... à tort ou à raison.

Re bonsoir.


" UN LONG MESSAGE.... je m'en excuse, ca me permet à moi de me soulager"

C'est dur de faire le point sur sa vie, j'ai 21 ans et j'ai l'impression d'en avoir le triple.
Je vais essayer d'être claire...
Petite j'avais la joie de vivre, j'étais timide maladive (selon moi) ou hautaine et j'avais trop peur de me tromper (selon mes profs de primaire)
J'avais une soif d'apprendre immense, j'avais de bonnes notes, je montais à poney (ma passion), je me fesais blamer par les profs (toujours en primaire) parceque je ne connaissais pas mon lieu de naissance, l'orthographe du nom de l'école ou la choré de danse, parce que je tenais pas debout plus de 10mn pendant les chorales de chant (qui duraient 1h), le prof de musique me mettais au triangle car je comrpenais aucun instrument tout de suite, il n'avais pas assez de patience car j'étais trop lente.

Sur ce point j'ai appris par hasard, par l'insitut pasteur, que j'avais une jambe plus courte que l'autre... que ma mere avait eu le meme problème mais elle ne voulait pas (selon elle) me faire subir le fait d'avoir une talonnette car elle en avait souffert.
Résultat : j'ai souffert pendant des années des profs qui m'engeuler parce que je tenais pas debout sans bouger (déanchement chronique), j'avais mal, tr_s mal, je pensais que j'étais pas normal, je me taisais...

S'en suit une enfance... "normale"... college avec des 9 et 11 de moyenne, une vie sociale très limitée (parents très, trop, présents), des amies au collège, la tête de turc certaines années car j'étais lente, calme, discrete, mais adorais bavarder avec les quelques super copines.
Je n'allais à aucune fête d'anniversaire, pas de loisirs concret sauf le poney (dieu merci)

L'équitation m'a permis de nouée des liens étroits avec d'autres enfants, d'apprendre le respect, l'amitié, l'amour, le travail en équipe. Mon paradis, mon exutoire.
J'ai stoppé pendant un an... j'avais peur de passer "un examen", par peur de le louper... je le regrette
cette année là, les ernnuis avec mes parents ont démarrés, je n'avais plus de sport, de loisirs, de défouloir je devenais "mauvaise"

C'est vers 12 ans que mes parents se sont disputés violemment (ou depuis le début mais je ne le voyais pas...), les gros mots volai du matin au soir, j'en avais mon lot quotidient, les crises et les pleurs (de ma mère comme de moi) était plus que régulier.
Je n'ai jamais eu aucune affection physique, je crois même n'avoir jamais touché un de mes parents ou même mon frère. A y réfléchir, mon frere oui quand on se battait (pas trop mechamment, il était plus agé de 3 ans), mes parents encore aujourd'hui on ne touche pas.

Au lycée j'ai eu une phase de rupture, j'avais tellement besoin de contacts social que je m'enfermé dans mon monde par peur de ne jamais en avoir. Ce qui a fait l'inverse évidemment.
J'ai eu des amies, sans plus, assez pour me permettre de tenir.

Voici venu les années du BAC
Première redoublée : tête de turc dans la classe, j'étais pas issue du milieu, je perdais pied, les attaques entre mes parents étaient violentes au niveau des mots, mon pere s'en rpenait à mon frere pour qu'il quitte la maison, ma mere pleurait, j'en pleurais aussi.
2eme premiere correcte, bonne ambiance, quelque sorties, je me sentais mieux, l'ambiance familiale se dégradé, j'étais déprimée mais j'avais toujours le sourire, ne disais rien à personne.

Je cherchais sans cesse à attirer l'attention de n'importe qui, jalouse de mon frere, jalouse de ma chienne qui obtenais plus d'affection que moi.
Ma mere me disant d'arreter de faire la malheureuse parce que y'a des gens plus malheureux.
Ma mere me disant que c'est de ma faute si j'ai ^pas d'affection, parce que je n'ai qu'a en donner maintenant (je ne supporte pas qu'il me touche la tête en me secouant comme la tête d'un chien)
Elle a certainement raison, mais pourquoi je ferais le premier pas? ils croient que c'est facile?

Terminale : C'est la crise, j'arrête avant le bac, je change d'orientation, je ne veux plus vivre mais je me bats, j'ai pas a me plaindre, j'ai de la chance.
Prise de tête perpétuelle a propos de tout et de rien
Je me renferme , une prof me dit (peu avant que je parte) que effectivement j'avais l'air d'un fantome depuis pas mal de temps (il aurai peut etre fallu le dire avant non?), je n'avais plus d'amies, elle mon't abandonnées, "la rigolote" qui ne rit plus, ne sert à rien.

Je change de lycée, je me reconstruits, je fais comme si mes parents n'existaient pas, je les supporte, ils me supportent.
ma mere me dit que je ferais mieux de me suicidé si je veux pas aller en cours (cf abandon avant le 1er bac)
Je passe mon bac, famille en crise mais les années passent.
La semaine du bac, mon couzin handicapé est chez moi (tuyau dans le cerveau, il avait une tumleur, chimio, quasi aveugle), je rentrais le soir, il se roulai violemment par terre, se claqué la tete par terre et ne s'en souvenais pas, cd'était d'une extreme violence, les chaises a terre, lma table renversée...)

Aujourd'hui en 2ème année de BTS,
Un prof de ma famille en étude sup s'est suicidé... il avait fait une tentative, mais dansz ma famille c'est "on fait semblant de rien, faut pas lui parler, faut cacher, il est alcoolique, sa fille est trisomique etc) Il a du supporter le poids de ses problèmes seuls et je me sens responsable de sa mort 4 mois aprés sa tentative même si je ne devrais pas.
Le coité famille maternelle me supporte pas, cf leurs dire en face a face (sans la présence de mes parents) : je suis négligé, bete, j'arriverais a rien, je m'occupe pas de moi, ni des autres, je suis moche etc...


