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 Des questions

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kroll



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MessageSujet: Des questions    Des questions  Icon_minitimeMer 6 Oct 2010 - 11:37

Depuis quelques mois je me pose beaucoup de questions , comme une impression que tout va de travers depuis toujours .
J'ai eu une enfance particulière , mon frère ainé était polyhandicapé , mes parents ont été surtout présents pour lui , me laissant beaucoup d'autonomie . Je n'ai pas souffert de cette situation , j'ai surtout eu l'impression que nous avons été élevés comme des jumeaux .
Ma forte autonomie a fait que je me suis très tôt repliée sur moi même , posant des soucis à mon arrivée à l'école , des consultations avec une psychologue à 6 ans et des cours de théâtre m'a fait comprendre l'intérêt des relations sociales et de l'école .

Personnellement j'ai été heureuse pendant cette enfance malgré un père absent , toujours en déplacement , une mère malheureuse et un frère particulier .
J'ai subit un choc lors du décès brutal de mon frère alors que j'avais 11 ans . Je pense avoir dû faire un deuil rapide face à la douleur de ma famille , je n'ai pas eu l'aide de mes parents , préférant m'envoyer chez ma grand mère .

À partir de ce moment là mon père a été plus présent pour moi mais ma mère d'habitude plus affective, a changé , nous nous disputons régulièrement , je ressens de la haine de son égard , impossible de lui dire que je l'aime même si au fond c'est vrai . Elle a finalement voulut être fusionnelle avec moi mais ce n'est pas mon cas .

Mon père , un an après a eu l'idée de déménager dans les alpes , avec ma mère nous l'avons suivit 4 mois après . Ça a été un choc pour moi de quitter cet endroit et mes amis .
A 13 ans j'ai commencé ce que je pense être une dépression , je me suis renfermée sur moi même , je n'avais goût à rien , mais j'ai commencé à avoir des troubles alimentaire se rapprochant de la boulimie . Je pense que le fait que ma mère soit boulimique ait un lien . J'ai aussi commencé à me mutiler et à penser au suicide sans y avoir recours . J'ai demandé de l'aide à ma mère qui a toujours répondu qu'à l'adolescence c'était normal de souffrir mais que ça passerait . Mon état ne s'est pas amélioré pendant plusieurs années .

Un an après ma mère et moi sommes retournées dans le sud , mon père nous a suivit quelques mois après . Depuis mes 13 ans j'avais du mal à me faire des amis .
Mes changements d'établissement n'a rien changé .

À 15 ans , je me suis retrouvé seule sans personne à qui parler , toujours à me mutiler , j'avais de plus en plus l'idée de me suicider . Je l'ai dit à ma mère qui m'a dit qu'elle aussi y avait pensé à mon âge ( elle se faisait régulièrement abuser par son père ) mais qu'elle avait changé d'avis pour son petit frère , sauf que moi je n'avais personne …
Pour moi , elle n'a absolument pas réagit après mes appels au secours .
Quelques jours après j'ai fait une tentative de suicide , j'ai dormi toute la journée , la dose n'a pas été assez forte , ma mère est rentrée le soir , m'a réveillée , et m'a engueulée parce que je n'avais pas été en cours et j'ai eu honte parce que je ne voulait pas que mon père le sache .

Quelques mois après mon père a quitté ma mère , je n'en ai pas absolument pas souffert , pour moi il était temps qu'ils se quittent .

Un an après nous avons déménagés avec ma mère en charente maritime . Ayant peur de rechuter , j'ai demandé de voir un psy , j'en ai vu un mais au bout de 3 séances il m'a dit que maintenant j'allais mieux , qu'il ne voyait plus l'intérêt que je vienne mais que je pouvait revenir si j'en ai besoin .
6 mois après ma mère a rencontré quelqu'un , il faut savoir que j'ai souvent entendu les émois amoureux de ma mère et elle me racontait tout comme si j'étais sa sœur ou sa copine .
Elle a décidé de que nous déménagerions chez lui . J'ai refusé et ordonnée d'être mise à l'internat pour être avec elle le moins possible . Le peu de temps que j'étais chez elle ( les week ends ) , je me scarifiais sans arrêt , là où je me suis dit que ça avait un rapport avec elle c'est quand j'ai été chez mon père et pas une seule fois je me suis fait mal , une fois arrivée chez elle , j'ai recommencé .

