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 Bloup, Bloup.

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WoOlfyy

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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeJeu 31 Mai 2012 - 22:21

Citation :
L'affection, l'amour d'un parent, n'est pas une obligation. Ça se mérite!

Pitié, dites-moi que ce n'est pas vrai. Sincèrement.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeJeu 31 Mai 2012 - 23:12

Bonsoir WoOlfyy, ce n'est pas une réponse que j'ai ou qu'un autre membre t'a donnée, ici, dans ton topic, alors pourquoi reprendre cettre phrase et la sortir de son contexte ?
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeVen 1 Juin 2012 - 3:37

C'est une phrase qui sort d'un des courriels que ma mère ma envoyé... Je l'ai mise en citation simplement car c'est un extrait... Désolée si ça a pu porter à confusion.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeVen 1 Juin 2012 - 20:56

Donc ta mère t'a envoyé un courriel en te disant que l'affection, l'amour des parents, n'est pas une obligation mais se mérite.

Incroyable, non ?! Et tu penses cette affirmation possible ? Comment réagis-tu à ça ?
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeVen 1 Juin 2012 - 22:17

Je l'ignore, je ne sais juste pas comment réagir. J'essaie de me dire que c'est faux, mais j'ai cette désagréable impression... Celle qui me dis que c'est vrai! Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais juste plus quoi penser. Je suis perdue, confuse, j'en perds mes mots encore.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeVen 1 Juin 2012 - 22:26

Mais comment est ce possible qu'une mère puisse t'affirmer ceci? Ne sent tu pas que tout est inversé ce n'est pas aux parents de gagner l'amour de leur enfant puisque ils l'ont mis au monde?
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeVen 1 Juin 2012 - 22:35

L'amour d'une mère pour son enfant est une chose naturelle quoi qu'il fasse quoi qu'il pense. L'amour d'une mère doit être sans cesse présent et ne se mérite pas pour l'enfant de ce ci j'en suis sûr. Même dans les conflits les plus houleux entre mère et enfant une mère ne peut jamais dire ou écrire cela.
Eric
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeVen 1 Juin 2012 - 23:06

Bonjour Eric,

C'est vrai qu'au début j'ai pensé la même chose que toi, mais le fait est qu'elle l'a écrit... Donc si une mère ne devrait jamais écrire ou dire cela à son enfant, pourquoi l'a-t-elle fait?

Cette simple petite phrase soulève tellement de questions chez moi...
Et du dégoût aussi. Je ne comprends plus rien. Pourquoi mettre un enfant au monde si c'est pour le détester à ce point?

Qu'ai-je fait de si mal? Oui, d'accord, je ne suis pas une enfant « normale », mais est-ce que cela justifie tout?

La confusion m'habite encore, j'essaie de démêler tout ça...
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeVen 1 Juin 2012 - 23:24

Bonsoir WoOlfyy
Je pense qu'il faut prendre position quant à cette réflexion "désobligeante" de ta propre mère. Tu es perdue, confuse, qui ne le serait pas en entendant des mots aussi peu enjoués, aussi peu porteurs d'amour.

Il est temps WoOlfyy de faire le point sur ta maman... mais là le travail sera compliqué à ton niveau mais tu peux tout au moins te poser des questions, à savoir :
- ma mère est-elle en possession de toutes ses facultés psychologique pour faire un tel constat et lancer une telle affirmation ? Apparemment non.

Je doute que ta mère ne ressente aucun sentiment maternel pour toi et pour ta soeur, je pense plutôt qu'elle-même traîne depuis son enfance un manque personnel d'affection qui l'entraîne vers le même chemin, la boucle étant bouclée à ce niveau.
Je peux me tromper, mais il faudrait alors que tu en saches un peu plus sur le fonctionnement même de ta famille, parfois bien des évènements sont étouffés et nous sommes dans le flou le plus total.

Je répondrais donc par rapport à la phrase que tu as cité hier que rien n'est plus constitutif pour un enfant que le besoin d'être aimé, mais surtout le besoin d'être aimé pour ce qu'il est, démonstration à la fois qu'il est reconnu et digne d'être aimé, y compris s'il n'est pas parfait ou conforme au modèle ou aux souhaits de ses parents. Le problème principal qui en résulte c'est que le sentiment de sécurité s’érige sur la base de cet amour juste, tout comme l'estime de soi.

Aimer c'est aimer l'enfant pour ce qu'il est, pas ce qu'on aimerait qu'il soit ni ce qui nous arrange

Serais-tu un "enfant nié", celui dont les perceptions/sensations et sentiments ont été ignorées au profit d'une image, d'un déni familial ou du narcissisme d'un parent.
Tu as connu également les disputes... donc c'est l'enfant qui assiste à une scène conjugale virulente et à qui on certifie qu'il ne se passe rien du tout. C'est l'enfant qui vit dans une de ces familles toxiques construites sur le déni des conflits où tout est hypocritement aplani en surface quand l'ambiance est " à couper au couteau ". C'est l'enfant à qui la mère rejette toute opinion, toute personnalité pour y remplacer son ressenti propre, l'enfant est alors obligé de nier totalement ce qu'il ressent pour rester cohérent . Dans le meilleur des cas, il gardera continuellement un doute sur l’authenticité de ce qu'il perçoit ,

Ce doute le rendra particulièrement fragile aux relations toxiques, car il cherchera à se mettre lui en cause au lieu de l'autre, et de plus, il est tellement soumis à cette forme de maltraitance morale et de domination de l'autre sur son psychisme qu'elle lui paraît presque normale. Il se met souvent lui-même en position de recevoir de l'autre qu'il lui dise ce qu'il doit penser, ressentir et faire.

