Bonne nuit
Et sans cauchemar...... Pour être toute fraîche demain

Dans les bois, il y a des bêtes sauvages..... Et puis, il y fait froid..... Et les arbres sont peu bavards, les soirs de solitude......

Même pas peur !
Froid : ça oui, j'aime pas !
La solitude : j'aime....

Voilà, j'ai réecrit une lettre, en essayant (sans y parvenir complétement, j'en ai conscience) de parler de ce que je ressens plutôt que d'asséner des accusations.
Je vous la livre, je pense que ça peut être utile, non seulement à notre couple, mais ça peut faire réfléchir d'autres, peut-être...

"Peux-tu comprendre que je souffre encore de la tromperie de cet été ?
Désireuse d’aller de l’avant, de ne pas saccager notre couple, je recommençais à peine à me laisser aller, obligeant ma raison à me convaincre qu’il ne s’agissait que d’un dérapage, d’un accident de parcours ; et je découvre qu’il y a encore mensonge…
Mensonge même si rien n’avait été dit, parce que mise en place de toute une stratégie pour que je ne sache rien.
Donc, pour moi, mensonge quand même.
Et ce mensonge était destiné à te protéger, toi.
Te protéger contre ma réaction supposée, tellement supposée que tu étais convaincu de sa réalité, et qu’elle te fichait la trouille.
Je sens tes peurs vis-à-vis de moi, alors que je rêvais de complicité et de confiance.
Et je me sens cataloguée, étiquetée, emprisonnée dans l’image que tu as de moi, dans tes certitudes (« Tu aurais fait des histoires ! »)
Ce n’est pas parce que l’on vit ensemble depuis longtemps que l’on sait tout de l’autre.
Dire : « Tu aurais fait ceci », c’est confondre ses propres craintes avec une réalité qu’on ne connaît pas encore. C’est enfermer l’autre dans ses propres certitudes.
C’est finalement très possessif, très autoritaire !
Et quand, en plus, cette projection est négative, comment l’autre peut-il réagir autrement que par la colère ?
Sauf s’il « écrase » et accepte de se glisser dans le moule modelé par l’autre….
Moi-même je ne sais pas comment je vais réagir à une situation avant qu’elle se présente !
Alors comment oses-tu prétendre le savoir mieux que moi ?
Finalement, il s’est avéré que je n’ai même pas pensé au danger quand tu m’en as parlé…peut-être que le mensonge m’a été plus insupportable que le danger ?
Je ne sais pas…soit !
Et si même j’avais eu peur pour toi ?
C’est somme toute acceptable, non ?
Pas de quoi en faire un drame.
Et pas de quoi se comporter comme un adolescent face à sa mère.

Je trouve ton comportement contradictoire.
Nous sommes un couple libre, tous deux très indépendants.
Et pourtant tu agis comme si tu avais des craintes, comme si tu avais des « permissions » à me demander.
Comme si il fallait me demander l’autorisation de faire du bûcheronnage !
Ce sentiment d’avoir besoin de ma permission, et ta peur que je te la refuse, je le retrouve aussi quand tu rentres plusieurs heures plus tard que d’habitude, sans donner un coup de fil pour me rassurer. Comme si m’informer était me demander l’autorisation…
Si ce n’est pas par crainte, qu’elle en est la raison, alors ?
Que tu « n’y penses pas » ?
Si c’est ça, ce n’est guère mieux….ce serait alors un manque de considération, de respect.

Je reprends les citations que j’ai trouvées sur la confiance.
Car notre couple souffre d’un manque de confiance, de part et d’autre.

« La confiance se gagne en gouttes et se perd en litres »
Allusion à ma confiance en toi, perdue d’un coup cet été et qui revenait peu à peu.
Une entaille, et paf, le panier troué laisse échapper des litres…

« Avoir la confiance de quelqu’un est un compliment plus important que d’être aimé »
Là, allusion à ta confiance envers moi.
Le fait que tu mettes en place toute une stratégie pour me « cacher des choses » me montre que tu n’as pas confiance en moi.
Donc, sentiment négatif, au lieu d’un sentiment positif.
Je me sens alors mal considérée, pas appréciée assez que pour que tu m’accordes ta confiance..

