Bonjour! Je vous écris car je ne sais pas trop à qui m'adresser afin d'avoir un regard neutre, anonyme à propos de ma situation. Souvent le médecin traitnt est le meilleur conseiller mais il se trouve que je n'en ai pas vraiment. J'ai testé il y a 1 an une psychotérapie qui ne m'a pas vraiment aidée et donc aujourd'hui je me tourne vers vous en espérant avoir frappé à la bonne porte.
J'ai 30 ans, je vis en couple (sans être mariée) et ait un petit garçon de 2 ans et demie. Je suis professeur des écoles depuis 6 ans. Pour beaucoup d'individus j'ait "tout": la santé, le travail, une famille... et pourtant, je ne suis pas heureuse. Je dirai même que j'en suis complètement malheureuse. Depuis la naissance de mon fils rien ne va plus. je n'accepte pas mon rôle de maman, je ne ressens pas d'amour "particulier" (décritg en général comme intense, plein de bonheur, etc...) pour mon fils, supporte de moins en moins ce que mon couple est "devenu" suite à cette naissance, et aime de moins en moins mon boulot (j'ai l'impression de ne "faire que ça", m'occuper d'enfants et finit par me demander si j'aime vraiment les enfants). Enfin, je remets tout en question, me sens mal au quotidien, ait l'impression d'être tout le temps crevée, n'ait plus envie de sortir (surtout si je dois sortir avec mon fils... du coup durant les mercredis et vacances scolaires lorsque je suis seule avec lui nous passons des journées entières à la maison). j'ai l'impression que ma vie se résume à donner à manger, changer des couches, laver, "occuper" et ne plus vraiment avoir de vraies vacances. Biensûr il m'"arrive de profiter d'ujne journée ou deux de le laisser avec son papa ou avec la nounou... mais ce n'est jamais suffisant pour moi. En fait je déteste avoir à m'en occuper et n'edn ressens aucun plaisir.
Parfois j'ai envie de tout quitter, le laisser avec son père et aller vivre ailleurs, seule, sans enfants. Je n'arrive pas à l'accepter dans ma vie. Quand je cuisine, c'est pour deux (mon conjoint et moi) je lui prépare quelque chose à part, je n'ai envie que de loisirs à deux... et il est à chaque fois pour moi "l'intrus", celui qui rendra tout plus compliqué.
Je sais que mon témoignage va en choquer quelques unes, mais j'aimerai m'en sortir, savoir quoi faire. rester? Partir? Je pense parfois qu'il sera mieux avec une maman digne de ce nom... Aidez-moi s'il vous plait...

bonsoir dora,
je lis ton post et je me souviens d'une phase que j'ai eu à la naissance de mes enfants, je n'étais bien nulle part. Je ne me sentais pas à la hauteur de cette tâche de maman. Et à peu de chose près je me suis retrouvée à fuir à confier mon enfants à la crèche à mes beaux parents etc j'en passe et des meilleurs. j'ai pensé aussi qu'ils seraient mieux sans moi.
J'ai été chercher de l'aide pour apprendre à investir mon rôle de maman et ça m'a aidée
Aujourd'hui mes enfants sont le soleil de ma vie.
Voilà je passais par là pour te dire que tu n'es pas seule à vivre ces sensations et interrogations qu'il y a des solutions.
Peut-être en t'interrogeant sur ce qu'à été ta vie avec ta propre mère pourrait t'apporter quelques réponses ?
Puis tu sais, moi de mère parfaite et toujours au top je n'en connais pas, il y a des problèmes chez tout le monde mais il faut peut-être réapprendre à t'autoriser à t'occuper de toi et arrêter de t'auto-juger ... As-tu de l'aide au quotidien ? ou es-tu livrée à toi-même ?
bien à vous dodomi01

Au quotidien, mon conjoint m'aide beaucoup en général durant les tâches quotidiennes, sauf qu'il a un travail assez prenant donc au final je me retrouve souvent seule. Mon fils est gardé par une nounou sauf les mercredis et vacances scolaires. Nos familles vivent éloignés (à 8000 km).
J'ai également une mère "parfaite" qui a eu 3 enfants et qui a su merveilleusement s'en occuper... Donc qui a du mal à comprendre ma façon de voir les choses...
Mais effectivement je pense que j'ai besoin d'aide mais je ne sais vraiment vers qui me tourner aujourd'hui.
Merci beaucoup en tout cas pour ta réponse rapide