Ta mère me paraît avoir fait un superbe carnage depuis ta plus petite enfance, te rendant responsable de bien des maux alors que c'est faux. Elle a entraîné chez toi une faible estime de toi-même héritée du fait de ne pas avoir réussi à te faire aimer pour ce tu es et t'a laissée l'intime conviction que tu ne mérites pas cet amour.
La certitude que l'amour doit se mériter conforte le système.

Je pense sincèrement que tu devrais envisager de revoir un "autre psychologue" pour évoquer tout ceci, pour parler de toi, pour te délivrer de ce mal-être qui est continuellement alimenté par les propos d'une maman sans coeur, qui ne fait que te rabaisser dès la moindre occasion, ce constat bien sûr n'est pas à 100% objectif puisque je me base que sur tes écrits, mais je suppose que tu es sincère et honnête, alors si tel est le cas, sauve-toi de cette atmosphère lourde et remplie de culpabilité à ton égard.

Sauve-toi pour mieux réapprendre que le monde qui t'entoure, que d'autres personnes sont prêtes à t'ouvrir leur coeur et leurs bras, à te donner du réconfort, de l'affection et de la tendresse. C'est maintenant qu'il faut réagir afin que tes rencontres prochaines de ton existence ne soient pas entravées par des sentiments propres mal nourris qui t'affecteront grandement et inconsciemment.

Ceux à qui on a fait la promesse de les aimer " s'ils étaient sages ", " s'ils faisaient plaisir à maman " auront tendance à être redevables, toujours à l'affût de l'attente de l'autre pour obéir et se modeler. Espérant ainsi recevoir en retour amour et reconnaissance qu'ils n'obtiennent en général jamais car ils choisissent pour " leur donner la réplique " des individus trop égocentriques ou infirmes affectifs dont ils n'ont rien à attendre. Les personnes réellement disposées à les aimer ne les intéressent pas.
La peur d'un trop grand "rapproché" est omniprésente, les individus distants ou incapables d'aimer sont donc (outre le fait qu'ils leurs permettent de revivre leur histoire avec des parents indifférents) sécurisants.

Alors pour ne pas, à ton tour, boucler cette même boucle, il te faut sortir de cette enchevêtrement, tu attends de l'amour de ta mère et non des reproches et non une certaine forme de responsabilité qu'elle t'innocule lentement mais sûrement.
Tu n'es pas le problème WoOlfyy, tu es victime d'une mère toxique et ne vient pas me dire que tout ceci est de la faute de ton hyperactivité....!

Cet après-midi, j'ai suivi une émission télévisée, la psychologue qui y participait à expliquer que l'hyperactivité est bien souvent également le fruit de parents toxiques, manquants, irresponsables.
Prends-en note Wink
Amicalement. Clair flower
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeSam 2 Juin 2012 - 0:55

Bonsoir Clair,
Je vais essayer d'être concise, et claire dans mes réponses... Je vais essayer aussi de mettre de l'ordre dans ma confusion et tenter d'être cohérente.

Clair de lune a écrit:
Bonsoir WoOlfyy
Je pense qu'il faut prendre position quant à cette réflexion "désobligeante" de ta propre mère. Tu es perdue, confuse, qui ne le serait pas en entendant des mots aussi peu enjoués, aussi peu porteurs d'amour.

Je prendrai position en disant ce que j'ai sur le coeur, alors... Car je ne vois pas d'autres moyens de le faire. Je trouve ma mère méchante, je lui en veut de n'avoir que des choses méchantes à me dire, jamais de « Je t'aime », de « Je suis fière de toi », etc. J'essaie de comprendre comment quelqu'un peut dire ça, et je n'y arrive pas! Je ne peux tout simplement pas le croire. J'ai encore du mal à réaliser l'ampleur de ses paroles, mais plus j'en prends conscience et plus ça fait mal... J'aimerais comprendre, vraiment...Mais je n'y arrive tout simplement pas et je crois que cette impuissance face à tout cela ne fait que décupler ma rage envers elle!

Clair de lune a écrit:
Il est temps WoOlfyy de faire le point sur ta maman... mais là le travail sera compliqué à ton niveau mais tu peux tout au moins te poser des questions, à savoir :
- ma mère est-elle en possession de toutes ses facultés psychologique pour faire un tel constat et lancer une telle affirmation ? Apparemment non.