Là j'ai donc décider qu'il fallait que j'en finisse , ayant peur de passer à l'acte , j'ai demandé à ma mère de me conduire chez une amie , elle a refusé , préférant que les problèmes restent dans la famille .

Je n'ai pas trouvé de somnifères , j'ai passé alors mon après midi à me scarifier .
La nuit qui a suivit j'ai fait la rencontre d'un homme avec qui j'ai commencé une histoire amoureuse . Le soir suivant , il a remarqué les marques encore fraiches qui étaient sur mon poignet , il m'a demandé d'arrêter . Au même moment ma mère est arrivée , me disant que ce n'était pas bien , alors que je suis certaine qu'elle était au courant et elle n'a rien fait .

3 mois après il me quittait , ça a été un choc pour moi mais je n'ai pas recommencé à me faire mal malgré l'envie , je me suis fait aidée par mes amis .

Depuis à 22 ans je ne le fait plus , je suis soutenue par mes amis proches . Cependant j'ai toujours un soucis avec l'alimentation , je ne ressent pas de satiété , j'ai tout le temps faim . Je me jette surtout sur la nourriture à la moindre contrariété .
Je me doute que la colère que j'ai contre ma mère a un lien , de plus qu'elle aussi doit régler la colère qu'elle même a avec sa mère pour ses soucis de boulimie .

Aussi depuis mon 1er amour qui m'a fait souffrir , j'ai du mal à m'investir dans une relation amoureuse stable . Comme si avec l'autre je perdrais ma propre identité , comme si la seule personne que je pourrait aimer c'est mon frère qui est partit . En fait c'est comme si j'abandonnais l'autre avant qu'il ne m'abandonne comme mon frère l'a fait .

Les problèmes que j'ai ne sont pas handicapants dans ma vie , mais je ressasse beaucoup ces temps ci , je suis prête à faire le nécessaire pour m'en sortir . Dites moi quoi faire .
S'il vous plait , Bien à vous
Kroll
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MessageSujet: Re: Des questions    Des questions  Icon_minitimeMer 6 Oct 2010 - 12:42

Bonjour Kroll

A te lire, tu souffres énormément de la mort de ton frère.

Dans le cas de la mort d'un frère ou d'une soeur, les personnes ont malheureusement plus tendance à soutenir les parents qui ont perdu leur enfant. Mais ceux qui ont perdu un frère ou une soeur, comme toi qui a perdu ton frère, quel mot pour vous reconnaître en tant qu'endeuillés qui existent avec leur souffrance ?

Citation :
J'ai subit un choc lors du décès brutal de mon frère alors que j'avais 11 ans . Je pense avoir dû faire un deuil rapide face à la douleur de ma famille , je n'ai pas eu l'aide de mes parents , préférant m'envoyer chez ma grand mère .
Tes parents étant noyés dans leur chagrin, ils t'ont "envoyé" comme on adresse un fardeau, en l'occurence toi, à ta grand-mère, la seule qui pouvait à ce moment-là te donner l'attention que tes parents ne pouvaient pas t'octroyer, parce qu'il n'étaient pas en possession de leur moyens affectifs pour le faire et ils ont certainement choisi cette option pensant t'épargner leur souffrance.
Il ne faut pas, certes, minimiser la souffrance des parents qui viennent de perdre ce qu'il y a de plus cher à leurs yeux, leur enfant, mais toi, tu es reste là, avec ta peine, tu as très bien compris combien tes parents souffraient, et tu es restée discrète, en "pensant avoir accompli un deuil rapide" pour ne pas rajouter à cette douleur indescriptible ton propre tourment, ton propre chagrin.

