, car même les mots se sont retournés contre moi. Faire confiance, ouvrir son pseudo-coeur, sa pseudo-âme, et se faire répondre : « Va te pendre, tu sers à rien!». Je n'ai jamais eu le courage de me faire entendre, car l'être humain n'est pas digne de ma confiance. Je ne suis même pas digne de posséder quelque chose d'aussi noble que de la «confiance», étant une racaille de racaille, une humaine rejetée par le reste des humains, un déchet d'une humanité dégueulasse elle-même. Alors j'ai cessé d'écouter les autres, j'ai cessé d'être leur «semblable», et je me suis emmurée. J'ai bouché mes oreilles, j'ai fermé les yeux et je me suis tue.

Et maintenant je suis debout au milieu de nulle part, entourée d'un brouillard épais qui ne se dissipe pas, et je ne bouge plus. J'avais enfin compris l'origine de mon mal, mon médecin me l'a confirmé. Ce sont bien les Concerta qui me rendaient suicidaire. La preuve, j'ai commencé à les prendre à neuf ans. Je le sais, j'ai passé 2 semaines sans en prendre une seule. Deux longues semaines où je n'ai fait que manger et dormir, où je n'arrivais pas à me concentrer, où je riais un peu pour rien et où j'étais agitée, mais j'étais enfin envahie par ce que les autres appellent «bonheur». Oui, c'est vrai que tout le monde était tanné de moi, car je n'étais pas la petite fille sage que j'étais habituellement, celle qui ne parle pas, celle qui n'oublie rien, celle qui fait très peu de gaffes. Je n'étais plus cette fille-là. Mais j'étais moi. Et j'étais «heureuse». Puis, le rendez-vous chez le médecin. Un seul autre médicament peut remplacer le Concerta dans mon cas ; une petite capsule bicolore, Vyvanse de son prénom. Voilà les deux solutions qui s'offraient à moi : essayer le Vyvanse à différentes doses, ou baisser les doses de Concerta. Pour être sûre, elle m'a fait deux prescriptions, l'une pour V., l'autre pour C., et m'a dit de commencer par le V. et de voir ce que ça allait donner. Je n'ai que deux portes. J'étais contente, j'avais peut-être une chance de me sortir de ce nuage noir qui envahissait mes pensées. C'est la tête remplie d'espoir que j'ai commencé à prendre ces fameuses V., et c'est dans le regret qu'aujourd'hui je viens vous en parler. C'est la quatrième journée aujourd'hui que j'en prends. Après avoir passé trois jours dans ma chambre, couchée dans mon lit toute la journée, terrassée tantôt par une atroce migraine, tantôt par des bouffées de chaleur intenses, tantôt par des maux de ventre intolérables, et j'en passe, me revoilà au point de départ. Les idées noires sont revenues, et en magnitude 10. Je ne souris plus. Je n'en ai plus la force. Maintenant, je sais que mes deux portes de sortie me mènent directement à l'échafaud. Et je sais que la troisième, celle de ne plus me médicamenter, est fermée à clé, les gens autour de moi étant incapables de cohabiter avec la vraie moi, et ma peur de voir mes résultats scolaires baisser à cause du manque de concentration y est sûrement pour quelque chose aussi. Et, c'est là que je me tais définitivement, sachant que l'espoir n'existe plus pour l'être que je suis. Je ne peux plus être sauvée. Peut-être que les résultats de mon électocardiogramme et de mes prises de sang se chargeront de m'achever. Sinon, je m'en chargerai. Je ferai taire mon esprit trop bruyant, ma voix inutile, ma souffrance injustifiée. J'irai rejoindre ma fabulation, le monde que je me suis créée, car il est plus proche de moi que l'est la réalité objective. J'irai rejoindre les personnages que je me suis inventée, j'irai rendre visite à mes seuls amis créés de toute pièce par mon cerveau malade, avide de combler une solitude, un vide trop grand pour être rempli. J'irai habiter avec des parents imaginaires qui «m'aimeront», du moins je l'espère, je n'ai jamais eu de chance pour ce qui est de mes relations familiales. Je me glisserai dans la peau de la personne que j'ai toujours voulu être, une personne qui ne me ressemble pas, qui est mon exact opposé. Quelqu'un que je ne pourrai jamais être si je reste ici.

Moi, qui suis considérée jeune, ai vieilli trop vite. Et c'est à l'aube de mes dix-huit ans que je me rends compte que j'ai l'échine aussi recourbée que celle d'un vieillard. Je réalise que mon corps entier, pas seulement mon esprit, est fatigué, écoeuré, de ce passage, aussi bref fut-il, dans le monde des êtres humains. C'est là que je réalise que j'ai besoin de me fabriquer des poupées pour m'imaginer une mère aimant sa fille, et que même à dix ans, je fus incapable de terminer ce schéma familial que je n'avais jamais connu, car pour moi c'était impossible. Impossible qu'une mère puisse aimer son enfant. Impossible de «ressentir» de l'amour. Ainsi, aussi recourbé et détruit mon corps soit-il, mon visage demeurera de glace. Lorsque la folie viendra m'enlacer de ses bras noirs, mon visage restera de glace, et mon coeur de pierre. Lorsque j'écourterai brusquement le temps qu'il me restait à vivre, je serai toujours là, debout dans la brume, immobile, de glace. Puis, je disparaîtrai, comme une ombre passant devant la lumière rapidement, comme une explosion de mots aussi spontanée qu'éphémère, comme un mauvais rêve vite oublié.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 4 Icon_minitimeDim 15 Juil 2012 - 10:12

