Bonjour,

je m'appelle laurent, je vais avoir 25 ans en septembre prochain. en ce moment je suis dans un hôpital de jour comme patient depuis plus d'un an et demi. le temps maximum de passage là-bas est de 2 ans. si je me trouve là-bas, c'est parce que j'ai demandé à obtenir la reconnaissance de travailleur handicapé et que la la mdph (maison départementale des personnes handicapées) a désigné Cap Emploi pour me suivre. et cap emploi m'a proposé de passer un bilan avec le centre Alexandre Dumas à l'issue duquel on m'a proposé d'aller dans cet hôpital de jour. mais je n'ai pas l'impression au bout d'un an et demi que ça m'ait permis de me sentir mieux.

j'ai fait un stage de remobilisation en bureautique car j'aimerais travailler dans le secteur administratif mais j'ai été souvent amené à parler de tocs que j'avais et que j'ai encore, notamment sur la propreté. j'en ai parlé avec la psychologue qui me suit à l'EJA (l'espace jeunes adultes, c'est le nom de l'hôpital de jour) et elle me dit que d'un côté j'aimerais être en poste mais que de l'autre j'éprouve le besoin de parler souvent de ce qui me préoccupe en situation de travail et que ce n'est pas compatible avec le milieu professionnel. d'ou elle pense que je ne serais pas prêt pour le moment à travailler. mais c'est une situation que je vis mal car j'ai le sentiment d'être plutôt isolé. on envisage même de m'orienter vers une autre structure de soins qui ne prenne pas en compte l'aspect professionnel car ce ne serait pas le moment pour moi de m'en occuper.

cependant, j'ai monté un dossier avec le soutien de mon psychiatre à l'attention de la cdaph (commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées) pour une demande d'orientation professionnelle que j'ai déposé auprès de la mdph en février dernier et on devrait me répondre en septembre prochain. mon médecin a demandé à ce que je commence par être en milieu protégé (dans un premier temps) et de mon côté j'ai exprimé le voeu de suivre une formation dans le secteur administratif en crp (centre de reclassement professionnel). donc j'attends leur réponse mais je ne voudrais pas être déçu. je vois une conseillère professionnelle (c'est un peu comme une conseillère d'orientation) et elle m'a dit qu'elle avait eu des patients qui ont eu de mauvaises surprises en réponse à des demandes d'orientation professionnelle.

depuis que je suis sorti du système scolaire j'ai essayé de trouver un emploi sans succès. je pense que je ne suis pas arrivé à concrétiser de projet, probablement parce que je ne suis pas sorti de la période de l'adolescence psychologiquement d'après la psychologue qui me suit. je ne serais pas prêt ainsi. en outre, j'ai vu une psychanalyste une première fois et on est restés une heure et demi à parler. elle a pris des notes de ce que je lui disais. elle me propose d'utiliser l'EMDR et l'analyse psycho-organique pour les prochaines séances. je dois dire que j'ai vu pas mal de psys avant de la trouver car soit la personne ne me plaisait pas physiquement, soit on me demandait de venir à une fréquence que je ne pouvais pas assumer financièrement, soit je ne me sentais pas à l'aise avec le spécialiste. je suis conscient que le physique a peu d'importance objectivement mais pour moi ça en a. vous pourriez penser que je me disperse à voir plusieurs personnes à la fois mais disons qu'avec cette spécialiste je ferais un travail plus en profondeur qu'avec la psychologue (avec qui je parle de ce que je fais) ou le psychiatre (qui me prescrit des médicaments). et je les vois une fois tous les quinze jours.

par ailleurs, je suis inscrit à des séances de psychodrame pour la rentrée prochaine. ce qui s'est passé en fait c'est que j'ai vu une psychanalyste qui ma proposé de faire ça en me mettant en relation avec un médecin de la spasm (société parisienne d'aide à la santé mentale) en mettant l'accent je pense sur l'idée qu'il faille rencontrer d'autres personnes.

j'aimerais avoir votre sentiment sur tout ça s'il vous plaît, savoir s'il y a des choses que je pourrais faire de mon côté car il y a chez moi l'envie de sortir de cette inactivité, d'avoir un but dans la vie. mais je sais que je risque de me heurter à des rejets de candidature même si je suis convoqué à des entretiens. d'un côté il y a ce besoin de se sentir utile et d'avoir de la reconnaissance mais de l'autre il y a l'idée que je ne vais pas assez bien pour être pris par un recruteur. la psychologue qui me suit me dit que si je souhaite donner un sens à ma vie pour le moment, ce serait de prendre soin de moi.

j'attends votre réponse.

merci,

laurent.