Non c'est vrai, sûrement pas, mais ça fait mal quand même de savoir que c'est ce qu'elle pense... Et ça fait encore plus mal de savoir que, durant toutes ces années, les efforts que j'ai fait pour me faire aimer de ma mère... Ils représentent quoi pour elle? Probablement rien, puisqu'elle me dit ça maintenant. J'ai peut-être tout simplement pas déployé assez d'efforts pour me faire aimer, ou peut-être n'était-elle pas suffisamment réceptive, mais en tout cas j'ai échoué. Lamentablement.

Clair de lune a écrit:
Je doute que ta mère ne ressente aucun sentiment maternel pour toi et pour ta soeur, je pense plutôt qu'elle-même traîne depuis son enfance un manque personnel d'affection qui l'entraîne vers le même chemin, la boucle étant bouclée à ce niveau.
Je peux me tromper, mais il faudrait alors que tu en saches un peu plus sur le fonctionnement même de ta famille, parfois bien des évènements sont étouffés et nous sommes dans le flou le plus total.

Ma mère n'a jamais cherché à « étouffer » sa triste histoire. Elle-même fut une enfant battue par sa mère. Mais elle c'était bien pire, comme elle me dit toujours... Elle me disait souvent « Ce que je te fais c'est rien comparé à ce que j'ai vécu! » ... Ma mère aime se plaindre de sa misérable condition, j'ai probablement hérité ça d'elle.

Clair de lune a écrit:
Je répondrais donc par rapport à la phrase que tu as cité hier que rien n'est plus constitutif pour un enfant que le besoin d'être aimé, mais surtout le besoin d'être aimé pour ce qu'il est, démonstration à la fois qu'il est reconnu et digne d'être aimé, y compris s'il n'est pas parfait ou conforme au modèle ou aux souhaits de ses parents. Le problème principal qui en résulte c'est que le sentiment de sécurité s’érige sur la base de cet amour juste, tout comme l'estime de soi.

Aimer c'est aimer l'enfant pour ce qu'il est, pas ce qu'on aimerait qu'il soit ni ce qui nous arrange

Si j'ai des enfants plus tard (c'est totalement exclu pour le moment, mais admettons...), c'est ce que j'aimerais leur enseigner... Voilà ce en quoi je crois.

« Toute personne dont l'unicité me semble irrécusable enrichit l'expérience humaine. »

Clair de lune a écrit:
Serais-tu un "enfant nié", celui dont les perceptions/sensations et sentiments ont été ignorées au profit d'une image, d'un déni familial ou du narcissisme d'un parent.
Tu as connu également les disputes... donc c'est l'enfant qui assiste à une scène conjugale virulente et à qui on certifie qu'il ne se passe rien du tout. C'est l'enfant qui vit dans une de ces familles toxiques construites sur le déni des conflits où tout est hypocritement aplani en surface quand l'ambiance est " à couper au couteau ". C'est l'enfant à qui la mère rejette toute opinion, toute personnalité pour y remplacer son ressenti propre, l'enfant est alors obligé de nier totalement ce qu'il ressent pour rester cohérent . Dans le meilleur des cas, il gardera continuellement un doute sur l’authenticité de ce qu'il perçoit ,
Ce doute le rendra particulièrement fragile aux relations toxiques, car il cherchera à se mettre lui en cause au lieu de l'autre, et de plus, il est tellement soumis à cette forme de maltraitance morale et de domination de l'autre sur son psychisme qu'elle lui paraît presque normale. Il se met souvent lui-même en position de recevoir de l'autre qu'il lui dise ce qu'il doit penser, ressentir et faire.

J'ai si peur que cela m'arrive! Ce que je crains le plus d'une relation amoureuse, c'est justement cette espèce de soumission... Je sais que je serai sûrement soumise, malgré tout, et ça m'horrifie, car je ne veux pas que ça m'arrive!

Clair de lune a écrit:
Ta mère me paraît avoir fait un superbe carnage depuis ta plus petite enfance, te rendant responsable de bien des maux alors que c'est faux. Elle a entraîné chez toi une faible estime de toi-même héritée du fait de ne pas avoir réussi à te faire aimer pour ce tu es et t'a laissée l'intime conviction que tu ne mérites pas cet amour.
La certitude que l'amour doit se mériter conforte le système.

Je suis dans le regret d'admettre que ce constat reflète ma réalité... J'aurais bien aimé qu'il en soit autrement, mais tout ce que tu as dit est vrai...

Clair de lune a écrit:
Je pense sincèrement que tu devrais envisager de revoir un "autre psychologue" pour évoquer tout ceci, pour parler de toi, pour te délivrer de ce mal-être qui est continuellement alimenté par les propos d'une maman sans coeur, qui ne fait que te rabaisser dès la moindre occasion, ce constat bien sûr n'est pas à 100% objectif puisque je me base que sur tes écrits, mais je suppose que tu es sincère et honnête, alors si tel est le cas, sauve-toi de cette atmosphère lourde et remplie de culpabilité à ton égard.
Sauve-toi pour mieux réapprendre que le monde qui t'entoure, que d'autres personnes sont prêtes à t'ouvrir leur coeur et leurs bras, à te donner du réconfort, de l'affection et de la tendresse. C'est maintenant qu'il faut réagir afin que tes rencontres prochaines de ton existence ne soient pas entravées par des sentiments propres mal nourris qui t'affecteront grandement et inconsciemment.

