J'ai toujours eu un fort caractère. On ne parle pas ici de colère, de contrôle, de manipulation. Fort caractère au sens droite comme un tronc de baobab qui affronte la tempête, toujours à la recherche de l'équilibre à travers les rafales de temps.

J'étais jeune, j'avais 14 ans. Je me suis amourachée d'un garçon de 16 ans qui était mon contraire : replié sur lui-même, empêtré dans ses propres faiblesses, surprotégé (à l'excès) par sa famille, et déjà en proie à des dépendances affectives et aux jeux vidéo. La vie n'ayant pas encore laissé sa marque, je me suis donnée corps et âme à rendre ce garçon heureux. Je l'ai fait sortir de sa coquille, nous avons voyagé, nous avons vu, appris ensemble, je l'ai fait entré dans l'âge adulte - il me rendit en retour un amour inconditionnel et fidèle. Malheureusement, jamais ne s'est-il sorti de ses problèmes au final, ne croyant pas que ce soit nécessaire qu'il aille consulter un psychologue pour ses problèmes de confiance en soi et ses dépendances ; un jour, je me suis fatiguée pour de bon, je suis partie de notre appartement. La vie sexuelle était linéaire et il ne remarquait même plus les efforts que je faisais pour me rendre jolie et désirable. Bref, je n'étais pas heureuse, j'ai donc pris la décision qui s'imposait. Cinq ans de couple.

Parallèlement, j'ai rencontré un autre baobab dans mon genre ; mon prof de littérature, vingt années de différence. Nous avons noué des liens très rapidement, tant nos personnalités étaient complémentaires, l'humour le même, la vision presque pareille. Je le voyais une fois par semaine en cours ; il passait les pauses avec moi, me retenait quelques instants après la classe, etc. Lorsque je le visitais à son bureau, c'était le grand sourire assuré, les longues discussions qui divergeaient du prochain examen. Dans les couloirs, on faisait littéralement face à face une fois par jour ; combien de livres avons-nous échappé de cette façon ? Vint le jour où nous débutâmes une série d'emails ; c'était naturel, nous étions devenus amis avec le temps. Son ami et collègue qui partageait le même bureau se mit à nous appeler "la Planète (lui) et le Satellite (moi)", car "vous n'êtes jamais loin de l'orbite de l'un et l'autre". J'étais majeure, donc rien d'illégal dans le fait que cet homme me porta une affection particulière, que je sentais grandissante de jours en jours. Deux semestres écoulés, nous cessâmes d'être prof et élève ; il sembla prendre beaucoup d'aisance soudainement. Les invitations se firent plus explicites, les messages moins amicaux, se mit à se trouver des excuses pour m'embrasser les joues et me serrer dans ses bras. Cette relation lente a tissé de très forts liens. Je n'avais jamais connu la douceur quand on se sent aimée en silence, quand on sent que l'autre sera là si besoin, qu'il souhaite vous garder proche.

Je savais qu'il avait une copine. Mais j'avais moi aussi un copain - nous avons respecté cela et sommes restés tout de même amis.

Puis je me suis séparée. Mon ancien copain n'a pas su voir que j'avais parfois, moi aussi, besoin de lui - il passait ses jours et ses nuits à l'ordinateur et était insensible à la discussion. Ce n'est qu'après mon départ qu'il s'est pris en mains... Mais c'était trop tard, mon coeur était déjà loin.

Naturellement, c'est vers mon ancien prof que je me suis tournée.

Nous avons ensuite vécu une relation épanouissante. J'ai vécu de belles expériences avec lui, j'en suis sortie plus forte que jamais et lui heureux. Au début, je me disais qu'il était lui aussi célibataire désormais - nous passions des week-end ensemble, à lire dos à dos, à corriger l'épreuve de son prochain livre. En fait, il n'avait fait qu'une pause avec sa copine...

Si lui est aussi un baobab, sa copine (et non femme, je précise) est la tempête. Dépressive depuis deux ans, elle refuse tout traitement ou même d'admettre qu'elle a un problème ; je ne l'ai appris qu'il y a deux semaines. Et lui, tout comme j'ai tant voulu aider mon ex ami pendant cinq ans, il refuse de la laisser tomber, malgré tout l'amour sincère qu'il peut me porter... Mais voilà ; il fléchit de jours en jours, il sombre avec elle. Tout le monde me dit que je suis jeune, que je ne devrais pas m'amouracher d'un homme qui ne veut pas quitter sa copine pour moi. C'est vrai.