Bonjour Erick,

eh bien c'est le fait d'avoir peu ou pas d'amis, de ne pas avoir encore vécu d'histoire amoureuse et de ne pas avoir de situation professionnelle. ça me donne l'impression de passer à côté de ma vie.

hello Erick,

j'ai connu aussi d'intenses moments de déprime. Je prends un antidépresseur depuis plus de deux ans ainsi qu'un antipsychotique qui me stabilisent moralement. l'HDJ me permet de voir d'autres personnes qui ont d'autres problèmatiques et de partager des activités avec elles. elles sont sensées nous préparer à la vie professionnelle mais il peut arriver que les patients aillent dans une autre structure de soins au terme de leur passage à l'EJA.la finalité de l'EJA est l'insertion sociale et professionnelle en général mais ça n'aide pas tout le monde de ce point de vue-là.

Hello Erick,

merci pour ton message. j'ai regardé le compte rendu du BEA (bilan d'évaluation aprofondie) que j'ai passé avec le centre Alexandre Dumas mais les raisons qui m'ont poussé à être intégré en HDJ me sont peu claires. dans le BEA on parle d' "ambivalence dans dans les projets professionnels " que j'ai évoqués pendant le bilan " sans représentation très concrète de leurs éxigences ".

puis j'ai passé des tests d'évaluation psychotechniques. d'après eux mes aptitudes d'adaptation à la nouveauté, d'apprentissage et d'évolution sont actuellement faibles. pour ce qui est de la stratégie de travail, j'ai été très lent aux epréveuses de logique mais très précis. ensuite ma stratégie de travail est plus adaptée : j'avance plus rapidement et je fais peu de fautes. j'ai ainsi besoin d'un temps d'adaptation et de temps pour travailler efficacement et dépasser ma tendance à la méticulosité. et en conclusion, j'aurais des difficultés d'adaptation à une formation qualifiante et je serais plus à l'aise dans un métier exécutif qui tienne compte de mon rythme de travail et d'adaptation.

Pour répondre aux autres questions, je suis arrivé en dernier dans la famille. je suis le dernier d'une fratrie de 5 enfants. j'ai été plutôt proche de ma soeur Céline de 5 ans mon aînée. on était assez proches d'une famille religieuse qui était voisine de chez nous. on jouait ensemble quand on était enfants pendant les vacances scolaires. J'ai aussi le souvenir que j'avais des soucis avec d'autres élèves de ma classe à l'école.

quand j'étais en CM1 j'avais été l'objet de moqueries à cause de ma coupe de cheveux. c'était un moment assez marquant pour moi. la même année on me traitait de " suce bite ". c'est pour ça que mes parents ont souhaité que j'aille dans une école juive. mais en cinquième un élève qui s'appelait Samuel avait volé le carnet de notes d'un prof de notre classe et je l'avais dénoncé ce qui m'a valu de rentrer en conflit avec lui.puis en quatrième il y avait un autre élève qui s'appelait Mickaël avec ki j'avais un différend. J'ai le souvenir par exemple qu'il avait pris ma trousse et qu'il l'avait mise entre ses jambes ou qu'il avait mis sa salive sur ma table. et comme c'était le cousin d'un autre élève qui avait redoublé sa troisième et qu'on était passés de classe, mon père et moi on avait demandé à ce que mickaël soit dans une classe différente de la mienne et de son cousin. ce qui n'a pas arrangé les choses.

et quand j'étais en quatrième on me faisait le reproche de ne pas m'ouvrir aux autres. Je pensais que je valais mieux qu'eux car il étaient agités et ptêtre aussi parce qu'ils parlaient de façon perverse de la sexualité. et depuis cette année-là je me reprochais d'avoir poussé ma maman quand j'étais en CM2. On était partis chez Gibbert jeune pour acheter un autre exemplaire d'un livre que j'avais perdu et comme je voulais me faire remarquer par les caissières j'ai poussé ma maman. elle n'est pas tombée pour autant. je m'en étais excusé auprès d'elle après mais le souvenir était revenu en quatrième.

