Bonjour,

je ne sais pas si je poste dans la bonne partie du forum, je m'en excuse si ce n'est pas le cas.

Depuis quelques temps, je me sens de moins en moins bien, ma vie n'est pas celle que j'aimerais vivre, j'ai l'impression de vivre la vie que l'on veut que je vive et c'est tout.

Je ne sais par où commencer pour vous expliquer le plus clairement possible ma situation.

J'ai 23 ans et je suis étudiante en première année de bac logopédie. Mon parcours scolaire est loin d'être glorieux. Mes maternelles et primaires se sont très bien passée. Les choses ont commencés à se gâter quand je suis rentrée en première secondaire, j'ai effectué mes deux premières années dans l'école dans laquelle ma maman enseignait et au quotidien ce n'était vraiment pas une partie de plaisir pour moi. Je me sentais mal et j'ai commencé à détester l'école. Au terme de ses deux années mes parents ont décidé qu'ils seraient bien que je rejoigne le collège dans lequel mon frère était sauf que le niveau était tout simplement trop élevé pour moi d'autant plus que je n'y avais pas fais mes deux premières années et que je ne connaissais personne. Cette année a été un désastre qui s'est soldé par un redoublement. Mes parents ont alors enfin décidé de m'écouter et de me laisser aller en internat, ce sont mes meilleures années même si elles n'ont pas été des plus joyeuses avec une déscolarisation de près de six mois et donc un nouveau redoublement qui a été très dur à accepter. J'ai donc terminé tant bien que mal mes secondaire général comme s'était le souhait de mes parents et non le mien. Depuis le choix d'options en quatrième je demandais à aller en professionnel puériculture pour y apprendre un métier qui me plait mais ils s'y sont toujours opposé en me disant de finir mes général et qu'après je pourrais le faire. Oui, sauf qu'après ils ont tout fait pour m'en dissuader et m'orienter vers de l'enseignement supérieur. J'en avais tellement assez des conflits que j'ai accepté d'entamer des études d'institutrice maternelle sauf qu'en cours d'années j'ai arrêté car ça ne plaisait pas du tout et de là j'ai achevé mon année dans une classe de recherche de projets d'avenir avec d'autres étudiants qui comme moi n'étaient pas sur la bonne voie. Il en est ressorti que je voulais faire les études que l'on ma toujours interdit de faire à cause du niveau professionnel, une nouvelle période de conflit avec mes parents s'installe et je cède une nouvelle fois, me voilà lancée dans des études de logopédie où j'ai échouée la première année et donc la recommence cette année. La logopédie en soi ne me déplait pas mais je ne m'y vois absolument pas, je le fais pour faire plaisir.

Au niveau familial, j'ai l'impression d'être incomprise par mes parents et mon frère. Je préfère donc désormais me taire plutôt que de provoquer des conflits. Avec mon père les relations sont depuis de nombreuses années assez tendue, je ne suis qu'une fille, si j'avais été un garçon se serait bien différent. Mon frère a toujours été très couvé par maman car il est dyslexique et dysgraphique mais il a la chance de réussir brillamment ses études d'ingénieur et donc il n'y a d'yeux que pour lui. Depuis que je suis très petite j'ai du apprendre à me débrouiller seule. Maman s'occupait de moi mais pas autant qu'un enfant en a besoin, elle s'en est rendue compte que j'étais ados mais il était trop tard pour rattraper le temps perdu. Je lui en ai voulu, aujourd'hui moins car je sais que ce n'était pas évident pour elle de gérer la maison, ses nombreuses visites chez le médecin et un travail où l'on faisait rien pour lui simplifier la vie. C'est pourquoi, je pense l'internat était la bonne solution pour moi, car la semaine j'étais loin de la maison où je me sens mal. Aujourd'hui, je suis en kot la semaine et le week-end retour à la maison, je suis heureuse le dimanche soir de pouvoir partir de la maison.

Depuis presque trois ans maintenant, j'ai rencontré un homme formidable avec qui j'aimerais partagé d'avantage de temps mais ce n'est pas simple, le week-end je suis à la maison, la semaine dans mon kot où il vient me retrouver dés qu'il en a l'opportunité mais la distance qui nous sépare est pesante. Sans compter les réflexions pas toujours très sympathiques à son égard quand je suis à la maison, c'est une des raisons pour lesquelles j'évite un maximum de l'inviter à la maison car je n'en peux plus de voir cette hypocrisie.

Je me sens coincée, je me sens mal, j'ai l'impression de vivre une vie que je ne veux pas vivre mais que je vis pour satisfaire les autres.
l'accumulation d'un tas de petite chose qui font qu'aujourd'hui je suis perdue et ne sais plus quoi faire pour retrouver un minimum de joie de vivre.

Merci de m'avoir lue.