Je n'arrive tout simplement pas à laisser tomber.

Il est heureux avec moi. Je le suis aussi. Il a peur de ce que son amie peut se faire s'il vient à la quitter. Alors nous en sommes là, dans un no man's land sans issue. Réduits à se voir qu'une fois par semaine, pendant une heure environ, parce que sa copine ressert son étau sur lui et lui refuse de sortir sans qu'il l'aie avertie. L'homme fort que j'ai connu devient de plus en plus lâche, ne fait plus rien pour se débattre. M'aime de loin. M'envoie des lettres crève-coeur en me disant qu'il m'aurait certainement épousée si la situation avait été différente, s'il avait pu se permettre de laisser sa copine.

Je lui ai dit tout à l'heure, lors de sa visite hebdomadaire, qu'il me manquait. Il a semblé désarçonné, n'a rien dit, ne m'a pas confortée.

C'est difficile de dire adieu comme ça, laisser tomber une histoire d'amour atypique comme celle-ci. Nous avons tout affronté : le regard des autres, le lien prof-élève, la différence d'âge, etc. Ne reste que cet obstacle là... J'ai envie d'entendre votre avis là-dessus. Si vous aviez la certitude que cet homme-là est fait pour vous, comment réagiriez-vous à ma place ?

Merci.

Il y a quelques années j'ai écrit sur un autre forum un message qui ressemblait fortement à celui-ci...
Je me souviens de la réponse qu'on m'a donné à l'époque, que j'ai complètement ignoré, malheureusement pour moi (vu comment s'est passé mon histoire...). C'était mon prof aussi, 20 ans de différence, pris aussi, beaucoup de solitude aussi, beaucoup de promesses genre "je vais la quitter", beaucoup de phrases genre "je t'épouserais", "tu es la femme de ma vie", "je suis avec elle par pitié", "je n'ose pas la quitter"... etc. En beaucoup de points nos histoires semblent similaires. Comme tu le sais surement la mienne a tourné au cauchemar... mais sérieusement. Tout ce que je peux alors te dire est ce que l'on m'a dit à l'époque, cette phrase que j'aurais du entendre et que je n'ai pas voulu écouter, cette phrase qui aurait pu me sauver d'années de malheur, de dépression, de manipulation, de torture psychologique, d'insultes, de violences... si seulement j'avais écouté... si seulement j'avais réagit...

"Pars rapidement avant qu'il ne soit trop tard"

Quelle personne avisée m'a un jours dit ces mots... quel ange a essayé de me sauver "avant qu'il ne soit trop tard". Mon histoire n'est pas à généraliser, bien sûr, il y a des fois où cela se finit bien, sûrement. Pas tout le monde se fait violer, heureusement, pas tout le monde se fait insulter, menacer de mort... bon, ok. Mais j'entends tout ça et je me vois avec cet hommes, des étoiles encore plein les yeux, et ce que j'ai envie de dire à cette jeune fille qui ne sait pas encore ce qu'est la vie d'une victime de viol c'est ça, simplement "pars avant qu'il ne soit trop tard". Je la supplierais de s'enfuir... je me mettrais à genoux devant elle, je la giflerais pour la faire revenir à la raison. Et c'est pour cela que je réponds aujourd'hui, une réponse qui sûrement sera ignorée, comme je l'ai ignorée quand on me l'a donné, parce que je croyais que tout était encore possible mais je ne savais pas que "tout" était l'enfer. Enfuis-toi... je n'ai pas pu le faire, enfuis toi, il ne sort rien de bon d'une situation qui sent le désastre dès le départ... Je sais que ce message peut paraitre dur, mais je ne peux que donner celui-ci, il vient du fond du coeur, il vient de cette fille qui est resté par terre à pleurer son viol, par terre comme un chien, ignorée. De cette fille qui a supplié la pitié de celui qu'elle avait tant aimé et à qui elle avait tant donné, de cette fille qui n'a pas su écouter un si bon conseil...

