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 La nourriture et moi (ni anorexique ni boulimique)

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Aragatz

Aragatz

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MessageSujet: La nourriture et moi (ni anorexique ni boulimique)   La nourriture et moi (ni anorexique ni boulimique) Icon_minitimeMar 21 Aoû 2012 - 22:10

Bonjour ! Décidément je traîne de nombreux boulets dans ma vie depuis longtemps... Encore un !

La nourriture.
Bébé et en-dessous de 2 ans 1/2-3 ans, j'aimais tout et mangeais pratiquement sans difficulté. Puis subitement je n'ai plus voulu manger que certaines choses et c'était très limité !
Avec le recul, j'ai relié ça à mon + ancien souvenir, le 1er dont j'ai eu "conscience" : sur ma table à langer, pendant que ma mère me changeait, j'avais bu un peu d'eau de Cologne, la bouteille ouverte étant juste à portée de ma petite main. Très peu, ça ne m'a pas rendue malade, mais j'ai trouvé ça déguelasse et ça m'avait beaucoup marquée, et que j'avais développé une sorte de méfiance envers tout ce que je mangeais.
En en reparlant à ma mère, celle-ci a plutôt pensé que dès que j'ai su manger toute seule, j'ai voulu "gérer" moi-même mes goûts, ou qu'il y avait eu "autre chose", peut-être une mauvaise expérience, un traumatisme, qui m'aurait bloquée (mais là, ça ne me m'est jamais revenu ni à ma mère)
Je n'ai donc mangé, et pendant très longtemps, que : purée, jambon blanc (très mixé, je détestais mâcher, après ça n'avait plus de goût et je n'arrivais plus ou plutôt n'avais plus envie d'avaler), nouilles, rillettes ! Et comme dessert, gâteaux, chocolat sous toutes ses formes et yaourts, jamais de fruits. Comme boisson, lait chocolaté ou à la fraise, mais jamais d'eau. C'était tout, absolument impossible de me faire manger autre chose, tellement je me braquais !
Ma mère s'en est inquiétée, pensant à des caprices, puis me faisait ce que j'aimais pour avoir la paix (je sais, ce n'était peut-être pas la bonne attitude). Elle m'avait toutefois emmenée chez le pédiatre qui l'a rassurée en disant que mes courbes de poids et de croissance étaient normales, j'étais en forme, et que je mangeais à ma faim, ce dont j'avais besoin. Il faut dire aussi qu'il n'y avait pas les campagnes anti-obésité de maintenant ni l'obsession du "diététiquement correct" (qui m'agacent. En réaction ?)
Comme je dévorais le chocolat tout le temps, ma mère me disait "Tu verras un jour, àn trop en manger, tu seras malade !". A 5 ans, j'ai eu l'appendicite. J'ai fait le lien dans ma petite tête et j'ai beaucoup moins mangé de chcolat par la suite... Mais les repas, quand on m'a autorisée à manger, se passaient mal, car je n'aimais et mangeais rien ! Les fruits (à presque chaque repas), je les cachais sous mon oreiller et les donnais à mes parents quand il venaient me voir...
Si dans la famille, ça se passait généralement bien, chez les amis de mes parents (où même lorsqu'ils venaient chez nous), j'avais droit à des réflexions de la part de certains : la femme de mon parrain, celle d'un ex-collègue de mon père (infirmière), et une amie de longue date de ma mère (encore qu'elle avait quand même un certain humour et d'elle, je le prenais plutôt bien par contre).
Ce qui revenait le + souvent : "Tu vas avoir des problèmes de santé + tard !" "Si tu étais chez moi/ma fille, je te jure que tu mangerais autre chose !" "Il y a des enfants affamés en Afrique qui seraiernt bien contents de manger ce que tu refuses !" etc...
Ou + insidieux, car ça s'adressait à mes parents à travers moi sur l'éducation qu'ils m'avaient donnée :" On voit que tu es trop pourrie-gâtée !" "Egoïste, capricieuse !" (je suis fille unique et ce genre de clichés revient souvent par rapport à ce statut). Bref, on me faisait sentir que je n'étais pas "normale" ni "bien élevée" parce que je ne mangeais pas de tout et que je n'aimais pas grand-chose !