Ce week end : une partie de ma famille vien pour l'a&nniversaire d'un membre de ma famille (celui dont la femme m'a ouvertement critiquée), je ne veux pas y aller. Je dis a ma mere que je veux pas, je lui dit les critiques, elle ne me croit pas, comme d'ahbitude
j'ai déja été accusé de vol d'argent (alors que j'ai volé une seule foi a toysrus toute petite car j'ai eu tré tré peu de jouets, et encore si on appelle ca des jouets, j'ai volé des billes), accusé de fumer, de me droguer, de mentir constamment.
Elle dit aujourd'hui que je suis parano, que je suis une drole, que je m'occupe pas des autres (eclaircissement : je m'engage en association, je ne dors pas la nuit à cause des guerres et des morts, j'en pleure interieurement, le monde me désole, je donne tout aux autres mais mon couzin handicapé qui me rabaisse constamment je ne l'aide pas, je ne lui parle pas, il m'énerve c'est plus fort que moi... c'est mal?) , je pense qu'a moi, la maison croule sous mes affaires, je trouverais jamais de travail, les patrons sxympa, ca n'existe pas, je suis toujours déprimé.
Je pleure
elle dit que de toute facon c'est celui qui fait le plus semblant de pleurer qui gagne.
Deman soir je dors chez une amie, je supporte plus ma famille

Alors voila aujourd'hui je craque.
J'ai une famille standard, je devrais pas en souffrir, j'en souffre, je voudrais etre handicapé, cancereuse ou accidenté de cheval pour qu'on s'occupe de moi. C'est grave de dire ca et j'en suis consciente.
Ce soir je suis à bout.
Demain je regretterais surement ce message, je ne reviendrais peut etre jamais ici.

Un long message qui ma permi de faire un point...

Je pense que je suis timide, versatile, égoiste envers les autres, généreuse envers ceux qui en ont vraiment besoin, ronchonne, otpimiste, manque de confiance en soi, discrete et bien d'autres

Je n'ai jamais eu d'indépendance, et j'ai du très petite abordé des problèmes d'adultes, j'ai toujours pensé comme maintenant, je suis gamine aujourd'hui et j'étais adulte enfant... je me souci du monde, pas de moi, je ne suis pas importante mais je le voudrais.
Je cauchemarde a l'idée de voir ma famille, le reve se finit par une engeulade avec ma mere qui ne me croit pas.
En réalité je ne cesse de lui dire que meme si j'ai tort d'etre triste ou etc... ce qui cdompte c'est ce que je ressens et je le dis, mais ca ne compte pas, "je ne devrais pas etre triste, tel chose ne devrais pas m'affecter" on parle toujours dans ce temps que je ne support pas.
J'ai peur du monde, le jour ou j'ai découvert le train (grand stress et grande émotion) je ne l'ai plus quitté, je ne cesse de m'enfuir pour de courte durée, par des stages j'ai construits une vie dans une autre endroit, plus à l'est... j'y ai des amies, des commercants agréables, une adresse de foyer ou j'ai logée, je ne souhaite qu'une chose y habiter... mais sans travail...
Je n'ai pas le permis : source de reproche permanent, je répond en souriant par des biais ecolos mais ca me blesse.
Elevée par 6 tontons du coté de mon pere (ma famille "préférée), j'ai été élevée a, la garconne, aucun reproche de ce coté, on m'a acceptée surtout ma grand mère catholique, le coeur sur la main. Elle me gate. Trop surement.

Je m'embrouiille l'esprit... je vais arreter là

Merci

Bonjour Larme de Lune,

Tu ne nous a pas dis ton âge. Quiel âge as-tu ... Tu vis encore avec tes parents ...

Mimi

Bonjour Mimi,

Simplement merci d'avoir lu,

Je l'avais indiqué dans mon message : "C'est dur de faire le point sur sa vie, j'ai 21 ans et j'ai l'impression d'en avoir le triple."

Je vis chez mes parents et il m'est impossible d'en partir, cela m'est interdis, sauf si je trouve une universités éloignée...

Bonjour Larme de Lune,

Elle dit aujourd'hui que je suis parano, que je suis une drole, que je m'occupe pas des autres (eclaircissement : je m'engage en association, je ne dors pas la nuit à cause des guerres et des morts, j'en pleure interieurement, le monde me désole, je donne tout aux autres mais mon couzin handicapé qui me rabaisse constamment je ne l'aide pas, je ne lui parle pas, il m'énerve c'est plus fort que moi... c'est mal?) , je pense qu'a moi, la maison croule sous mes affaires, je trouverais jamais de travail, les patrons sxympa, ca n'existe pas, je suis toujours déprimé.

J'ai l'impression que ta mère est une très bonne manipulatrice.
Entendre dire des choses comme ca, méchantes et gratuites de la part de sa mère, une femme qu'on est supposé de prendre comme modèle... pas facile à digérer!

Quand elle dit que tu ne t'occupes pas des autres, penses-tu qu'elle parle pour elle? Ou peut-être qu'elle reporte son inaction sur toi?
Et si tu t'occupes de ton cousin handicapé et qu'il te rabaisse toujours... éloigne toi! ''C'est vrai je ne m'occupes pas de toi; arrange toi donc tout seul!'' C'est normal que certaines personne t'énerve; on ne peux pas aimer tout le monde sur la terre, sinon, il n'y aurais jamais de guerre.