Pars avant qu'il ne soit trop tard...

Merci ma-lice. Tu n'as certes pas tort, et c'est la raison pour laquelle j'ai ouvert ce sujet.

Par contre, il y a des différences entre ton cas et le mien.

Citation :

beaucoup de promesses genre "je vais la quitter", beaucoup de phrases genre "je t'épouserais", "tu es la femme de ma vie", "je suis avec elle par pitié", "je n'ose pas la quitter"... etc.

Justement, je n'ai jamais eu de promesses comme celles-ci. Tout ce que j'essuie, ce sont des regrets. Il n'a jamais d'ailleurs rien dit de méchant envers sa copine. Je pense qu'il est sincèrement indécis, car elle et moi, on peut dire que nous sommes l'eau et l'huile. C'est moi qui, de l'extérieur, a une vue d'ensemble de la dynamique de ce couple.

Au début de notre relation, j'étais chez lui, dans sa maison. À toutes les deux heures, le téléphone sonnait. Par politesse, je le laissais aller répondre, en ne demandant rien sur la provenance de ce coup de fil. Je supposais que c'était sa mère, qui était chez des amis, ou quelque chose du genre. Un soir où nous dinions tranquillement aux chandelles, le téléphone a encore sonné. Je l'ai vu pincer les lèvres et dire un peu agacé : "Je rappellerai plus tard." "Plus tard" étant arrivé, j'ai entendu au loin lui, pourtant si calme, hausser le ton un peu ; il semble que sa copine venait de lui reprocher qu'il n'ait pas pris le combiné tout à l'heure. J'ai appris par la suite que sa copine n'aimait pas le visiter dans sa maison, mais qu'elle suivait quand même ses déplacements au moyen du coup de fil aux deux heures...

Ce n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres. Je pense que ma façon d'être est tellement aux antipodes de cette jeune femme qu'il est encore plus indécis. Il sait qu'il quittera une vie pour en repartir une autre tout à fait différente avec moi. Il semble incapable de faire un tel choix ; c'est ça qui me coûte le plus... Et je suis très lucide là-dessus. D'où le besoin de m'affranchir de cette relation, même si je sais qu'il m'aime avec sincérité, ça n'excuse pas le fait que je doives être malheureuse.

Oui, j'ai réagit fort, mais ça me sonne tellement familier cette situation t'imagines même pas! Il ne m'avait pas dit non plus qu'il avait une copine au départ, et elle était à l'étranger quand j'ai commencé à sortir avec, c'était un peu la claque quand j'ai appris ce qui se tramait, je dois dire... J'étais aussi assez lucide, vu que j'ai de suite rompu cette relation (l'enfer arrive après la rupture). Je lui avais dit que je ne voulais pas me mettre en travers de son couple et que je méritais d'être traitée mieux que comme la cinquième roue du carrosse. C'est parce que cette histoire me semble si familière que je réagis de manière aussi directive, mais je me rends compte que je ne suis sûrement pas la personne la plus appropriée pour donner des conseils sur la vie de couple lol.
Je pense que le mieux à faire est de t'éloigner un moment, le temps qu'il remette lui-même les choses en place, surtout ne pas rester à attendre et à espérer, car le résultat est que l'homme se trouve dans une situation bien agréable ou il est en quelque sorte gagnant sur tous les points : pas besoin de prendre une décision qui changerait drastiquement sa vie et en même temps un petit plus à côté... Et je trouve que ce n'est pas admissible, personnellement, d'être "un petit plus à côté". Tu mérites d'avoir une réelle importance, d'être réellement reconnue, d'exister vraiment. J'ai arrêté d'exister, pour beaucoup de raisons, au fil de ma relation, j'ai arrêté de me considérer comme quelqu'un qui "valait quelque chose", et cela pas uniquement parce que je n'étais pas la seule, mais aussi en partie. Et franchement je ne le souhaite à personne, vraiment...

Oui, totalement d'accord avec toi. Il m'arrive parfois d'être découragée aussi par la situation, mais pas de là à me dire que je ne vaux rien. D'ailleurs, je ne m'empêche pas non plus de fréquenter d'autres garçons, à rester ouverte. Il ne veut pas s'engager, je ne vois donc pas pourquoi je lui resterais fidèle. Il sait tout cela. Ça ne le laisse pas du tout indifférent, mais ça ne le fait pas agir pour autant.