Heureusement, je n'étais ni obèse, ni diabétique, ni autre maladie métabolique qui m'aurait obligée à manger ce que je n'aimais pas et ne plus manger ce que j'aimais... C'aurait été dramatique car là il aurait fallu me forcer !
Si je détestais l'alcool et que c'était un avantage, dans d'autres cas c'était un inconvénient, car quand j'étais malade, il fallait prendre des médicaments qui avaient la plupart du temps un goût atroce. Je pleurnichais pour ne pas les boire. Lorsque mes parents avaient le dos tourné, je les vidais dans l'évier, la poubelle... ou la plante verte qui crevait très vite ! Mais mes parents n'étaient pas dupes longtemps et il exigeaient que je le boive devant eux... En grimaçant... Par contre, j'adorais les sirops et les prenais sans problème !
A l'école : je ne mangeais évidemment pas à la cantine (je pense qu'on m'aurait gavée comme une oie ou punie), ma mère étant au foyer venait me récupérer tous les midis. Je ne disais rien de mon "défaut", mais lors de sorties scolaires d'une journée, ça commençait à se remarquer : mes camarades avaient de savants sandwichs et salades très élaborées et moi seulement un pain au chocolat et un lait fraise avec paille. Les instits qui nous accompagnaient me disaient "C'est tout ce que tes parents te donnent à manger ?" "Ben oui" répondais-je bêtement... Avec le recul, je m'étais demandée si en voyant mon modeste pique-nique, ils n'avaient pas été tentés de faire un signalement à la DDASS !... (mais il n'en a rien été !) Lorqu'on me posait des questions, je disais que je devais suivre un régime... Vu ce que je mangeais (et j'étais plutôt maigrichonne à l'époque), ça ne faisait pas très crédible, mais c'était la première excuse qui me venait à l'esprit...
Ni au collège. Mais j'ai dû faire des voyages scolaires à l'étranger (Angleterre, Espagne, Allemagne), après beaucoup d'hésitations à cause de ça, et peur que "ça" se sache, masi ma mère m'y a encouragée pour que je ne regrette rien. J'ai emmené discrètement des provisions dans mes valises. Dans les familles où j'étais hébergée, j'étais avec une fille "bouche-trou" (Angleterre), d'une autre classe (Espagne) ou ma meilleure amie du collège (Allemagne), mais les repas étaient catastrophiques, je refusais de manger ce qu'on nous servait et me jetais sur le dessert en en reprenant pour compenser ! Comme je dormais dans la même chambre que l'autre fille, je ne pouvais pas facilement me cacher pour manger mes provisions. Même en lui faisant jurer de ne rien dire, elle le répétait à tout le monde, on se moquait de moi, les profs qui nous accompagnaient me faisaient la morale "C'est impoli, tu vexes les gens qui t'invitent, il faut te forcer !" etc... (j'étais déjà la tête de Turc de ma classe et de presque tout mon collège en temps normal...).
En Allemagne, mes parents avaient briefé ma prof d'allemand pour éviter que ce genre de problème ne me perturbe. Elle avait d'abord refusé, puis a cédé sous leur insistance. Dans la famille allemande, mon amie, E, était étonnée de voir que je ne mangeais pas le même plat qu'elle. Evidemment, je ne savais rien. Mais dans la cuisine, j'avais vu traîner une lettre de ma prof, en allemand bien sûr, disant que j'avais un "problème" et la liste de ce que je devais manger et ne pas manger... E l'a vue aussi et m'a fait des réflexions désagréables, l'a crié à tout le monde, et vas-y que j'étais "pas comme tout le monde" "anormale" ! Et autres arguments cités + haut "Fille unique pourrie-gâtée" etc...
