Bonjour, je suis quelqu'un qui depuis son plus jeune age à beaucoup souffert, j'ai subis viol, abus sexuel des années et venant de ma famille,
rejeter par ma famille, j'ai fais plusieurs tentative de suicide, 5 en tout 3 à mes 18 ans et deux en deux ans, la dernière j'ai
manqué de mourir, si je viens ici c'est parce que je ne sais pas à qui parler quoi faire, je vois que je me perd dans l'alcool et
d'ici peu mon compagnon s'en rendra compte, je ne suis pas entouré d'ami(e)s, la plupart sont très loin, ici je n'ai personne,
et même ceux qui sont loin je n me voit pas leur en parler, ils ne sont pas du genre à être là si j'ai besoin, drôle d'amitié vous me
direz, j'ai commencer un jour que j'allais si mal à me dire faut que je soulage cette souffrance tout en restant, à ma dernière tentative
suicide la culpabilité, les reproche tout ça ont fait que je me suis promise que si j'en refaisait une je ne me raterai pas. Je ne veux plus
me réveillé et avoir ce sentiments d'être un poids pour les autre, une source d'ennui, chose que je n'avais jamais ressentis à mes
dernière tentative. bref, alors j'ai acheté de l’alcool de la vodka et j'ai pris deux verre, je me suis sentie si bien, si sur de moi, si libre
je sais que c'est éphémère je me suis dit que j'avais trouvé le moyen de calmer ma souffrance. Et avec les jours je ne pouvais plus
m'en passé, quand je n'ai pas l'alcool je me sens trop mal. Mon compagnon ne s'en rend pas compte, non pas bizarre c'est moi qui trouve
toujours quelque choses, des vertiges de quelque jours, mal à la tête, ça ne l'étonne pas j'ai toujours eus une santé fragile, je ne bois pas à me
rendre malade pas encore du moins mais je sais que ça arrivera si je continu comme ça et je ne pourrais pas lui cacher...
Mon fils ados, lui est heureux sa maman est enfin joyeuse, joue avec lui plus que d'habitude, et ça me fait mal de me dire
que l'alcool me rend meilleur, sexuellement parlant avec mon compagnon parce que d'habitude je fuis le sexe et quand à mon fils
sa maman toujours triste et énervé est cool et joyeuse. Oui depuis ma dernière tentative, je n'étais plus une maman avec le sourire
et mon fils en souffre je ne cherche pas les reproche, je me reproche assez de chose comme ça, je ne suis pas bête j'ai conscience que
ça va être de pire en pire mais je n'arrive plus a supporter une journée sans alcool car je me sens trop mal depuis trop d'années, je n'en peux plus
je ne supporte plus qui je suis sauf quand j'ai bus.. et c'est horrible je ne sais plus qui je suis... bien qu'avant je me cherchais déjà...
Je suis apte à écouter ce que vous avez à me dire, vos conseils.. merci de m'avoir lu. Amitié. isa

Bonjour, oui j'en ai parlé à ma mère d'abord j'avais 16 ans cela faisais déjà environs 8 ans que je subissais cela, ça s'est vite ébruité dans ma famille et ils se sont tous mis à me rejeter je suis donc partie de chez moi à 18 ans. Depuis mis à part ma maman je n'ai plus de contacte avec ma famille.j'ai vu quelque psychologue à 18 ans mais c'était si dure d'en parler, tant d'années de douleurs que j'ai très vite arrêté les séances. Ce fut la même chose pour mes deux dernière tentatives de suicide!, Quand mon docteur me demande si je vois la psychologue je dis oui mais je n'y vais, je sais que ce n'est pas le bon comportement mais c'est une torture d'en reparler, tant d'années de souffrance à délivrer, je n'arrive avec personne. Mon compagnon évite le sujet et je comprends, il y a plus joyeux dans la vie et ce n'est pas son rôle. Je me sens déjà mal d'en parler ici, je ne sais pas l'expliquer... Je ne sais plus trop quoi faire sincèrement.. merci de ton écoute. isa