Je vois que tu es professeur des écoles, donc en contact avec les enfants que ressens-tu dans ce cadre là envers eux ?
N'es-tu pas en surcharge ? j'imagine que voir des enfants du matin au soir et rentrer s'occuper d'un petit bonhomme qui coure partout, et qui demande beaucoup après le boulot c'est vraiment pas simple à gérer. Moi, j'avais mon boulot pour me sortir de l'éducation de mes enfants avec tous ce que ça implique mais dans ton cas tu es tout le temps entourée d'enfants il est certainement normal d'en avoir ras-le-bol, c'est humain.
L'arrivée d'enfant dans un couple est déstabilisant là aussi je sais de quoi je parle, il faut le temps de faire une place à un nouvel arrivant.
Dans notre éducation, la femme quand elle devient mère doit être heureuse de perdre ses formes, d'avoir une vie plus compliquée, et de subir le traumatisme de l'accouchement en souriant et en étant heureuse. Après on se doit d'être politiquement correcte en disant que tout est rose que le petit grandit bien alors que les choses ne se déroulent peut-être pas comme on l'avait prévu ou imaginer.
Penses-tu avoir idéaliser l'arrivée de ce petit ?
Ta maman travaillait-elle ? Te compares-tu souvent à elle ? je ne sais si ces questions peuvent t'aider et tu réponds si tu veux mais il n'est jamais trop tard pour faire naître la maman en toi.
bien à toi dodomi01

Bonjour Dora

Tu expliques que depuis la naissance de ton petit garçon rien ne va plus.
Cet enfant était-il désiré ?
Comment s'est déroulé ta grossesse, ton accouchement ?
Comment as-tu accueilli ton bébé les premiers jours et comment te sentais-tu en tant que "nouvelle maman" ?
Après un accouchement, il arrive chez une grande majorité de mère qu'une dépression post partum apparaisse et dure quelques jours voir deux semaines, mais si celle-ci perdure, cela laisse suggérer alors qu'il y a un autre problème qui est remonté à la surface....
As-tu pleuré quelques jours après la naissance de ton bébé sans trop savoir pourquoi, quoiqu'il y a certaine des raisons....

Clair de lune

Clair de lune a écrit:

Bonjour Dora

Tu expliques que depuis la naissance de ton petit garçon rien ne va plus.
Cet enfant était-il désiré ?
Comment s'est déroulé ta grossesse, ton accouchement ?
Comment as-tu accueilli ton bébé les premiers jours et comment te sentais-tu en tant que "nouvelle maman" ?
Après un accouchement, il arrive chez une grande majorité de mère qu'une dépression post partum apparaisse et dure quelques jours voir deux semaines, mais si celle-ci perdure, cela laisse suggérer alors qu'il y a un autre problème qui est remonté à la surface....
As-tu pleuré quelques jours après la naissance de ton bébé sans trop savoir pourquoi, quoiqu'il y a certaine des raisons....

Clair de lune

Oui, cet enfant était désiré à la base. En fait surtout pour moi car mon homme ne souhaitait pas avoir d'enfant. Je l'ai, ainsi dit, convaincue. Il est vrai que je souhaiais au début avoir une petite fille. Et puis au final j'ai accepté le fait que ce soit un garçon, et puis j'ai pensé que ce serait beaucoup plus facile pour mon conjoint d'accepter ce statut de paternité en ayant un fils.
J'ai détesté toutes les étapes de la maternité. La grossesse s'est plutôt bien passée physiologiquement parlant (exceptée au début où j'avais beaucoup de pertes de sang), mais moralement j'ai eu beaucoup de mal à accepter de ne pas pouvoir faire autant de chose qu'avant, de dormir mal, de voir mon corps changer... Surtout que pour mon conjoint rien n'avait vraiment changé. Il ne comprenait pas mes envies, mes sautes d'humeur et pendant toute ma grossesse m'a répétée qu'il ne souhaitait plus "revivre ça". Jusqu'à l'accouchement... Il n'a pas voulu m'y amener, persuadé que c'était une fausse alerte... Résultat: accouchement d'urgence par césarienne! Par ailleurs, je stressais pour chaque échographie...
Les premiers jours se sont très bien passés. A la maternité j'étais dans un petit cocon avec mon fils. Tout s'est compliqué au retour à la maison. Pendant que j'étais à l'hopital, mon conjoint a dû gérer tous les aller-venus de la famille (parfois qui arrivaient sans prévenir...) en plus de son boulot (car il a dû décaler son congé de paternité afin que cela coincide avec l'adaptation chez la nounou. Résultat, le retour de la maternité à chez moi s'est fait dans un climat de stress. Et très vite j'ai dû tout gérer toute seule. Et je n'ai pas osé dire à ce moment là que j'avais besoin d'aide... car j'estimais que c'était moi qui avait voulu absolument cet enfant et que je devais assumer. Je pense que la relation avec mon fils a commencé à se détériorer à ce moment là. Puis mon ami a fait venir sa mère à la maison, au début pour m'aider... mais ça a été droit au conflit avec elle, donc avec mon conjoint également (à la base très proche d'elle).
Mon congé de maternité a coincidé avec les vacances scolaires donc j'ai repris le boulot à la rentrée, mon fils n'avait que 2 mois et demie... Mais j'en étais impatiente. Je n'ai pas voulu demander le congé patho.

