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 Bloup, Bloup.

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WoOlfyy

WoOlfyy

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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Mai 2012 - 20:28

Bonjour à tous, bonjour à toi surtout Claire... Je vais essayer de répondre le plus clairement possible, et je vais essayer de ne rien oublier, car je sens que j'en ai beaucoup à dire face à ce message que tu viens de m'envoyer!

Clair de lune a écrit:
Citation :
Moi aussi, si j'avais été à sa place, j'aurais regretté de ne pas m'être fait avorter pendant que j'en avais encore l'occasion.
A la lecture de cette phrase, ta mère aurait-elle regretté de t'avoir donné la vie.... hum...! Pourquoi selon elle ?
Es-tu l'aînée des enfants ? Aurais-tu des demi-frères ou soeurs ?
Tu ne parles pas de ton père ? Ta mère est-elle séparée ou pas ? S'il y a place pour un père, quel rôle joue-t-il, même de loin ?

Je sais qu'elle m'a dit qu'elle se serait fait avorter si elle avait su à quel point j'étais une enfant ingrate et sans-coeur... Mais si ça c'est pas sa vraie raison, jamais je ne lai su! Sinon, oui je suis l'aînée de ma famille... Tout de suite après moi vient ma vraie soeur de 15 ans (même mère même père), un demi-frère de 5 ans (même mère pas même père) (Ma mère pensait qu'il était TED, mais il est simplement hyper-anxieux), et une demi-soeur de 4 ans (même mère pas même père que moi, mais même père que mon demi-frère) (probablement hyperactive elle aussi). Ma mère a souvent dit (à moi et ma soeur de 15 ans) qu'elle avait raté notre éducation et qu'elle allait se reprendre avec les deux autres... Mais là tout va mal dans sa pauvre vie misérable et c'est encore les enfants qui paient... Sûrement que ma soeur de 15 ans m'en veut parce que depuis que je suis partie, c'est sur elle que ma mère se défoule! Alors du coup mon égoïsme a causé plus de tords que ce que je croyais! Ça doit peut-être expliquer en partie le fait que je ne me sente pas bien chez mes grands-parents, sachant que je les ai abandonnés là-bas!
Non, je ne parle pas de mon père car il m'a abandonné lorsque je n'avais même pas 1 an et n'a jamais tenté de prendre contact avec moi. Je l'ai vu deux fois récemment, et ça n'a pas cliqué du tout... Mon grand-père côté paternel a abusé sexuellement de sa fille (ma tante) et de ses deux petites-filles (les filles de ma tante)... J'ai toujours eu la mauvaise impression que mon père aussi était comme ça, donc jamais je ne m'y suis attachée. Sinon, ma mère a eu un conjoint (le père de mes demis), qui était alcoolique et violent (il m'a battu 4 fois, je crois, mais je suis la seule enfant qu'il a frappé... Et quand il m'a frappé, une fois, j'ai couru dans ma chambre en pleurant et j'ai barré la porte... Ma mère l'a défoncé et m'a ramené de force où il était pour que je m'excuse auprès de lui en disant que je ne méritais que ça de toute façon! Bah c'est pas pour me plaindre que je l'écris, c'est parce que c'est la seule fois que je me souviens clairement de ce qui s'est passé.). Il a battu ma mère aussi. Quand il est parti ma mère a fait une dépression et c'est depuis ce temps qu'elle fait dépression par dessus dépression etc. l y a trois ans environ, elle a rencontré mon ex beau-père sur Internet et il est venu habiter chez nous... Avec ses eux filles de 7 et 8 ans (qui avaient 5 et 6 ans à l'époque) et elles sont monstrueuses ces deux gamines-là! Elles habitaient chez leur mère et ça n'allait vraiment pas bien etc etc etc... Bref elles sont venues habiter chez nous et ça faisait 3 ans que ma mère était en couple avec lui... Ils se sont séparés 2 mois après qu'il ait eu la garde exclusive de ses filles car elles étaient insupportables, méchantes, et faisaient tout pour que leur père quitte ma mère... Et lui il ne s'occupait jamais de ses filles, il préférait se sauver plutôt que de les affronter, donc ça a pété... Et là nous nous retrouvons dans la tempête post-Francis (nom de mon ex beau-père), ma mère qui déprime encore une fois, lui qui s'est trouvé une nouvelle copine, ma mère qui va à plein d'activités pour remonter son estime d'elle-même et tout tandis que ma soeur de 15 ans élève mes demis à sa place, lui qui a déménagé super loin, ma mère qui est dépendante affective à l'extrême qui était prête à le reprendre même avec ses deux filles, etc etc etc... Sûrement qu'elle regrette de m'avoir donné la vie, puisque c'est à cause de mon TDAH que ma mère n'a jamais pu garder un copain, que les hommes la fuyait à cause de mon comportement, etc.

Clair de lune a écrit:
WoOlfyy, tu as raison, tu as bien fait de tenir tête à cette mère tyrranique, qui ne sait apparemment pas affronter LA REALITE, le fait d'avoir un enfant atteint de l'TDHA, étiquette qui est vite colée sur vos fronts d'enfant dans les pays anglo-saxon, au Canada, USA... avec les traitements qui les accompagnent et qui ne sont pas toujours prescrits à bon escient malheureusement.

