Ca fait à peu près un mois que j'ai posté un texte dans la rubrique dépression de ce site, après un mois je n'ai eu qu'une seule réponse, ça m'a fait chaud au coeur, mais finalement, et j'en suis désolée pour cette personne, ça n'a rien changé. J'ai toujours autant de mal à vivre, les choses ce sont empirées, je n'ai plus le gout à rien, je me laisse mourir de faim depuis quelques jours, malgré tous les efforts de mon ami qui vit actuellement avec moi. Il va partir à plus de 8000 km dans 5 jours, je voudrais essayer de tenir, faire semblant que tout va bien pour ne pas qu'il s'inquiète, mais j'en peux plus. Hier soir j'ai pris la moitié d'une plaquette de médicaments, des calmants contre l'anxiété, j'allais en reprendre une autre s'il ne m'avais pas arrêté, et malgré l'avoir vu en larmes, malgré le fait que je lui ferait mal et que je sais qu'il ne s'en remettrais jamais, ce matin j'ai pris des ciseaux dans la salle de bain, je me suis enfermée et j'ai essayé de me couper, j'ai des petites entailles, pas assez pour mourir comme je le voudrais, mais j'ai peur de moi maintenant, je vous en suplis aidez moi.

Bonjour,

Pour qu'elle raison aurait tu envie de te suicider?

A 18 ans seulement, tu n'as pas vécu grand chose, de plus si tu passais à l'acte, sa serais horrible de savoir que tu ne pourra rien sentir de nouveau, ni amour, ni colère, ni joie.

Je pense que tous le monde un jour ou l'autre a pensé au suicide mais quand regarde les points positifs et les points négatifs qui nous pousserait à passer à l'action, on se rends compte que les points positifs sont beaucoup plus nombreux.

Il ne tient qu'à nous de faire en sorte que les choses changent.

Tu dis que tu as un copain, ne serait-il pas triste de te savoir perdu à jamais?

La vie est belle malgré les tournants et les embuches qu'elle met sur notre chemin.

Bonjour Antoine,

Merci de m'écouter et de m'avoir répondu. Tu as raison, je n'ai que 18 ans, j'ai pas encore vécu grand chose, mais je n'ai plus envie de vivre ce qu'il pourrait m'arriver, je n'ai plus envie de rien. J'ai beau chercher les points positifs comme tu le dis, tout ce qui me hante depuis quelques mois m'empêche d'y voir clair. les seules choses que je resens encore c'est la colère de mes parents contre moi, la mienne contre eux, le désespoir de voir que ma vie à basculé dans un sens que je ne voulais pas et que jamais je ne retrouverais la sensation de bonheur que j'ai connu avant. Si je suis encore là à t'écrire c'est bien justement grace à mon ami, et à d'autres, mais même pour eux, même si c'est la chose la plus égoiste qui soit, je ne m'en sens plus capable. Je n'arrive même pas à me projeter dans ma vie, savoir ce que je ferais le soir en me levant le matin ... J'ai envie de retrouver un but une motivation, mais pour l'instant tout m'échappe, je ne controle plus ma vie et donc je n'en veux plus. Tu dis que la vie est belle malgré les tournants et les embuches, mais quand elles sont si dures à surmonter à quoi vaut-il mieux se raccrocher ? J'ai perdu le gout d'aimer, les gens, la vie, même les petits plaisirs, manger du chocolat, se balader sur une plage, tout ça, quand je me sens mal, ne me rends plus le sourire, je fais souffrir tous les gens autour de moi et je voudrais arrêter.

Hello maribou,
la mort est enviable de par la finalité qu'elle représente. Quand la souffrance est excessivement forte, elle représente une délivrance. Cependant il est important d'évaluer la source de cette souffrance, car souvent on peut la corriger.
Donc tout d'abord :

marilou a écrit:

Bonjour Antoine,
jamais je ne retrouverais la sensation de bonheur que j'ai connu avant.