Oui je dois agir... Je vais avoir de la difficulté à faire confiance à un psychologue de nouveau, mais je me rends compte que, plus le temps passe, plus le fait d'aller consulter sonne comme une nécessité, vu ma situation... Je ne veux plus que tout cela me nuise, je crois que j'en ai suffisamment souffert déjà.

Clair de lune a écrit:
Ceux à qui on a fait la promesse de les aimer " s'ils étaient sages ", " s'ils faisaient plaisir à maman " auront tendance à être redevables, toujours à l'affût de l'attente de l'autre pour obéir et se modeler. Espérant ainsi recevoir en retour amour et reconnaissance qu'ils n'obtiennent en général jamais car ils choisissent pour " leur donner la réplique " des individus trop égocentriques ou infirmes affectifs dont ils n'ont rien à attendre. Les personnes réellement disposées à les aimer ne les intéressent pas.
La peur d'un trop grand "rapproché" est omniprésente, les individus distants ou incapables d'aimer sont donc (outre le fait qu'ils leurs permettent de revivre leur histoire avec des parents indifférents) sécurisants.
Alors pour ne pas, à ton tour, boucler cette même boucle, il te faut sortir de cette enchevêtrement, tu attends de l'amour de ta mère et non des reproches et non une certaine forme de responsabilité qu'elle t'innocule lentement mais sûrement.

C'est vrai, je dois absolument agir, car même à 17 ans, je commence à agir de la sorte... Je me demande même, parfois, si je suis moi-même capable d'aimer... D'aimer vraiment... Je n'en sais rien... C'est à déterminer.

Clair de lune a écrit:
Tu n'es pas le problème WoOlfyy, tu es victime d'une mère toxique et ne vient pas me dire que tout ceci est de la faute de ton hyperactivité....!

Non, même si je le voulais, je me rends compte que ça n'a absolument aucun sens... Il doit y avoir d'autres causes inconnues pour moi à ce jour, car ma mère ne peut tout simplement pas tout mettre (gestes, paroles, etc.) sur le dos d'un simple TDAH... C'est insensé.

Clair de lune a écrit:
Cet après-midi, j'ai suivi une émission télévisée, la psychologue qui y participait à expliquer que l'hyperactivité est bien souvent également le fruit de parents toxiques, manquants, irresponsables.

Si c'est possible, j'aimerais bien avoir le nom de cette émission télévisée, j'aimerais bien voir cet épisode... Puisqu'il me touche directement. Sinon, ce n'est pas grave... Mais sincèrement j'ai peur que ce soit vrai, que ce soit un faux diagnostic... Car j'ai pris des médicaments presque toute ma vie pour contrer les effets de ce TDAH, et s'il s'avère que je n'en ai pas vraiment... Alors ça voudrait dire que toute ma vie j'ai pris des médicaments pour contrer la véritable « moi ». Je ne sais pas si vous allez comprendre ce que je veux dire...

Clair de lune a écrit:
Prends-en note Wink

Je n'y manquerai pas. Merci beaucoup Clair!
Merci à tous...

Désolée mes réponses sont très courtes, n'hésitez pas à demander pour plus de précisions... Embarassed
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeSam 2 Juin 2012 - 9:07

Citation :
J'ai peut-être tout simplement pas déployé assez d'efforts pour me faire aimer, ou peut-être n'était-elle pas suffisamment réceptive, mais en tout cas j'ai échoué. Lamentablement.
Bonjour, un enfant n'a pas besoin de déployer d'efforts pour se faire aimer de sa mère. Un enfant doit être aimé pour ce qu'il est pour ce qu'il représente WoOlfyy. Le fruit d'un amour sans condition. Tu sais Clair de Lune à écrit l'essentiel et je n'ai pas grand chose à rajouter. Seulement peut être ceci; Dans ma propre vie lorsque je reviens dans mon enfance, j'ai donné sans compter mon amour à mes parents d'adoption, parce qu'un enfant agit toujours ainsi, sans calcul, sans faux semblant. Et pendant très longtemps je me suis dis Mais qu'ai je fais de mal? Aujourd'hui je répond, RIEN J'AI RIEN FAIT DE MAL ET TOI AUSSI TU N'AS RIEN FAIT DE MAL WoOlfyy
Citation :

Elle me disait souvent « Ce que je te fais c'est rien comparé à ce que j'ai vécu! » ... Ma mère aime se plaindre de sa misérable condition, j'ai probablement hérité ça d'elle.
J'en conclu que lorsqu'elle affirme ceci ça veut dire: J'ai été malheureuse alors TOItu n'as pas le droit d'être heureuse. Je ne juge pas ta Maman ici mais que voir?
Qu'elle n'a jamais su casser ce schéma de violence familiale, elle reporte sur toi l'objet de son passé et pour cela elle entretien en toi un sentiment coupable Si tu es heureuse moi ça me rend malheureuse.

