ANOREXIE


Définition :

Trouble de conduite alimentaire se caractérisant par un refus de maintenir son poids corporel à une valeur minimale correcte. L'anorexie mentale est une pathologie grave et met en jeu le diagnostic vital avec un taux de mortalité importante de 5 à 10 %. La morbidité (personnes touchées) est de 1 à 2 % de la population des 12-19 ans. Il touche 1 homme pour 9 femmes.


Symptômes :

- Une triade constante : le tableau clinique est remarquable par sa constance et se caractérise par une triade symptomatique qui associe anorexie, amaigrissement et aménorrhée.

#Restriction alimentaire volontaire : lutte constante contre la faim. La sensation de faim est conservée au début. La perte réelle de l'appétit n'apparait que qu'au bout d'un certain temps. Le comportement alimentaire est assez étonnant : tri des aliments, grignotage par quantité minime et mâchonnements. La nourriture est cachée dans la chambre, dans les poches, les vomissements sont provoqués en cachette.

# L'amaigrissement important : il est parfois spectaculaire (atteint ou dépasse 25 % du poids initial) toujours secondaire à l'altération des conduites alimentaires

# L'aménorrhée est constante : elle coincide ou suit la restriction alimentaire. Elle est primaire ou secondaire en fonction de son installation avant ou après la puberté.


Autres signes d'appel

# Trouble de la perception de l'image du corps : conviction d'être obèse

# Attitude de déni à l'égard des troubles, indifférence macabre vis à vis de l'amaigrissement

# Hyperactivité physique et intellectuelle

# Intérêt particulier pour la nourriture : la patiente collectionne les recettes, prépare des plats et des menus élaborés pour les autres

# Affectivité bloquée, vie sexuelle inexistante et contacts sociaux réduits malgré une pseudo adaptation sociale.


Les signes somatiques sont liés à l'importance de la perte de poids : dénutrition avec fonte musculaire.


Forme cliniques

L'anorexie mentale de la jeune fille correspond à la forme classique. On distingue (dsm-IV-R) deux type : l'un restrictif (sans crise de boulimie, ni vomissement provoqué ou prise purgatif) et l'autre avec crise de boulimie.

L'anorexie mentale réactionnelle est liée à un traumatisme récent (deuil, séparation, échec, conflit) La dimension dépressive est souvent présente. Le pronostic est favorable.

L'anorexie chez le garçon est rare et serait le plus souvent un mode d'entrée vers la schizophrénie ou la manifestation d'état limite.


Etiologie

Le problème de l'étiologie de cette affection reste entier. Toutes les études placent la problématique de l'identité au coeur de l'anorexie. Philippe Jeammet attire l'attention sur l'importance du conflit autnomie-dépendance;


Evolution

Variable. Le pronostic est sérieux dominé par deux dangers majeurs : la chronicité et la mort.
En effet 5 à 10 % des anorexiques décèdent. Le plus souvent, le décès est le résutat d'un accident intercurent (désordre métabolique, arrêt cardiaque) Les rechutes sont fréquentes puisqu'elles concernent la moitié des cas et peuvent déboucher sur une évoltion chronique.

Enfin la guérison concerne 50 à 60 % des cas lorsqu'on prend comme unique critère la disparition de la triade symptomatologique.


Traitemetn

Il s'agit d'une urgence médico-psychiatrique. La thérapeutique est à mettre en place le plus t^to possible. L'objectif immédiat est de rétablir un état métabolique satisfaisant car le pronostic vital peut être engagé.

# La séparation avec le milieu familial est considéré comme le meilleur traitement symptomatique. Il doit passer par le biais d'une hospitalisation. Elle permettra à la patiente de se soustraire à l'influence conflictuelle de son entourage, de nouer une relation plus confiante et de modifier certains de ces comportements;

# L'hospitalisation va de paire avec un contrat thérapeutique qui définit la prise en charge de la patiente. Il doit être respecté par la famille et les soignants.

# La prise en charge psychothérapeutique est indispensable en raison des troubles graves de la personnalité et de al fréquence des rechutes.

# Prise en charge de la famille indispensable en raison du rôle joué par la famille dans l'anorexie mentale.

qu'est ce que L'aménorrhée ?

arrêt ou absence des règles en dehors de la ménopause souris

et est ce que l'anorexie peut entrainer l'inverse, cad des règles très rapprochées?

quand je lis cela ; cette deffinition, j ai peur pour moi
je veux pas mourir
je crois que je vais vraiment en parler a ma psy

ta volonté de vivre sera alors la plus forte. Combattre l'anorexie est difficile mais pas impossible. Crois en toi, en ta force. Continue de vivre, continue même si c'est dur, même si tu as l'impression d'être vide au fond de toi, je connais ça, je connais ce sentiment. Sois courageuse, continue de l'être.

Bisous

j ai voulu faire l effort de manger ce soir
juste une compote
mais rien a faire j ai pas garder je me suis encore faite vomir
j en ai mare

j'ai jamais reussi à me faire vomir mais rien manger à longueur de journée ça oui.. ça fait combien de temps pour toi ?

j ai commencer vers environ 13 ans et j en ai 27
j ai eu des periodes plus ou moins longues ou j allai bien et ou je m alimentai et des periodes aussi de boulimie jusqua prendre 20 kg
en fait j ai toujour eu un probleme avec la nouriture " elle " et "moi" c est un rapport de force
mais au debut c etait comme toi je ne vomissait pas c est venu environ 4 a 5 mois apres
la non-nutrition

et maintenant, depuis que tu commences à te "lâcher" auprès de ta psy, comment vont tes troubles alimentaires ?

oh la j en ai parler qu hier jusque la c etait impossible mais je ne mange toujours pas je suis tres fatiguée et j arrive juste a boire un thé de temps en temps( ts les 2j)

si par contre je bois du jus de pomme de temps en temps aussi

ok et comment te sens tu ce soir ?

un peu mieu que ces 4 , 5 derniers jours ou j etais au plus mal physiquement et moralement
j avais tres mal dans les os en ce moment ce qui m empechait de faire certaine choses et beaucoup de pleurs mais la ca va j ai un peu moin mal ( ou plutot je m habitue a la douleur du corp) et ma fois moralement j essaye de pas trop penser et d oublier meme si la le soir c est terrible car les angoisses remontent evidement

je comprends tout à fait,la nuit est souvent source d'angoisse et de peurs. Tu as déjà fait un pas énorme en acceptant de te laisser apprivoiser par ta psy. Continue ainsi même si parfois cela sera très difficile pour toi. N'hésite pas à venir parler ici si besoin. Y'aura tjs quelqu'un pour te répondre et apaiser tes angoisses, du moins essayer et ça, c'est déjà bcp.

courage à toi et si besoin, tu bipes !

je retiens !!

mais oui la nuit c est horrible moi je tiens pas a vivre ces horreus alors je prefere pas dormir du tout sinon je suis hyper angoissée par la peur de cauchemarder encore et encore sans cesse
je dors la journée avec la lumiere du jour sinon c est impossible

enfin bref
merci a toi

je comprends cette angoisse, cette appréhension, si tu as la possiblité de dormir la journée alors pourquoi pas ? sinon tu vas pas tenir longtemps comme ça. Fais attention à toi mimi, vraiment. Essaie de ne pas trop te faire de mal. Tu as vécu l'enfer, l'horreur mais tu as pris la décision de te battre et cela est positif. Courage à toi

Il y a des tripes au fond de cette faible chaire, c'est un échange curieux.

Comment cela se gère en ce moment ?