Le comportement d'une mère, l'amour qu'une mère donne à son enfant va être le MOTEUR DE SA CONSTRUCTION. Donc, il est bien souvent prouvé que la maladie dont tu SEMBLES souffrir peut trouver sa source dans le MANQUE d'amour, d'affection, d'attention, d'éducation saine qui ont certainement dû faire défaut.

Je vais ici citer Wikipédia, à défaut de pouvoir mettre le lien à cause de mon statut de « trop nouvelle » Razz
J'ai été diagnostiquée tard, c'est vrai, mais je ne sais pas sincèrement si c'est ma mère la cause de tout ça! Car ma mère aussi était hyperactive lorsqu'elle était jeune, et Wiki nous explique gentiment que l'hyperactivité a un caractère héréditaire, que les neurotransmetteurs de dopamine bla bla bla... Voici le copier-coller : » Le TDAH a un aspect héréditaire, impliquant notamment le rôle des transporteurs de dopamine. Les gènes affectés comprennent les récepteurs dopaminergiques D4, la dopamine beta-hydroxylase, la monoamine oxidase A, la catecholamine-methyl transferase, le transporteur de sérotonine (SLC6A4), le récepteur 5-hydroxytryptamine 2A (5-HT2A), le récepteur 5-hydroxytryptamine 1B (5-HT1B), l'allèle 10-répétition du gène DAT1, l'allèle 7-répétition du gène DRD4, et le gène dopamine beta hydroxylase (DBH TaqI).
Toutefois, cette dimension héréditaire n'est en aucun cas un dysfonctionnement génétique : il s'agit d'un état neurologique naturellement présent, qui aurait même favorisé la survie des ancêtres chasseurs-cueilleurs nomades. Il aurait été progressivement éliminé de la population une fois celle-ci sédentarisée. »

Bah, j'aime mieux me rabattre sur la liste des symptômes, c'est plus significatif pour moi :

« L'inattention, l'hyperactivité et l'impulsivité sont les comportements clé du TDAH. Les symptômes sont difficiles à définir car il est difficile de savoir quels en sont les degrés réels de l'inattention, de l'hyperactivité et de l'impulsivité ; ceux-ci devraient être traité depuis le début de leur apparition. Pour être diagnostiqué de TDAH, les symptômes observés doivent durer six mois ou plus et le degré de ces symptômes doit être comparé avec ceux d'autres enfants du même âge.
Impatience : Je n'en ai pas du tout. Je suis la fille la plus impatiente de la planète, ce n'est pas des blagues.
Facilement irrité, frustré (frustration) : Je me fâche pour un rien, même la plus petite chose peut me faire sortir de mes gonds.
Sautes d'humeur, surtout quand dérangé lors d'une activité : Ouf! Je ne vous en parle même pas! Je vous laisse imaginer...
Inattention, distraction, difficulté de se concentrer pour une période prolongée : Sans mes lipules, je ne reste pas plus de deux minutes concentrée.
Moments d'absence, rêveries : Toujours! Je pars dans ma bulle et je reviens pour me rendre compte que ça a duré plus longtemps que je ne le croyais.
Difficulté à se mettre au travail : Ouf! Impossible de me mettre au travail, je fais tout à la dernière minute parce que ça ne me tentais pas de le faire avant.
Extrême difficulté a faire le vide dans sa tête : Le vide dans ma tête? On peut faire ça? J'ai jamais réussi :O
Oublis fréquents : Comme j'en ai eu des coups à cause de ça...
Trop de choses en tête à la fois : J'imagine que vous l'aviez remarqué.
Commence trop de choses à la fois sans les achever : J'ai commencé neuf romans je vous jure... Je ne les terminerai jamais j'en suis convaincue.
Faible tolérance à l'ennui : Euuuum. AUCUNE tolérance à l'ennui serait plus approprié.
Difficulté de suivre les procédures établies : Je fais tout À MA MANIÈRE. Tant pis si ma manière c'est pas celle des autres.
Anti-conformisme : Vous l'aviez sûrement remarqué aussi.
A des crises de nerfs explosives et prolongées : Ce pourquoi ma mère m'a obligé à consulter un psy ; elle disait que j'étais folle, que c'était pas normal... Elle a même voulu augmenter ma dose de lipules mais mon médecin n'a pas voulu.
Est défiant et refuse de se conformer aux règles : Pour ça aussi, j'en ai eu des coups...
La compagnie lui provoque une sorte d'ennui, préfère les activités individuelles : Toutes les personnes dans ma classe m'ont reproché d'être nulle dans les travaux d'équipe, de ne pas me forcer, de ne pas vouloir m'intégrer, etc.
Adopte un aspect du soi distant vis-à-vis des autres pour fuir la dépendance : Voir ci-dessus.
Rejette la compagnie des autres : Oui, je n'aime pas être avec les gens.
Cherche à satisfaire immédiatement ses besoins : C'est pas un crime...
Gigote des mains et des pieds : Je crois vous l'avoir dit plus tôt.
Prend l'initiative seulement s'il y a un besoin : ... Comme les travaux à la dernière minute.
A des états d'humeur : Vous l'avez remarqué, évidemment.
A des périodes de haute, frénétique énergie et d'activation motrice : Ça aussi, j'imagine que vous l'avez vu.
Est facilement excitable : Oui.
A des difficultés à évaluer le temps : Toujours, les heures peuvent passer comme des minutes et les minutes comme des heures sans que j'en aie conscience.
Capable de fixer son attention sur des sujets d'intérêt tout en étant distrait d'autres moments : C'est moi tout craché.
Démontre une inaptitude à se concentrer à l'école : C'est la raison pour laquelle je suis médicamentée.
Est facilement distrait lors de leçons ou corvées répétitives : Toujours.
Facilement distrait par les stimuli extérieurs : Encore plus « Toujours ».
Sommeil agité et/ou se réveille au milieu de la nuit : Trop souvent.
A du mal à s'endormir : Trop souvent aussi.
Changements fréquents de hobbys, de centre d'intérêts, de travail, etc. : C'est moi tout craché!
Agitation, surexcitation : Raison #2 de ma médicamentation.
Cyclothymie : Qu'est-ce que c'est, ça?
Manque d'organisation : Je suis la fille la plus désorganisée de la planète, sans farces.
Procrastination : Je ne sais pas ce que c'est non plus...
Sentiment d'insécurité : J'imagine que vous l'avez aussi remarqué.
Anxiété : Pas du tout moi, ça! (sarcasme.)
Sentiment de manque de réalisation de soi : Toujours.