Et pour ce qui est de penser juste à toi... eh bien soit! Il faut penser à nous, être égoiste de temps en temps!

Pour ce qui est du travail, continue a chercher. Harcèle les endroits ou tu a postulé, envoie des tonnes de CV même si la place ne te conviens pas énormément, mais je te conseil de trouver un moyen de sortir un peu de chez toi.
Et oui, les patrons sympa, ca existe. J'en ai eu des gentils, j'en ai eu des méchants, mais ils y en a des sympathiques. Crois moi!

As-tu déjà chercher une université plus éloignée?

Merci pour ta réponse et pour avoir pris le temps de me lire.

"Encore un paquet pour les courageux... :s"

C'est sure que je digère mal les différentes remarques mais j'essaye d'oublier.
Je dis toujours que quand je passe la porte de chez moi, je laisse mes soucis dans ma chambre, et dieu sait que quand je rentre ils m'attendent toujours...

Mon cousin, j'en suis consciente souffre énormément, mais je ne pense pas que ce soit une raison suffisante pour s'amuser à voir souffrir les autres.

J'essaye de penser à moi, mais c'est dur, j'imagine toujours les conséquences de mes actes, parfois cela va bien plus loin que des préoccupation de jeune femmes. Je me dis toujours que je prend la place de quelqu'un d'autre.

Je prends de plus en plus de distance avec ma famille... enfin ma famille en dehors de mes parents, mais cela me met en froid avec ma mère notamment, qui ne me croit pas.

J'ai beau lui dire que "j'ai certainement tort de souffrir à propos de leurs réfléxions mais j'en souffre!" mes appels restent sans effets. je m'entends dire que "ce n'est pas normal de souffrir pour si peu".
Je suis peut etre une des rares filles qui essaye de dialoguer autant... je me tue à parler avec des mots forts, de plus en plus forts... c'est même moi, quand j'ai des problèmes de travail, d'orientation ou autres, qui suit obliger de rappeler à ma mère qu'on peut "dialoguer entre adultes", ca commence toujours pas des cris, je persevere et enfin aprés une bonne demi heure au téléphone, elle commence à m'aider un peu...

Une fois je me faisais "taquiner" par des mecs à la sortie du métro, mon père été en retard, j'appel ma mère en m'éloignant, pour savoir si il été parti, et je m'entend dire "de toute facon c'est pas la peine de m'appeler pour me dire ca, je veux pas le savoir, si tu te fais violer de toute facon je pourrais rien faire, ta qu'a pas sortir à des heures pareilles!"

... il était... 19H... j'avais 20 ans....

J'ai postuler dans une université à 5h de route, mais c'est la seule qui propose une licence dans ma branche d'activité favorite... j'ai peu de chance... les réponses devré etre donné debut mars, si je n'ai pas de non, j'ai peut etre une plus grande chance.

Ah et niveau travail... "sarko a dit que t'aurais pas de travail avant 1 an de toute façon, alors je vois pas pourquoi TOI, tu trouverais du travail! ya bien meilleure que toi!, y'a xxx milles chomeurs et toi tu compte avoir du travail, mais tu rigole!"

Je me lasse de répondre cette phrase que j'ai adoptée depusi quelques mois "peut importe, si tu le pense c'est bien mais on dit pas ca a sa fille" et de m'entendre dire "je dis ce que je veux, et bien puisque tu dis que je suis méchante, la méchante maman va dormir! Bonne nuit"


Encore une bonne journée

Mon cousin, j'en suis consciente souffre énormément, mais je ne pense pas que ce soit une raison suffisante pour s'amuser à voir souffrir les autres.

Loin de moi de penser que ça pourrait t'amuser de voir souffrir ton cousin. Mais d'un certain point du vue, il ne t'est pas reconnaissante pour les soins que tu lui prodigues. Je suggère tout simplement un certain éloignement pour lui faire faire prendre une petite prise de conscience.

J'essaye de penser à moi, mais c'est dur, j'imagine toujours les conséquences de mes actes

Je sais ce que c'est de s'oublier dans certaine situation pour ne penser qu'au autres. Mais, est-ce que les autres pense à toi en retour??

Une fois je me faisais "taquiner" par des mecs à la sortie du métro, mon père été en retard, j'appel ma mère en m'éloignant, pour savoir si il été parti, et je m'entend dire "de toute facon c'est pas la peine de m'appeler pour me dire ca, je veux pas le savoir, si tu te fais violer de toute facon je pourrais rien faire, ta qu'a pas sortir à des heures pareilles!"

Comme je disais dans un message précédent, j'ai encore l'impression que ta mère est une grande manipulatrice. Dans ce cas, elle te fais sentir la méchante dans cette situation. Mais ce n'est pas toi le mauvais joueur la-dedans. Ce n'est pas ta faute! Elle ne fait que te rabaisser pour te faire sentir plus mal encore.
Cette relation me semble toxique pour toi-même; tu recherches sans cesse du réconfort de ta figure maternelle mais tu te bute a un mur!

J'ai postuler dans une université à 5h de route, mais c'est la seule qui propose une licence dans ma branche d'activité favorite... j'ai peu de chance... les réponses devré etre donné debut mars, si je n'ai pas de non, j'ai peut etre une plus grande chance.

Sois positive! Dis toi intérieurement que la réponse est un oui et crois-y. Les bonnes pensées attirent les bonnes choses!

Ah et niveau travail... "sarko a dit que t'aurais pas de travail avant 1 an de toute façon, alors je vois pas pourquoi TOI, tu trouverais du travail! ya bien meilleure que toi!, y'a xxx milles chomeurs et toi tu compte avoir du travail, mais tu rigole!"