J'avais des ami(e)s autre fois, bien plus qu'aujourd'hui mais mon compagnon ne me laissait pas les voir, soit par jalousie parce que c'était des hommes, soit par manque de confiance je ne sais pas, ou alors par crainte que je ne me fasse draguer ou que je tombe dans les bras d'un beau prince. J'ai donc perdu un à un des ami(e)s, celui que je n'ai pas perdu c'est mon meilleur ami mais là encore la jalousie est là, il ne me laisse pas le voir, je veux juste aller voir un film, aller me balader avec, je le connais depuis que j'ai 15 ans. Il a toujours été là pour moi même si la plupart du temps ça a du être par téléphone, la dernière fois que je l'ai vu il y a deux ans et c'était une période ou ça n'allait pas avec mon compagnon alors il m'a laissé y aller en serrant les dents. Tout ne tourne pas autour de ce problème, ma vie est compliqué, j'ai eus et j'ai quelque soucis mais celui-ci met mon couple en danger car j'ai besoin de voir du monde, j'ai besoin avant de finir complètement perdu dans l’alcool, la souffrance et le trou qu'il m'a construit remplie de beau diamant. Si je l'aime? avec le temps parfois j'arrive à en douter, je ne supporte plus ce qu'il es, son comportement, il ne voit pas que je suis en train de mourir à petit feu, de me tuer à petit feu.... J'ai besoin de voir du monde ça ne ma guérira peut-être pas de tout mais ça m'aidera à me sentir mieux.. vos conseils, vos témoignages seront les bienvenue. amitié. isa

J'ai trop peur de me retrouver face à lui, je crains aussi de perdre le seul membre de ma famille qu'il me reste ma mère, elle ne le supporterais pas enfin d'après ce qu'elle m'a fait comprendre et mon père lui m'a dit pour seul réponse il y a prescription!!! Par peur sûrement que je n'envoie son fils chéri en prison. Je suis je sais la victime mais j'ai l'impression d'être plutôt coupable aux yeux de ma famille, la méchante, le monstre. Je me sens comme ça et j'ai même l'impression d'avoir fait du mal à ma famille, ma mère. Y a pas longtemps elle a été le voir pour essayer de parler avec lui j'en ai beaucoup souffert je préfére me dire que c'était une erreur de sa part je n'ai plus qu'elle. Oui j'ai baissé les bras face à ça la preuve je parle de mon problème d'alcool mais pas de ce que j'ai subis avant tout, de cette horreur. Peut-être parce que par le passé je l'ai trop fait et tout ça n'a rien donné, j'ai perdu toute ma famille. J'en arrive à regretté d'avoir parlé c'est horrible de me dire ça mais je m'en veux même si je sais que je ne devrais pas. Tu vois là je n'ai qu'une envie boire c'est surtout quand je pense à ça à eux à lui que je veux noyé ma souffrance dans l'alcool, après je me sens différente normale...désolé d'être si abattue mais je n'arrive plus à me battre... isa

je sais que je ne vais pas tenir longtemps voilà deux mois que j'ai fais ma dernière tentative de suicide, j'ai été laissé pour morte chez moi, personne n'a appelé les pompier quand je me suis réveillé trois jour était passé sans que j'ouvre les yeux j'avais pris près de 100 medicament je ne sais même pas comment ça se fait que je sois encore là. Tout ce que je sais c'est que quand j'ai réalisé que l'on m'avait laissé pour morte prenant le risque que je meurs je ne me suis jamais senti aussi mal je pensais avoir connu le pire mais non. Je ne suis qu'un poid, qu'un déchet aux yeux des miens... et je suis fatiguée de ma battre... isa

Merci de tout tes conseil et de tes mots, désolé j'aurais du expliquer avant,quand je parle de mon père c'est parce qu'il parlait de son fils, c'est mon grand frère qui a abusé de moi a partir de mes sept environs et il m'a violé j'avais 14 ans et lui 18, le soucis ai que quand il a commencé à posé la main sur moi ce n'était quelque pars qu'un grosse lui aussi, là ou ça l'était moins c'était quand il m'a violé la première fois . Je ne pourrais jamais oublié ce jour! Oui la relation avec mon compagnon n'est pas évidente ça ne m'aide pas à aller mieux c'est certain. Je voudrais trouvé en moi la force de me battre, tellement... Merci encore. isa