Le TDAH est souvent associé à d’autres troubles et s’il est non traité, il peut amener de nombreuses complications psychologiques. Les troubles associés les plus fréquents incluent des troubles d’oppositions dans 30 à 50 % des cas, des troubles de conduite dans 25 % des cas, des troubles anxieux dans 25 % des cas, des troubles de motricité sont très fréquents, le bégaiement persistant développemental, des difficultés d’apprentissage assez importantes, et de la dyslexie, 50 % des dyslexiques ont également un TDAH.
Ces caractéristiques ne sont, certes, en aucun cas spécifiques de la maladie et se retrouvent, à des degrés divers, chez des enfants ne répondant pas aux critères du TDAH. À ce titre, un certain nombre de personnes nient la pertinence de la désignation de ces critères comme constitutifs d'un syndrome, voué à un traitement spécifiquement médical. Pour que le diagnostic de TDAH puisse être clairement établi, il faut que soient respectés les critères définis par des classifications internationalement reconnues (telles les DSM-IV et CIM-10), que les principales manifestations du trouble (déficit d'attention, impulsivité, hyperactivité) constituent une gène réelle pour le sujet, qu'elles soient présentes avant l'âge de 7 ans, se manifestent dans deux environnements distincts de façon permanente depuis au moins six mois, et entrainent des difficultés d'ordre scolaire, social et/ou professionnel.
En plus des critères diagnostics, il faut éliminer tout autre problème susceptible de causer un trouble de l'attention, tel : de la négligence, des troubles familiaux, un trouble de vision ou d'audition, le petit mal épileptique, l'anémie. »

J'imagine que ma mère ne m'a pas aidée, peut-être qu'elle en est la cause ou peut-être pas, mais maintenant que je suis médicamentée et totalement dépendante de mes lipules, je ne peux pas vraiment voir de quoi j'ai l'air sans... La plus longue période que j'ai passée sans prendre mes médicaments depuis que j'ai 7 ans c'est 3 jours... Les plus longs et les plus souffrants de ma vie.

Clair de lune a écrit:
Que disent tes grands-parents par rapport ta situation actuelle et passée, parlez-vous de cette violence dont tu as été victime ?
Sont-ils gentils avec toi et comprennent-ils aujourd'hui les ravages que leur fille a pu faire à ton encontre et avec ses autres enfants ?

Non, je n'en parle pas, pas plus qu'ils n'en parlent. C'est un peu tabou, j'imagine.

Clair de lune a écrit:
WoOlfy, tu as également bien réagi en ne voulant pas donner l'argent dont tu disposais surtout si celui-ci aurait servi à rembourser des dettes...
Pour quelles raisons ta mère a-t-elle accumulé des dettes ?

Ma mère est dépendante au magasinage, elle ne peut s'empêcher d'acheter avec de l'argent qu'elle n'a pas, et du coup ses comptes ne se paient pas et les dettes s'accumulent.

Clair de lune a écrit:
Citation :
Si je n'avais pas mis mon pied à terre
Que veut dire cette phrase exactement ?

C'est une expression qui veut dire « Si je n'avais pas réagi ».