Qu'est ce que tu entends par "connu avant"?
Car au regret de te dire : tu as encore le droit au bonheur. Et si tu ne met pas fin à tes jours tu le redécouvrira surement!

marilou a écrit:

Si je suis encore là à t'écrire c'est bien justement grace à mon ami, et à d'autres

Voila un bon point positif. Tu es entourée. Même si ce soutient te semble fade il te permet de savoir que l'on t'aime. Tu ne ressens surement pas tout l'amour que tes proches te portent, mais une chose est sure, tu peux en avoir connaissance. C'est déjà énorme non?

marilou a écrit:

Je n'arrive même pas à me projeter dans ma vie, savoir ce que je ferais le soir en me levant le matin

C'est malheureusement normale. Tu es tellement accablée par ta souffrance et ton inhibition.
Il serai donc sympa de connaitre la cause de tes maux.

Selon toi, pourquoi es tu comme ça? (j'ai lu tes posts mais il serai intéressant d'avoir une réponse actuel)

C'est vrai que j'ai mal expliqué peut-être pourquoi j'en suis rendue là, parce que c'est compliqué, comme pour tout le monde je sais. C'est en même temps un problème avec ma famille et une histoire d'amour, qui a mal finie, et qui continue de me torturer.Je vais essayer de vous dire ça le plus simplement possible, mais désolée d'avance si je m'embrouille : avec ma famille le problème c'est que mes parents ont divorcés il y a environ un an et demi. Sans vraiment m'en rendre compte, et sans qu'on ne me le demande, je me suis énormément impliquée dans ce divorce en faisant tout pour qu'il n'arrive pas. Mais je sais que ce n'étais pas mon role, seulement quand on est un enfant et qu'on voit ses parents se déchirer ça nous fait peur, parce qu'on sait qu'on va perdre tous nos repères. Alors la seule chose à laquelle je me suis raccrochée pendant cette année de tensions entre mes parents, c'était mon copain, mon premier amour pour qui j'ai eu la naiveté de croire que ça durerais malgré la distance. Puis il m'a quitté, j'ai appris qu'il m'a trompé, je n'avais plus rien, je me suis lancée tête baissée dans mes études, j'ai eu mon bac, et j'ai fais les études que je souhaitais, sauf qu'elles sont très couteuses et toute ma famille commence à me le reprocher. Je viens de couper les ponts avec ma mère, parce quelle vit une nouvelle histoire d'amour et ne trouve plus de place pour moi dans sa vie, j'ai essayer de lui expliquer que je me sentais exclue de sa nouvelle vie, par la présence de son nouveau compagnon mais aussi par la distance (8000 km) mais la seule chose qu'elle m'a répondu, c'est que c'était à moi de m'intégrer maintenant, de m'intégrer à sa nouvelle vie, et à une nouvelle famille qu'elle m'impose. Je n'aime pas son compagnon, malgré mes efforts je n'y arrive pas, alors je lui ai demandé s'il était possible que l'on passe des moments uniquement elle et moi, pour garder le lien qu'on avait sans que ça me fasse souffrir, mais elle me reproche de l'avoir abandonnée pendant son divorce, quand elle allait mal et en même temps de m'y être trop impliquée.Alors maintenant, comme une sorte de vengeance elle fait pareil avec moi. Pour être honnête je ne reconnais plus ma mère, ce n'est plus la même personne et du coup je n'ai presque plus l'impression qu'elle fait partie de ma vie. Je me sens orpheline. Avec mon père ça allait mieux, mais pour me protéger, j'ai mis de la distance entre nous, et lui aussi commence à me le reprocher, maintenant quoi que je fasse, on me reproche toujours quelque chose, j'ai l'impression de devenir folle je ne sais plus quoi faire pour leur faire plaisir ou même pour qu'ils comprennent ce que j'essaye de faire. Alors comme je m'éloigne de ma famille, je me rapproche de mes amis, c'est vrai, je sais qu'ils tiennent à moi, et je ne veux pas leur faire cette peine de partir, parce que je sais ce que sait, il y a quelques années un de nos camarade de lycée s'est suicidé et tous le monde en souffre encore. Mais ce qu'il m'arrive ces derniers temps, cest que je fais comme des crises, où je ne me controle plus vraiment, je pleure tellement, à la fin je ne sais même plus pourquoi je pleure, mais je ne peux plus m'arrêter et je fini par en avoir tellement mal, des larmes qui me brulent les yeux, qui me déchirent le coeur, je n'arrive plus à respirer et cela fait trois fois que ces crises sont si violentes que trouve un objet pour me faire mal. Depuis hier, mes amis étant avec moi lors d'une de ces crises, ils ont compris ils ne veulent plus me laisser seule, je les inquiète énormément, je sais qu'ils m'aiment, mais j'ai tellement mal, j'ai envie que cette douleur cesse, et je sais que ça ils ne s'en rendent pas compte, et qu'ils n'y peuvent rien, ils ne peuvent rien faire pour moi, c'est pour ça que malgré eux et la peine que je leur ferais j'y pense encore et toujours. Des fois j'aimerais qu'ils m'enferments, j'ai vraiment l'impression d'être folle ...