Combien de temps à durer le séjour chez ta grand-mère et comment a t-elle vécu également ce deuil, quel aide as-tu reçu de sa part ?
Comment as-tu géré ce deuil général familial, le tien, celui de tes parents et de ta grand-mère ?
Comment as-tu exprimé et extériorisé ton chagrin ? Etais-tu sage, discrète ou tout le contraire ?
Ce sont bien souvent les enfants qui pleurent le plus, qui expriment le plus souvent leur tristesse qui sont le moins en danger et qui finalement grandissent à travers l'épreuve du deuil.
Penses-tu avoir eu le temps pour te délivrer de cette grande tristesse ?

Citation :
mes parents ont été surtout présents pour lui , me laissant beaucoup d'autonomie . Je n'ai pas souffert de cette situation , j'ai surtout eu l'impression que nous avons été élevés comme des jumeaux .
Ta phrase me paraît à contre sens car tu expliques que tes parents étaient surtout présents pour ton frère, ce qui est "nécessaire " par rapport à sa non-automie,
et que tu n'as pas souffert de ce manque d'attention...
Tu n'en a pas souffert "consciemment" parce que tu savais que ton frère avait besoin de plus de soins du fait de son handicap ce qui ne veut pas dire que toi tu n'avais pas besoin d'affection plus présente ?
En quoi ce frère était pour TOI COMME UN FRERE JUMEAU ?

Le comportement de ta maman a changé suite au décès de son enfant, faire un deuil est très difficile puisque toi aussi tu as vécu ce deuil qui n'est pas tout à fait le même... elle est devenue moins affective mais parfois, lorsque nous sommes "vidés" par le chagrin, nous ne sommes pas toujours réceptifs à la demande de "l'autre", de nos proches, et toi à 11 ans, tu avais besoin de ta maman que tu voyais souffrir.
Le lien entre toi et ta maman ne s'est pas rompu, il s'est détendu, un peu comme un élastique qui reprend sa forme après avoir été étiré brusquement, sa douleur a brutalement altéré votre relation mais elle a ensuite tenté de revenir vers toi, elle ne t'a jamais abandonné, elle n'étais plus autant réceptive, il fallait qu'elle "digère" cette douleur indicible qu'elle éprouvait au fond d'elle-même.

Citation :
je ressens de la haine de son égard , impossible de lui dire que je l'aime même si au fond c'est vrai . Elle a finalement voulut être fusionnelle avec moi mais ce n'est pas mon cas .
Vous vous aimez toujours, tu le dis toi-même, sauf que tu ne sais pas le lui dire ni en faire la démonstration, mais tu sais au fond de toi-même que c'est la réalité.

Pour l'instant, je m'arrête à cet endroit de ton post, je reviendrai sur la suite après ta réponse car ce qui vient à la suite de ton écrit me paraît être en relation avec la première partie ? Qu'en penses-tu ?

Amicalement
Clair de lune
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MessageSujet: Re: Des questions    Des questions  Icon_minitimeMer 6 Oct 2010 - 13:06

oui bien sur qu'il y a un rapport , je suis consciente que mon passé me pose problème .

je suis restée 1 mois chez ma grand mère . Elle n'a pas eu les mots qu'il faut , elle voyait en moi mon frère , j'étais donc la rescapée , le dernière chose qui lui restait . moi j'avais besoin de réponses et de mes parents surtout . j'ai passé mon séjour à réconforter ma grand mère .

Quand j'ai sus qu'il était mort j'étais chez une amie , dans l'heure qui a suivit j'ai retrouvé ma famille chez moi . j'ai eu le réflexe de dédramatiser la chose , dire que c'était pas si grave , qu'il ne souffrait plus de sa maladie à présent .
En un sens ma famille s'est reposée sur moi .

J'ai pleuré un peu mais finalement pas tant que ça , j'ai commencé à écrire vers cette période là . J'ai été très discrète , c'est deja dans ma nature , donc ... j'ai commencé à me replier sur moi même aussi .

Je pense qu'en 10 ans j'ai eu le temps de délivrer tout ça , pendant quelques années c'est comme si j'avais volontairement oublié cette période là et maintenant tout remonte .


C'était mon frère jumeaux dans le sens où on avait un an de différence , on était tout le temps ensemble , je me suis beaucoup occupée de lui , on avait la même chambre , on nous habillait pareil .

On était vraiment fusionnels ....