Oui c'est vrai j'ouvre plusieurs conversation, comme tu dis c’est moi, tout ceci mais ça me parait tellement grand et je déteste tout ce que je suis, alors peut-être qu’inconsciemment j'essaie de cacher un peu ma misérable existence.J'avais 16 ans quand j'en ai parlé à ma mère mais ça n'a pas empêcher mon frère de continuer, elle n'a pas parler avec lui, j'aurais voulus, je l'aime beaucoup mais je me suis sentis trahis par elle aussi quand j'ai vu en elle ce manque de réaction. C'est vrai le suicide me traverse l'esprit et je fais tout pour ne pas ouvrir la porte de non retour que ça représente à mes yeux. Alors peut-être que quelque part l'alcool est un moyen d'exister tout en mourant intérieurement, parce qu'à mes yeux ma mort ne serait pas un déchirement pour les miens mais une cause d'ennuis.A ma dernière tentative de suicide c'est ce que mon compagnon et ma mère m'ont fait ressentir, j'en ai parlé à ma mère, je lui ai dit tu te rend compte que j'aurais pu mourir?? Me laisser pour morte sans appeler les secoure, pourquoi?? Elle a dit avoir minimiser les choses. C'est fort possible, mais tout ça ne m'a pas réconforté. Tu vois quand je me lis, c'est tellement de chose que oui je préfèrerais enlever des passage pour les mettre ailleurs parce que je ne supporte pas mes plainte, ma souffrance, je me déteste et je n'arrive pas à changer ça. merci de ton écoute. amitié. isa

je suis désolé que visiblement tu es vécu la même chose que moi, c'est sincère... isa

Bonjour Isa

Citation :

Je ne suis qu'un poid, qu'un déchet aux yeux des miens... et je suis fatiguée de ma battre...

Qui sont ces proches, les tiens que tu évoques ?
As-tu des certitudes sur le fait qu'ils pensent que tu n'es qu'un poids, qu'un déchet à leurs yeux ou est-ce ton ressenti propre ?
J'ai lu tes différents topics et je pense que le mieux est de les fusionner car ils me semblent tous reliés...

A bientôt.
Clair.

bonsoir claire de lune, j'aime la citation: Il n'y a personne né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. j'espère un jour réussir à le lire...
oui on m'a dit de ne pas faire de topic un peu partout et que je ne suis qu'une seule personne et que ce sera plus facile pour me comprendre, je le reconnais. Quand je parle des miens je parle de ma famille qui m'a rejeté et aussi mon compagnon et ma mère, oui tout est relié. Je reviendrais demain, mon compagnon pousse des cri et je n'ai pas envie de me disputer avec lui ce soir... aller à demain et merci à tous. amitié isa

Je vais aller manger Erick merci encore de m'avoir écouté je reviens demain, bonne soirée amitié. isa

Courage Isa courage, tu as tellement de choses à livrer que c'est normal d'écrire un peu partout au départ.
Eric

Isa, je viens de déplacer et fusionner tous tes topics, essaie dorénavant de rester sur celui-ci... même si les conversations sont axées sur ton couple, l'alcoolisme et ton mal-être en général.
Merci et à bientôt.
Clair