Hello maribou,
il commence a y a avoir urgence je pense. Ces crises ce déclarent dans quel situations? Est ce qu'il y a un déclencheur?
Je te conseil de contacter le CMP le plus proche de chez toi et de leurs expliquer ces crises.
Tu m'as l'air épuisé de cette situation, tu penses récupérer comment?

Apparemment ce qui te pèse c'est la relation que tu as avec tes parents.

Est ce que tu ressent des regrets par rapport à ce divorce? Si oui lequel?

Quel relation as tu actuellement avec ton ex dont tu parles?

Ta mère te demande de t'intégrer, à ton avis pourquoi elle te dis cela?
En quoi ta mère à changé?
Est ce que tu te penses assez forte pour passer au dessus de cette "vengeance"? C'est à dire essayer de t'intégrer pour lui prouver ta bonne foi?
Pourquoi tu as du mal avec son compagnon?

Pourquoi couper les ponts avec ton père alors qu'il y a amélioration?

Voila encore des questions :p

Et non tu n'es pas folle, tu es en train de saturé de cette situation. C'est pourquoi il serai bien que tu réagisse rapidement (cmp)

En attendant je te souhaite bon courage.

Merci Darkants, pour ton écoute et ton soutien, ça me remonte un peu le moral. C'est vrai que ça fait beaucoup de questions que tu pose, je ne sais pas si je pourrais répondre à toutes...
Déjà oui, je me fais suivre, par un médecin tout d'abord, qui m'a orienté vers un psychiatre. On m'a en effet parlé d'aller dans un CMP. Actuellement je suis en vacances très loin de chez moi, j'étais partie retrouver ma famille qui vit de l'autre coté de l'océan pour justement comme tu le dit essayer d'arranger les choses et décompresser au mieux. Pour le "décompressage" ça peut aller puisque j'y ai retrouvé mes amis avec qui je sors et j'essaye de me changer les idées, mais bon avec ma famille ça n'a pas fonctionné. Ensuite tu me demande si je ressens des regrets par rapport au divorce, je pense que oui, d'une certaine manière, parce que déjà c'est dur de voir le cocon qu'on s'est construit et auquel on est habitué, se détruire surtout si rapidement (ma mère a demandé un divorce expres en 4 mois car elle trompais déjà mon père) et je pense que je m'en veux aussi parce que, vu que je m'y suis beaucoup impliqué, ça revient à l'équivalent d'un échec pour moi, je n'ai rien réussis à arranger, même si j'essaye de me dire que ce n'était pas mon role. Je travail justement sur ça avec une dame, un guérisseuse qui pratique la médecine chinoise et qui m'aide à déculpabilisé. A propos de ma mère, je dis qu'elle à changé, parce qu'en fait, ça faisait vraiment très longtemps qu'elle n'étais plus heureuse avec mon père, mais elle s'est sacrifié pour attendre, pour ne pas le quitter tant que nous étions petits mon frère et moi, donc en fait la mère que j'ai toujours connue n'était pas elle même, voilà pourquoi je trouve qu'elle à changé, mais en fait elle est juste celle qu'elle était avant que tout aille mal. De ce fait, je pense que je lui en veux, parce que c'est comme si elle m'avait menti toute ma vie finalement, j'ai du mal à l'accepter, même si je me dit que c'était pour qu'elle se protège elle et nous par la même occasion. Après pour ce qui est de m'intégrer, sachant que je ne vis plus chez moi, que je fais mes études à 8000 km de chez eux, et qu'elle ne vient jamais me voir, qu'elle ne m'appelle pratiquement pas, ne m'écris pas, je comprends mal comment je pourrais. On était très fusionnelle toutes les deux, enfin je le pensais, maintenant je n'en suis même plus sure, je ne suis plus sure de rien vu que j'ai l'impression d'avoir vécu 18 ans dans un tissu de mensonges en étant manipulée ... Quand je suis partie donc pour mes études, je sais que ça lui à fait beaucoup de peine, à moi aussi, ce n'est pas rien de partir vivre seule dans une grande ville lorsqu'on a toujours connu qu'une petite ville tranquille et assez peu développée (je vivais en Guyane) et surtout quand on a jamais vécu sans ses parents. Si on veut résumer un peu, quand je suis partie faire mes études j'ai été arrachée à mon pays, mes amis, ma famille, ça m'a fait un gros choc que j'espérais surmonter grace à l'aide de mes proches, j'espérais qu'ils m'appellerais, prendrais de mes nouvelles souvent, s'intéresserais à ce que je fais comme études parce que moi ça me passionne. Mais finalement non, c'était toujours à moi d'appeller, j'ai eu plus de cartes de ma grand mère que de ma mère durant toute l'année ! Et puis c'est plein de petites choses