Clair de lune a écrit:
Citation :
C'est de ma faute, car si j'avais été normale, jamais elle ne m'aurais frappée. Elle n'aurait pas eu besoin de le faire! Et elle m'aurait aimé.
WoOlfy, cette violence que tu as connue, ce rejet que tu subis de la part de ta mère n'est en aucun cas de ta faute. De plus, tu es normale, voire même très intelligente, peut-être même que cette qualité n'est pas tolérée par ta mère qui se sent inférieure à toi, peut-être que depuis toute petite, tu as montrée un potentiel intellectuel supérieur à la moyennne mal décelé avec une communication avec les Autres différente des autres enfants de ton âge à l'époque ....
As-tu pensé à cette possibilité ? Elle me paraît fondée.Idea

Je me permets encore de citer Wikipédia :
« La question des liens entre hyperactivité et douance, comme certains l'appellent, est source de multiples débats. Certains soutiennent que des surdoués ont des symptômes similaires sans être des vrais hyper actifs, d'autres pensent que ce sont des vrais hyperactifs mais que ceci montre les bénéfices potentiels de l'hyperactivité, et le débat se porte alors sur le bien fondé d'une médication de l'hyperactivité. D'autres encore mettent en évidence que la majorité des hyperactifs ne sont pas des surdoués, ce à quoi il est répondu que les hyperactifs ont souvent des difficultés à passer les tests, ce qui ne veut pas forcément dire qu'ils ne sont pas supérieurement intelligents. Toujours est-il que ce soient chez les hyperactifs ou chez les surdoués, de fréquents problèmes d'adaptation sont diagnostiqués, que ce soit au niveau social ou au niveau scolaire.
De façon générale, il est habituellement accepté, que l'hyperactivité est avant tout un problème d'attention et de difficulté à filtrer les informations pertinentes des autres. Ceci signifie entre autres, que le cerveau de l'hyperactif est depuis tout jeune bombardé d'informations qu'il ne peut sélectionner comme les autres enfants, ce qui implique que ce cerveau doive s'adapter et peut échouer dans cette adaptation. Cela devrait se traduire par une augmentation de la variance au sein de la population d'hyperactif en ce qui concerne la capacité à traiter cette information. Ceci n'a pas forcément un impact sur l'intelligence moyenne des hyperactifs, mais par contre, implique que dans les populations d'intelligence extrême, il y ait une plus grande proportion d'hyperactifs, ce qui est confirmé par les observations.
Ceci pose en outre la question de l'adaptation pédagogique générale ou de la prévention éducative à travers cette difficulté d'évaluation des facteurs et des manifestations. En effet dans les deux cas l'enfant présente les symptômes qui peuvent inclure : changements d'humeur (tendances dépressives, lunatiques, frustration), intolérance et négligence dans ses travaux scolaires (procrastination) ou concernant les sujets importants ou sérieux, phobies (peur de l'échec notamment), troubles du sommeil (insomnie), hyperactivité physique et psychologique, troubles de la personnalité (manque d'estime de soi, autocritique excessive, dérives antisociales, fort caractère) et troubles addictifs (jeux vidéo, Internet).
Intellectuellement, les patients possèdent un quotient intellectuel au dessus de la moyenne. Ils sont également créatifs, inventifs, imaginatifs et intuitifs. »

C'est probablement vrai. Je me reconnais dans ce texte, alors...

Clair de lune a écrit:
WoOlfy, j'ai la réelle impression que tu te sous-estimes continuellement suite à un lavage de cerveau en règle et des comportements de rejet et d'abandon qui ont été distillés quotidiennement par une mère toxique, ayant de gros problèmes psychologiques et qui n'a pas été suivie comme elle aurait dû l'être apparemment....
Un secret bien gardé , par elle, vous les enfants et la famille !
Pourquoi ... ?

Je ne sais pas, sincèrement. Ma mère n'a été diagnostiquée Borderline que tout récemment, donc j'imagine qu'avant nous ne comprenions juste pas que ce n'était pas normal de vivre ainsi.

Clair de lune a écrit:
Citation :
J'ai honte d'exister, honte de lui faire honte. Honte d'être le mouton noir, honte d'être atteinte de TDAH, honte d'être folle, honte de demander de l'aide. J'ai honte car je ne le mérite pas. Tout ce que j'ai subi, je l'ai subi par ma faute! Qui suis-je donc pour tenter de m'en sortir? Je n'ai que ce que je mérite
Il faut te dire à la place que tu VEux Vivre pour Exister enfin,
Que tu n'as PAS avoir honte de Toi et de faire honte à ta mère puisque c'est elle-même qui a un problème psychologique récurent à l'orine de votre déstabilisation à tous,
Tu es le mouton blanc qui vient enfin éclairer et dépoussiérer toute cette pesanteur, cette violence cachée, cette manipulation bien orchestrée.
Tu n'es pa folle mais bien saine d'esprit, intelligente et logique. Tu n'es pas un loup (comme ton pseudo peut l'indiquer Wink mais un agneau qui amène de la douceur, d'abord en Toi et ensuite pour tes autres frères et soeurs...

J'aimerais que ce soit vrai... J'aurais aimé pouvoir leur apporter cette douceur, mais je les ai abandonnés là-bas.
Toute cette manipulation, tu as dit... Je ne la voit pas, même après toutes ces années. Je ne sais pas ce qui est vrai ou faux dans ses dires, je ne sais pas jusqu'où elle est allée pour assouvir sa soif de pouvoir, car je n'ai pas d'autres mots pour décrire cela.

Clair de lune a écrit:
Tu ne mérites ABSOLUMENT PAS un tel acharnement et un tel traitement maternels, j'espère qu'au final, dans ce post, tu auras compris qu'une mère ce n'est pas la représentation que tu as connue et que tu en fais.