Et de là naît ce triste constat en toi: "J'ai probablement hérité ça d'elle" Ce sentiment est un sentiment de culpabilité dont il faut te libérer. Je te dirais que tu as commencé à le faire en venant ici sur ce forum. Cela signifie quoi? Que tu as conscience de cet état de fait, que tu te sens prisonnière de cette mère TOXIQUE

Je vais pas en dire plus il te faut du temps pour démêler tout ça WoOlfyy Mais nous serons là pour te soutenir
Eric flower

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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeMar 5 Juin 2012 - 4:00

Bonjour à tous,
Je ne fais qu’un petit tour, je ne reste pas longtemps. Seulement quelques minutes, pour lancer mes préoccupations du moment. Rien à voir avec mes autres préoccupations du moment, mais quelque chose qui devait absolument sortir de moi, car j’aurais craqué sinon.

… J’ai commencé à prendre des médicaments pour le TDAH vers l’âge de 7 ou 8 ans. J’étais trop jeune pour comprendre vraiment l’action de ce médicament… Je prenais du Ritalin avant, une petite pilule bleue. C’était la dose la moins forte que l’on m’avait prescrit à l’époque.

Citation :
La vérité est que le Ritalin® est loin d'être une solution rapide. Les Drs Lemay et Pépin insistent pour que les parents sachent que donner des médicaments à un enfant avec un déficit de l'attention sans connaître les autres types de problèmes possiblement cachés n'est pas seulement irresponsable mais peut également endommager la santé de leurs enfants à long terme.
http://www.laviechiropratique.com/chronique.php?chro=8

Puis, vers l’âge de 10 ou 11 ans, ma mère m’est arrivée avec un nouveau médicament ; le Concerta. Le fameux Concerta. Ce médicament dont je ne connaissais rien, je le prends toujours aujourd’hui. Je commence à peine à me renseigner sur celui-ci. Je me demande, sincèrement, si ma mère savait ce qu’elle faisait lorsqu’elle a commencé à me mettre sous médication. De plus, sait-elle que la plupart des comportements qu’elle me reprochait sont sur la liste des effets secondaires de ce médicament ? Sait-elle qu’en voulant trop me changer, m’annihiler, elle a créé pire ?
Je me rends compte à quel point les effets secondaires de ce médicament sont nombreux et nuisibles. Troubles de visions… J’ai commencé à porter des lunettes même pas un an après le début de ma médication. Et je vous épargnerai la longue liste des effets que j’ai ressentis depuis la prise de médicaments… Et que je ressens encore.

http://sante.canoe.ca/drug_info_details.asp?channel_id=0&relation_id=0&brand_name_id=1916&page_no=2

Je me demande si ma mère est au courant de tous ces effets secondaires. J’espère sincèrement que non. Comment peut-on soumettre son enfant à une telle médication sans en connaître les effets à long terme ? Une seule chose que j’aurais aimé savoir… MOI, être mise au courant. Je crois que c’est légitime. C’est mon corps après tout. Ce n’est pas ma mère qui a à vivre avec les conséquences de la médication, que je n’arrive même pas à arrêter.

http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thylph%C3%A9nidate

Je ne sais plus si je vais continuer à me renseigner. Ça me fait de plus en plus peur, de plus en plus mal. L’insulte ultime, le coup fatal, l’apogée du cycle de destruction enclenché par ma mère. J’aurais aimé pouvoir me dire que, maintenant que je ne vis plus avec elle, que tout était fini.

http://www.psychomedia.qc.ca/hyperactivite-thda-/medicaments-pour-le-traitement-du-trouble-deficit-d-attention-et-hyperactivite





Ce n’est qu’un début.
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeMar 5 Juin 2012 - 18:42

Bonjour WOofroy, La TDAH c'est de l'hyper activité pour toi ou l'inverse? Tu parle de Ritalin ici pillule bleue,
Lorsque j'étais ado, Je prenais ça en usage détourné lorsque j'avais pas autre chose, on l'appelait Kiddy coke dans les rues Parisienne, ça augmentait mon métabolisme en quelque sorte. J'étais plus performant en quelque sorte.
Eric
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeMar 5 Juin 2012 - 20:52

C'est le trouble de l'attention avec hyperactivité... C'est un stimulant, pas étonnant qu'il te rendait plus performant... :O
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeVen 8 Juin 2012 - 5:09

~oOo~

Prisonnier de ma maison de verre.
Maison qui n'en est pas réellement une.
Je me noie dans cet océan d'illusions.
Dans cette mer de mensonges.
Dans ce fleuve de désespoir.
Comme je m'ennuie de l'eau salée des regrets.
La pureté de cette eau m'étouffe.
Prisonnier de ma maison de verre.