Au restaurant : ma famille n'allait quand même pas se priver à cause de moi ! (on y allait surtout en vacances, pas le reste de l'année), mais ma mère emmenait mes laits fraise. Selon les restaurants, le menu enfant était limité à 8, 10 ou 12 ans et selon mon âge, j'y avais droit (jambon frites le + souvent) ou pas (parfois je trichais sur mon âge)... Et je grignotais des bouts de pain... Je détestais rester assise pendant environ 3 heures sans bouger (à la maison, je quittais la table au bout de 20 à 30 minutes) dans un restaurant archibondé avec seulement 2 ou 3 serveurs ! Et comme on ne lit pas à table (j'adorais et j'adore toujours lire !), je m'ennuyais comme un rat mort et culpabilisais même d'être une "mauvaise cliente" puisque je ne mangeais rien !
Une fois, à 11 ans, en vacances à la mer, le lendemain d'une gastro qui m'avait laissée encore fatiguée et sans appétit, mes parents et moi avions passé la journée en Espagne. Ma mère (volontaire ou non ?) avait oublié mes laits fraise. Je paniquais mais évidemment en Espagne, on n'en trouvait pas... J'avais encore préféré me passer de boire de l'eau, que je détestais ! Malgré le cagnard et mon reste de gastro... J'ai miraculeusement tenu le choc sans boire une goutte d'eau de toute la journée !
Je n'avais pas d'interdits alimentaires, on me faisait toujours ce que j'aimais, mais ma mère ne faisait jamais de frites ni ne m'emmenait au MacDo (mes grand-parents non plus) et ma mère m'interdisait de manger des barres chocolatées style Mars, Twix, Bounty (je n'ai jamais su pourquoi... je ne suis pas tombée raide morte en en mangeant en cachette !).
Ma grand-mère maternelle (l'obsédée de la messe du dimanche), elle, m'interdisait le sel ! Elle salait elle-même mon assiette, d'une misérable pincée, et rangeait le flacon tout en haut pour que je ne l'atteigne pas. Si je me plaignais de la fadeur de mon plat et en réclamais de nouveau, elle refusait fermement en me disant que "ça me durcirait le sang à force quand je serai vieille à mon tour, maladies cardiaques, etc". Les bonbons, j'en mangeais à peu près comme je voulais...
Ca s'est arrangé en rentrant comme pensionnaire, en redoublant ma 3ème, tout seul et le + naturellement du monde ! J'ai désormais mangé davantage de choses (mais pas encore de tout). Ma mère aurait aimé m'y faire entrer + tôt, mais j'avais peur d'y aller... à cause de ça ! Avec les autres filles, j'ai vu qu'elles avaient aussi leurs goûts et dégoûts et on s'échangeait nos parts éventuellement sans problème !...
Je ne bois de l'eau pure que lorsque je ne peux pas faire autrement, mais j'y ajoute du sirop de menthe ou alors je bois du jus d'ananas... Je refuse poliment certains plats que je n'aime pas (mais c'est rare maintenant), je mange à peu près normalement, même si c'est encore très loin d'être "tout" ! Cela dit, je n'aime pas faire la cuisine, seulement un plat surgelé au micro-ondes et basta ! Mon mari ne s'en plaint pas (lui n'est pas difficile)...
En 2004, j'ai fait 2 stages en école maternelle. L'une imposait le goûter, et c'était presque à chaque fois une pomme ou un bout de pain dur avec du fromage, très rarement un yaourt ou un gâteau au chocolat. Pour le fruit ou le pain fromagé, ils mordaient dedans au début puis laissaient, mais les instits et ATSEM les forçaient à finir. Moi sans rien dire, discrètement, je jetais les restes à la poubelle... Mais yaourts au chocolat et gâteaux, eux, étaient vite et entièrement mangés ! La 2ème école, les enfants emmenaient eux-mêmes leur goûter composé justement de crèmes dessert, gâteaux au chocolat, compotes en tube, mais ni fruits ni pain ni fromage...
Le "diététiquement correct" m'agace et c'est tout juste s'ils ne nous disent pas "si votre enfant mange une frite ou un morceau de chcocolat, il va tomber raide mort !"
Je n'ai pas encore d'enfant, mais je me suis jurée de ne jamais le traumatiser comme je l'ai été avec la nourriture !
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aleu