Et pourquoi pas toi justement? Ce n'est pas parce qu'il y a XX chomeurs que tu dois nécessairement en faire partit.

Je ne suis pas psychologue, mais je vis une situation semblable de domination et de manipulation. J'essaie de faire face à ces situations la tête haute avec confiance et respect. Même si ce n'est pas toujours évident, et même si toute ces remarque me blessent intérieurement, je me dis que cette personne est malheureuse et essaie de me rabattre a son niveau.
Je suis convaincue que tu méritent plus que ça, puisque tu t'inquiètes tant d'autrui et que tu as beaucoup d'amour à donner.

Tiens nous informer des évènements.

Catherine

Une phrase clichée mais tellement vraie:
" T'es belle, t'es bonne, t'es capable"

Lâche pas ma belle tu vaut beaucoup plus que tout ça. Malheureusement dans de telles circonstances tu ne peux compter sur toi ( et nous)

Je vois dans tes messages qu'il te reste la confiance en soi car tu débats tes points de vu tu sais ce que tu veux pour toi-même... du moins c'est ce que tes messages dégagent.

Je te souhaite sincèrement une vie meilleure, un nouveau départ rempli d'amour et de tendresse.

Continue de venir vider ton sac d'émotions, être entendu soulage toujours une part de nous-même.

Bisous!

Baratok

"Je suggère tout simplement un certain éloignement pour lui faire faire prendre une petite prise de conscience."

Pour mon cousin, je m'étais mal, exprimée, un peu brouillonne, je voulais dire que je ne comprend pas ce qui le fait rire dans le fait de me voir souffrir.
Je suis constamment éloignée de lui, sauf quand il veu venir chez nous car il est traité comme un pacha, mes parents sont au petit soin pour lui.


"Je sais ce que c'est de s'oublier dans certaine situation pour ne penser qu'au autres. Mais, est-ce que les autres pense à toi en retour?? "

Les autres... j'ai 2 personnes sur lesquelles je peux compter, une sur laquelle je peux m'appuyer, mais la plupart des gens pour qui je m'esquinte n'éprouve ni reconnaissance, ni quoi que ce soit d'autres.


"Ce n'est pas ta faute! Elle ne fait que te rabaisser pour te faire sentir plus mal encore.
Cette relation me semble toxique pour toi-même; tu recherches sans cesse du réconfort de ta figure maternelle mais tu te bute a un mur!"

C'est là ,que le bas blesse, je me bat sans cesse pour être forte et avancer, et chaque fois que je fais des projets, que je suis prise d'une bouffée de bonne humeur et d'ambition... le ,soufflet retombe car on me dit que c'est impossible (et pas qu'une fois...). Et après ca ma famille me reproche d'être pessimiste!
Enfin je m'égare encore...

J'essaye de rester positive, quand je ne suis pas avec des membres de ma famille, j'apprécie de vivre, de parler, de rire... mais construire une nouvelle "moi" alors que les bases sont toujours "pourries", ca ne tiens jamais.

" je vis une situation semblable de domination et de manipulation. J'essaie de faire face à ces situations la tête haute avec confiance et respect. Même si ce n'est pas toujours évident, et même si toute ces remarque me blessent intérieurement, je me dis que cette personne est malheureuse et essaie de me rabattre a son niveau."

Je n'ai aucun respect pour moi même, je ne sais pas si j'en ai eu un jour, surement, la confiance je ne connais pas ce mot.
Ca me fait tort tous les jours, je n'ai pas confiance dans les chevaux que je monte, je ne laisse aucune chance aux hommes passé un surtout un délai, au plus ils sont gentils et au plus ils comprennent que je suis vulnérable, au plus je fuis, au niveau scolaire je fais tout en dilettante, je me maintiens sans plus.
J'aimerais tellement être plus forte, tes paroles sont pleins de bon sens, mais je me suis toujours dit que si tout le monde te dit la même chose depuis la plus tendre enfance c'est qu'il y'a une raison...

J'ai trop d'amour à donner c'est bien là le problème, c'est bizarre de dire ça, mais je ne sais pas comment on fait. Alors (c'est horrible de dire ça) je me console avec les animaux , qui eux ne jugent pas, ils rendent ce qu'on leurs donnent.

Merci beaucoup pour ton témoignage.

J'essaye de m'éloigner de toutes ces personnes qui me rabaissent, je joue l'invisible, j'encaisse encore, je sais que je veux reussir à vivre, je ne lacherai pas.

Baratok :

Je ne compte pas lacher, mais c'est vrai que c'est tentant de se laisser aller à dériver, puisqu'apres tout je ne quis qu'une délinquante, qui se drogue surement comme les autres etc...
Ce qui me fait tenir, c'est de voir les gens autour de moi qui sourit, d'aider des personnes, de les écouter, un jour j'ai fait une rencontre bouleversante avec un homme dans la rue.
Je n'ai jamais voulu m'écarter d'une personne avec une bouteille d'alcool, ou sdf ou autres, plusieurs fois des passants m'ont interpellé en disans que si je voulais pas me faire agresser il fallait que je bouge.

Ah bon un banc de station de bus c'est interdit à, une catégorie de personne??

Il ne m'est jamais rien arrivé de tel, bien au contraire.

