Il a manipulé mon corps,
Ai je ou raison ou tort
De penser que j'aurais du m'enfuir,
Pour éviter à mon âme de mourir.
Je me suis laissée faire,
J'ai continué à me taire,
Tout en serrant les dents,
Pour continuer à être vivante.
Je me souviens de son chantage,
De mes larmes de rage,
De ces positions obscènes,
Du sang qui se glace dans mes veines.
Physiquement, Il ne m'a pas forcé,
Mais j'étais terrorisée,
Mon âme a été souillé,
Et dans la nuit, je continue de pleurer.
Un viol psychologique,
Est pour moi pire qu'un viol physique,
Car comment prouver au monde entier,
Que j'ai bien été violé.
extrait "les blessures de l'âme"
ce meurtrier
Du fond de ma mémoire,
J’ose déposer, ici, mon histoire,
Afin de laisser un message,
Dans le bas de cette page.
Un soir d’été,
Mon innocence s’est envolé,
Et mon âme violée,
S’est lentement liquéfiée.
Tous les soirs, ses doigts m’ont pénétré,
Dans ma chaire la plus intime,
Il a commis ce crime,
Sans honte, en toute impunité.
Si j’ai osé écrire tout cela,
Ce n’est pas pour qu’on est pitié de moi,
Même si mon cœur cicatrisé,
A cessé de pleurer.
Je voulais vous expliquer,
Et prouver au monde entier,
Qu'en faisant ces actes viles,
A 15 ans, on devient pédophile