« La peur appelle la résistance et la complicité appelle la confiance »
La peur :
Cet été, peur face à mon état de burnout , peur face à ton vieillissement.
Maintenant : peur face à mes réactions (supposées).
La complicité :
Cet été : ça aurait été de me soutenir moralement et de me parler de ta propre déprime.
Maintenant : me parler de tes rêves de bûcheronnage, du plaisir que tu avais de pouvoir le faire.

« Il y a trois dimensions de l’amour : la profondeur, la durée et la confiance »
Sans commentaire…

« Faire confiance est une preuve de courage, être fidèle un signe de force »
Là aussi, pas besoin de commentaires, c’est assez percutant comme cela !

Donc, voilà, pour moi le nœud du problème est le manque de confiance entre nous.
Toi qui n’as pas assez confiance en moi que pour dépasser tes peurs.
Et qui confonds tes propres peurs avec la réalité, me prêtant des intentions, les transformant en certitudes avant même de voir.
Moi qui avais une confiance innée en tout, en la vie, en toi, et qui en ai vu toutes les fondations ébranlées…
Ca ne se reconstruit pas en un jour.
Et la réparation est fragile, une petite secousse suffit à faire une nouvelle fissure.

J’étouffe aussi parfois dans l’image que tu as de moi.
Je sens, en filigrane, l’opinion négative que tu as de moi, les « sarcasmes » qui, même si tu ne les dis pas toujours tout haut, « transpirent »…
Je te l’ai déjà dit souvent, non seulement je t’entends peu parler de moi « en bien », mais quand tu parles de moi c’est souvent avec des termes négatifs, un agacement perceptible, une ironie blessante…
Ces cachotteries me renvoient elles aussi à cette image négative …
D’où ma réaction vive, ma colère qui est un peu comme un instinct de conservation.
Parce que, que deviendrais-je si j’acceptais cette image ?
Je finirais par y correspondre et couler…

La façon dont l’être le plus proche de moi me perçoit me blesse profondément.
Vivant ensemble, je m’y heurte sans cesse, d’où cette tension, ces conflits…

Certaines femmes s’y laissent emprisonner et finissent par correspondre à l’image négative que leur homme leur renvoie, devenant l’ombre d’elle-même.
Moi, je ne peux pas, je ne veux pas…

Je n’ai pas assez peur de la solitude que pour accepter n’importe quoi…"

J'espère que cette lettre va permettre de débloquer la situation, ça fait 36 heures qu'on ne parvient plus à se parler ...
Je m'arrange pour ne pas être dans la même pièce que lui, je suis encore trop en colère, sa seule présence m'est insupportable pour le moment...

Pffff ! de pire en pire !
Je me sens mal, très mal....

Suite à l'envoi de ma lettre, échanges de mails...
Je vous les livre, que vous puissiez m'aider à y voir plus clair parce que là, je pédale dans la choucroute !

LUI :
Tout cela me parait bien compliqué.
Beaucoup d'histoires pour pas grand chose, à mon sens. Tu perçois les choses autrement, soit, je peux te comprendre mais je trouve que c'est quand même passer son temps à se compliquer la vie ...
J'aurais dû dire tout simplement " demain, je vais terminer un travail que j'ai commencé " Il ne se serait rien passé.
Je ne te l'avais pas dit ... et alors ? Je ne vais quand même pas te raconter TOUT ce que je fais et je suppose que tu fais pareil. Rien de mal à ça. Effectivement, je craignais une éventuelle réaction de ta part. Tu es parfois imprévisible donc "pour ne pas faire des montagnes avec rien", je ne te l'ai pas dit. Je ne vois pas où est la gravité de ce " mensonge"
J'en ai parlé à notre beau-fils parce que c'est aussi mon collègue et parce que j'ai confiance en lui. C'est tout.
Tu ne seras pas d'accord sans doute mais, pour moi, toute cette histoire est une tempête dans un verre d'eau.