Ce papy était avec sa femme (je le suppose), assis sur un banc, je venais de louper mon bus mais peut importait, je suis plutôt zen, il m'a interpellé en me demandant l'heure, puis m'a demandé des cigarettes, je n'en avais pas, il m'a dit "mais si la dans votre poche, y'a une grosse cartouche de cigarette, hein", j'ai ri simplement.
On a bavarder un peu, il m'a parler de lui, de son fils mort en moto, de ses pbs d'argent, je lui ai parlé aussi , je lui ai dit entre autre que "il ne pourrais jamais oublier c'est certain..." et ca a débloqué le reste, une heure à parler de tout et de rien, des chevaux, il avais les larmes aux yeux, m'a dit que si j'avais besoin d'aide je le trouverais au même endroit, il voulait m'offrir ce qu'il possédait, que j'étais quelq'un de bien, que c'était rare les personnes qui prenait le temps de s'arrêter, d'écouter, d'essayer de comprendre les autres. Oui il me l'a répété souvent "je peux te tutoyer t'est sure hein? t'essaye de comprendre c'est rare, c'est tellement rare, ca fait plaisir, surtout ne change pas, pour rien au monde"

Le fait qu'un inconnu m'offre ce que ma famille me refuse, m'a bouleversé. Il me tutoyai, il ma serré la main comme jamais je ne l'oublierais et on s'est fait la bise.

Je ne sais pas si c'est normal, ca m'est arrivé, je savais que je n'avais rien à craindre, j'ai reçu trop d'un coup de ce vieux bonhomme, que je n'ai jamais revu mais qui a changé ma vie. Rien que de l'écrire j'en ai les larmes aux yeux.

Je ne sais pas si j'ai confiance en moi, un matin j'y croit, l'autre plus, je me remets en question en permanence, je suis constamment occupé à penser, sur moi, sur la vie, le monde, les autres, la mort.
Je sais ce que je veux, mais je n'ose y croire, je préfère oublier.

Je voudrais tout oublier, fermer les yeux et me reposer, juste être tranquil, oui tranquille, le soir je ne dors pas, pas seulement les idées noires, toutes sorte d'idées, je ris , je pleure, je pense, ca ne s'arrête jamais.

Un nouveau départ j'en rêve, je sais où et comment mais j'ai trop peur de briser ce désir, si je ne peux m'installer là bas, je m'en remettrais pas.

Merci à vous tous, ca me fait du bien, je sais combien c'est difficile de s'occuper des problèmes des autres, me forcer à réfléchir maintenant , ca m'aide à faire le point et à ne plus y penser après.

Merci encore

C'est là ,que le bas blesse, je me bat sans cesse pour être forte et avancer, et chaque fois que je fais des projets, que je suis prise d'une bouffée de bonne humeur et d'ambition... le ,soufflet retombe car on me dit que c'est impossible (et pas qu'une fois...). Et après ca ma famille me reproche d'être pessimiste!
Enfin je m'égare encore...

Plus je te lis, et plus j'ai l'impression de me voir dans tes propos. Quand on crois que tout est possible, que tout va bien que la chance nous souris et que quelqu'un mal intentionné ou de mauvaise humeur tout simplement nous lance en plein visage que ça ne marchera jamais...Difficile de garder la tête haute et d'avancer sans s'en soucier!! On se remets en question, on se demande si on ne fabulait pas... Pourquoi ne pas garder tes projets pour toi meme ou simplement les exposés à des personnes qui t'encourageront?
J'ai arrêté de parler de certains de mes projets a plusieurs personnes, parce qu'au lieu de m'encourager et de me féliciter, ils ne me disaient que tout les défauts et les embûches que j'allais subir. Savoir jauger les gens sur leurs opinions pourrait bien d'aider à avancer lentement, mais sûrement.

J'essaye de rester positive, quand je ne suis pas avec des membres de ma famille, j'apprécie de vivre, de parler, de rire... mais construire une nouvelle "moi" alors que les bases sont toujours "pourries", ca ne tiens jamais.

Je suis contente de de voir écrire que ''J'essaye de rester positive''; preuve que tu n'as pas tout abandonné et qu'il y a de la lumière au bout du tunnel.
Et je t'arrêtes quand tu dit que les bases sont toujours 'pourries'. Les bases, ça se change, ça se reconstruit. Et je n'est pas l'impression que les bases sont pourries, très loin de là, puisque que tu est très altruiste. Quelqu'un de pourrie à la base ne se soucierait même pas de régler ses problèmes et cherchés ses solutions, contrairement à toi.

Les autres... j'ai 2 personnes sur lesquelles je peux compter, une sur laquelle je peux m'appuyer, mais la plupart des gens pour qui je m'esquinte n'éprouve ni reconnaissance, ni quoi que ce soit d'autres.

Alors pourquoi ne pas te concentrer sur ces 2 personnes dans ta vie? Tu sais, des relations à sens uniques sont néfastes et déplaisantes pour n'importe qui. Soit neutre avec les gens qui sont sans reconnaissances, ne leurs apporte pas de reconnaissance en retour. Ils n'en méritent pas, tout simplement!

Je n'ai aucun respect pour moi même, je ne sais pas si j'en ai eu un jour, surement, la confiance je ne connais pas ce mot.
Ca me fait tort tous les jours, je n'ai pas confiance dans les chevaux que je monte, je ne laisse aucune chance aux hommes passé un surtout un délai, au plus ils sont gentils et au plus ils comprennent que je suis vulnérable, au plus je fuis, au niveau scolaire je fais tout en dilettante, je me maintiens sans plus.
J'aimerais tellement être plus forte, tes paroles sont pleins de bon sens, mais je me suis toujours dit que si tout le monde te dit la même chose depuis la plus tendre enfance c'est qu'il y'a une raison...