si on associe le fait que j'étais tourmenté par ce souvenir (dont j'ai amplifié la gravité) et celui de ne pas m'ouvrir aux autres on peut penser que j'ai passé une mauvaise scolarité. j'étais partagé entre devoir founir des efforts pour progresser et accorder de l'importance au souvenir relatif à ma mère. il y a eu une baisse de mon rendement scolaire,ptêtre parce que le souvenir de ma mère m'a affaibli. je n'ai donc pas eu le bac. c'est un schéma qui a été valable jusqu'en fin de première, moment ou j'ai dû être hospitalisé au ciapa (centre interhospitalier d'accueil pour adolescents). mais je n'y suis pas resté longtemps. mes parents ont souhaité que je reprenne l'école et en terminale j'allais vraiment très mal.

je voyais à ce moment-là un médecin qui avait convoqué mes parents pour leur proposer que j'aille à la clinique dupré dans la ville de Sceaux. on avait rempli un dossier à leur attention mais je n'ai pas été admis. j'ai retrouvé il n'y a pas longtemps leur réponse ou on me disait qu'il fallait attendre d'être stabilisé moralement, que je paraissais fragile mais c'est ptêtre aussi pour ça que j'ai voulu aller là-bas, non ? Mais ce que je tiens à mentionner c'est que c'est précisément à 13 ans que j'ai commencé à ne pas me sentir bien et mes proches le soulignent.

j'ai mon autre soeur patricia ki me dit qu'il y a eu une rupture par rapport au passé, qu'avant j'étais mignon, que j'avais la joie de vivre, ce qui n'est plus vraiment le cas maintenant. vous voyez j'ai la calvitie et j'ai ptêtre un état d'esprit négatif. depuis décembre 2006 ça va un peu mieux mais je sais que mes problèmes ne sont pas entièrement résolus. je ne sais pas ce qui a déclenché ce mieux-être. Je m'étais levé un matin et j'ai senti une amélioration de mon état de santé s'opérer en moi.

pour parler de mes parents, ce sont des gens assez âgés. J'ai mon père qui a plus de 80 ans et ma mère qui a 67 ou 68 ans. mon père travaillait sur les marchés dans la vente de prêt-à-porter féminin tandis que ma mère dans une crèche comme puéricultrice. elle est retraitée mais elle tient quand même à continuer de travailler parce que sa retraite ne lui suffit pas. elle et moi sommes assez distants. je pense que c'est parce que je la gênerais à parler de mes soucis, aussi parce que j'ai pas un état d'esprit positif en général. c'est pas que je cherche la petite bête mais elle se sent plus proche de mes autres frères et soeurs qui n'ont pas ces soucis-là. quoique ma soeur céline avait des tocs pendant un moment. je parle un peu plus avec mon père mais je sens bien qu'ils ne sont pas qualifiés pour me venir en aide. Ils ne cherchent pas à intervenir dans mes affaires. ils me laissent me déboruiller seul, ptêtre par peur de mal faire.

maintenant je me sens fragile psychologiquement. plusieurs personnes aussi me disent que je manque de confiance en moi et que c'est parfois difficile pour moi de prendre des décisions. et j'ai le sentiment d'être un peu dans un cercle vicieux car avoir une activité sportive par exemple me permettrait de rencontrer d'autres personnes et ptêtre d'aller mieux aussi mais souvent je commence les choses et je ne les mène pas à leur terme.j'ai voulu reprendre les études, passer le DAEU mais je n'ai pas été jusqu'au bout. J'ai commencé à prendre des cours de langue éspagnole et idem. je me suis inscrit à une salle de sport mais je n'ai pas voulu prendre d'abonnement à l'année. J'ai juste voulu essayer pendant un mois mais je n'avais pas forcément envie d'y aller régulièrement.avant je m'étais même inscrit à un club pour pratiquer le taekwondo pour un an mais j'ai lâché en cours de route. néanmoins, je vais à des sorties organisnées sur le net. ça me permet de voir d'autres personnes mais l'inconvènient c'est que je revois pas forcément les même personnes car d'une sortie à l'autre les gens ne sont pas les mêmes.

j'attends votre réponse.

merci,

laurent.

alors , moi y'a un truc que je doit faire apres les grande vacances ,
ma situation actuelle , je suis au RSA c'est mon seul revenu , j'ai comme toi , une assistante social spécialisé dans l'insertion , avec qui j'ai fait le point , et la il est vital que j me concentre sur ma therapie , j'ai donc rempli un papier , qui dit que pour le moment je suis pas apte a travailler , peut-etre que je toucherai des sous grace a ca , c'est un truc jor "cotorep" tu vois ?