MOI :
"J'en ai parlé à notre beau-fils parce que c'est aussi mon collègue et parce que j'ai confiance en lui. " ben oui, et pas en moi...
Je prends la peine de te livrer mes pensées, en essayant de ne pas parler sur un ton accusateur et je me fais remballer ...
Je n'aime pas voir mes propos ainsi ridiculisés.
Pour toi, c'est une tempête dans un verre d'eau.
Ok, pour toi.
Pas pour moi.
Il n'est pas question de me raconter TOUT ce que tu fais, comme moi non plus je ne te raconte pas tout ce que je fais.
Mais il y a une grande différence entre ne pas tout raconter et s'organiser pour que ça ne se sache pas.
Après ma perte de confiance, et ma blessure de cet été, je crois que ma réaction peut se comprendre...
Il me semble en tout cas...
"...je trouve que c'est quand même passer son temps à se compliquer la vie ..."
Je pense exactement la même chose de toi.... mentir pour des pécadilles , et demander à notre propre beau-fils de se taire, c'est aussi se compliquer la vie...
La preuve : l'après mensonge n'est jamais simple.
CQFD...

LUI :
"confiance en lui " par rapport au fait que je ne peux théoriquement faire un travail d'exploitation forestière. C'est cela que je voulais dire !

Pas de problème pour tes pensées, ce sont tes pensées. On est différents, ben voilà c'est comme ça, c'est normal !

question de point de vue ...

MOI
Ah ! Mais je trouve que c'était très très indélicat de lui demander de ne rien me dire à moi, sa belle-mère !
Ne rien dire aux autres collègues, c'est une chose, ne rien me dire à moi, c'est tout différent !

"On est différents, ben voilà c'est comme ça, c'est normal !"
Oui, et ça ne pose pas de problèmes insurmontables SI on respecte chacun les différences de l'autre.
Tu as besoin de faire des cachotteries : soit, fais-les mais que ça reste des cachotteries alors (donc ne rien m'en dire après coup et t'arranger pour qu'elles restent secrètes)
J'ai besoin de sentir que tu as confiance en moi, et j'ai besoin d'avoir confiance en toi... comment je fais moi si tu ne reconnais pas que j'ai mal ?


MOI
"J'aurais dû dire tout simplement " demain, je vais terminer un travail que j'ai commencé " Il ne se serait rien passé." sans doute..
.Si tu as envie de me mentir, ou de me cacher des choses, assume et ne me le dis pas après au moins ! Je pense que tu te sens le besoin de me le dire pour te libérer d'un fardeau, tu ne dois pas te sentir à l'aise, alors tu te libères en me le disant, tu me balances ton sentiment de culpabilité pour t'en débarrasser, comme d'une patate chaude, en espérant te sentir soulagé après.
Ecoute, je suis fatiguée, là, alors s'il te plait, fais ce que tu veux, mens-moi, cache moi ce que tu veux, mais arrête de me mêler à tes histoires.
Si tu as envie de me cacher des choses, c'est ton problème finalement, pas le mien...
Tu ne me demanderas plus non plus d'aller ouvrir ta boite mail pendant tes absences.
Je ne veux plus...(pour m'entendre reprocher ensuite d'avoir été "fouiner" dans tes affaires, non merci!).

"Je ne vois pas où est la gravité de ce " mensonge"" : non, c'est bien ce que je vois.
Mais nous sommes deux, et pour moi c'est important.
J'ai le droit d'avoir mes sentiments, de me sentir blessée...
Conclusion : puisque tu n'acceptes pas mes sentiments, je ne veux plus que tu m'avoues tes cachotteries, tes mensonges.
Je serai mieux dans ma peau sans savoir, au fond.
Ce sont tes cachotteries, pas les miennes, ce n'est pas mon problème après tout .
Et si tu crains que je l'apprenne autrement , ce n'est pas mon problème non plus, ça reste le tien...

LUI
Bon, moi, je vais faire un tour ...