dodomi01 a écrit:

Je vois que tu es professeur des écoles, donc en contact avec les enfants que ressens-tu dans ce cadre là envers eux ?
N'es-tu pas en surcharge ? j'imagine que voir des enfants du matin au soir et rentrer s'occuper d'un petit bonhomme qui coure partout, et qui demande beaucoup après le boulot c'est vraiment pas simple à gérer. Moi, j'avais mon boulot pour me sortir de l'éducation de mes enfants avec tous ce que ça implique mais dans ton cas tu es tout le temps entourée d'enfants il est certainement normal d'en avoir ras-le-bol, c'est humain.
L'arrivée d'enfant dans un couple est déstabilisant là aussi je sais de quoi je parle, il faut le temps de faire une place à un nouvel arrivant.
Dans notre éducation, la femme quand elle devient mère doit être heureuse de perdre ses formes, d'avoir une vie plus compliquée, et de subir le traumatisme de l'accouchement en souriant et en étant heureuse. Après on se doit d'être politiquement correcte en disant que tout est rose que le petit grandit bien alors que les choses ne se déroulent peut-être pas comme on l'avait prévu ou imaginer.
Penses-tu avoir idéaliser l'arrivée de ce petit ?
Ta maman travaillait-elle ? Te compares-tu souvent à elle ? je ne sais si ces questions peuvent t'aider et tu réponds si tu veux mais il n'est jamais trop tard pour faire naître la maman en toi.
bien à toi dodomi01

Effectivement, avant d'avoir mon fils j'adorais mon travail. J'adorais être entourée d'enfants la journée... Mais j'ai réalisé que d'avoir des enfants la journée c'est une chose, les avoir tout le temps c'est très très dur. On a effectivementg l'impression de ne faire que ça et de ne jamais décrocher. Du coup j'en arrive à ne plus aimer mon travail, ne pas aimer non plus les mercredis/week-end et vacances scolaires car je suis seule avec mon fils et c'est un cercle vicieux. Bien sûr j'ai pensé à changer de boulot... Mais après 6 ans en tant que prof qui voudra de moi dans le privé? Il faudra que je me reforme à autre chose... Quand? et avec quel budget?
Je pense que j'ai beaucoup idéalisé la venue de mon fils. Je m'attendais à ressentir ce "bonheur indéfinissable" que décrivent tant de mamans. Je ne voulais pasx vivre sans connaître ça. J'étais déjà heureuse mais je pensais que cela n'apporterait que du positif à notre couple, à ma vie. Lorsque je fais le bilan aujourd'hui je me rends compte que ça a détruit beaucoup de chose et qu'au final je ne vois rien dans la maternité qui m'a apporté du bonheur ou même du plaisir.
Ma mère est professeur de mathématiques. Il m'arrive souvent effectivement de me comparer avec elle et de comparer la venue de mon fils à celle de mon petit frère (qui a 13 ans d'écart avec moi et dont j'ai mal vécu l'arrivée). La différence est que mon père est aussi enseignante et donc les deux avaient le même "temps libre" pour s'occuper des enfants, les mêmes vacances... Par ailleurs ma mère ne s'est jamais plainte de rien du tout. Elle a assumé notre éducation de A à Z.

bonjour dora,

je comprends bien qu'être entourée d'enfant tout le temps c'est dur ! n'y a t-il pour toi aucune possibilité de vous accorder du temps pour sortir avec ton mari ou des amis, sortir de ce monde enfantin bref t'aerer sans en culpabiliser ??