Tu as certainement du respect pour toi même, même minime soit-il. Même s'il est enfouis sous un tas d'autre choses, crois moi, il est toujours là. Il suffit que tu ailles un petit coup de pouce pour le faire grandir! La confiance est quelque chose qui se gagne à long terme, et non une qualité qui qui est innée. Il est normal que tu ne fasse pas confiance tout de suite aux hommes. Prend en note que s'il ne te respect pas, il n'est pas digne de ta confiance. Point final. En fréquentant quelqu'un avec qui on a confiance, tu te rendra compte que notre propre confiance augmente. Laisse la chance à quelques uns. Tu verras. Les gens ne sont pas tous des êtres méchants et hypocrites.
Pour ma part, je n'ai jamais eu de discours encourageant ni de ma mère ni de mon père. Surtout pas de mon père; aussi émotif qu'un réfrigérateur. On ne me fessait pas confiance et on me rabaissait sans cesse sur mon allure, mes amies, mes choix de vie. J'ai du fuir pour évoluer. Ça été dur, très dur, mais à 17 ans je suis partie de chez mes parents et je leurs ai prouver que j'ai réussit ou ils étaient sûrs que j'allais me planter.

J'ai trop d'amour à donner c'est bien là le problème, c'est bizarre de dire ça, mais je ne sais pas comment on fait. Alors (c'est horrible de dire ça) je me console avec les animaux , qui eux ne jugent pas, ils rendent ce qu'on leurs donnent.

Avoir trop d'amour à donné n'est pas un problème!! Tu sais, donner de l'amour peut se faire dans une foule de petits gestes, aussi minimes qui soient. Donner son appui, un soutien, une oreille attentive, un bisou, une caresse, une accolade, un petit mots gentils ou d'encouragement.... même un morceau de chocolat!! C'est des petits gestes qui font du bien a soit même et aux autres.
Et ce n'est pas horrible de dire que tu te consoles avec les animaux. Les animaux sont la meilleure thérapie qui existe. Sans jugement, sans paroles blessantes, ils sont toujours là pour tout et toujours heureux de nous voir. C'est encore mieux, parce qu'avait eux tu peux être qui tu es véritablement, l'espace d'un instant. C'est indispensable.


J'essaye de m'éloigner de toutes ces personnes qui me rabaissent, je joue l'invisible, j'encaisse encore, je sais que je veux reussir à vivre, je ne lacherai pas.

Continue comme ça ma belle, tu as la volonté et l'espoir dans tes mots. C'est tout les ingrédients nécessaires pour ta réussite!

Catherine

Je n'avais pas lu ton deuxième message, trop contente que tu ailles répondu au mien. Je me permets de dire mon opinion, si tu n'y vois pas d'inconvénient.

Ta petite histoires avec le sans abri m'a fait monté les larmes aux yeux.
tu vois comment tu es quelqu'un de bien et de gentil?? Tu lui a offert une oreille attentive, des encouragements et surtout, ta simple présence à cette personne qui en avait vraiment besoin.
Lui même l'a remarqué et t'en a fait part.
C'est digne d'une scène de film!!!

Je ne sais pas si j'ai confiance en moi, un matin j'y croit, l'autre plus, je me remets en question en permanence, je suis constamment occupé à penser, sur moi, sur la vie, le monde, les autres, la mort.
Je sais ce que je veux, mais je n'ose y croire, je préfère oublier.

Tu sais, la confiance en soi ne s'aquérit pas du jour au lendemain. Un jour ca va bien, l'autre moins, et puis à un moment donné, ca va deux jours de suite, 3 et puis 4....

Et surtout crois en toi. Tu es capable de beaucoup de choses même si plusieurs pensent le contraire. Même si tes exploits sont petits, considèrent les comme des exploits quand même.

Je me suis souvent demandé si le bonheur allait un jour frapper a ma porte, comme un coup de vent en plein visage et que ma vie allait basculer du jour au lendemain.
Un jour, j'ai lu quelque chose qui m'a fait comprendre que le bonheur n'était pas dans une immense sphère, mais bien dans pleins pleins de petites choses de la vie. Comme par exemple, hier après le travail, je marchais derrière un père qui tenait sa petite fille dans ses bras. Le papa a glisser légèrement sur la glace; la petite fille s'est esclaffée!! Elle m'a redonné le sourire et j'ai pu oublier l'espace d'un instant mes préoccupations et mes angoisses. Rien que d'y pensé je souris.
C'est en profitant des petits moments de bonheurs autour de moi que je construit le mien. Parfois je broie trop du noir pour les voir, mais quand je vais un peu mieux, je m'ouvre aux autres et ''pêche'' dans leur bonheurs.
Essaie tu verras, la vie serra un peu moins terne les jours brumeux.

Allez, courage!

Catherine

J’ai lu et relu pour bien comprendre. Ca me fais chaud au cœur de voir que quelqu’un essaye de me comprendre et qui ne m’enfonce pas, tellement rare en ce moment.

Depuis un petit moment je ne parle plus de rien, mes amis de classe me connaissent réellement à peine, les profs ne cessent d’essayer de se lier avec moi ce à quoi je me refuse contrairement aux autres qui fanfaronnent et adorent raconter leurs vies et leurs soucis, je sais pas trop pourquoi je pense à ca mais je pense que j’ai de bonnes relations avec les autres tant que cela reste dans le cadre où je les ai connus, et que la situation évolue le moins possible.
Les opinions des autres sont tellement importantes pour moi que ca me blesse de me rendre compte de ce qu’ils pensent, je ne dis plus rien, mais en en disant rien je me ferme de plus en plus, et malheureusement la seule personne qui peut me comprendre en bonne partie à des problèmes en ce moment.