MOI
"Bon, moi, je vais faire un tour ..."
C'est ce que tu me dis alors qu'on est en pleine discussion...
Je le prends vraiment mal, là...
Comme un "boucle la, ça n'a pas d'importance", comme un "tu n'as pas d'importance", "ce que tu penses n'a pas d'importance"...
Je t'assure, je fais un effort pour essayer qu'on se parle.
Je le fais par écrit pour ne pas que ça tourne au vinaigre.
Ta phrase , je la sens pas, j'ai l'impression que tu veux me clouer le bec, je suis mal, là...
Si encore tu avais ajouté "je vais faire un tour, j'ai besoin de réfléchir, mais on en discute plus tard", tu me laissais une porte ouverte.
Tandis que là, c'est comme me fermer la g...
Tu t'imagines, tu parles à qqn, qui que ce soit et il te répond "bon, moi, je vais faire un tour" , tu le prendrais comment, toi...?
Moi très mal...
Cela signifie-t-il que le sujet est clos pour toi ?
Enfin, que toi tu décides de le clore ?
Que je dois taire ce que je pense , ce que je ressens ?
Ce n'est pas du tout ainsi que je vois une relation profonde, ce n'est pas ce que j'attends d'une vie de couple.
Je pourrais le vivre relativement bien dans une relation plus distante, plus "obligatoire", comme au boulot ou dans la vie "sociale", mais pas avec mon compagnon.
Je ne suis pas d'accord !

Donc, il est parti "faire un tour " , et n'a pas lu mon dernier mail...
Je ressens ça comme une fuite, un refus de discuter, de m'écouter...
Je trouve ça violent !
Je tiens à lui, c'est sûr, mais pas dans n'importe quelles conditions.
Et l'amour n'est pas une chose acquise, une fois pour toute.
Là, je ne sais même plus si je l'aime...
Enfin, si, pour le moment, je ne l'aime plus.

-

Oups !
Là, tu ne me ménages pas, Capucine...
Mais tu as raison d'intervenir, je ne suis pas venue étaler tout ceci pour gémir et espérer de la compassion.
Je préfère les paroles franches, nettes et "sans cadeaux".
Au moins, on peut espérer avancer...
Je ne pense pas que opter soit pour le blanc, soit pour le noir, soit la vraie , la meilleure alternative, non.
Ca dépend, tout dépend...
Il y a des situations où c'est un avantage d'être ainsi.
D'autres où c'est un réel inconvénient (je serais par exemple nulle en politique!)
Je suis ainsi, tout simplement.
Et , si je peux parfois me forcer à me modérer, je ne peux pas faire semblant d'être une autre...
Je ne crois pas que je ferme tout échange.
J'ai , encore une fois, essayé.
Mais comment peut-on échanger avec son compagnon s'il fuit, s'il est parti ...?

-

A l'inverse je comprends très bien le côté "noir" de ton homme, ayant choisi l'alternative non pas de mentir
mais de ne pas te dire exactement ce qu'il faisait et où il allait. C'est là aussi son choix, sa manière d'être.
Lui seul sait les raisons qui l'ont poussé à agir de la sorte. Maintenant les explications données correspondent,
pour lui, à son côté blanc, positif de son comportement.
Pourquoi tiens-tu absolument à interpréter autrement le fond de sa pensée ?
Pourquoi désires-tu absolument lui faire reconnaître ce que toi tu as perçu de son comportement ?

Oui, c'est son choix, et je n'y vois rien de "mauvais".
Je ne lui raconte pas tout ce que je fais moi non plus !
Ce qui m'a heurtée, c'est qu'il en parle à notre beau-fils, en lui recommandant de ne rien me dire.
Et qu'ensuite, il me le dise, lui même, en ajoutant : "Je ne te l'ai pas dit parce que je savais que ça allait faire des histoires"...

moi j'ai une question , quand ton mari dit "je t'ai rien dis parce que je SAVAIS que ca allait faire des histoires"

que pensait t'il que ca ferai comme histoire?
que pensait t'il que tu lui dirais exactement?

j'aimerais savoir ce qu'il croyais parce que "faire des histoires" pour avoir coupé du bois ?? j'avou que je comprend pas bien qu'elles histoires il est possible de faire avec ca

et j'ai aussi une autre question , as tu vraiment l'envi de creuser tout ca afin de savoir pourquoi il ne t'a rien dit et t'a accuser de pouvoir faire "des histoires" , ou au fond de toi as tu un doute quand a sa possible infidélité? et que ce bois en sois un alibi ?