Je commence tout juste à réaliser que ma mère n'est pas un modèle. Mais, après 17 ans, c'est difficile de s'imaginer ce à quoi peut bien ressembler une vraie mère...
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Mai 2012 - 20:56

Je repasserai plus tard....WoOlfyy pour te répondre Smile mais je t'ai lu et je ne suis pas d'accord sur Tout Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Mai 2012 - 20:58

D'accord, j'attendrai alors. ^^


_________________

J'ai modifié ma signature! Je tenais à le partager, même si c'est évident... :O


Dernière édition par WoOlfyy le Lun 7 Mai 2012 - 10:48, édité 1 fois (Raison : Précision à apporter)
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Mai 2012 - 9:13

Bonjour WoOlfyy. J'ai lu ton topic, tu es quelqu'un d'unique comme te l'a dit Poupéeratatouille. Je ne rajouterais pas grand chose parce que clair de lune et poupée sont là. Je dirais que je suis subjugué par tes qualités d'écriture, tu as besoin de t'exprimer c'est ce que je ressens. Tu as tenu un cahier intime et aujourd'hui tu as besoin de le partager ici avec nous pour revenir à l'origine du mal qui te hante. Ecrire dans ce topic et dans la rubrique poème, bien que nos histoires soient différentes, je retrouve cette similitude parce que c'est ce que j'ai fait lorsque je suis arrivé ici il y presque un an. En écrivant ici tu retrouves un écho en retour quelques réponses, quelques espoirs de retrouver un peu de lumière en toi. Si aujourd'hui elle semble encore peu étincelante, elle va au fil du temps devenir rayonnante parce que tu as une force en toi, c'est ce que je ressens. Alors continuer à fouiller dans tout ça et garder l'espoir de trouver la sérénité c'est ce que je te souhaite
Eric
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Mai 2012 - 10:43

Merci beaucoup Eric!
Ton message, même s'il est bref, me réchauffe le cœur! Smile

(J'aurais aimé écrire plus, mais il est 3h41 du matin chez moi, et je te dirais que les mots ont tendance à prendre leur envol rendu à une telle heure!)

Merci encore, c'est très apprécié Smile
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Mai 2012 - 10:44

flower
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Mai 2012 - 11:33

Bon bon bon... Merci Eric de m'avoir suffisamment réveillée pour écrire sunny !!

Donc, du nouveau chez moi... J'ai promis à un ami de faire beaucoup d'efforts...

Mon défi : abandonner ma lame.

J'ai promis, je tiens parole... Je ferai de mon mieux pour l'oublier... même si je sais que je vais devoir travailler fort pour y arriver! Mais ça ne me dérange pas vraiment... Je veux aller mieux, je DOIS aller mieux, car je dois avancer pour m'en sortir... Et j'ai parfaitement conscience que l'automutilation est destructrice... Je dois cesser de stagner, de faire du sur-place, je dois aller de l'avant, vivre dans le présent pour mieux apprécier mon futur! Car ce que je fais en ce moment, c'est vivre dans le passé, négliger mon présent et gâcher mon avenir...!

J'ai fait un million de promesses cette nuit (pour moi c'était le soir), du coup je ne dois pas les oublier!
La chose la plus importante, à apprendre par coeur : « Ne regarde pas les autres, regarde ce que tu veux toi, ce que tu fais toi, et surtout... fais ce que tu as envie de faire sans te soucier du regard des personnes! » Vous m'aiderez à m'en souvenir, hein? Wink

Le devoir m'appelle, donc je vous laisse... Mais le reste viendra! Wink
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Mai 2012 - 1:05

J'ai sûrement fait la chose la plus dure qui soit pour moi...
Je l'ai jetée.

Jour 2 de sobriété.
C'est dur, oui.
Mais atrocement nécessaire.

Le suicide, mais c'est la force de ceux qui n'en ont plus, c'est l'espoir de ceux qui ne croient plus, c'est le sublime (ultime) courage des vaincus.

Maintenant que c'est dit, que c'est sorti, on ferme la porte et on le laisse dehors.
Ne plus y penser.
Persévérer.
Travailler.
Espérer.

Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner. Ne pas abandonner.

Je fus automatiquement frustrée par cette présence que je ne désirais pas revoir. Je lui lançais de ces regards perçants, remplis de haine, voulant presque sa mort. Je ne sais pas pourquoi ces pensées macabres pénétrèrent mon esprit, sans vouloir en sortir. La foule avançait, le pied pesant, au rythme d'une chanson funèbre, comme s'ils avançaient vers leurs propres tombeaux, comme s'ils partaient se faire égorger par la faux de la Mort elle-même. Aucun bruit ne sortit de ma bouche pendant tout ce temps. Seule ma pensée s'agitait à une idée horriblement jolie, toutes les fois où les gens transportaient son odeur jusqu'à moi quand ils bougeaient. Chacun de leurs geste assombrissait ma pensée. Et la satisfaction de l'imaginer croupir, ses tripes répandues sur le sol, baignant dans son sang, mourir, se lisait sur mon visage. Mes plans étaient si macabres que je me faisais peur à moi-même. J'imaginais son corps gisant sur un plancher de clous rouillés, des petits bouts métalliques transperçant sa peau rugueuse, son sang coulant de chacun de ses orifices, ses yeux se vidant de leur liquide. C'est son tour, il entre dans l'antre de cette salle, où on lui injectera ce venin qui lui permettra de vivre plus longtemps, semble-t-il. Je rigole machiavéliquement. Je l'imagine se faire décapiter par une infirmière, qui lui enfonce des seringues infectées par milliers. Je ris intérieurement, mais je ris. Il reçoit son vaccin. Tout est silencieux, quand soudain un cri ardent bourdonne dans les oreilles de tous les patients. Il mourut d'une crise, en convulsant sur le coup. Je ne comprend pas tout à fait ce qu'il s'est produit. De toute évidence, ce poison l'avait tué.