Je commence sérieusement à douter, je ne connais depuis toute petites que des gens qui souffrent, soit c’est réellement le cas et le monde entier est en souffrance, soit c’est parce que j’écoute et je suis compréhensive que je les attirent. Je ne sais pas si c’est normal d’avoir cotoyé « autant » (tout est relatif) de personnes suicidaires, et un de mes tontons (profs qui plus est… comme quoi je ne les comprendrais jamais) se suicide et ma mère me dit que c’est la tendance de la famille (coté de mon père), que ce sera surement bientôt son tour, que c’est une famille malsaine et qu’ils sont tous suicidaires. Et moi je porte ce nom la aussi, je dois le prendre comment……. !

En ce qui concerne le fait de laisser sa chance aux autres (hommes ou amitié), j’ai constaté très tot que même les personnes les plus gentilles avec moi pouvait être de vraie garce ou de vrais salop avec les autres, alors c’est donc ca l’homme, on choisit ce qu’on apprécie et on s’autorise le fait d’être exécrable avec les autres. Si c’est ca, je préfère encore rester seule. En ce qui concerne le prince charmant, le dernier m’a dit qu’il avait tapé sur son frère, et me dit que c’est juste son frère, et que moi il ne me ferais jamais ca. Comment le croire, en même temps on n’est pas infaillible on est humain, j’ai mes propres défauts, et il a l’honnêteté naïve de me le dire…

Je ne sais pas comment tu as reussi, j’aimerais faire la même chose, tu as vécu le même genre de situation, si je peux dire ca comme ca, mais je suis comme liée, le courage est dur à trouver.

Donner de l’amour, ca à l’air si facile à te lire, le moindre geste d’affection m’est douloureux, au premier sens du terme. La seule façon que j’ai trouvé depuis toute petite c’est faire semblant de me battre avec des camarades garçons et filles, c’était mes contacts à moi, encore aujourd’hui, chaque année je trouve une homologue féminine, je ne le fait pas exprès, je me retrouve toujours dans une belle amitié (mais éphémère) avec la fille la plus expansive, tactile et ouverte d’esprit. Je crois bien que c’est ce genre de contact qui me faisait tenir.

« Et surtout crois en toi. Tu es capable de beaucoup de choses même si plusieurs pensent le contraire. Même si tes exploits sont petits, considèrent les comme des exploits quand même. »
Je crois que je vais surtout retenir cette phrase, pour moi tout ce que je fais n’est pas parfait donc doit vite être oublié et est mauvais, évidemment vu que je ne suis pas parfaite, le rapprochement est facile à faire…
Ca vraiment l’air si simple, de changer, ou plutôt d’évoluer, de m’ouvrir enfin, me laisser aller, mais j’ai 20 ans a balayer. Pourtant j’ai toujours été joyeuse, un rien me fait sourire, l’anecdote que tu raconte avec la fille et son père sur la glace, j’en ai souris aussi.
Encore une fois je parle trop, je crois bien avoir tout dit… j’espere vraiment un nouveau départ et j’espere que ce n’est pas illusoire, que je me prendrais réellement en main. En attendant je subis.

En tout cas je ne sais pas ce qui t’a amené ici, mais je te souhaite d’avoir vraiment de belles journées et des moments plus heureux les ,uns que les autres car tu le mérite.

Merci beaucoup

J’ai lu et relu pour bien comprendre. Ca me fais chaud au cœur de voir que quelqu’un essaye de me comprendre et qui ne m’enfonce pas, tellement rare en ce moment.

Merci premièrement d'avoir lu mon post; c'était un peu long je dois avouer! Jamais je n'enfoncerais quelqu'un que quelques manières que ce soit; je me fais assez descendre comme ca ses derniers temps, je sais ce que ça peut faire sur le moral et l'estime de soi. Tout le monde à besoin d'encouragements dans un moment de notre vie; et c'est toi présentement qui a besoin de soutien.

Les opinions des autres sont tellement importantes pour moi que ca me blesse de me rendre compte de ce qu’ils pensent, je ne dis plus rien, mais en en disant rien je me ferme de plus en plus, et malheureusement la seule personne qui peut me comprendre en bonne partie à des problèmes en ce moment.

Tu sais, même pour moi, l'opinion des autres est très très dévastatrice; j'ai perdu 15 livres ces deux dernières semaines rien qu'à stressé pour une amie qui parlait dans mon dos.
Malheureusement, on ne peut pas plaire à tout le monde. C'est la phrase que j'essaie de me faire rentrer dans le cerveau depuis des années, moi qui voudrait être parfaite et aimée de tous...
Il est certain qu'en ne disant rien, les problèmes ne se règle pas. Je pourrais te dire de te retrousser les manches et d'affronter les difficultés les poings levés, mais ça serait te mentir venant de ma part. Parce que j'ai tendance à fuir et à m'éloigner des troubles; solution facile mais ô combien inefficace!
Essaie de prendre ces critiques comme des critiques constructive; si quelqu'un te reproche quelque chose part exemple, prend le en note. Soit cette critique sera positive, parce que tu auras appris quelque chose, ou bien, c'était de la méchanceté gratuite. Dans le dernier cas, ignore la totalement.

Je ne sais pas si c’est normal d’avoir cotoyé « autant » (tout est relatif) de personnes suicidaires, et un de mes tontons (profs qui plus est… comme quoi je ne les comprendrais jamais) se suicide et ma mère me dit que c’est la tendance de la famille (coté de mon père), que ce sera surement bientôt son tour, que c’est une famille malsaine et qu’ils sont tous suicidaires. Et moi je porte ce nom la aussi, je dois le prendre comment……. !