insignifiantes mais qui accumulées font très mal : Le divorce de mes parents a été prononcé 3 jours avant mes 18 ans, ma mère n'a donc pas voulu être présente au repas de mes 18 ans, avec ma famille ; Elle est venue avec mon frère et son compagnon en métropole, passer les fêtes de noel, mais elle n'est pas venue me voir, elle à préféré aller au ski ; et dernièrement le plus dur, quand j'ai réussi à prendre des vacances pour aller les voir (au moment de paques), elle a pris un billet d'avion et est partie encore avec mon frère et son compagnon, aux dates exactes de mon arrivée et de mon départ, on s'est juste croisées à l'aéroport 10 min, et à la place, elle est allée voir les enfants de son ami. Enfin bref, désolée de raconter ma vie, mais ça me soulage un peu, parce que je trouve ça tellement injuste et surtout tellement incompréhensible de la part d'une mère ... Donc pour répondre à ta question, je ne sais pas si je serais assez forte pour supporter cette vengeance, car elle choisit vraiment les moyens les plus douloureux et elle le sait très bien car elle me connait par coeur. Et sinon, avec son compagnon j'ai du mal ben déjà parce qu'ils ont trompé mon père, c'est déjà un grand tord que je peux lui reprocher. Mais après, si j'ai du mal c'est qu'en ce moment je ne supporte pas beaucoup de gens, c'est à dire que j'ai du mal à vivre dans la même pièce ou le même endroit que quelqu'un plusieures heures. Tout le monde fini par m'insupporter et me mettre sur les nerfs, alors ça a beaucoup joué aussi, ma mère pense que c'est pour ça que je ne l'aime pas, parce que je n'ai pas envie de le connaitre. Et pour finir sur le point famillial, je prends de la distance avec mon père, parce qu'il commence à faire comme ma mère, tout me reprocher, j'ai parfois l'impression qu'ils m'obligent à choisir entre eux deux, bien qu'ils disent le contraire comme tout parents, mais également qu'ils m'obligent à choisir entre eux et mes amis, or mes amis pour l'instant sont tout ce qu'il me reste, j'en ai déjà plus tant que ça, et c'est avec eux que je souffre le moins, alors c'est vrai je reconnais mes tords aussi, j'ai passé récement plus de temps auprès de mes amis que de mes parents, mais quand j'ai essayer de leur expliquer pourquoi ils se sont buttés, ma mère comme mon père, en disant que je ne faisais aucun effort pour arranger les choses et que j'étais égoiste. Donc voilà.
Après, avec mon ex c'est très compliqué aussi : comme je te l'ai dit, il m'a quitté, j'ai appris ensuite que c'était parce qu'il m'avait trompée à cause de la distance, mais quand on s'est retrouvé de nouveau dans la même ville à faire nos études, il m'a dit qu'il m'aimait encore, moi j'étais avec quelqu'un d'autre au moment, que j'aimais, mais pas assez. J'ai trompé cette personne, je m'en suis énormément voulue, mais on est resté en très bon termes car il a compris, c'est lui qui s'occupe de moi en ce moment et qui m'a empêché bien des conneries. Mais mon ex, après plusieurs mois d'incertitude à fini par me dire que finalement je pouvait reprendre avec celui que j'avais trompé, parce qu'il ne m'aimait plus. J'avais été abandonnée une deuxième fois et je ne comprennais pas, et puis il est revenu, reparti, revenu. Moi j'étais tellement amoureuse que je m'en foutais, mais j'ai fini par réalisé à l'aide de mes amies que je n'étais en fait que son plan cul (désolée de l'expression) et qu'il jouait avec moi. J'ai énormément de mal à me faire à cette idée parce que je l'aime et que j'arrive pas à décrocher. Et c'est vrai que ce mec est principalement le déclancheur de mes crises de larmes. La dernière fois, c'est parce qu'on est sortie entre amis (car malheureusement après 9 mois de vie de couple, on a beaucoup d'amis en commun) et j'ai fini en larmes dans les toilettes du bar, incapable de sortir, incapable de marcher seule, de me calmer ou quoi que ce soit.
Mais le problème va se régler à ce niveau, il va partir faire ses études à 400 km, dans une ville où je n'ai aucunement besoin d'aller, donc je vais avec lui aussi, couper les ponts. Je sais que c'est le mieux à faire même si c'est très douloureux de dire adieu à son premier amour comme ça ...
Voilà, désolée du roman, mais ça fait tellement de bien de tout sortir, à quelqu'un de neutre et aussi de voir que ben, même quelqu'un que je ne connais pas, s'intéresse un peu à moi, à mon histoire et à ma douleur, et tente de m'aider. Alors merci.