Bonjour Claire de lune, bonjour Erick et tout le monde, merci déjà d'avoir tout réunis je m'étais un peu éparpiller sur le forum.
Hier j'ai eus envie de boire mais je ne l'ai pas fait et je me sentais très mal, de nouveau triste, très fatiguée comme sans force et envie de rien et plus un sourire en poche.
Je redevenais cette fille que je déteste, j'ai eus envie de boire tellement de fois mais disons que l’occasion me manquais par la présence de mon compagnon et mon fils.
Je me sens pitoyable en disant ça...
Je suis extrêmement perdu en ce qui concerne mon couple, j'évite tout contacte avec mon compagnon et je m'en veux car ce n'est pas forcément gentil pour lui mais je suis tellement perdu, j'ai besoin de temps pour savoir ou j'en suis. Je ne peu pas lui dire ça il va piquer une crise et un tremblement de terre viendra alors et celui qui en souffrira la plus c'est mon fils, il ne mérite pas ça. Ma plus grande crainte et de lui faire de la peine il n'a que 11 ans et son bonheur c'est ses deux parents réunit même. Et moi si je décide d'arrêter avec son papa je vais lui faire beaucoup de peine, il est la fleurs rayonnante qui scintille de mille feu dans mon champs mort et je veux le protéger du mieux que je peu. Oui boire n'est pas la solution mais tristement dit je suis une meilleure mère avec deux verre, je ris au lieu de pleurer, je suis pleine d'énergie au lieu de ne pas bouger désespérée, je me sens tellement mieux que ça en est effrayant car j'ai beaucoup de mal à m'en passer désormais.
Le plus triste c'est que mon fils m'a dit un jour ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas amusé comme ça, j'avais bus mais mon cœur s'est déchiré, je lui ai souris, je l'ai embrassé et lui ai rappelé comme chaque jours que je l'aimais.
Voilà c'était mes confidences du jours, merci de m'avoir lu, amitié. isa

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Bonsoir Odile, dans la vie on entend parfois des chose à la télé, des phrase qui sont exactement ce que nous sommes et on sent la larme monté à l’œil surtout si c'est dit avec douceur, compréhension et sans aucun jugement, c'est que te lire m'a fait. Tu as dit exactement tout ce que je ressens et pense. Et ça fait vraiment du bien, parce que je ne suis pas jugé mais écouté et comprise. J'avais surtout peur d'être juger parce que je me suis perdu dans l'alcool ou même à cause de mes tentations de suicide et je me rend compte qu'ici ce n'est pas le cas. Alors merci à toi et à tous, oui je vais continuer de vous parler autant que je peu et j'espère trouver la force de me battre d'avantage pour mon fils et pour moi. Un grand merci... bisous. isa

j'ai terriblement envie de pleurer mais comme souvent je me retiens, comme toujours depuis mon enfance, je retiens les larmes et me force à sourire si on me parle.. c'est dur, j'espère un jour trouver les bras d'une personne qui me dira va si pleure, tu as le doit. et ce jours là je pleurerais surement des heures.. à bientôt.. bisous. isa @-'--

bonjour à tous, je viens ici car je ne sais pas ou aller et je parle à vous car je n'ai personne à qui confier ce que j'éprouve. Hier soir j'ai quitté mon compagnon, j'ai été plus que franche avec lui tout en essayant de le blesser le moins possible. Je lui ai dit que je me sentais emprisonné dans notre couple, je n'ai plus le droit de voir personne, que j'ai toujours besoin d'être seule et loin de lui, que je l'aime toujours mais qu'il ne me manque plus de la même façon que par le passé, qu'étrangement je peu me passer de lui. Qu'il m'a fait beaucoup de mal par le passé pas physiquement mais psychologiquement c'était très dur et que tout ces petit truc les uns sur les autres ont construit un château de carte qui s'est écroulé. Je dois me reprendre en main et avec lui je me laisse aller, on a déjà été séparé une fois et je me souviens que dès notre séparation j'avais repris soin de moi, je me bougeait, javais de l'énergie et on a retenter ensemble et tout est redevenu normal c'est à dire moi qui ne prends pas soin de moi qui me laisse aller, je ne m'occupe plus de la maison je ne suis plus motivé pour rien. Je ne retenterais plus quoi que ce soit avec lui j'ai réessayé de toute mes force pour mon fils mais les changent ont beaucoup de mal à changer. Moi comme lui. Pour moi c'est des tors partagé, et je ne veux pas blâmer l'homme qu'il est. Il est très malheureux mais à été adorable en disant qu'il ne voulait surtout pas que je finisse par le hair alors si il m'emprisonnait d'une quelconque façon c'était mieux ainsi. Étrangement dès mes première paroles j'ai eus l'impression de le soulager aussi c'était bizarre. Peut-être qu'au fond de lui mais si il a du mal à le reconnaître il sait que c'est mieux ainsi. Le plus dur c'est que séparé il redeviens l'homme dont je suis tombé amoureuse, à moi de savoir que ce n'est qu'une façade et que le prince redeviens carpeau une fois remis ensemble. J'ai eus le temps de faire l'expérience en douze ans. Ça va être très dur pour moi aussi, mais on est tout deux en très bonne entente et notre préoccupation c'est qu'on s'entende bien et que notre fils en souffre le moins possible. Je pleurais encore ce matin mais parce que ça va être dur de faire ma vie sans lui et lui m'envoie des sms de son travail et me dit pareil et qu'il m'aime toujours si fort. Alors dès que je lis ce genre de mot je craque. Je sais que j'ai fais le bon choix pour moi et forcément pour mon fils si je deviens plus heureuse. Mais la rupture fait forcément mal. Par exemple ce matin je n'avait pas envie de boire, j'avais envie de m'occuper de la maison de me faire jolie ce qui tiens du miracle. Je suis étrangement motivé malgré ma douleur. et quand j'ai pensé à l'alcool je me suis dit non là mon fils a besoin de sa maman sobre. Et ça fait 3 j que je n'y touche et je suis fier de moi. Je veux ne plus y touché, pour mon fils, pour moi, pour ma santés. Mon fils à besoin d'une maman solide dans cette épreuve car il va avoir besoin de mon épaule pour pleurer ou s'appuyer et je veux être là du mieux que je le peu. Étrangement mon msg est triste et à la fois optimiste. Merci de m'avoir lu en tout cas moi ça m'a fait du bien d'écrire. à plus tard. Isa