~oOo~



Bloup, Bloup. - Page 3 Photo_12


Le message qui suit n'a absolument aucun but. Des mots lancés à la va-vite... Profitons-en, puisque l'inspiration est là. Profitons du peu de temps qu'il lui reste. J'ai commencé à pleurer. Mais pas physiquement. C'est mon âme, ou du moins ce qu'il en reste, qui pleure. « Pluie acide sur mon jardin secret ». Bloup est mort. Je ne le dis plus. Ou alors, presque plus. Il a été remplacé, tout comme je l'ai été. Peut-être a-t-il eu un dernier soubresaut lors de son agonie, puisque Bloup vient de se transformer. Il s'est transformé en poisson. La confusion est grande. Le poisson est irréel. Il est né, a fusé du graphite pour se retrouver sur ce carton. Un poisson de carton. Il est là, à l'état de brouillon. Un poisson brouillon de carton, né d'une trop grande confusion. Je n'avais jamais dessiné de poissons avant... Du moins, jamais sans modèle. Ce dessin est sorti de nulle part. Je dessine des animaux si rarement que cette soudaine explosion me fait peur. Je ne dessine jamais de poisson. Seulement lorsque j’y suis contrainte, ou lorsque je ne peux dessiner autre chose. Mon rayon à moi, ce sont les personnages. Hommes, femmes, enfants, poupons… Tous ayant des traits plus ou moins humanoïdes, tout dépendant de mon humeur. Des corps mutilés, des personnages masqués, des enfants enchaînés, des femmes aux traits monstrueux… Poissons. Non. Jamais de poissons. Qu’est-ce que ce poisson est supposé représenter ? Bloup, qu’essaies-tu de me dire ? J’ai toujours eu une relation particulière avec les poissons. Je suis une meurtrière de poissons. J’en ai tué huit en moins d’un mois. J’aimais ces poissons, mais je les ai tués. Je ne voulais déjà pas d’enfants avant ces événements, c’est pire maintenant. Je détruis tout ce que j’aime. Je suis une destructrice. Une tueuse. Meurtrière d’espoir, meurtrière de poissons. Pour moi, ça sonne pareil. C’est la même mélodie à mon oreille. Une mort mélodieuse, destruction symphonique à nageoires. J’ai des nageoires ? Je me noie. Dans ma confusion. Je ne suis pas un poisson. Les grands yeux de Bloup semblent vouloir m’accuser d’un crime quelconque. Soudainement, mon amour pour les sushis diminue d’un cran. Son grand regard vide posé sur moi, regard sépia, inachevé. Accusateur. « WoOlfyy n’aura jamais d’enfants car WoOlfyy n’est même pas capable de garder de pauvres petits poissillons en vie. Mes enfants. WoOlfyy n’est même pas capable de se garder en vie elle-même. WoOlfyy est une épave de mort, elle ne donnera jamais la vie. WoOlfyy est une bombe à retardement, une machine de guerre, blindée et destructrice. Le regard de WoOlfyy est aussi mort que celui des poissillons qu’elle a tués. WoOlfyy a le cœur aussi froid que la peau de ces poissillons morts. Pas étonnant que sa mère voulait faire ligaturer cette future tueuse d’enfants, par prévention. WoOlfyy, tueuse de poissons, ne mérite pas de donner la vie. WoOlfyy, tueuse de poissons, ne mérite pas de posséder la vie, qu’elle n’hésite pas à arracher aux autres petits êtres vivants. WoOlfyy, tueuse de poissons. WoOlfyy, tueuse de poissons. » Le regard de Bloup m’effraie. Il me dit tout ça, et davantage. Je divague sûrement. Mais ça me fait peur quand même. Bloup me fait peur. Je ne sais pas pourquoi. Je n’arrive pas à vivre en harmonie avec cette esquisse. Je dois la terminer, mais son regard me transperce et de ces plaies coulent mes remords. Ils coulent et tachent tout, jusqu’à ma vision, qui se brouille. Jusqu’à… tout. Je ne sais plus. Je suis incohérente, plus qu’à l’habitude je le crains. Je l’aime, Bloup, même s’il me fait peur. Même s’il me fait mal. Même s’il me fait pleurer. J’aime ma mère aussi. Et ça, croyez-moi, c’est la chose la plus dure que j’ai eu à admettre de toute ma vie. Je n’arrive même pas à me croire, je refuse de me l’admettre à moi-même, car je souhaiterais détester ma mère de tout mon être, comme elle le fait pour moi. J’en suis incapable. Je suis incapable de détester ma mère. Je lui en veux, mais je ne cesse de l’excuser. C’est moi le problème, ne l’oubliez pas. Ma mère m’a traitée comme si j’étais un animal, et j’agis en animal face à elle. Le chien que l’on frappe, et qui revient vers vous en espérant quelques caresses. Le chien qui oublie. Le poisson qui oublie… car il est mort, tiens ! WoOlfyy les as tués. Les huit ! Je dis n’importe quoi. Je ne me comprends même plus moi-même. Je commence une phrase au hasard dans mon paragraphe et je me lance encore dans un tourbillon de folie. Je ne veux pas changer la fin. Je continue donc ici. Oubliez ce que je viens de dire, vous ne pouvez même pas comprendre ce que je suis en train de dire. Un tourbillon de folie qui m'aspire et me noie encore. Mais non, WoOlfyy! Tu dis n'importe quoi. Ferme-la, un peu. Fais-nous plaisir. Hé, mais qui parle? Qui est dans ma tête? C'est toi, Bloup? J'ai une autre migraine. Encore! Toujours la même histoire. Bobo-coco tout le temps. Lorsque je dessine et/ou j'écris, c'est inévitable. J'ai mal. Ça me fait mal, de m'exprimer par le biais des mots. Ça me fait mal, de m'exprimer par le biais de l'art. Tout me fait mal. Tout brise ma carapace. Tortue... Non, poisson. P O I S S O N! WoOlfyy! J'écris, mais je ne veux rien dire. Je dessine, mais je ne veux rien dire non plus. C'est pour ça qu'en général, je suis silencieuse. Je ne trouble pas le silence avec ma folie. Personne d'autre ne doit savoir ce qui se cache sous ce masque d'écailles. De pierre. Le masque est en pierre, c'est Bloup qui est fait d'écailles. Je n'ai pas d'écailles. Seulement mon blindage et de la peau. Et les fragments d'une âme, si l'on peut considérer que j'en possède une. J'ai envie de l'effacer, de tout gommer, de tout recommencer, voyager dans le temps, réparer mes erreurs et celles d'autrui, tout réparer, tout effacer, tout oublier. Passer à autre chose. Je suis jalouse de Bloup. Comme il est beau ! Un si beau poisson. Enlaidi par mes traits gauchers, mais dans mon esprit, Bloup est un dieu, le dieu-poisson. Il est grand, il est majestueux, mon Bloup. Un dieu-poisson qui châtit. C’est lui qui tient Damoclès. Il est au-dessus de moi, au-dessus de tout. Quand trancheras-tu, Bloup ? Je n'attends que ça. Je dois payer. Comme ton regard est hypnotisant! Suis-je folle? Oui, Bloup, je le suis. Je l'ai toujours été. Folle de toi. Folle de nous. Dans l'eau. Bloup? Je crois que je t'aime. Mais ne le dis à personne! ... Je ne me comprends plus. Qu'est-ce que je dis là, moi? Je crois que je dois m'arrêter. D'écrire, de dessiner, de divaguer. C'est nocif. Atrocement nocif. Le retour à la réalité l'est encore plus. Je plane? Non. Je ne consomme pas. Uniquement ces merdes qui me pourrissent l'existence. Elles ne font pas divaguer ces merdes. Je plane sans avoir besoin de drogues. Est-ce que c'est cela, la folie? Si oui, je suis folle. Mais je le savais déjà. Je suis folle. J'ai peur d'un poisson, que j'ai moi-même dessiné! J'ignore ce que ce poisson représente, mais je crois qu'il restera esquisse, croquis. Je ne veux pas donner vie à cette fabulation, à une autre fabulation. Je fabule suffisamment sans Bloup. Mais je ferai ses yeux. Ses yeux... Juste à cette pensée, mon coeur se serre. C'est un dessin WoOlfyy, reviens sur Terre. Reviens, WoOlfyy. Tu es partie trop loin. Tu te noies, encore. Tu te noies, WoOlfyy. Reviens.