Ça tombe bien, j'aime les longs paragraphes. Tu prends le temps de développer tes soucis et ça j'apprécie.
Ça te fait du bien de sortir tout ça, c'est cool, ça fait deux heureux

Effectivement ça fait un sacré roman de soucis, pas facile à gérer. En gros on peut dégager 3 sources : père, mère, ex.

Ces trois personne sont très proche de toi... Deux le seront toujours par le sang, le troisième tend à disparaitre. Ce qui nous fait un tier du problème en moins :p

Un petit mot sur ton ex : Effectivement il t'en a fait baver, de plus il t'a manqué de respect, malgré tout ça tu l'aimes. Il est impressionnant comme l'amour nous rends faible... Je te comprends
Ce qui est formidable c'est que tu es entourée par un super gars et que ton ex (le pas gentil :p) part loin. Ce n'est pas gagné pour autant mais ça te donne un sacré avantage!

Un autre truc qui est formidable, tu as des amis qui sont présent et aidant. Tu as une sacrée chance! J’espère sincèrement que tu profites au mieux de ces sortie entre amis Il est important de pouvoir se détendre!

A ce propos, je penses que tu agis de manière logique. Tu recherches ton bien être, il est donc normale que tu cherches du réconfort auprès de tes amis qu'auprès de ta famille qui te rabaisse. Mais te rabaissent t'ils réellement?