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MessageSujet: Re: La nourriture et moi (ni anorexique ni boulimique)   La nourriture et moi (ni anorexique ni boulimique) Icon_minitimeJeu 6 Déc 2012 - 0:20

Bonsoir, je viens de lire ton message et je tiens à te rassurer tu n'es pas la seule, de la à dire que c'est normal, je ne sais pas...

Je suis un peu dans le même cas, surtout petite, depuis je me suis "arrangée".

Depuis que je suis petite je n'aime pas manger de choses dures en générales, ni mastiquer, de ce fait je ne mange presque jamais de viande rouge, mon alimentation étant petite se limitait à purée, jambon, pattes, crêpes etc...

J'ai eu quelque problème de poids car je ne grossissais pas assez et ma mère me menacé de me mettre sous perfusion, mes parents passaient des heures à me répéter de finir mon assiette, alors que je restais devant en triant ce qui me déplaisais le moins.

Je ne bois pas non plus d'eau, ça n'a pas de gout à mes yeux c'est uniquement s'il n'y a que ça.

Tout s'est "arrangée" également entre la cantine du collège et l'internat au lycée, cependant le fait de vivre toute seule n'est pas très bon au final, je reprends vite des mauvaises habitudes ^^


Bref ce n'est pas un problème je pense, il y a juste à ce forcer pour manger "comme tout le monde" personnellement je m'y force de tant en tant sans quoi je perds mes dents Very Happy mais c'est des goûts particuliers tout simplement, y a pas de quoi en faire un fromage, tu te stress pour rien...

Tant que tu es en bonne santé y a pas à s'inquiéter...
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Aragatz

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MessageSujet: Re: La nourriture et moi (ni anorexique ni boulimique)   La nourriture et moi (ni anorexique ni boulimique) Icon_minitimeJeu 6 Déc 2012 - 10:45

Merci de ton soutien. Mais je préfère encore refuser un plat que je n'aime pas (tout au plus avant le repas prévu, briefer la maîtresse de maison) que de me forcer à manger et recracher voire vomir après... Et puis effectivement, ma santé est normale, j'ai comme tout le monde des petits maux, mais c'est tout... Pour ce qui est de mon enfant, comme je l'ai dit, sans lui faire manger de ça tous les jours non plus, je ne refuserai pas la moindre tartine de Nutella, et il ne sera pas privé de frites... Je suis du même avis que ma mère : il vaut mieux avoir un enfant qui mange "mal", mais qui est très bien élevé par ailleurs que le contraire ! Là où je serai très stricte, c'est sur le respect et la politesse, sur la nourriture, je serai + coulante, au vu de mon vécu...
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aleu

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MessageSujet: Re: La nourriture et moi (ni anorexique ni boulimique)   La nourriture et moi (ni anorexique ni boulimique) Icon_minitimeJeu 13 Déc 2012 - 3:38

Je suis parfaitement d'accord, ça m'est arrivé et m'arrive encore quelque fois, mais très rarement heureusement d'avoir des hauts de coeur quand je mange, avant j'en avais sans arrêt dès que je mangeais quelque chose qui me déplaisais =/
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MessageSujet: Re: La nourriture et moi (ni anorexique ni boulimique)   La nourriture et moi (ni anorexique ni boulimique) Icon_minitime

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