J'ai souri.


En-dehors de moi, tout ça. Ça ne doit pas rester dans ma tête.

Le saviez-vous?
Le suicide est rarement une décision prise sur un coup de tête. Durant les jours et les heures qui précèdent le suicide de quelqu'un, on peut généralement détecter des indices et des signes précurseurs.

Les signes les plus forts et les plus troublants sont verbaux – "Je ne peux pas continuer comme ça", "Plus rien n'a d'importance" ou même "J'ai pensé à en finir". De telles remarques doivent toujours être prises au sérieux.

-D'autres signes les plus courants incluent:

Tomber dans la déprime ou se renfermer sur soi-même
Se comporter de manière imprudente
Mettre de l'ordre dans ses affaires et faire don de choses significatives
Manifester un changement marqué de comportement, d'attitudes ou d'apparence
Abuser d'alcool ou de drogues
Subir une perte ou un changement de vie importants
La liste suivante donne d'autres exemples qui peuvent tous être des signes que quelqu'un envisage de se suicider. Evidemment, dans la plupart des cas, ces situations ne conduisent pas au suicide. Mais, de manière générale, plus la personne manifeste de signes, plus les risques de suicide sont grands.


Mes petites coupures aimeraient tellement que je leur fasse des frères et soeurs.
STOP.

J'ai promis.
Pas question de le décevoir.
Pas question de tous vous décevoir.
Pas question.
Pas question.

Je ne vois plus les sons. Je n’entends plus les odeurs. Je ne sens plus les saveurs. Je ne goûte plus les textures. Je ne palpe plus la lumière. Je ne vois plus les sons. Je n’entends plus les odeurs. Je ne sens plus les saveurs. Je ne goûte plus les textures. Je ne palpe plus la lumière. Je ne vois plus les sons. Je n’entends plus les odeurs. Je ne sens plus les saveurs. Je ne goûte plus les textures. Je ne palpe plus la lumière. Je ne vois plus les sons. Je n’entends plus les odeurs. Je ne sens plus les saveurs. Je ne goûte plus les textures. Je ne palpe plus la lumière. Je ne vois plus les sons. Je n’entends plus les odeurs. Je ne sens plus les saveurs. Je ne goûte plus les textures. Je ne palpe plus la lumière. Je ne vois plus les sons. Je n’entends plus les odeurs. Je ne sens plus les saveurs. Je ne goûte plus les textures. Je ne palpe plus la lumière. Je ne vois plus les sons. Je n’entends plus les odeurs. Je ne sens plus les saveurs. Je ne goûte plus les textures. Je ne palpe plus la lumière. Je ne vois plus les sons. Je n’entends plus les odeurs. Je ne sens plus les saveurs. Je ne goûte plus les textures. Je ne palpe plus la lumière. Je ne vois plus les sons. Je n’entends plus les odeurs. Je ne sens plus les saveurs. Je ne goûte plus les textures. Je ne palpe plus la lumière. Je ne vois plus les sons. Je n’entends plus les odeurs. Je ne sens plus les saveurs. Je ne goûte plus les textures. Je ne palpe plus la lumière… Merci Baudelaire encore une fois pour la synesthésie.

Un delirium tremens sans alcool. Un delirium sans tremens. Un délire sans vivarium. Un dé sans lecture. Un délai sans livraison. Un D sans lyre. Un délit sans rire. Les murs blancs auront tôt fait de m’avoir. Les murs de mon esprit, par projection, sont devenus blancs aussi.

Je suis emprisonnée dans ma tête.
Plus je me sens opprimée, plus j'en ai besoin.
Plus j'en ai besoin, plus je me sens opprimée.

Et plus je me sens opprimée, plus j'en ai besoin, plus je me dis que tout ceci doit prendre fin. Je dois me battre pour continuer. Je ne dois pas donner raison à cette destructrice d'âmes d'enfants.
Il faut vraiment être faible pour s'attaquer à des enfants. Une atteinte directe à la pureté. À l'innocence. À l'insouciance joyeuse.
Il faut vraiment être faible pour détruire une petite âme sans passé. Pour lui empêcher d'avoir un avenir sain.
Je suis une rescapée, maintenant. J'ai perdu des plumes pendant la tempête, mais je suis toujours là. J'ai survécu. Je dois prouver aux autres que je n'ai pas vécu tout ça en vain. Je dois d'abord et avant tout me le prouver à moi-même.

Je dois faire beaucoup de choses, c'est vrai.
Mais cette fois, je ne suis pas seule.
On a confiance en moi.
On croit en moi.