Bloup, Bloup. - Page 3 Photo_11

Prisonnier de sa maison de verre.
Il a les nageoire grandes comme des ailes, pour pouvoir la fuir.
Il se noie.
Se noie dans un écosystème qu'il ne peut quitter.
C'est ce qui le garde en vie qui le noie.

C'est la vie qui le tue.




Le dessin, c'est fini pour moi... Pour le moment, ça me fait trop divaguer.
Je ne sais pas si vous aviez remarqué... ><
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 7:48

Hop la vie!

Le poisson avance, on fête ça avec une petite bière, ou deux, ou trois, ou 1000... Ou la vodka que je viens de trouver! Very Happy

Je prie pour que ça fasse cesser mes tremblement... Hé oh! La vie c'est fait pour s'amuser non? Donc je m'amuse...

Hey mais dis donc, c'est pas du whisky que je viens de trouver? La nuit est encore jeune, je vais célébrer ça en grand!

Au paradis des artifices, aveuglons-nous le temps d'un flash... Very Happy

Hasta la vista!
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 9:08

Je me demandais WoOlfyy... Tu as des passions ? Des choses dans lesquelles tu investie de ton temps ?
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 9:24

Je dessine, j'écris, j'invente des choses, je crée... C'est ce que je fais, à tous les jours, car je suis toujours seule ^^' Je m'occupe, disons Wink Pourquoi donc cette question? Smile
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 10:13

C'est beau comment l'alcool engourdit progressivement, ou tout d'un coup!

Tequila + jus d'orange. Boire comme s'il n'y avait pas de tequila. Enjoy mdr!