et mon assistante social , ma dit donc que je pouvais aller dans un truc , malheureusement j'ai plus le nom en tete u_u , mais en gros c'est une maison ou il font des activités en groupes tous les mardis , c'est gratuit , et il y'a des ateliers peintures , divers ateliers dans l'art , mais egalement des sorties , jor promenades en foret ou ailleurs , piscine ce genre de chose

qui te permet dans un 1er temps d'y aller a raison de 2 ou 3 sceances voir comment ca ce passe , et ensuite tu t'inscrit , donc quelque part tu doit "t'engager" ce qui pour des gens comme toi et moi qui ont du mal a aller au bout d'un projet peut-etre tres bien ,
et dans un 2em temps ben on voit des gens , on apprend des choses etc...

donc sois peut-etre voir une assistante social specialisé insertion , qui pourra etend donné ton état de dirigé aussi vers ce qu'il te convient de mieu , et a coté bien sur continuer ta therapie
c'est bete je me souvien plus le nom , si jamais je retrouve je te redirais !!

Hello Gal,

je suis déjà dans une structure ou on propose des activités. mais je m'inquiète par rapport à mon avenir. et quand tu parles de thérapie à quoi est-ce que tu fais allusion précisément ? à l'hôpital de jour ou je suis ou autre chose ? j'ai tendance à penser qu'une activité professionnelle m'aiderait mais je n'ai pas réussi à concrétiser de projet jusqu'ici. je t'avoue que j'en ai un peu marre de devoir aller d'un endroit à l'autre. j'ai déjà été avant l'EJA dans un espace dynamique insertion mais ça n'a rien donné et je crois qu'avec l'EJA c'est la même chose.

bah mois j'ai vais un mois et demi en hopital psy , a ma sortie j'ai continuer de voir une psychologue un vendredi sur 2 , c'est ca que j'appel la therapie , voir quelqu'un regulierement , continuer le traitement si tu en as un , et avancer a ton rythme , c'est parfois tres long , il te faut trouver un therapuete avec qui tu restera une bonne foi pour toute !

Hello Gal,

je vois une psychologue clinicienne à l'EJA mais on se contente de parler de mon présent tandis que mes soucis ont commencé à l'âge de 13 ans. et j'ai l'impression que parler simplement ne me suffirait pas pour aller mieux, que je devrais essayer quelque chose de différent comme l'EMDR. c'est ce que me propose une psy que j'ai rencontrée à la fin juillet dernier. la psychologue qui me suit m'a conseillé de reprendre contact avec elle car j'étais à l'aise avec elle. enfin je n'étais pas vraiment en confiance pour la première séance mais on m'a conseillé de faire quelques séances avec elle pour voir ce que ça donnerait car la confiance met du temps à se construire. je prends à côté de ça un traitement médical et ça me stabilise. et quand tu dis " avancer à mon rythme ", qu'est-ce que tu entends par là ? Je pense qu'il y a des efforts à faire de ma part mais je ne sais pas lesquels. est-ce que tu as des idées ?

tu vois une psychologue , tu dis que vous vous contenter de parler de ton présent , la l'effort serait peut-etre que toi tu lance la discussion sur le passé , du style "voila aujourd'hui je pense que je suis comme ci comme ca , je pens que c'est a cause de ceci ou cela dans mon passé" et la tu raconte le passé ,
parler simplement ne te suffirait pas dit tu ?
mais c'est bien en parlant que tu parviendra a comprendre le pourquoi du comment justement !
elle ta conseillé de la revoir , a moon avis c'est qu'elle sais que tu en a encore besoin , c'est son metier apres tout ^^
par contre tu peu lui demander si c'est bien que tu fass'e les deux choss a savoir "continuer de la revoir donc" et "faire le truc de l'EMDR" les 2 en meme temps

avancer a ton rythme je veux dire par la , que tu me semble beaucoup trop préssé d'aller directement a la fin , tu veux un travail tout de suite , tu souhaite plein de chose tout de suite , et ducou tu t'attarde moin sur les petits details de ton passé , ce qu'il faut c'est partir de zero , ratiisé ta vie de A a Z et proceder par etape voir chaque chose qui ce sont produite et qui ont contribué a faire de toi ce que tu es , afin de comprendre c'est choses , car si tu comprend d'ou les problemes viennent , alors tu sera plus a meme de les combattres , si tu sais pas de quoi il sagit c'est comme ce battre avec un bandeau sur les yeux , tu sais pas ce que tu combat et ce sera justement pas forcement la bonne chose