Bonjour Isa

Que de culpabilité en Toi, alors que tu n'es pas responsable de ton passé, du rejet de ta famille et de l'incompréhension de ton compagnon !
Ce que je vais plus ou moins écrire a déjà été évoqué par Erick et par Capucine, mais je rentrerai dans certains petits détails.

Tu écris :
"j'ai l'impression d'être plutôt coupable aux yeux de ma famille, la méchante, le monstre. Je me sens comme ça et j'aime même l'impression d'avoir fait du mal à ma famille ma mère....elle été (le) voir (je suppose ton frère ???) pour essayer de parler avec lui j'en ai beaucoup souffert...
j'ai baissé les bras face à ça la preuve je parle de mon problème d'alcool mais pas de ce que j'ai subis avant tout... j'ai perdu toute ma famille."
Ce sont "des impressions" Isa... et non la réalité.
Tu n'as donc averti ta mère des attouchements et du viol commis par ton frère qu'à partir de 16 ans, durant ces huits années antérieures, puisque tout a commencé à 8 ans, comment as-tu vécu ces "jeux" qui n'en étaient pas, comment te sentais-tu et surtout pourquoi as-tu gardé le silence, ton frère t'a-t-il fait du chantage, de l'intimidation ?

Tu minimises apparemment beaucoup les actes "interdits" de ton frère aîné puisque tu écris :
"quand il a commencé à poser la main sur moi ce n'était quelque part qu'un gosse lui aussi"
Quatre années vous séparent, même à 12 ans, un enfant doit "savoir" qu'il est interdit et que ce n'est pas dans la logique naturelle de "jouer" sexuellement avec sa petite soeur.
Le fait qu'il n'était qu'un "gosse" ne justifie pas de ta culpabilité puisqu'à 7-8 ans, il est du domaine de l'impossible pour un enfant de comprendre si les gestes déplacés à son encontre sont normaux ou pas puisque trop jeune pour être certain que "violer" un corps soit anormal, sauf que, quelque part, tu te doutes bien que ces agissements dont tu étais victime étaient tout à fait étranges mais sans savoir qu'ils étaient interdits entre frère et soeur.

Ce qui est des plus regrettables dans ton vécu, c'est que ta famille s'est enfermée dans le non-dit, dans un tabou familial en faisant en sorte de t'évincer pour mieux protéger le coupable, ainsi le crime est bien tenu secret... La honte ressentie par cette famille, car je crois qu'elle a dû certainement la recevoir en pleine face, a fait induit cet éloignement.
Lorsque tu dis que ta famille t'a rejetée, tu parles de tous les membres composant celle-ci ?