Quand l'effet arrive, c'est pas de la petite monnaie hahaha! Je suis soule je dis n'importe quoi et je trouve ça atrocement DRÔLE.

S'adonner aux paradis artificiels, c'est quelque chose que je devrais faire plus souvent, pour contrer le « temporaire » de la chose.

Hasta la vista again! Very Happy

Ma vie est belle aujourd'hui Wink

________________________________________________________


Je suis encore en vie. Encore en vie. Je respire toujours.
Je suis toujours là.
Je suis là.

Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer


Dernière édition par WoOlfyy le Dim 10 Juin 2012 - 10:18, édité 1 fois (Raison : y'en a pas vraiment donc arrête de demander!)
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 10:26

Bonjour, je ne sais pas si ce que tu dis est vrai si tu consommes vraiment en ce moment devant l'ordi mais faire l'apologie de la boisson comme tu le fais ici n'est pas agréable à lire. Je sais que parfois nous avons besoin de nous exprimer mais est ce là utile pour tout le monde?
Je pense qu'il vaudrait mieux arrêter à présent.....Parles nous plutôt du pourquoi ce besoin d'alcool afin d'être plus constructif.
Eric
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 10:42

Bonjour Eric,
Je réalise qu'effectivement tu as raison, ce n'est pas constructif du tout et pas utile (Je ne sais pas vraiment ce que je dis en ce moment, je m'en excuse, je peux effacer le post si nécessaire)

Je vais essayer d'être claire et concise, malgré tout ce que je viens de boire, et malgré mes trois jours d'insomnie! ^^'
(Désolée pour les fautes de frappe, j'essaie de me corriger, mais si j'en oublie je m'en excuse)

Je ne sais pas pourquoi je bois. Je me sens peut-êytre moins seule. Je suis toujours seule. Je bois peut-être car je sais que l'alcool ne me fera pas de mal, ne m'abandonnera pas, ne me battera pas, n'abusera pas pas de moi, me fera du bien pour une fois et m'aidera peut-être à dormir.

(Je dis sûrement n'imorte quoi.)

J'essaie sûrement de m'engourdir suffisamment pour oublier la douleur de ces lacérations qui transpercent mon âme (ou ce qu'il en reste)! Je ne sais vraiment pas. J'avais envie de laisser tomber le masque de petite fille sage et irréprochable, cette étiquette qui me suit depuis toujours... Oser, être aventurière, faire quelque chose de ma vie! X'D

Ces temps-ci, j'essaie juste de me prouver que je suis encore en vie.

Je survis, comme on dit!

Je m'arrête XD Je ne sais plus ce que je dis. C'était pas une bonne idée de boire et je le sais, je l'ai fait quand même car je suis une conne et j'aime prouver au reste de la planète que je suis une conne X'D

J'y vais, je supprime s'il le faut, pas constructif du tout, c'est vrai, désolée! Merci de me l'avoir dit! ^^

À plus les a,mis Very Happy

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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 11:11

Non n'efface pas tes postes tu avais besoin de l'exprimer et je ne peux que le comprendre car l'instant du moment parfois nous l'impose. Je comprends cela moi même l'ayant fait en d'autres temps ici mais pas sous forme d'apologie.

Nous pouvons nous prouver que nous sommes en vie par d'autres moyens. Lesquels je n'en sais trop rien c'est pour cela qu'il faut continuer à chercher.
Courage
Eric flower
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 11:22

Oui, du courage il en faut!
0
J'en ai suffisamment, je le crois, car je suis toujours là!
Je cherche, je tente de trouver un moyen, j'espère qu'un jour ce moyen ne sera plus aussi autodestructeur qu'il ne l,est en ce moment...

Ça serait bien si tout était plus simple, non? ^^'
à toujours vouloir créer des trucs plus complexes,, l'humain a oublié le bonheur de la simplicité... (Pas TROP si mple non plus, la vie n'est pas un cadeau, c'est une éopreuve à surmonter et si tout était trop facile la vie deviendrait trop inutile, et surtout trop dénuée de sens...

Je cherche. Je n'arrête pas.
Je sais maintenant que l'alcool n'est pas la solution....
En espérant trouver mieux!

(Les posts restent, alors ^^' j'ai bien hâte de lire ça quand je serai à jeun u_u' mdr!... C'est pas si drôle en fait ><)

Bon j'arrête pour vrai hahaha :p
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 11:40

J'aurais tellement voulu être aimée, avoir de l'attention...

Peut-êytre est-ce la reaison pour laquelle je vous emmerde avec mes niaiseries mdr X'D



Oups. J'arrête, j'ai dit. Je vais le regretter demain sinon ><
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 12:57

J'imagine qu'un jour quelqu'un m'aimera malgré les dégâts que ma mère a pu causer dans ma vie.

J'imagine qu'un jour quelqu'un m'aimeras pour ce que je suis.

Pfouuuu l'imagination que j'ai... X'D
C'est fou xD
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MessageSujet: Re: Bloup, Bloup.   Bloup, Bloup. - Page 3 Icon_minitime

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