Tu sais un HP c'est un peu comme une prison sauf que tout est blanc et les mâtons son en blouses blanches. Les bâtiments sont sécurisé et les prises pour l'électricité inexistante sauf dans les endroits pour le personnel médical. Un simple portable eput être dangereux téléphone s'entend. Je suis en en hospitalisation d'office. Je vis avec des types disont pas très soft au niveau mental J'y ai déjà vécu durant trois ans il y 'a une dizaine d'années et tu ne fais pas ce que tu veux. Demain lundi par exemple ils peuvent trés bien me boucler dans l'unité psychiatrique. Sans demander mon avis. C'est comme ça! Alors internet faut pas y penser. Lorsque je peux sortir, je me rend dans un cyber café pas très loin de l'HP et je dépose mes postes. C'est comme ça j'ai l'habitude. Tu sais j'ai plongé trois ans en HP pour délire et divagation sur la voie publique il y a une dizaine d'années C'est une loi d'exception pas de procès pas de jugement allez hop: Eric en cellule d'isolement! Et là pareil à cause de ce procés schyzo normal je délire d'après la partie adverse mais je m'y attendais et puis mon passé y est pour beaucoup! Mais rien de grave tu sais j'ai vécu pire!

Entrer et plus facile que de sortir, la lenteur administrative et puis je n'ai pas encore subi les expertises psy alors patience, si je sors vers le mois de Fevrier ce sera déjà un miracle. Tu sais il y a un juge d'instruction et le procureur de la république ça fait beaucoup. Mais je suis en HP pour me soigner avant tout et je l'accepte. j'ai divers psy qui m'aident et les nuits sont disons très pénibles alors ils sont là! Je suis bien là bas, j'ai besoin de cette sécurité pour l'instant. Tu sais si je restais seul avec mon ami dans so aparte ce serait pas cool pour lui. J'ai des passages trés difficiles durant la nuit tu comprends?