Je suis fatiguée de cette situation, et lui est aussi malheureux. Je trouve qu'il a perdu du poids, entre autres, est sans cesse stressé, etc.

Situation difficile! Si tu lui demandes de faire un choix, comment penses-tu qu'il réagira?

Je lui ai déjà demandé. Il suit ensuite un cycle :

1- Il m'envoie une lettre émotive pour me dire qu'il est désolé, qu'il n'est pas prêt ; parfois il se dénigre en me disant : "De toute façon, je n'ai jamais su te mériter..." ;
2- Une semaine de silence (une fois, ça a duré quatre semaines) ;
3- Petit courriel poli pour "prendre des nouvelles", délicat, bref ;
4- Reprise des messages ;
5- Mots de plus en plus gentils, quelques mots échappés sur l'ennui qu'il ressent ;
6- Première invitation - refus de ma part - excuses de sa part sincères - moi qui m'en veux de ne pas "profiter de la vie" et de me prendre trop la tête ;
7- Réflexion ;
8- Le revoir...

Et un mois plus tard, le cycle recommence, parce que je suis impatiente, fatiguée. Je l'aime, mais j'ai l'impression que son indécision révèle que mes sentiments ne sont tout simplement pas réciproques.

Je ne pense pas que ce soit une histoire de sentiments. Si cet homme reprend tout le temps contact avec toi, qu'il s'excuse, etc. C'est qu'il a des sentiments pour toi, c'est indéniable selon moi. Le problème c'est qu'il semblerait que quelque chose le lie à sa copine, quelque chose de plus fort que la crainte qu'elle tente de mettre fin à ses jours s'il la quitte selon moi. Peut-être ont t-il vécu un évènement traumatisant ensemble par exemple!

Oui, tu n'as sûrement pas tort...

Le week-end dernier, c'était mon anniversaire ; il s'est arrangé pour m'inviter chez lui et me dorloter pendant deux jours... Il m'a demandé ce que je souhaitais, j'ai blagué et lui ai répondu un souper aux chandelles et un massage ! Et je les ai eu... Il s'inquiétait pour ceci, cela, as-tu soif, as-tu faim, es-tu heureuse (au moins vingt fois), veux-tu prendre un bain ? Les deux nuits, je les ai passées dans ses bras. Gentil, doux, adorable... C'est tellement difficile ! À la fin du week-end, une fois de retour chez moi, j'avais les larmes aux yeux. Je me sens tellement impuissante !

En plus, il a rencontré ma famille vendredi, lorsqu'il est venu me chercher. Ma mère, qui connait pourtant la situation, l'a tout de suite apprécié. Mais moi je n'existe pas dans sa vie... Et c'est difficile à accepter.

Est-ce qu'il te dit ce qu'il attend réellement de toi?

Non. Il m'a déjà assurée mille fois qu'il ne voulait pas de maîtresse...

Bon.

Aux dernières nouvelles, celui que j'aime n'est plus aimé en revanche par sa copine ; elle ne l'aime, supposément, que comme un frère. Ils n'ont jamais pu régler leurs problèmes, alors il se cherche un appartement...

Au début, j'étais très contente. ENFIN, les choses avançaient ! Je savais bien que tous les deux étaient malheureux ensemble ; en deux ans, en tant qu'amie ou amante, j'ai entendu bien des histoires les concernant. Mais je les laissaient faire sans m'interposer, ce n'étaient pas mes affaires et je me disais qu'ils s'en rendraient bien compte un jour que ce n'était une relation "saine" qui puisse durer longtemps. Donc, voilà.

Mais en contrepartie... J'ai maintenant le droit aux longs silences, aux messages où il m'envoie des "baisers sur les yeux - ça ne cause pas de remords". Et soudainement, j'ai l'impression qu'il ne veut pas me causer de faux-espoir. En fait, j'ai le sentiment que ce n'est pas juste avec elle qu'il rompt les liens, mais aussi avec moi... Et je trouve cela extrêmement injuste d'avoir tellement attendu, d'avoir donné autant de temps à cet homme pour... rien ! Si au moins il me disait : "oui, je règle des choses dans ma vie pour l'instant, mais de t'inquiète pas, je reviendrai bientôt, etc." Là, ça serait clair. Mais non. "Serais-tu libre mercredi ?" et plus tard "peut-être que ce serait mieux qu'on ne se voit pas finalement..." et ensuite "ce serait mieux mercredi matin, on pourrait boire un café..."

