Je ne sais pas trop comment décrire mon état. Etre guérie de la boulimie ne signifie-t-il pas ne plus avoir de crises, mais aussi se sentir bien dans sa peau ?
Car depuis que j'ai parler de mes problèmes à mes parents (ils refusent de voir la réalité en face, mais c'est un autre problème), je ne fait plus de crises à proprement parler, mais dans ma tete, c'est le chaos ! J'ai toujours les mêmes pensées que lorsque je faisais mes crises. Je sais très bien que mes crises vont recommencer quand je reprendraisles cours. C'est étrange, on dirait que je comble un vide, mes crises, ou mes manques denourritures se font lorsque je suis seule.

Peur de la solitude et d'être délaissée ?

je comprends comment tu peux te sentir, enfin je pense pouvoir avoir cette prétention... je me promene entre les ''crisettes'' d'anno et de boulimie (on peut appeller cela du dénie ici, parce que je me refuse à dire des crises...). En fait je dis des crisettes puisque c'est bien loin de ce que je vivais il y a quelques années. J'ai eu droit à un répit durant quelques années mais voilà que tout comme toi, en pratique tout semble bien aller, je me comporte presque de façon normale, mais dans ma tête, mon état psychologique... ouffff je suis tellement épuisée. Je ne sais pas pour toi, mais moi ça ''spin'' dans ma tête, ca va tellement vite. Toujours la même obsession... et je lutte pour ne pas avoir de crise, et la j'ai finalement des crises de larme...d'angoisse...d'anxiété... je me réveille parfois la nuit en étant incapable de respirer.

on m'a déjà dit, reste à voir si on y croit ou pas, mais qu'on ne guérrit pas d'annorexie ni de boulimie, seulement qu'on apprend à vivre avec, à travailler à être plus forte que cette deuxième ''moi'' à qui on laisse avoir le dessus et nous détruire.

Moi j'y crois puisque j'ai réussi à passer les 4 dernières années à vivre heureuse et pratiquement sans rechute. Mais voilà qu'à ma dernière rupture amoureuse, je suis retombée dedans...

mais comme tu sembles mieux comprendre les moments où tu rechutes, peut-être n'est-ce pas une piste de solution sur quoi travailler? qu'en penses-tu?

Il y a forcément un moyen de s'en "débarasser" pour de bon, non?

Je te comprends quand tu dis que tes crises pourraient combler un manque, s'en est exactement de même pour moi, je pense que ça vient de la solitude en général, mais ça doit également venir de quelque chose de plus précis, personnel peut-être?

Quand tu dis que tes parents refusent de voir la réalité en face, c'est-à-dire? Quelle a été leur réaction? Comment est ce que tu as trouvé le courage, la force et la volonté de leur dire?