C'est la dernière fois que je vais t'appeler ainsi. Je me suis jeté dans tes bras à l'orphelinat, j'avais sept ans. Tu me souriait et moi, j'ai souris aussi, me tenant les mains, tu avais un amour débordant pour moi alors que, nous avions passés que quelques heures ensemble. Je t'avais fais des dessins tu te rappelles ? Je t'ai fais une bise sur la joue tu te rappelles ? Je ne voulais pas que tu partes pour seulement ne revenir quelques jours plus tard, je pleurnichais et tu me disais, je vais revenir très vite te chercher mon lapin. Oui tu m'a appelé mon lapin à l'orphelinat. Tu te rappelles lorsque je voulais te faire la bise ? Tout le temps et toujours, je demandais de l'affection toujours plus d'affection. J'avais huit ans, un an de plus. Dans la salle de bain tu me câlinais me serrant dans tes bras, tu me donnais toujours plus d'amour, mais, c'était pas celui ci que j'attendais. C'est vrai je ne pleurais pas, c'est vrai j'ai aimé ça au début. Tu te rappelles lorsque tu m'as couché sur votre lit, c'est pas de cet amour là dont je voulais, j'ai pleuré je crois. C'était de l'amour de coeur que je voulais pas de cet amour charnelle tu te souviens lorsque je repoussais tes mains ? Je ne t'aimais pas comme ça moi. Non pas comme ça. Et puis je devais avoir un an et demi de plus, tu m'as demandé, de rentrer mon zizi tendu dans toi, tu te rappelle la crise de nerf que j'avais fait ? Est ce que tu t'en rappelles au moins ?? Je voulais que tu restes ma maman de coeur pas une maman satanique. Parce c'est ce que tu es en réalité maman. Tu as permis tout cela parce que tu avais peur de tout perdre, tu as laissé ton fils et ton mari me violer parce que tu ne voulais pas perdre la maison, et surtout, ta dignité. Mais maman cette dignité n'existait plus je crois. A partir du moment ou la première fois tu as posé tes doigts sur mon sexe tu n'étais plus une maman et encore moins une femme. Une maman ne fait pas ça à son fils, une maman ne permet pas son mari et son fils de détruire un enfant n'importe quels enfants d'ailleurs. Tu étais resté digne lorsque je suis venu te voir chez toi, mais de quelle dignité tu me parles, dans ta lettre dis moi de quelle dignité ? Tu as assassiné un enfant qui ne demandait rien d'autre que de vivre comme un enfant, tu as assassiné un enfant qui ne demandait rien si ce n'est juste un peu d'amour juste un peu. De quelle dignité tu me parles alors que aujourd'hui tu te terres dans une maison de repos refusant d'être entendu par la police. Moi je fais face tu vois, je ne sais pas si c'est de la dignité mais cela y ressemble non ? Tu as été lire la définition du mot dignité dans le dictionnaire maman ? Tu me dis que tout est de ma faute dans ta lettre mais tu me le disais déjà lorsque j'étais adolescent tu te rappelles ? Tu jouais la malade qui allait passé l'arme à gauche dès que je menaçais de révéler tout cela. Je t'appelais encore Maman tu te rappelles de ça ? Tu étais là lorsque ton mari m'as violé comme une bête dans la salle de bain, tu as entendu mes cris et mes pleurs !!! Et tu n'as pas levé le petit doigt, tu l'as laissé faire, mes comment peut tu me dire que tu es une maman dans ta lettre ? Mais une maman n'aurait pas supporter de tel cris venant d'un enfant. Un être humain un adulte de n'importe quel horizon serait intervenu et même si ce n'était pas son enfant. Tu étais une maman lorsque t'es venu me prendre dans tes bras juste après ? Lorsqu'il m'a violé dans le verger là aussi tu étais une maman ? Tu es parti me laissant avec lui, prétextant une quelconque chose à faire dans la maison et tu savais qu'il allait le faire. Tu m'as laissé avec lui ! Tu vois je vais te souhaité une chose, c'est de vivre le plus longtemps possible pour que tu puisses lire et relire cette lettre car oui, c'est une lettre d'adieu. Je ne t'appelle plus maman à présent. Tu deviens une personne sans nom, sans dignité, tu n'existes plus dans mon coeur. J'espère que tu vas vivre le plus longtemps possible car moi, je vais maintenant faire les choses que je dois faire. Je vais vivre pour te voir un jour condamné au tribunal. Tu as vu ce que deviens ton fils ? Il dort en prison, j'espère que tu lui écris il doit avoir besoin de sa chère maman. Dis moi une chose, je sais que tu ne me répondra pas. Mais ton cher mari, il ne violait pas ton fils aussi lorsqu'il était gamin ? Est ce qu'il a violé Christophe aussi ?
Voilà Madame, je vous souhaite une bonne lecture et sachez une chose, rien aujourd'hui ne me détournera de mon combat.

Cette lettre je l'ai expédié ce matin.

Tu sais je suis arrivé au point clef dans mon récit la gifle de l'internat et là, je suis sorti du récit j'ai tout écris comme ça venait alors j'ai écris cette lettre que tu as lu, c'est comme une bombe dans ma tête, j'ai dus monter à vingt de tension, Je l'ai imprimé au cyber café et expédié, puis après un vide immense! je suis retourné à l'HP, ils m'ont donné un calmant et je me suis endormi. C'est cette gifle qu'elle m'a mis qui est le plus dure à accepter Bizarrement. C'est comme si elle m'avait tué. Tu sais après cette gifle je ne l'ai jamais revue. Plus de vingt ans sans se revoir.

83 ans! C'est pour cela sans doute qu'elle va passer au travers de la justice tu sais le procès c'est loin d'être pour demain. je sais que c'est étrange que cette gifle m'est marquée ainsi. Mais avant cela tout se passait dans le foyer familial. Rien ne ressortait, mes viols les gifles tout cela n'existait pas en dehors. Mais là c'était en public et cette gifle m'a empêché de tout dévoiler. Cela s'est joué à pas grand chose. Si j'avais parlé malgré la gifle, je n'aurais pas fais ce que j'ai fais par la suite. C'est pour cela que bien des années après je compare cette gifle à une balle de revolver, elle m'a définitivement assassiné ce jour là. Tu sais une gifle ou un viol il n'y avait plus à cette époque d'échelle de valeur de la douleur. Tout était exacerbé en moi. Je survivais. Bien sûr un viol est bien plus douloureux et j'en ai eu et quelque part, c'est dure à dire je m'étais habitué mais pas aux gifles. Même si cela ne dure que quelques dixièmes de secondes, la douleur psychologique était plus intense.