Ce n'est pas parce qu'on vient d'une famille de joueurs compulsifs qu'on devient joueurs conpulsifs... ce n'est pas parce qu'on a une famille de drogué qu'on devient drogué...
Nos choix nous appartienne. L'exemple que tu as dans ta famille, ton modèle par excellence, c'est lorsque tout va mal et que plus rien ne va, la mort est la meilleure solution.
Tu n'est pas obligé d'endosser ce rôle! Et ce n'est pas ta faute si ton tonton s'est donné la mort. C'était son choix personnel.
Ne prend pas pour acquis que tu es suicidaire. Surtout pas.

Je ne sais pas comment tu as reussi, j’aimerais faire la même chose, tu as vécu le même genre de situation, si je peux dire ca comme ca, mais je suis comme liée, le courage est dur à trouver.


Je sais que le courage est dur à trouver dans ces situations. Mais il est là. Et comme je le sens, tu as le courage de t'en sortir, il te manques juste les bons outils et les bonnes occasions.
J'ai surtout réussit par chance et par ma volonté de faire changer les choses. Il y a des moments ou j'étais tellement écoeuré de certaines choses que je me suis dit: ''Là, ça va faire! Plus personne ne me parlera sur ce ton.'' Et laisse moi te dire, le simple fait de répliquer et de dire à notre interlocuteur :''Je n'accepte pas que tu me parle sur ce ton!'' ...
ça change la note, crois moi! Je sais facile à dire... mais quand il faut que ça sorte, ça sort, et la, les gens se rendent compte que tu changes et qu'il ne peuvent plus te faire ce qu'il fesait. Tu verras, ça viendra en temps et lieu. (Prépare toi des répliques mentalement, un beau jour, ca sortira tout seul tu vas voir!)

La seule façon que j’ai trouvé depuis toute petite c’est faire semblant de me battre avec des camarades garçons et filles

Eh bien, c'est déjà quelque chose! Tu vois, même si ce n'est pas un bisou ou une caresse tu transmet ton amour quand même! C'est un début, vois le positivement même si tu ne sais pas faire autre chose. Laisse les autres t'apprendre.

pour moi tout ce que je fais n’est pas parfait donc doit vite être oublié et est mauvais, évidemment vu que je ne suis pas parfaite, le rapprochement est facile à faire…

Tu sais, personne n'est parfait. PERSONNE. La perfection n'existe pas. Si tu fait des choses qui ne sont pas parfaites, eh bien, tant mieux. Parce que c'est vraiment mais vraiment désagréable quelqu'un qui fait tout de parfait.
Pourquoi ne pas apprendre de tes erreurs? Si tu te plantes sur quelque chose quelconque, prend un peu de recul pour voir ce qui n'a pas marcher et réessaye toi d'une autre manière. A la longue, tu finiras par trouver une façon de faire propre à toi et qui fonctionnera. La patience est de mise, mais ça paye toujours!

Ca vraiment l’air si simple, de changer, ou plutôt d’évoluer, de m’ouvrir enfin, me laisser aller, mais j’ai 20 ans a balayer.

Ça l'air si simple, mais comme ce ne l'est pas!! Le changement réside dans celui qui VEUT changer. Comme toi. C'est de l'étape par étape. Une marche à la fois.
Et je ne suis pas si loin de toi tu sais... j'ai 25 ans!

Et tu ne parles pas trop.
Tout le monde a besoin de parler et d'avoir de l'aide.
Et tu n'en dirant jamais trop; l'humain est doté de parlé, alors, profitons-en!

Réciproquement, je te souhaite aussi de très belles journées avec pleins de petits moments de bonheur, aussi ridicule et mignon peuvent-il être!!

Et de rien, tout le plaisir est pour moi!

Catherine

Pourtant je n'ai plus tellement de force.
J'en ai juste tellement de marre de cotoyer des gens qui se plaignent et de toujours devoir endosser le rôle de remonte moral, je manque aux autres quand je suis pas là pasque je suis toujours de bonne humeur, alors forcement quand je tire la geule vaut mieux pas que je sorte sinon je sers a rien.

Je suis fatiguée et avec les examens qui approche ca n'arrange rien, je suis dépassée par les événements.

Merci pour tout.

Suggestion comme ca;

Je lit présentement le livre de Larry Winget: Tais-toi, arrête de te plaindre, déniaise!

Une vraie claque en pleine face!

Je l'aime bien jusqu'à maintenant; il m'a fait réfléchir sur certain point de ma vie.

Je te le conseil!

Et n'hésite pas à revenir ici si l'envie de te le dit; je passe souvent voir ce post!

Catherine

"Tais toi" je ne fais que ça
"Arrête de te plaindre" je ne me plains jamais
"Déniaise" ca sent le quebec^^ et j'ai pas tellement envie de déniaiser

J'ai plus envie, enfin y'a le soleil, ca réchauffe le coeur c'est déja ça.
Je commence à en avoir plus que marre de me prendre des réfléxions quotidienne par les profs "qui s'amusent à me taquiner" parce que oui je suis la rigolote. A force de faire l'ane faut pas s'étonner qu'on te grimpe dessus.

Et comment on fait pour faire comprendre que l'ane il en a marre? je rue?

Oh j'ai failli oublié.
Super prof... qui balance pendant un cours (tout à fait serieusement sans dire "je rigole" ou sans rire et enchaine normalement) "si vous avez envie d'en finir vous traversez un rond point et ca y'est vous avez reussi."

Certes c'est hors contexte, le prof à repris la suite du cours normalement (je suis consciente que c'était dit dans le contexte du cours "voyage" !!! quel rapport!!! mais il manquait vraiment une confirmation que c'était une connerie....)
Ca ne c'est pas passé aujourd'hui m'ai j'en reste "choquée", comment peut on dire ca et ne pas penser que cela puisse être pris au mot?

Vivement la fin des exams que je me casse