Gal, je réponds d'abord à ta dernière question : non, je n'ai pas associé ceci avec une éventuelle infidélité...ça ne m'est pas du tout venu à l'esprit ! ouf ! Je crois que mon naturel confiant a repris le dessus de ce côté là !
Depuis un moment, il rentre plus tard que d'habitude, et pour cause, mais je n'ai pas pensé à ça .
D'après lui, j'aurais fait des histoires parce que c'est un travail dangereux (il s'agit d'abattre de gros arbres).
Mais je ne crois pas que j'aurais fait des histoires (comment savoir, après coup comment on aurait réagi?). Que pourraient dire alors les épouses de bûcherons...
Et quand bien même, il aurait pû me dire que c'était son désir, qu'il avait envie de le faire, et puis c'est tout.
Ce qui me dérange c'est que j'ai l'impression qu'il agit comme un ado face à sa mère...
Et l'image négative qu'il a de moi et dans laquelle il m'enferme ("Tu aurais fait des histoires"...)
J'ai l'impression parfois qu'il me considère comme une mégère....

bah ca ce concoit mais lui a tu demander , "en quoi pense tu que jaurai fait des histoire"
ou encore " qu'aurai je dit dapres toi " je pense que tu devrai le lui demander voir ce qu'il dit precisemment

Oui, Gal, il dit qu'il est persuadé que j'aurais fait des histoires parce que c'est un travail dangereux.

bah c'est la ou tu devrais lui dire "je suis sur que maintenant tu aurai préféré me le dire finalement"

entre le "ca aurait fait des histoires" et ce qu'il se passe maintenant entre vous , finalement le "ca aurait fait des histoires" aurait été le meilleur choix !!

meme en admettant que tu lui est dit "non je refuse que tu coupe des arbres" et que vous vous soyez engueuler meme sur ce coupage , ca aurait ete largement preferable a ce qu'il se passe maintenant ...

donc c'est lui qui ta avouer un jour "voila je coupe des arbres et jai di a notre beau fils de rien te dire" ??
ou la tu appris d'une autre maniere ?

essai peut-etre de lui dire "voila regarde ou on en est pour un arbre" est-ce que ca vallait le coup de me le cacher ??
surtout si c'etait pour me lavouer ensuite ??

C'est lui qui me l'a dit, alors qu'on roulait en voiture pour aller retrouver des amis au resto.
Je vais essayer ton idée, Gal, je n'y avais pas pensé...
On cale de plus en plus là...
Après notre déplorable échanges de mails de dimanche, je suis restée prostrée dans mon coin sans plus pouvoir ouvrir la bouche , enfin avec lui. Et depuis, je dors même dans une autre chambre ...sa présence seule m'est insupportable.
Ambiance très lourde, donc...
Hier, au boulot, je me suis décidée à lui envoyer un sms très court, lui disant juste que je ne le faisais pas exprès, que j'étais complètement bloquée, là.
Il m'a répondu, par sms , qu'on en reparlerait le soir.
Hier soir, donc, tentative de discussion.
Il me coupait sans cesse, par des paroles ou des mimiques de désaprobation pendant que j'expliquais mon point de vue.
Je me suis de nouveau retrouvée bloquée, n'ai plus pû dire un mot.
A table, il a recommencé à me dire que je faisais des histoires pour rien, j'ai quitté la table, je n'en pouvais plus...
Je ne sais plus que faire pour qu'on s'en sorte...
Je vais essayer ce que tu dis, mais je crains que ça fasse "accusateur".

gal a écrit:

bah c'est la ou tu devrais lui dire "je suis sur que maintenant tu aurai préféré me le dire finalement"

entre le "ca aurait fait des histoires" et ce qu'il se passe maintenant entre vous , finalement le "ca aurait fait des histoires" aurait été le meilleur choix !!

meme en admettant que tu lui est dit "non je refuse que tu coupe des arbres" et que vous vous soyez engueuler meme sur ce coupage , ca aurait ete largement preferable a ce qu'il se passe maintenant ...

donc c'est lui qui ta avouer un jour "voila je coupe des arbres et jai di a notre beau fils de rien te dire" ??
ou la tu appris d'une autre maniere ?

essai peut-etre de lui dire "voila regarde ou on en est pour un arbre" est-ce que ca vallait le coup de me le cacher ??
surtout si c'etait pour me lavouer ensuite ??