Te rends-tu compte de la gravité de cette situation ? Une mère avertie à tes 16 ans que son fils viole sa fille et qui ne le lui reproche pas !!! C'est une honte POUR ELLE et NON POUR TOI.
Effectivement, il a de quoi se sentir trahie par sa propre mère...Elle aurait dû se poser des questions sur l'équilibre mental de son fils et non faire l'autruche, de quoi avait-elle peur ?
C'est une question que tu devrais te poser ?

Avait-elle peur pour elle ? Peur de divulguer des faits répréhensibles par la loi, peur de ton propre père qui d'ailleurs te précise qu'il y a prescription alors que c'est faux !
Ces personnes, tes propres parents sont les complices de ton calvaire, Isa.... donc tu n'es ni un poids ni un déchet comme tu le prétends. Je vais être dure mais ils ne sont que des pantins de cire froide qui manquent sérieusement de discernement et d'empathie de peur d'être salis, à leur tour, par les agissements de leur fils, alors dans ce cas, le silence est l'un des moyens le mieux adaptés pour se protéger.

Tu n'as pas réellement été rejetée Isa, mais leurs propres peurs et leur honte les tiennent tellement aux tripes qu'ils préfèrent fuir et non te rejeter
Comprends-tu la différence, Isa ? C'est eux qui ont choisi de s'éloigner pour "se protéger", je le répète à nouveau et non pour te juger et te condamner.
Ce sont purement et simplement des personnes lâches qui n'ont pas su et ne savent toujours pas assumer leur responsabilité de parents et d'adultes.

Je pense réellement que tu devrais t'investir durablement dans un suivi psychologique, tu dis que relater à nouveau ces faits te fait souffrir mais s'entendre les prononcer, c'est exorciser sa souffrance. C'est difficile mais salutaire.
L'écriture, l'échange sur un forum pourra épisodiquement te soulager, t'aider à exprimer tes ressentis dans les moments où tu perds pied, nous sommes présents ici pour écouter et répondre, mais nous ne pourrons pas t'apporter une aide psychologique professionnelle pour pouvoir te sortir de ce monde de culpabilité et de honte dont tu restes prisionnière.

Le fait d'avoir était abusée durant toute ton enfance et ton adolescence est déjà un supplice sans nom mais ne pas être comprise par sa propre famille fait que tu le vives avec encore plus d'intensité alors que tu devrais être épaulée.
Comment se passe actuellement la relation avec ta mère ?
Vous voyez-vous souvent et dans quelles circonstances ?

Penses-tu que ce frère pourrait encore être dangereux pour autrui, les femmes, adolescentes voire petites-filles en particulier ?
Fait-il lui encore partie de la famille ?

Tu viens de décider de quitter ton compagnon, selon tes explications, il ne paraissait pas très à ton écoute et, dans le même temps, tu ne veux pas l'importuner avec ton passé. "Il évite le sujet, tu le comprends...." Pourquoi évite-t-il ce sujet ? Pourquoi est-il incommodé par une telle discussion ?

La boisson ne sera pas un pilier pour te reconstruire Isa, tu en es parfaitement consciente et tu me paraîs être assez forte pour t'éloigner de cette drogue.
Quant à tes tentatives de suicide, je comprends tout à fait ces gestes d'appels au secours, tu as besoin dans ces périodes de désolation d'être entendue mais personne à ton écoute autour de toi.
Ce qui m'a FORTEMENT étonné est la réaction de ton entourage lors de ta dernière tentative de suicide ! Ttu es restée trois jours sans que personne n'ait bougé le petit doigt pour appeler un médecin, le SAMU ou autre...!
Que fait alors ton compagnon ? Penses-tu que c'est un comportement normal de la part d'un homme qui dit t'aimer par sms comme il le fait actuellement ?

Tu dis même que tu as été ni plus ni moins laissée pour morte, c'est grave ce que tu écris, grave dans le sens que c'est un manque de respect de la part de ceux qui t'entourent, en priorité ton conjoint, et de plus c'est non-assistance à personne en danger !
Je comprends que tu sois choquée de l'incapacité de ton entourage à analyser un tel danger... Il faut également que tu réagisses à ce comportement innomable...