Une histoire n'est pas l'autre, ta maman semble avoir tout assumé mais trouves-tu ça logique de ne jamais se plaindre ? ne pas faire d'erreur ? ne mets pas la barre trop haut.
Tu parles de l'arrivée de ton petit frère que tu as mal vécu tu revis peut-être ce moment douloureux ? qu'as-tu ressenti à l'époque ?

Comment est ton petit bonhomme ? est-ce un enfant "facile" ?
Tu parles de changer de boulot, précipiter les choses quand ça va mal peut amener à faire beaucoup d'erreur, donc peut-être que la solution de travailler en thérapie serait une bonne idée avant d'envisager des changements radicaux...

Encore une fois, je ne suis pas du monde psy mais je sais ce que ça m'a apporté dans ma vie de maman, et crois-moi qu'au final ça en vaut vraiment la chandelle. J'ai appris à enlever la culpabilité de n'être pas super maman, j'ai appris à poser un autre regard sur tous ça et d'enfin pouvoir construire ce lien qui ne s'est pas imposé à moi dès le départ.

Courage, je pense que s'interroger et voir que ça ne va pas c'est déjà commencer à aller mieux !

bien à toi dodomi01

Je ne dirai pas que mon fils est "facile", de toutes façons je pense qu'aucun enfant ne l'est vraiment. J'ai un fils lève (très) tôt (5h30) en moyenne, amsi souvent de ce côté j'ai eu de la chance car c'est mon conjoint qui s'est presque toujours levé la nuit.
Mon fils a marché à 16 mois et a fait ses nuits également à 16 mois. Il a 2 ans et demie et il ne parle pas vraiment. Il commence juste à essayer de dire des mots.
Je ne sais pas si j'ai envie d'attendre plus. En fait ce ne sont pas des changements radicaux d'un coup de tête... ça fait un peu plus de deux ans que je vais mal, que tout va mal, que je fais du mal autour de moi et je pense que ce sera mieux pour tout le monde que tout ça s'arrête. ça ne rime à rien! Tout tourne autour de moi. J'ai un homme qui joue les psy depuis le début, qui essaie de se mettre en 4 pour me faire plaisir et qui commence aussi à en avoir marre. Je pense que ce sera mieux pour tout le monde qu'il refasse sa vie avec quelqu'un d'autre qui sera une bien meilleure maman pour mon fils que je ne le suis actuellement et qui assumera ce rôle.
J'ai déjà tenté de débuter une psychotérapie... mais ça ne m'a rien apporté. Peut-être devrais-je retenter avec quelqu'un d'autre?
Je t'avoue que j'ai du mal à être optimiste en ce moment, et je continue à penser que tant que ma vie continuera à être ce qu'elle est, cela n'ira pas mieux ni pour moi ni pour ceux qui m'entourent.

Citation :

J'ai un homme qui joue les psy depuis le début, qui essaie de se mettre en 4 pour me faire plaisir et qui commence aussi à en avoir marre

Ton mari joue au psy mais ne voulait pas d'enfant et tu dis ne pas avoir été aidée, comprise pendant ta grosses et "qu'il ne voulait pas revivre ça"...
et là maintenant depuis deux ans et demi, il joue au psy, c'est-à-dire ?
Il n'a pas été à la hauteur d'un futur père, il n'a pas été présent à l'accouchement, c'est lui qui a rejeté ce désir d'enfant et non toi.

Il y a dans votre couple comme un transfert.

Comment te considère-t-il actuellement et également avant l'arrivée de cet enfant ?
Aimes-tu ton marie ?
Cet enfant a besoin de sa maman et toi tu aimes certainement ton enfant mais quelque chose autre que le bébé vient se mettre entre vous deux (toi et ton mari).

A quel propos avais-tu entamé une psychothérapie ? Effectivement, tu peux choisir un autre thérapeute si tu estimes que les échanges avec le précédent n'étaient pas ceux que tu attendais.
A ton avis, quel est la raison qui a fait échouer ce début de thérapie ?