Si vous avez des pistes pour que je puisse me sentir mieux, je suis preneuse.
Si vous avez des questions à mon sujet pour mieux comprendre, j'y répondrai. Ce que j'ai écris aujourd'hui est un bref résumé de ma situation.

Quel métier tu rêves de faire ?

Je rêve d'être puéricultrice, c'est vraiment une véritable passion pour moi. Mais je suis contrainte d'abandonner cette idée car pour mes parents ce n'est pas assez bien, que penserait les autres si leur fille ne fait pas d'étude supérieure... J'en peux plus de cette situation. D'un côté mes parents qui m'interdisent de vivre mes rêves, d'un autre côté mon copain qui me pousse à avoir confiance en moi et croire en mes rêves et moi perdue entre les deux qui accumule de jours en jours.

j'ai l'impression de retomber dans l'état dépressif dans lequel j'étais il y a quelques années et ça me fait peur car je sais à quel point je peux être destructrice envers moi-même. Si seulement j'avais un minimum confiance en moi et la force de dire ce que je pense réellement à mes parents mais non, je vis derrière ma carapace.

Qui est en train de vivre ta vie ? c'est toi une femme de 23 ans ..tu n'es plus la petite fille qui doit obéir à papa maman
Tu réussirais ce genres d'études ?

Si seulement l'espace d'une seconde je pouvais vivre ma vie pour moi mais non, je suis trop "bonne" et me laisse avoir.

Je pense que je pourrais les réussir car c'est ce que j'aime et en plus mon horaire serait allégé ce qui me laisserait plus de temps pour travailler les cours. Mais le problème n'est pas que je réussisse ou non, le problème est de le faire accepter à mes parents et qu'ils ne coupent pas les ponts définitivement car là je serais dans une sacré misère.

Tu n'as pas de famille pour te soutenir financièrement ?
Tu as déja essayé de raisonner tes parents ? comment cela c'est passé dans leur éducation ?

La famille, je ne peux pas vraiment compter sur eux. Du côté maternelle mes grands-parents sont décédés. La sœur de maman qui est ma marraine, je la vois une à deux fois par an. Du côté paternel, il me reste ma grand-mère mais qui n'est pas très ouverte et très autoritaire, il y a une certaine distance, je ne me vois pas du tout lui parler de ça. La sœur de papa, ça va faire une dizaine d'année que les contacts sont assez houleux.

Raisonner mes parents, si, j'ai essayé plus d'une fois, mon père à son comportement habituel devant moi il ne dit rien mais dit à maman et à mon frère que c'est inadmissible, qu'ils ne va pas payer pour une fille qui n'est même pas capable de saisir la chance qu'on lui donne etc. Maman est plus posée mais parviens toujours à me prendre par les sentiments pour me "manipuler". Elle est persuadée que j'ai les capacités de faire des études supérieures et donc ne comprend pas que je veuille vraiment faire un métier qui pour elle est peu glorifiant et qui est souvent effectué par des personnes qui n'ont eu d'autres choix.

Dans leur éducation, mon père a terminé ses secondaires et fait quelques formations mais rien de plus. Maman voulait devenir architecte mais ses parents n'avait pas les moyens de lui payer ses études, elle a alors choisi de suivre des études pour être enseignante de math-physique-chimie.

Fais leur comprendre qu'ils veulent réaliser leurs rêves a travers toi

Oui mais comment?

Ton frère ne peut t'aider dans cette discution ? être de ton coté ?

Alors là, je ne pense pas. Chaque fois que j'essaye d'aborder un sujet avec lui c'est parle avec les parents je ne suis pas concerné par ta vie. Et c'est le premier à dire que je suis une bonne à rien que lui à des difficultés mais qu'au moins il n'a jamais raté aucune année etc.

C'est pour ça que je me sens vraiment impuissante et coincée. Je ne parviens plus à communiquer avec ma famille. Le pression qu'ils me mettent me rend mal à l'aise.

Le quotidien est trop lourd, je n'en peux plus de vivre. Je pars rejoindre ceux qui sont là-haut.

Parle s'en à un de tes profs , à un ami de la famille ...qui pourrent les faire changer d'avis
Et re attaque la discusion encore et encore
Ne baisse pas les bras

