Bonjour à tous et merci de me lire.

Je suis une jeune fille de bientôt 18ans, et mon entourage me fais inquiéter sur mon comportement et ma santé ...
C'est très difficile pour moi de franchir cette étape, mais je pense que cela peut m'aider. Du moins je l’espère !

J'ai un trouble cyclothymique qui à neccésité une hospitalisation de 3semaines dans une clinique psychiatrique. J'ai fais un virage maniaque, et j'était dépendante des anxiolytiques. A ma sortis tout était réglé dans ma tête. Plus de cachets, plus d'abus, et une confiance et une ambition de vie débordante ! Ce que je me suis dis c'est que plus jamais je ne dépendrais de quelque chose ou de quelqu'un.

Depuis le début de l'été, j’enchaîne les apéros ... Tous les soirs je me retrouve à ramper sur le sol tellement je suis ivre. Aujourd'hui je vomis presque à chaque fois. Alors chaque matin quand je me réveille je me dis que c'est la dernière foi que je finis comme ça, que j'arriverais à me contrôler, que j'arriverais à me souvenir de mes soirées et que je n'encaisserais plus les mots des autres.
C'est ce que je me dis, mais quand je me retrouve devant un verre je ne résiste pas. Je me console en me disant que ca seras le seul de la soirée ... Puis non, je continue à boire, et cette fois si je me console en me disant que de toute façons tout le monde est ivres et que je peut me permettre d’être dans le même états qu'eux.

Le lendemain matin je me réveille et je me dis merde qu'est ce que j'ai foutu encore ! J'ai mal de partout, à la tête, au dos et au coeur. La journée passe et j’accueille les sensations de mes proches sur mon comportement : "tu m'as fais honte" "tu bois trop et tu doit t’arrêter" ...
Je suis entrain de les perdre et de me perdre. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive. Je crois que je préfère me dire que je suis jeune et que c'est l’été plutôt que de me dire que j'ai un problème et que j'ai toujours aimé boire et finir à l'envers ...

Que dois je faire ?

de quand date ton hospitalisation?
il s' est passé qq chose durant le début de l' été?

les 3 premières semaines de juin de cette année, puis je n'ai noté aucun évènement spéciale

je me trompe surement mais lorsque tu dis qu' à ta sortie tout aller bien, c' est que l' hospitalisation ta fait du bien avant tout mais il arrive que parfois on est totalement guérit après ça... tu combles ton manque par de l' alcool surement je sais pas mais qu' est-ce qui te pousses à boire? et es-tu suivis le fait de parler à qqn serait déjà bien? je dois prendre ton courage meme si cela est dur, et il te avant tout du soutient je pense on en a tous besoin ces moments...

Bonjour Petitefleur,

Je comprends comme ça doit être difficile d'être tiraillé ainsi entre ta raison et ta dépendance. C'est déjà un grand pas que tu en aies conscience et que tu arrives à le mettre en mots et à chercher une solution.

Je n'ai pas moi-même de solution à t'apporter, tout ce que je sais c'est que pour sortir d'une dépendance il faut trouver quelque chose d'autre pour compenser. Je m'explique plus clairement : par exemple, quand tu arrêtes les soirées où les tentations de l'alcool sont trop importantes, il va y avoir d'un seul coup un grand vide dans ta vie quotidienne, et c'est là qu'il faut trouver d'autres choses à faire et à penser pour ne pas replonger, par exemple, aller plutôt au cinéma, se faire de nouveaux projets pour ne concentrer son esprit que sur ces projets.

Je te souhaite beaucoup de force et de courage

Bonjour Petitefleur

Tu n'as posté que deux messages et tu es repartie comme tu es venue, alors ce soir, je viens vers toi pour te demander comment tu vas ?

Citation :

La journée passe et j’accueille les sensations de mes proches sur mon comportement : "tu m'as fais honte" "tu bois trop et tu doit t’arrêter" ...
Je suis entrain de les perdre et de me perdre. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive. Je crois que je préfère me dire que je suis jeune et que c'est l’été plutôt que de me dire que j'ai un problème et que j'ai toujours aimé boire et finir à l'envers ...

L'automme est maintenant présent et l'été est derrière toi, l'alcool fait-il encore partie de ton quotidien ?
Tes proches te disent que tu leur fais honte, mais tu n'as pas à ressentir honte et culpabilité, tu es dépendante d'une drogue, l'alcool, est c'est en premier lieu une "maladie" causée bien souvent par un mal-être, en s'y réfugiant tu te sens bien, sur le coup, mieux, légère mais tu ne sais apparemment plus t'arrêter au "raisonnable".

Effectivement, l'arrêt du tabac serait la meilleure solution pour toi en premier lieu mais encore faut-il d'abord cibler le pourquoi de cette dépendance...
Si tu te racontais un peu, ici, nous pourrons peut-être t'aider à trouver un cheminement et également l'origine de ton mal-être.

Ne dit-on pas "boire pour oublier", que souhaites-tu oublier consciemment ou inconsciemment ?

Clair de lune.

Bonsoir,

Tous d'abord, veuillez m'excuser de mon absence, puis surtout je voulais vous remercier de votre soutien.

Je vous ai quitter brusquement pour me faire interner dans une clinique psychiatrique, sous l'ordre de mon médecin, afin de suivre un programme de désintoxication.
Je m'en sors plutôt bien, parce que je ne bois plus du tout. Mais cette hospitalisation à étais une horreur ... On m'as transformé en zombie, j'avais des hallucinations et des confusions qui resterons les seul et vagues souvenirs de cette cure. J'ai fêter mes 18 ans shoutée, et je le vis un petit mal quand j'y repense ... Ça a été dur, les jours après m'as sortie on était les plus douloureux de ma vie, j'était comme écorchée vive avec une seul sensation mais énorme sensation de vide ...

Aujourd'hui ça va mieux, j'ai repris une scolarité, une vie sociale et un suivie médicale plus que correct.

Bonjour et bravo !
Et surtout maintenant bon courage pour la suite