Tu as ton fils de 11 ans qui entre seulement dans l'adolescence, ce n'est encore qu'un enfant, il a besoin de toi et si tu lui expliques que papa et maman resteront en de bons termes, ton garçon comprendra plus ou moins votre séparation. Je ne dis pas que le fait de vous séparer sera plus facile pour lui mais s'il ne ressent pas de discordes, de tension entre ses parents alors il sera en confiance et comprendra mieux votre rupture.

Un break temporaire peut aussi t'être salutaire en y associant une suivi psychologique.
Tu n'as pas à avoir honte de ton passé, à te sentir inutile, tu te trompes Isa, tu es une femme qui a besoin d'écoute, de compréhension et de chaleur.
Exerces-tu une profession, des activités où tu pourrais parler à d'autres personnes et faire des connaissances ?

Surtout n'hésite pas à échanger avec nous dès que tu en ressens le besoin.

A bientôt
Très amicalement. Clair de lune

bonsoir claire de lune, je vais répondre du mieux que je le peu à tes question.
J'ai pris la chose les premiers temps, comme une chose que tout le monde devait supporter, dans ma tête d'enfant j'étais certaine que c'était comme ça et que personne ne devais en parler, bien que je détestais ça, que je me sentais sale et terriblement effrayé. A savoir que ma cousine qui avait le même age que mon frère avait abusé de moi deux ou trois fois quand j'étais aller chez elle donc je croyais vraiment que c'était ainsi et parfois je me déteste d'avoir pensé ça... Puis mon frère qui était très dur et méchant me faisait peur, et il s'est mis à me menacer et j'ai doucement compris sa crainte que mes parents sache, j'ai eus des doute. J'ai compris avec le temps que la règle était que je me taise et que si je parlais j'allais avoir des problème avec mon frère, j'avais aussi très honte,l'idée d'en parler me dégoutais plus au point et j'avais l'impression d'être coupable aussi en ayant cru que c'était normal dans un premier temps. Un jours je me souviens je n'en pouvais plus, mon frère avait abusé de moi encore une fois et que mes parents soit là ou pas il ne se gênait pas et c'était horrible de sentir leurs présence un étage en dessous et de subir ça, j'avais l'impression que quelque part ils participaient à tout ça. Malheureusement mon père ne montait jamais et ma mère le matin mais sinon elle nous appelait pour qu'on descende ce qui laissait à mon frère la possibilité de faire un peu ce qu'il voulait. Donc je disais un jour je suis descendu ma mère faisait la vaisselle je pleurais j'ai eus un élan de force pour lui parler mais elle m'a dit qu'elle n'avait pas le temps, je suis remonté et je suis aller dans ma chambre avec le sentiment d'être abandonné dans ma souffrance. Un autre jours encore en larme après que mon frère m'ai touché j'ai essayé d'aller parler à mon père, j'ai été frappé à son bureau au sous sol et quand j'ai ouvert qu'il a vu que je pleurais il m'a dit qu'est-ce que tu as encore???????? je suis repartit, ce ne fut que les deux seule fois ou j'avais trouvé la force d'aller leurs parler. J'avais un relation très dur avec mon père qui me rejetais sans arrêt et me jetais sans arrêt au visage des horreurs comme il le faisait avec ma mère.

Oui quand je parle de ma famille je parle de tous sauf ma mère qui elle ne m'a pas rejeté, je pense qu'elle n'a pas parlé à mon frère parce que d'une part je pense qu'elle ne voulait pas accepter qu'une tel chose soit possible son fils chéri faisant ça à sa petite fille. Ensuite, un jour elle m'a voué parce que je le lui avait demander cherchant à comprendre pour moins lui en vouloir, je lui ai demandé pourquoi elle n'avait pas réagis, j'ai cru comprendre qu'elle ne m'avait pas tant cru que ça, du moins elle préférais douter. ça m'a fait mal car je n'avais qu'elle qui me croyais à peu près... Puis aujourd'hui je suis incapable de savoir si au fond elle me croit vraiment mais la réponse, la vrai réponse à cette question pourrait peut-être me détruire alors moi aussi je fais l'autruche, je me dis qu' elle me croit... Là ou je lui en voudrais toujours c'est qu'elle n'a rien fait et que j'ai supporter deux années de plus de souffrance quasiment sous son nez c'est dur de l'accepter, très... Et avec les années mon frère était de plus en plus violet et sadique. Il aimait me faire du mal, je portait des marque sur moi et pourtant personne de ma famille ne réagissait, ni même ma mère...