Pour ce qui est de ma mère je sais pas vraiment d'où vient cette colère , peut être le fait qu'elle n'ait pas répondu à mes appels ...

J'espère avoir répondu à tes questions ,
Bien à toi , Merci
Kroll
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MessageSujet: Re: Des questions    Des questions  Icon_minitimeMer 6 Oct 2010 - 14:11

En te lisant, je relève deux choses essentielles :

1) tu as "donné l'impression" de soutenir toute une famille du haut de tes 11 ans alors que ce rôle n'était pas le tien... Tu dis avoir "dédramatisé" la situation en justifiant la mort de ton frère par le fait qu'il ne souffrirait plus. En partie, tu as raison mais le manque était là, et je pense est toujours là pour toi.
Tu as pensé que "ta famille" s'est reposée sur toi mais elle n'était pas "présente" psychologiquement pour t'écouter, pour t'aider, ne sachant pas se prendre en charge elle-même durant cette double tragégie. Je parle de double tragédie dans le sens où tes parents comme ta grand-mère avait déjà dû faire le deuil de l'enfant "parfait" qu'ils n'auraenit jamais et ensuite le second deuil de sa mort.

2) Là ou je pense qu'il y a un malaise c'est dans l'image de "jumeau" que tes parents t'ont fait vivre, pourquoi t'habillaient-ils de la même façon alors qu'en plus vous êtes de sexe différent ?
Ils ont fait un "semblant" de deuil de leur enfant handicapé en te faisant naître presque comme un enfant de "remplacement", terme donné à des enfants qui naissent après la mort d'un enfant mort-né ou d'un décès d'un frère ou d'une soeur inconnu(e).

Le schéma ici est à peu près à l'identique sauf que ton frère aîné était toujours présent, mais il vivait également par toi, en toi comme un enfant "normal", "parfait". D'où le réflèxe de ta grand-mère de ne pas avoir pu t'aider lors de son décès puisqu'elle le voyait en toi et d'où également la tâche difficile qui t'incombe de tuer en toi cet enfant qui a été idéalisé par tes parents également.

Le fait d'avoir rejeté ta mère lorsqu'elle est revenue vers toi, n'a-t-il pas mis en évidence que ta maman se rapprochait de toi mais en même temps de son fils qui vivait en toi ?

Qui de tes deux parents voulait que tu ressembles à ton frère aîné ?
Ont-il continué à faire vivre en toi ce petit garçon, faisait-il des comparaisons de ressemblance ?

Ne penses-tu pas que le fait de te mutuler ou d'avoir tenter de te suicider est le résultat de cette souffrance, de ce double qui est en toi, qu'on a construit en toi et que tu cherches à faire disparaître ?

A la fin de ton post, tu ne parles plus de ton père ? Es-tu toujours en relation avec lui et comment lui a réagi à tes problèmes ?

Courage
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kroll



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MessageSujet: Re: Des questions    Des questions  Icon_minitimeMer 6 Oct 2010 - 21:42

Je pense que mes parents on eu du mal à faire le deuil du fils parfais , mon père ne l'exprimait absolument pas , alors que ma mère est très expressive .

Certainement que ma mère aussi voyait en moi mon frère , contrairement à mon père.

Je pense que c'est ma mère qui voulait m'habiller comme lui .
C'est un peu tout le monde qui nous comparait .

pour ce qui est de la mutilation et la tentative de suicide , au départ c'était surtout par rapport au manque de lui , mais après s'est rajouté ma solitude qui était très forte .
Au début ce que je voulait c'était de le rejoindre et de retrouver ma moitié qui est partie .
Ensuite c'était surtout de quitter cette situation , qui m'était inacceptable .

Je suis toujours en contact avec mon père et depuis le décés de mon frère il est plus proche de moi , il est un peu plus expréssif et joue véritablement son rôle de père . j'ai beaucoup moins de mal à lui dire que je l'aime .
il n'était pas vraiment au courant car mes parents étaient soit séparés ( il habitait loin ) , soit il était en déplacement quand ils étaient encore mariés .

je préfère me dire qu'il ne connait pas tout ça , j'aurais trop honte par rapport à lui .
Pour ce qui est de ma mutilation , à 17 ans , il y a à coup sur un rapport avec ma mère .