C'est parce qu'il existe une écriture aussi belle que la tienne, une explosion de mots aussi éphémères que vérités qu'il ne faut pas renoncer. Tu as une sensibilité à fleur de peau, tu ne fais pas semblant d'exister, tu existes, tu es toi. Toi parmi les humains, toi avec une âme...Nous avons tous des rêves et voulons fuir parfois dans l'invisible comme je l'ai fais durant tant d'années. Nous ne sommes pas seuls au milieu de tous, nous sommes seuls en nous même. Trop de bruit pour être entendu, trop de bruit pour être écouté mais pas assez pour que tu sois rejeté de notre monde, les mots sont les mêmes, nous gravitons tous ensemble dans le même univers, il faut regarder notre monde tel qu'il est et non pas tel que nous voulons qu'il soit c'est ainsi que se dessine la beauté. Car la beauté existe, il suffit de l'entrevoir, de s'en approcher, comme moi je l'ai toujours fais. Créer, écrire, fabriquer est une bulle extraordinaire pour laisser échapper la dureté de nos existences mais elle ne doit pas devenir une arme à notre propre extinction, elle doit rompre le silence, elle doit dire que tu existes parce que je te lis et te réponds. Trop de bruit pour être entendu mais pas assez pour que je ne t'entende pas.
Eric
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 4 Icon_minitimeDim 15 Juil 2012 - 18:13

Bonjour Eric,

Tout d'abord, je dois dire que je ne m'attendais pas vraiment à une réponse... Je jette des mots comme ça, des mots confus, étant moi-même coincée dans mon brouillard de confusion. J'utilise des mots qui me font mal, mais qui m'aident aussi à rester en vie. Parfois j'écris peu, parfois j'écris trop, mais je dois écrire. C'est la preuve que je suis toujours là. J'essaie de continuer malgré tout, de garder la tête haute face à l'adversité, mais je finis toujours par plier. Par me laisser écraser. Peut-être ai-je peur. Peur des autres êtres humains, car je n'arrive pas à m'identifier à eux. Je me sens trop différente. Je regarde le monde tel qu'il est, et j'en ai peur. Je ne veux pas en faire partie. J'ai peur du mal que je pourrais faire aux autres, mais surtout du mal que moi, je pourrais leur faire. Plus le temps passe, et plus je sens monter cette rage, cette violence, déterminisme de l'hérédité, aurait dit Zola. Cet héritage, celui que j'ai volontairement décidé de ne pas transmettre, s'arrêtera avec moi. Dans ma famille, du moins. L'humain continuera d'être violent, cruel. Il suivra le chemin de ses instincts, et cela aucune civilisation, aussi évoluée soit-elle, ne peut y remédier.

Toi, qui dis que j'ai une sensibilité à fleur de peau, toi qui dis que la beauté et l'espoir existent bel et bien... Malgré tout ce que tu as vécu (j'ai lu ton histoire), tu gardes la tête haute, tu te bats comme un guerrier, tu brandis le poing contre ce qui te révolte, tu agis contre le mal qui te ronge. Je ne te connais que par le biais de l'Internet, mais malgré cet anonymat, je considère que tu es un être honorable, un exemple à suivre. J'aimerais pouvoir posséder cette force, cette rage de vivre que tu possèdes, cette volonté de continuer, de te battre, de ne jamais t'avouer vaincu. Je n'avais jamais osé te le dire, je trouvais que ça faisait un peu lèche-bottes ou je sais pas quoi, mais je te le dis maintenant car c'est ce que tu reflètes à-travers tes mots. C'est ce que je lis de toi. Tes mots me font du bien, je n'ai pas l'impression que tu me parles uniquement car tu t'y sens obligé ou quoi que ce soit... Quand tu dis que tu m'entends, je le crois. Je sens que c'est vrai. Et malgré la douleur, je souris à ce petit baume sur ma pensée desséchée. (Bon désolée, on dirait que je t'idolâtre, que je suis une «fan» ou je sais pas quoi, peut-être n'aurais-je pas dû le dire, mais c'est sorti tout seul, donc je ne l'effacerai pas... En espérant que ça ne fait pas trop fou... >< )

« C'est parce qu'il existe une écriture aussi belle que la tienne, une explosion de mots aussi éphémères que vérités qu'il ne faut pas renoncer. », j'adore cette phrase. Je tenais à le préciser. Il est rare que j'accepte ce genre de phrases, car je considère mon écriture comme un brouillon, de vulgaires taches d'encre en forme de mots. J'aime à penser que mes mots sont vérités. Qu'ils sont «crus», qu'ils sont écoutés. J'imagine que c'est ce que tu voulais dire lorsque tu dis qu'ils reflètent mon existence, et non mon extinction.

Ces temps-ci, j'ai beaucoup de réflexion à faire, et c'est ce qui me fait peur. Lorsque je réfléchis trop, je me perds. Mais jeter les mots hors de ma tête m'aide à remettre de l'ordre dans tout ça, même si c'est incohérent, éparpillé, lancé à la va-vite, brouillon... Il est plus agréable de se savoir enfin écouté malgré tout. Tu n'es pas obligé de me répondre, évidemment, mais le fait que je sache que tu me lis me fais du bien. Ça m'encourage à écrire. Ça m'aide à me libérer, de savoir que je ne suis pas seule.

Merci beaucoup Eric.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 4 Icon_minitime

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