Je pensais jamais dire ça un jour, mais...
Moi aussi, je commence à y croire.

Merci à toi, ô très cher ami.
Ma réussite sera une hymne en ton honneur.



Je sens ta présence dans le noir. Tu me tends la main, et je la prend. Je ne suis plus seule. Je tâtonne encore, mais nous sommes deux maintenant. À deux, nous trouverons sûrement enfin cet interrupteur de merde.

Fin du délire de junkie en manque.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Mai 2012 - 23:27

JOUR 3

Aujourd'hui, tout va bien!

Je n'arrête pas de rire et de sourire! Je me sens bien!

J'avance... Smile
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Mai 2012 - 0:02

Tant mieux !! Continue comme ça !! Wink
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Mai 2012 - 0:04

Merci Rorom Smile ^^
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Mai 2012 - 1:09

Jour 4 :
Résumé : DIFFICILE.

Je tiens bon... Je ne perds pas courage, je m'accroche, car c'est ce qu'il faut! Difficile, oui, mais pas impossible...

WoOlfyy...

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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeMar 15 Mai 2012 - 19:47






~ 1 Semaine. ~















Je suis toujours là.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Mai 2012 - 3:24

Lentement mais sûrement, l'oubli survient.
Je cède ma place.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Mai 2012 - 23:22

~ Elle est devant moi, glacée, prête à me lacérer... ~
~ Et moi, comme une conne, qui espérais gagner... ~


~ Au point de départ, je suis retournée. ~
~ NHA ~
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Mai 2012 - 4:35

Bonjour tout le monde.

Ceci est l'un de mes derniers posts sur ce forum.

L'une des dernières fois que je vous dérange, donc.

Car, finalement, ma mère a raison sur toute la ligne à propos de moi. Je ne deviendrai jamais rien. Je suis destinée à échouer, encore et encore. Ce nouvel échec m'aura malheureusement été fatal. Je n'ai plus envie de continuer. Je n'ai plus envie de rien. Seulement de partir. De partir au loin, à un endroit où j'aurai enfin ma place. Un endroit qui, malheureusement, n'est pas ici.
J'aurai finalement réussi à faire fuir la seule personne à qui je tenais. Cette « réussite » enclenche donc le compte à rebours. Je ne me bats plus. J'abandonne mon combat. Je m'abandonne.
Ces événements ne m'aurons qu'ouvert les yeux un peu plus grand. Je n'en vaut pas la peine. Je n'ai jamais valu la peine, en fait. Maintenant que je suis de nouveau seule dans le noir, je ne vois pas à quoi bon continuer d'avancer. Plus rien ne me retient ici. Mes dix-sept maigres petites années de vie n'auront servi à rien. Dix-sept années d'espoir, pour réaliser enfin que l'espoir est mort. La lumière est éteinte définitivement.

J'écris ce post par politesse, pour ne pas disparaître sans avoir d'abord fait mes adieux auprès de vous.

J'ai un nouveau taille-crayons. Une nouvelle lame, donc. J'imagine qu'elle suffira, en attendant de trouver quelque chose de plus féroce.

L'espoir de ceux qui n'en ont plus. Je ne vais que libérer un corps vide de l'emprise de la vie. Ne vous en faites pas pour moi. C'est mieux ainsi. Personne ne me pleurera. Personne ne me regrettera.

J'aimerais bien que mon topic soit verrouillé, puisqu'il ne me servira plus à l'avenir.

Ne me répondez pas, ne perdez plus votre temps. Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour moi. C'était trop pour une âme aussi misérable que la mienne.

Je vous souhaite à tous une bonne chance, continuez à vous battre, continuez à espérer. Faites-le pour moi.

Au revoir, mes chers amis.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Mai 2012 - 7:42

bonjour ,t u as dis en pas vouloir de reponse mais tant pis j'en mais une quand meme au cas ou ^^

un peu avant tu as dit : " ma mere a ete diagnostiqué borderline recemment"
ta mere a ete diagnostiqué par un psychiatre ?
est-ce que ca veut dire que ta mere suis une thérapie ?

ton comportement a changé du tout au tout en a peine 2 semaines !!
y'a deux semaines tu ecrivais etre heureuse et rire et sourire !!
et la tu fais tes adieux ??
est-ce qu'il s'est passé quelque chose?

n'es tu pas plus heureuse depuis que tu es chez tes grands parents ?
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Mai 2012 - 8:17

Bonjour Gal,

gal a écrit:
un peu avant tu as dit : " ma mere a ete diagnostiqué borderline recemment"
ta mere a ete diagnostiqué par un psychiatre ?
est-ce que ca veut dire que ta mere suis une thérapie ?

Oui, elle a été diagnostiquée par un psychiatre, mais elle ne suit plus de thérapie (elle en a fait une de quelques semaines, il y a peut-être 2 ou 3 ans).

gal a écrit:
ton comportement a changé du tout au tout en a peine 2 semaines !!
y'a deux semaines tu ecrivais etre heureuse et rire et sourire !!
et la tu fais tes adieux ??
est-ce qu'il s'est passé quelque chose?

Mon meilleur ami m'a laissé tomber.. Et mon passé ne cesse de refaire surface, je ne peux plus endurer tout ça.

gal a écrit:
n'es tu pas plus heureuse depuis que tu es chez tes grands parents ?