je sais pas si ce que je dit est clair ^^ j'essai d'utiliser eds mots simple pour que tu comprenne le mieu possible
par exemple si tu es un enfant battu la question sera de savoir pourquoi tu a ete battu , qu'est-ce qui a mener l'adulte qui te frappait a le faire , trouver la cause , fera que ce ne sera plus toi le coupable
bon c'est just un exemple mais c'est pour te faire comprendre en situation de quoi je parle
voila donc il te faut creusé , mais pour ca il faut que tu le veuille , quand tu parle avec ta therapeute c'est toi qui choisis la discussion la direction que vous allez prendre , il faut que toi tu l'emmene dans ton passé , et qu'ensemble vous regardiez ce qu'il s'y passe , et comment c'est choses ton ammener ou tu es aujourd'hui

voila bon j'espere que tu aura reussi a tout dechiffrer ce que j'ai dit ^^

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Bonsoir Gal et Capucine,

Merci pour vos réponses réspectives. Je vais commencer par donner suite à celle de Gal. Je pense qu'il serait plus du ressort de la praticienne de l'EMDR de parler de mon passé car elle est par ailleurs psychanalyste. Je pourrai cependant lui demander s'il y aurait un risque de me disperser à la voir elle ainsi que la praticienne de l'EMDR. En outre, je ne suis pas sûr de te suivre quand tu fais allusion à l'exemple de l'enfant battu et de sa culpabilité. Est-ce que tu voudrais dire que si j'étais un enfant battu, j'aurais le même comportement avec mes enfants et ainsi on pourrait me le reprocher ?

Je m'adresse maintenant à Odile. J'essaie dans le présent message de faire des efforts de ponctuation puisque pour toi mes difficultés auraient en partie un lien avec le non-respect de certaines règles de grammaire. Cependant, je me demande quelles pourraient être les autres règles à respecter pour être mieux adapté aux éxigences de la vie avec les autres pour toi. Et puis pour la question des TOC, la psychologue qui me suit me dit qu'il y a certainement un rapport avec ma sexualité. C'est à dire qu'il y a pour elle une attirance sexuelle pour les garçons chez moi et comme mes TOC se déroulent souvent pendant les moments ou je vais aux toilettes, elle fait le lien avec la question de la sexualité. Je lui explique qu'issu d'une famille juive, mes parents prendraient mal le fait que je sois gay car ils sont religieux et je vis chez eux pour le moment. Mais depuis peu j'essaie de rentrer en relation secrètement avec des garçons sur le net. Mais je n'ai pas l'intention de passer à l'acte pour le moment.

Au plaisir de vous lire,

Laurent.

Citation :

Je lui explique qu'issu d'une famille juive, mes parents prendraient mal le fait que je sois gay car ils sont religieux et je vis chez eux pour le moment. Mais depuis peu j'essaie de rentrer en relation secrètement avec des garçons sur le net. Mais je n'ai pas l'intention de passer à l'acte pour le moment.

Tu péfères donc vivre dans une grande frustration?

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Bonsoir Erick et Capucine,

pour répondre à la question d' Erick, le fait de vivre chez mes parents est un poblème pour moi car je ne peux inviter personne pour le moment. mes parents aiment bien rester entre eux et n'inviter que les gens proches, surtout pas ceux qui ne sont pas de la même religion que nous. la psychologue que je vois me dit que ce problème pourrait s'arranger quand je prendrai mon appartement, comme par exemple un foyer thérapeutique. Je pense que le fait d'être autonome pourrait m'aider car je pourrais m'émanciper de l'environnement familial et ainsi m'affirmer (aussi sur la question de la sexualité). Cela dit, je ne suis pas certain d'être vraiment gay. Je sais juste que lorsque je parle un garçon je suis en érèction et ce n'est pas le cas avec les filles. j'ai pu me procurer le téléphone de quelques mecs sur un chat pour gays. mais je n'ai encore parlé avec personne de vive voix. j'essaie de communiquer ainsi avec les autres, notamment aux personnes du même sexe que moi car les filles m'interessent peu pour l'instant.