bonjour sittelle, je suis touchée par ton histoire, je pense que tes parents ne sont pas dans la réalité et ne voient pas qu'ils sont en face d'une adulte maintenant. Pour ma part j'ai deux garçons qui n'ont pas du tout mais pas du tout fait ce que moi en tant que parent ai voulu pour leur avenir. L'ainé après des études laborieuses de designer, il est manutentionnaire et mon cadet est sur un apprentissage en électricité. Ils ont simplement exprimés leurs besoins d'être dans la vie active, et mes rêves d'enfants ingénieurs (lol) n'ont pas vécus. Je ne sais pas où tu en es de tes études, en a tu encore pour longtemps ? Sinon termine ce cursus le plus rapidement possible en échafaudant ton prochain parcours professionnel. Tu peux suivant ta qualif. travailler en contrat de professionnalisation, ou tout autre contrat. En tout cas quelque chose qui te permette d'avoir une autonomie financière et prendre ton indépendance. Ne te décourage pas, je ne veux pas paraître illuminée, mais ces épreuves doivent de rendre plus forte, gagner ton indépendance. C'est ça qui t'es demandé, ceux qui t'entourent te permettent de te connaître dans tes travers mais aussi à travers les leurs. Trop gentille? on ne l'est jamais trop, naive? peut-être mais tu apprends la vie, c'est grandir. Ce n'est pas facile je le sais on passe par là aussi. Allez courage à bientôt de te lire, j'espère t'avoir remonté le moral. Sophia

Bonjour Sittelle

Plus de nouvelles de toi depuis le 1er mai ???

Dis moi, ne chercherais-tu pas à te faire "aimer" de tes parents en te laissant manipuler et en acceptant leurs désirs ?
Tu as 23 ans et tu es aimée par un homme formidable, quel âge a-t-il ?
Ne pouvez-vous pas tous les deux étudier la possibilité de rester ensemble ?
Tu as peur que tes parents te coupent les vivres, ont-ils déjà évoqué cette possiblité vraiment absurde qui deviendrait une forme de chantage et de pression ?
Tes parents ont également suivi une voie qui n'était pas la leur, il suffit de le leur dire, que ta préférence est d'aller vers un emploi de puéricultrice et qu'il n'y a rien de déshonorant à tes yeux de faire un tel métier, c'est toi-même qui construit ta vie, ton avenir et pas tes parents, même s'ils t'aident financièrement,
Chaque personne a ses possibilités, ses aspirations, personne ne peut aller à l'encontre de celles-ci, pas même tes parents qui ne sont pas là pour t'infantiliser alors que tu es une adulte réfléchie.

Es-tu dans l'obligation de revenir les we ? Tu peux très bien rester également dans ton kot. Certains étudiants ne reviennent pas chaque we chez leurs parents surtout si tu ne te sens pas bien dans une telle ambiance d'enfermement et de soumission.

Donne-nous de tes nouvelles, s'il te plait, nous nous inquiétons

Dis moi, ne chercherais-tu pas à te faire "aimer" de tes parents en te laissant manipuler et en acceptant leurs désirs ?
Peut-être, c'est possible. J'ai tellement l'impression qu'il me déteste qu'inconsciement j'essaye peut-être de chercher leur amour.
Tu as 23 ans et tu es aimée par un homme formidable, quel âge a-t-il ?
Il a 40 ans, c'est là que le bas blesse vraiment pour mes parents, ils ne peuvent concevoir que l'on s'aime.
Ne pouvez-vous pas tous les deux étudier la possibilité de rester ensemble ?
Pour le moment ce n'est pas envisageable car plus de 120km nous sépare, il est coincé géographiquement par son travail et moi par ma scolarisation. Financièrement, ce n'est pas possible non plus tant que je ne travaille pas.
Tu as peur que tes parents te coupent les vivres, ont-ils déjà évoqué cette possiblité vraiment absurde qui deviendrait une forme de chantage et de pression ?
Oui, ils l'évoquent et souvent. Mon père me reproche très souvent de devoir payer pour moi alors que je ne suis pas fichue de réussir. Il arrive qu'il ne me donne pas d'argent pour ma semaine et que je doive me débrouiller pour subvenir à me besoins. Il me donne une somme moins importante qu'à mon frère pour la semaine, je m'en fiche mais je ne trouve pas ça juste. Oui, c'est un moyen de pression car ils savent très bien que je n'ai pas la possibilité pour le moment de m'en sortir financièrement seule
Tes parents ont également suivi une voie qui n'était pas la leur, il suffit de le leur dire, que ta préférence est d'aller vers un emploi de puéricultrice et qu'il n'y a rien de déshonorant à tes yeux de faire un tel métier, c'est toi-même qui construit ta vie, ton avenir et pas tes parents, même s'ils t'aident financièrement,
Chaque personne a ses possibilités, ses aspirations, personne ne peut aller à l'encontre de celles-ci, pas même tes parents qui ne sont pas là pour t'infantiliser alors que tu es une adulte réfléchie.
J'ai essayé plus d'une fois de leur faire comprendre mais je pense sincèrement que c'est peine perdue.

Es-tu dans l'obligation de revenir les we ? Tu peux très bien rester également dans ton kot. Certains étudiants ne reviennent pas chaque we chez leurs parents surtout si tu ne te sens pas bien dans une telle ambiance d'enfermement et de soumission.
Oui, je suis obligée de rentrer le week-end, je n'ai d'autre choix, c'est matériellement pas possible que je reste au kot les week-end.