Je l'étais, mais j'ai recommencé à sombrer quand même.

Voilà, j'espère que ça répond à tes questions.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Mai 2012 - 8:24

et toi niveau therapie ?

depuis qu'un psy ta dit "tu va bien" , t'en a jamais revu ???
c'etait un psychologue ?

perso je pense que tu devrais songé a consulté , un psychologue !
ce serait bien pour toi pour t'aider a t'en sortir
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Mai 2012 - 8:26

Non, je n'en ai jamais revu... Oui c'était un psychologue.

Depuis cet événement, je n'ai plus confiance en eux.

Je lui ai dit comment je me sentais et il m'a presque dit que je déprimais pour rien alors tant qu'à me faire dénigrer une fois de plus...

Ça serait juste un autre échec à rajouter sur ma liste.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Mai 2012 - 10:23

ca t'en sais rien c'est toi qui le dis !

l'echec avec le psy ta fais fermer cette porte cic , mais c'etait pas forcement la bonne solution !
quand tu tombe a vélo tu remonte bah la c'est pareil ^^
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Mai 2012 - 11:23

J'ai fermé la porte, et perdu la clé.

Ça ne me sert plus à rien, j'ai déjà abandonné de toute façon.

Merci quand même, Gal.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Mai 2012 - 16:44

donc tu va rester ainsi ?
dans ton mal etre ?
sans rien faire ??

bah dis donc !! ca av pas etre tres rigolo ta vie :/

quand tu es venue ici pour la toute 1ere fois (sur le forum) que recherchais tu ?
que t'attendais tu a trouvé ici qu'elles etait tes attentes ?
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Mai 2012 - 19:07

Un psychologue qui se permet de te dire que tu déprimes "pour rien" manque de conscience professionelle. Comme dans tout corps de métier, il y a des compétents et des incompétents, alors je vais être directe WoOlfyy, cesse de t'arrêter au manque de tact et de professionnalisme de ces personnes, prends ton courage à deux mains et va consulter un autre psychologue.
D'ailleurs, même si tu n'avais pas entendu ce genre de réflexion, rien ne dit que le courant serait passé correctement comme il est recommandé entre le patient et le thérapeute.
Tu as besoin réellement d'être aidée, il faut en prendre conscience et non rejeter cette idée.

J'ai lu ton nouveau topic, tu viens d'être déçue par une histoire d'amour platonique que tu viens de vivre sur internet. Je pense que ton état d'esprit dans ce topic reflète cette fracture qui s'est produite il y a peu.
Ressaisis toi et arrête de penser que ta mère a toujours raison, te complairais-tu dans sa manière de penser ?
Je sais que je vais certainement te faire sortir de tes gonds mais parfois il est préférable de se faire violence au sens figuré pour s'en sortir que de se faire violence au sens propre comme tu viens de le refaire.

Tes frêles petites 17 premières années de vie ne sont que le tout début de ton existence et tu es la seule à pouvoir changer les choses, alors n'attends pas que ta mère te dorlote si elle ne le peux pas et ne le veut pas de par sa maladie dépressive.
Donne toi les moyens, positive sur ce que peut te donner la Vie, ce qu'elle peut t'apporter par la suite de bonheur, de changements, de faire par la suite enfin ce que tu désires et de devenir enfin celle que tu veux être et non te façonner à l'image de ta mère et de ses dires.

Quant à ce jeune homme, je vais te répondre... mais je pense réellement que ton état et tout ce qui arrive en ce moment ne font qu'un il serait bien de déplacer ton nouveau sujet et de le rajouter ici, si tu le souhaites, je le ferai.

Je sais que la vie n'est pas simple, très difficile pour certains d'entre nous mais regarde devant Toi, cherche-toi, cherche le chemin tu trouveras. Tu viens d'essuyer un échec amoureux virtuel (tu devenais amoureuse), tu t'es confiée, il n'a pas su malheureusement TE COMPRENDRE jusqu'au bout.... Il refuse ton mal-être dès que tu rechutes, il n'est donc pas aussi attentionné qu'il le prétend et il est certainement révolté d'AVOIR ECHOUE DANS SA DEMARCHE D'AIDE. Y as-tu pensé ???

Je ne sais par quel biais tu as rencontré ce jeune homme mais il faut savoir que certaines persones ne sont pas aussi réceptives que nous le pensions et n'ont pas réellement les capacités d'aider, de conseiller et de comprendre l'Autre... La preuve !

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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Mai 2012 - 19:26

Je veux bien pour la fusion...

Je crois que ce n'est pas le cas, car il est revenu ce matin... J'ai donc droit à un sursis.Il a promis qu'il ne m'abandonnerais plus pas, et en échange j'ai promis que j'allais tout faire pour remonter la pente (pas dit dans ces mots-là, mais bon c'était ça en gros).
Non, je n'avais pas vu les choses sous cet angle, à vrai dire...
Il est très réceptif, au contraire.
Le problème ne vient pas de lui, je peux vous l'assurer.

Pour le psy... Je vais y réfléchir. Sincèrement.

Merci de votre réponse, Clair.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 2 Icon_minitime

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