Pour ce que tu évoques Capucine, je pense qu'il y a un lien entre une éventuelle homosexualité et mes difficultés relationnelles car c'est à l'âge de 13 ans que les soucis ont commencé pour moi. c'est un âge ou l'on commence à changer physiquement et dans la personnalité aussi.mais je pense qu'il y a également autre chose car j'ai le souvenir d'avoir connu de forts moments de déprime et je pense que c'est lié aux questions relatives au sens de la vie. ma psychologue me dit qu'il y a des questions existentielles chez moi. Quant aux difficultés pour terminer ce que je commence, je ne sais pas à quoi c'est dû.

j'attends votre réponse.

merci,

laurent.

ce qu'on pourrait faire c'est que tu nous parle de ton passé , tu dis ne pas en parler avec ta psy , et je constate que tu n'en as pas non plus parlé avec nous , tu dis juste cette phrase "tout a commencé quand j'avais 13 ans"

donc peut-etre que tu pourrait nous raconter ta jeunesse , ton passé , les points marquants etc

Hello Gal,

je pense en avoir parlé dans l'un de mes premiers messages. il te suffirait de jeter un coup d'oeil dans la premère page si tu veux bien stp.

Au plaisir de te lire,

laurent.

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Hello Erick et Capucine,

eh bien non je ne suis pas assez religieux pour renoncer à mon épanouissement car je ne vais pas vraiment à la synaguogue le samedi car j'éprouve de l'ennui quand j'y vais et je n'ai personne à qui parler souvent. J'y vais cependant à l'occasion de fêtes importantes comme le jour de Kippour et ce sont mes parents qui ne sont pas ouverts à l'idée d'une homosexualité. pour eux il est normal que je me marie et fasse des enfants. ils ne se doutent pas que je sois gay. Cependant comme j'ai été élevé dans une école juive, j'ai étudié le talmud et je trouvais ça super. c'est un enseignement religieux mais j'ai l'impression que, à moins d'aller en université religieuse, je ne peux pas retrouver la qualité de l'enseignement dont je bénéficiais à l'école. j'en ai même parlé une fois avec ma soeur et elle m'a dit que ce serait se moquer d'avoir un statut de gay et d'étudier le talmud.

Pour ce qui est des moments de déprime, je ne les connais plus depuis que je prends mon traitement mais ce dont je me souviens c'est que ça se manifestait par des moments d'abattement douloureux à vivre. je garde à l'esprit que c'étaient des instants violents chez moi d'ou je prends 75 mg d'effexor (et du zyprexa à 5 mg). et d'ou est-ce que tu tiens que je manque de confiance en moi ? plusieurs personnes me l'ont dit mais je doute de l'avoir exprimé clairement dans mes messages. de plus, je me demande si on peut vraiment être heureux en étant gay.

Pour le message que tu évoques Capucine, à quoi est-ce que tu fais allusion quand tu parles de conformisme religieux ? est-ce que ce serait de renoncer à mon éventuelle homosexualité au nom de la religion pour ne pas entrer en conflit avec ma famille ? Et justement j'ai le sentiment que ma vie n'a pas ou peu de sens, ptêtre parce que je ne travaille pas et que je ne me sens pas utile aux autres. Alors comment faire pour trouver quelque chose qui me permette de penser que la vie vaut la peine d'être vécue (sans penser à mettre fin à mes jours loin de là) ?

Au plaisir de vous lire,

laurent.

ouai j'ai vu ce que tu as ecris sur ton passé , mais tu raconte pas trop la relation avec tes parents , tu raconte l'enfance au niveau scolaire , ensuite tu parle un peu de tes parents , mais tu en parle au present , tu parle de ta relation avec eux aujourd'hui , pas de quand tu ete petit

est-ce que c'est parce que il n'y a rien a raconté ?
tu as ete elever dans la religion juive , cette religion te pese t'elle ?
la suis tu pour faire plaisir a tes parents uniquement ?
ou alors y crois tu réellement et que tu la suis pour toi ?

par exemple comment c'est passé ton education a la maison

Hello Gal,

Je n'ai pas de souvenir marquant de ma relation passée avec mes parents si ce n'est ce que j'ai raconté au sujet de ma mère. pour ce qui est de la religion, comme je vis chez mes parents et qu'ils sont plutôt religieux j'ai le sentiment de baigner dans une atmosphère assez pesante effectivement. je ne la suis pas uniquement pour faire plaisir à mes parents car comme je l'ai évoqué plus haut ça me faisait du bien d'étudier le talmud donc je crois en Dieu mais j'ai le sentiment de ne pas pouvoir retrouver la qualité de l'enseignement scolaire si je vais à des cours. Pour ce qui est de mon éducation chez moi, je ne m'en souviens plus très bien. il n'y a pas eu de fait marquant à mon sens.

Au plaisir de te lire,

laurent.

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