Aujourd'hui j'ai une relation agréable avec elle, bien que dernièrement depuis ma dernière tentative de suicide son comportement m’a beaucoup déçu et le faite qu'elle ai été voir mon frère, là encore je lui ai demandé pourquoi, elle n'a pas été capable de vraiment me répondre, sois disant qu'elle le faisait pour que dans la famille on arrête de la critiquer parce qu'elle ne le voit plus. Elle l'a fait pour moi car je lui ai dit un jour tu ne peu pas m'avoir dans ta vie et lui aussi, pas toi, elle a fait son choix, je suis cruel peut-être mais je la voulait de mon côtés, elle allait quelque fois le voir après ça elle a arrêté. Donc au fond je ne pourrais jamais comprendre son comportement, elle dit me croire mais va le voir, si je ne lui avait pas poser un ultimatum elle le verrait certainement aujourd'hui et si la dernière fois qu'elle l'a vu il ne lui avait pas reprocher de ne plus venir, qu'aurait-elle fait, elle aurait été boire le café avec lui. Et elle ne m'a pas dit son intention d'aller le voir, elle m'en a parler surtout parce que ça c'était mal passé, qu'il l'avait quasiment insulté.
Je l'aime très fort et on s'entend très bien si on laisse tout ça de côtés et j'y suis obligé je n'ai plus qu'elle, je sais qu'elle m'aime et je m'en contente et lui trouvant toute les excuses du monde :'( pour ne pas m’effondrer

Non je ne trouve pas normal du tout le comportement de mon ex compagnon et de ma mère et je crois que je ne leur ai pas pardonné, peut-être même que cela a brisé un part de mon couple. J'ai beaucoup souffert de ce comportement et ça me fait mal, et quand j'y repense c'est comme ci je me retrouvais seul dans ma souffrance. Plus seule que je ne l'ai jamais été ou du moins ça me replonge à une période horrible de ma vie.. ou la solitude tenait compagnie à ma misère.


Depuis ma rupture avec le papa de mon fils, j'ai des moments ou c’est très dur mais je prend bien plus soin de moi, je me booste et mon fils est heureux de voir rire à nouveau sa maman. Et je garde une très bonne relation avec mon ex et pur notre enfant c'est très important. Et il s'occupe bien plus de son fils. Je ne veux plus me retrouver dans la prison en or qu'il m'a construite mais je garde une relation plus que bonne avec lui quasi amical si on peu dire. J'ai cru comprendre que lui voulait qu'on revienne ensemble mais pour moi c'est non et il le sait très bien et il se contente de l'accepter au mieux. Je ne cache pas que par moment je me sens triste, seule mais je ne regrette pas du tout que ce soit fini. Et mon fils le prend très bien, d'un côtés il retrouve une maman souriante et un papa bien plus présent pour lui. Et puis j'ai beaucoup parlé avec lui et il se confie beaucoup à moi, alors toute question qu'il se pose j'y répond au mieux et il comprend très bien. Il n'y a pas de méchant, juste son papa et moi c'est fini et nous l'aimons très fort et c'est ce que je voulais qu'il retienne, et ça a marché.

Voilà je vais aller me coucher, je voudrais te remercier claire d'avoir pris le temps de te pencher un peu sur mon cas, merci de tes paroles réconfortante, merci beaucoup, merci de me faire comprendre que je ne suis pas le monstre dans tout ça. Merci d'essayer de me faire comprendre que ma famille ne me rejette pas vraiment, enfin tout ce que tu as dit.

Merci aussi à Erick de ses gentils mots, merci d'être là, Oui je me bat pour être fort. Oui je sais que le combat est long, je dois encore me battre et ceci chaque jours.

Ah je ne touche plus à l'alcool depuis plusieurs jours maintenant, encore moins depuis ma séparation j'ai encore moins envie d'y toucher. sur ce, bonne nuit à vous. isa @-'--