Essayons de reprendre ton idée mais sans "accusation"...
"Quand je vois comment ça se passe entre nous depuis vendredi, je pense que c'est pire que si tu me l'avais dit dès le début, en admettant que j'aurais pû "faire des histoires".
Là, j'ai une crise de confiance.
Aussi bien la confiance que j'ai besoin d'avoir en toi que celle que j'aimerais que tu aies en moi.
Je ne supporte pas le mensonge et les cachotteries entre nous.
J'aimerais que tu n'en fasses plus, ou alors que tu ne me le dises pas, en t'assurant que je ne l'apprenne pas d'une autre manière."

Ca m'aiderait que vous me disiez votre avis sur cette communication, car moi je n'ose plus rien dire, ni rien faire...

Gal, je crois que si je l'avais appris autrement, ça ne m'aurait rien fait.
Je ne vois pas ce qu'il y a de si terrible à couper des arbres, et je ne trouve même pas nécessaire de me le dire !
Je ne lui raconte pas tout ce que je fais de mes journées, et n'attends pas qu'il le fasse !
C'est ce besoin de me le cacher qui me choque .
Ce "tu aurais fait des histoires"...
Non seulement je ne comprends pas en quoi il y a matière à faire des histoires, mais en plus il s'en dit convaincu, et m'enferme dans un rôle que je n'avais pas pensé jouer...
J'ai le sentiment qu'il a peur de moi, c'est dur de savoir que ton compagnon a peur de toi...
Il m'a parlé hier, avec emballement, de son plaisir à faire du bûcheronnage.
J'avais mal au coeur...
Il a , semble-t-il, ce désir depuis longtemps et non seulement ne me l'avait jamais dit mais en plus, et surtout, il avait peur que je ne le lui "interdise".
Qu'il garde son rêve secret, c'est une chose, chacun a droit à ses rêves.
Mais penser que je m'y opposerai, c'est pour moi une gifle !
M'opposer à quelque chose qui le rend heureux ?
Quelle image a-t-il donc de moi pour penser ça ?
Et même en être convaincu ?
Je suis blessée, là, profondément blessée...


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Ouf, des bonnes nouvelles !
La communication s'est enfin rétablie entre nous, après ces 5 jours de crise !

c'est une bonne nouvelle.

ah , bah voila une bonne nouvelle ^^

Bonjour Claireau,

Chercher à communiquer quand la colère nous nourrit n'est jamais bon, car il est illusoire de croire qu'en ces moments on est en possession de bien communiquer ! Communiquer, c'est s'ouvrir à l'Autre ! Dans la colère, on est enfermé en nous-mêmes......... Croire alors qu'un dialogue est alors possible est hors réalité.....

La colère est comme un soufflet : elle doit retomber. La colère est nourrit par nos certitudes et l'Autre ne peut être rencontré dans des certitudes !

Parfois, il faut savoir attendre afin que l'échange puisse se faire et être dans la réalité de l'instant avec l'Autre. A ce moment seulement, le lien peut se renouer et la communication devient possible....

Il vous aura fallu cinq jours, mais maintenant vous allez pouvoir trouver, ensemble, une solution où chacun de vous deux trouvera un équilibre, une harmonie de vie et où chacun de vous pourra s'épanouir sans frustrations et en considérant l'Autre.....

Un couple se doit toujours de trouver un terrain neutre où chacun peut s'exprimer en toute liberté. Ce n'est pas facile de trouver cette neutralité où chacune des deux parties se trouvera en équilibre.....
Vous y arriverez Claireau ! Les crises amènent aussi à trouver cet équilibre.......