Aujourd'hui , je ne sais pas pourquoi je le fait , c'est beaucoup moins souvent et moins impulsif , je sais juste que j'en ai envie et que j'en ai besoin.

Bien à toi , Merci
Kroll
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MessageSujet: Re: Des questions    Des questions  Icon_minitimeLun 11 Oct 2010 - 23:54

Bonsoir Kroll

Tu dis que tu as besoin de te mutiler, ce besoin présent en toi est une défense par rapport au combat que tu livres contre ton fère, entre autre...

Ton frère est en nul point ta "moitié", il était un être à part entière, un être bien distinct, particulier, comme chaque être humain.
Tu as donc ta "propre personnalité", tu es toi et pas deux personnes à la fois, même si tu as vécu des moments intenses et fusionnels avec ton frère, tu n'es pas sa soeur jumelle, car, tous les deux, vous n'étiez pas ensemble dans le ventre de votre maman.

Ta maman, plus particulièrement selon ton ressenti et tes explications, à créer ce double car elle n'est pas parvenue à accepter son enfant avec un handicap, elle l'a aimé énormément mais elle a remplacé le côté négatif de son enfant par ta naissance. Tu étais le bébé parfait qu'elle désirait tant, comme toute mère. Tu ne peux donc porter à toi seule, la confusion de ta mère qui lui a permis de rester debout face aux tracas et d'être disponible pour prendre soins et donner de l'amour à cet enfant.
Il lui a fallu beaucoup de courage, de patience, de tendresse pour aimer ton frère qu'elle a peut-être rejeter inconsciemment.

Le coeur d'une mère est si grand qu'il peut donner autant d'amour à chacun de ses enfants. Ne crois-tu pas que ta maman vous aimait l'un et l'autre autant mais de façon différente ?

Citation :
je préfère me dire qu'il ne connait pas tout ça , j'aurais trop honte par rapport à lui

La relation avec ton père est apparemment bonne et sereine, ne penses-tu pas qu'il comprend et ressent lui aussi ton malaise et que, de son côté, il est peut être dans la même situation que toi, c'est-à-dire qu'il n'ose pas t'en parler.
Pourquoi aurait-il honte de toi ?
La communication paraît meilleure et plus sereine entre vous deux, pourquoi n'essaierais-tu pas de te confier à lui, c'est ton papa, il t'aime, alors pourquoi ressentirais-tu une certaine forme d'humliation de le mettre au courant de tes problèmes.
A ton avis, te voit-il heureuse, épanouie lorsqu'il te rencontre ?

En toi vit une jeune femme qui ne demande qu'à s'aimer, qu'à se faire confiance à elle-même... la petite fille qu'elle fut, a toujours été également seule, elle a eu un amour "fraternel" pour ce grand-frère qui est parti, qui est maintenant soulagé de ses souffrances et qui a quitté ce monde et les personnes qui l'ont entouré avec beaucoup d'amour et d'attention.
Il ne te demanderait qu'une chose : que tu profites de la VIE, que tu vives celle-ci pleinement comme il l'aurait certainement fait s'il était encore vivant et en bonne santé.

Amicalement
Clair de lune
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kroll



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MessageSujet: Re: Des questions    Des questions  Icon_minitimeMar 12 Oct 2010 - 22:43

Mes parents nous ont toujours dit qu'ils nous aimaient tous les 2 sans préférence.
Je pense que mon père a totalement fait son deuil . J'ai tendance à beaucoup douter de moi , et j'ai une peur inouïe que mon père ne soit pas fière de moi .

Il me dit souvent que j'ai l'air d'aller bien ,qu'il est fière de moi , qu'il s’inquiète pour moi ....
je l'ai eu au téléphone ce matin , j'ai enfin trouvé du travail , il m'a dit qui'il était fière et ça , ça vaut tout l'or du monde pour moi .
Jamais je pourrais lui dire tous mes problèmes , j'aurais trop peur , de quoi ? Je ne sais pas .. je ne veux pas qu'il le sache , je ne veux pas le faire souffrir .

Bien à toi , Merci
Kroll .
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