C'est tellement clair... Et je sais que si je lui exige un peu de clarté, je n'obtiendrai rien... Ouf.

Je crois que si cet homme (je ne sais pas comment l'appeler, désolée) réagit de cette manière c'est simplement parce qu'il ne digère pas d'avoir échoué avec cette femme. En effet, il semble que s'il restait avec elle c'était uniquement dans l'espoir de pouvoir l'aider, aujourd'hui il est contraint de baisser les bras, de renoncer ce qui ne doit pas être facile après toutes ces années, ce qui explique pourquoi il projette sa frustration sur toi, préférant considérer que tu n'es pas étrangère à cette séparation plutôt que d'affronter son échec.

Je suis assez d'accord avec ton analyse.

Il voit la fin de cette relation comme un échec dont il est 100 % coupable, alors que je n'arrête pas de lui dire qu'une relation n'est pas l'affaire d'une seule personne... Soudainement, tout devient de sa faute, sa vie est détruite (ses mots), il "tombe" (encore ses mots...)

Il est venu me voir hier avec des fleurs, c'était une gentille attention. Mais il n'a pas arrêté de dénigrer le bouquet qui avait honnêtement plus ou moins belle allure, mais nous sommes en saison hivernale au Québec, donc les fleurs ne sont jamais jolies ces temps-ci. Il a fallu que je le rassure en lui disant que c'était l'intention qui compte. Ensuite nous avons parlé, je lui ai demandé sincèrement si j'étais dans ses projets et, jusqu'à présent, il semble que oui. Sauf qu'il voulait étirer sa séparation jusqu'en février prochain : j'ai dit, pour une rare fois, un retentissant NON. J'ai exprimé ma douleur des derniers temps et mon désir d'en finir au plus vite, que je ne voyais pas le principe d'étirer ainsi l'agonie. Ce n'est tout simplement pas juste pour moi. Il a compris. Il m'a demandé à plusieurs reprises si je l'aimais, je l'ai rassuré là-dessus... Alors il m'a promis que ce serait terminé avant les Fêtes.

Je lui ai demandé s'il était prêt d'entamer une relation avec moi exclusive, sa réponse a été : "oui... plus prêt que jamais en tout cas." Il m'a rassurée en me disant qu'il m'aimait...

Enfin, ça vous donne une petite idée de cet homme-là. Éternellement angoissé. Introspectif.

Et il est allé passer le week-end avec sa future-ex-petite-copine. Elle souhaite se réconcilier et promet qu'elle va changer !

Et bien entendu, je n'ai rien su de tout ça avant que je mène mon enquête sur les raisons pour lesquelles je n'entendais plus rien de lui.

Je ne me laisserai plus faire. Non, là, ça suffit.

Tu as raison!

Mardi passé, j'ai eu droit à un peu d'espoir, quelques promesses. Finalement il n'allait pas se réconcilier, qu'on allait passer les Fêtes ensemble, etc. J'y ai cru à moitié.

Et puis, voilà. Vendredi, c'est le message-massue : il ne veut plus me voir pendant un mois, prétextant qu'il se sentait terriblement mal physiquement avec les décisions à prendre. Il ne veut plus recevoir de messages non plus.

J'ai pris ça comme une rupture et je vivote à peu près depuis trois jours. J'attends patiemment que ma peine s'atténue. Heureusement, j'ai des amis autour qui me parlent tous les soirs, et ça aide à mettre un baume sur le coeur. Je dois tourner la page et guérir...

Tu dois tourner la page c'est certain, au moins jusqu'à ce qu'il se décide à assumer les sentiments qu'il a pour toi! Ca ne peut plus durer!

Et même s'il finissait par revenir... On dirait que j'ai perdu toute confiance. Et mes sentiments suivent la confiance. Je ne sais pas, je verrai en temps et lieu, mais je préfère ne plus penser à lui. Même si c'est dur !