Amicalement
Clair de lune

Depuis deux ans je n'arrête pas de me plaindre selon lui (et c'est vrai) alors que c'est moi qui voulais un enfant... lui n'en voulait pas.
Effectivement c'est comme tu soulignes un "transfert". C'est comme si au départ, lui rejetait sa paternité et que maintenant c'est moi qui rejette ma maternité... Quoi qu'il arrive il est vrai que ce n'est pas à mon fils de subir ça.
Actuellement il dit être très fier de son fils et s'en occupe plutôt bien (lorsqu'il est là... soit la nuit s'il se réveille, le matin 30 minutes après mon départ au boulot (le temps de l'amener chez la nounou) et le soir 1h avant le coucher, et le week end. Mais effectivement il a changé 3 fois de boulot en 2 ans (donc n'a pas de vacances...), a souvent des déplacements professionnels et donc j'ai souvent l'impression d'être seule.
Je pense que je l'aime mais parfois j'avoue avoir marre d'être sans cesse infantilisée, d'avoir des reproches quotidiens, et je finis par me demander si je suis avec la bonne personne. Pourtant il continue à me manifester de la tendresse et je pense qu'il m'aime.
Avant d'avoir mon fils j'ai eu d'autres problèmes (de surendettement notamment) où il m'a beaucoup soutenu moralement. Il a souvent été d'une oreille attentive lorsque je me confiais à lui et était souvent de bon conseil. Depuis la grossesse je trouve que de ce côté là il a changé. moins patient, plus irritable. A moins que ce soit moi qui ait changée ou qu'il y avait des choses que je me refusais de voir.
J'avais commencé une psychotérapie l'an dernier suite à des angoisses qui devenaient de plus en plus fréquentes et m'empêchaient même de dormir. Je ne savais alors à quoi c'était dû. j'étais à l'époque remplaçante dans une classe difficile, avais un enfant de 1 an donc physiquement surmenée. J'ai laissé tomber sans jamais avoir su la cause de mes angoisses. Celles-ci ayant disparues lorsque j'ai pris l'année suivante un poste fixe, j'ai pensé que cela était dû au travail. La psychologue que j'avais me posait très peu de questions et ne me mettait pas vraiment à l'aise. Et puis cela ne m'avait pas apporté grand chose.
Je crois que la raison qui a fait échouer la thérapie est que je n'étais pas vraiment prête à admettre que j'avais un problème beaucoup plus enfoui, et que je n'avais pas vraiment confiance à me confier à "une étrangère"... Et pourtant c'est le fait d'avoir une oreille neutre qui a fait que j'ai frappé à cette porte...

Bonsoir

Parfois le désir d'être père devient présent après l'accouchement et lorsque l'enfant est né et qu'il grandit, c'est certainement ce qui s'est produit chez ton mari.
Il est difficile de dire qui a pû changer dans votre relation.
D'une part, ton mari est très accaparé par son travail, certainement surmené par celui-ci et qu'il te paraît moins réceptif qu'avant ta grossesse et la venue de cet enfant.
D'autre part, étant également stressée par ton travail et ton rôle de mère avec lequel tu as quelques problèmes, tous les deux vous n'êtes plus en harmonie.

Il m'apparaît à ta lecture que tu te sentes isolée, voire abandonnée...

Citation :

Pourtant il continue à me manifester de la tendresse et je pense qu'il m'aime.

La vraie question à te poser serait "est-ce que je l'aime également, car penser qu'il t'aime ne veut pas dire que tes sentiments sont toujours les mêmes à son égard.
A quel propos t'infantilise-t-il et quel est l'objet de ses reproches ?

En cherchant en toi, pourrais-tu définir plus ou moins d'où viennent ces angoisses qui t'ont conduites à consulter ?

Citation :

je n'étais pas vraiment prête à admettre que j'avais un problème beaucoup plus enfoui, et que je n'avais pas vraiment confiance à me confier à "une étrangère"... Et pourtant c'est le fait d'avoir une oreille neutre qui a fait que j'ai frappé à cette porte...

N'as-tu pas le sentiment que tu connaisses plus ou moins l'émergence de cet évènement enfoui en toi ?
Ta psy, comme tout psychologue, est certes "étrangère" à son patient, mais elle a un rôle essentiel de thérapeute et pouvait te permettre grâce à sa neutralité de t'aider à évoluer et à connaître les raisons de tes troubles anxieux.
Si tu te sens un peu plus en sécurité et prête à te confier un peu plus sur le forum qui est de surcroît anonyme, n'hésite pas à écrire ce que tu ressens et qui pourrait t'aider à te soulager et à recevoir une écoute des membres du forum.
Courage.

Clair de lune