Concernant le divorce de tes parents. Je vais répéter ce que tu as déjà entendue mais ça fait pas de mal. Tu n'y ai pour rien. Tu n'es pas responsable! Et je comprends parfaitement ton sentiment d’échec. Tu espérai de tout ton cœur que tes parents resteraient ensemble, tu as essayé de réaliser le mieux possible cet espoir. Mais rien n'y a fait, tu as échoué.
Cependant il est important de remettre les choses en place :
-tu ne peux contrôler les sentiments de tes parents
-tu n'es pas responsable de tout les choix qu'ils ont fait (se mettre ensemble, se séparer etc..)
-les dés étaient déjà jeté, quoi que tu fasses les choses se serai passé ainsi

marilou a écrit:

j'ai l'impression d'avoir vécu 18 ans dans un tissu de mensonges en étant manipulée ...

Quoi de plus normale... Après toutes ces épreuves difficile trouver des repères. Néanmoins il est important de tirer un enseignement de ces épreuves.

marilou a écrit:

On était très fusionnelle toutes les deux, enfin je le pensais, maintenant je n'en suis même plus sure,

Je penses que vous aviez une relation fusionnelle, car en général une rupture dans ce genre de relation se termine rarement bien, et c'est le cas.
Cette relation est terminé car ta mère à du se sentir trahi comme tu l'as dis. Maintenant vous recommencé à zéro, avec un arrière gout de rancune. Il va falloir reconstruire tout ça. Ça prendra pas mal de temps mais c'est possible! Mais ça ne sera plus comme avant. Et c'est tant mieux, la fusion détruit...
Il est normale que tu ai du mal avec son compagnon, je penses que j'aurai le même réflexe. Je ne connais pas leurs histoires mais il n'est pas tout seul, un couple c'est a deux, il n'est donc pas le seul responsable de cette union.

marilou a écrit:

j'espérais qu'ils m'appellerais, prendrais de mes nouvelles
souvent, s'intéresserais à ce que je fais comme études parce que moi ça
me passionne. Mais finalement non

Voila une leçon de la vie que tu as apprise : on ne peut compter que sur sa poire. Ce choc t'a endurcie, au final tu en retire un gain inestimable.

En résumer je penses que le facteur prépondérant est le temps. Tout ça est relativement frai et demande beaucoup de temps pour se remettre en place.
C'est bien car j'ai l'impression que tu vas dans le bon sens

Merci pour ta réponse =) ça me remonte le moral de savoir que quelqu'un comprend, et en effet ça fait du bien de sortir tout ça. En ce moment ça va mieux, j'essaye de me fixer des objectifs, des choses à faire sur du court terme puis ensuite je verrais un peu plus loin, je le sens bien que j'ai besoin d'un truc qui me motive et auquel je devrais m'accrocher. Comme tu dis, tout ce que j'ai vécu récement, même si c'est dur, ça va m'enseigner plein de chose, il me faut juste du temps pour assimiler, et c'est vrai qu'heureusement je suis bien entouré par certains pour avoir ce temps là.
Ce qui me fait le plus peur c'est les genres de crises que je fais, vu que j'ai beaucoup de mal à me controler pendant ces moments là, et surtout parce que mon ami chez qui j'étais vient de partir en vacances. Je ne suis quand même pas seule, je suis en coloc pour quelques semaines avec un ami, mais beaucoup moins proches et que je connais moins aussi. J'espère que ça ira, surtout qu'il travaille le soir, et que malheureusement c'est le moment de la journée où je me sens la plus vulnérable. Mais bon en cas de coup de blues je viendrais relire tes encouragements ^^ merci d'ailleurs

Au fait juste en passant, j'aime bien comment tu dis en parlant de mon ex "le pas gentil" x) ça m'a fait rigoler !

Ya pas de quoi
L'humour (même si il est propre à chacun) est la plus grande défense morale!

Ça fait plaisir des bonnes nouvelles
Pour les crises tu peux essayer de te mettre des gardes fou. Tu peux appeler un ami juste pour parler par exemple.