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 Hopital

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ma-lice

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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeVen 19 Juin 2009 - 22:48

Il y en a qui sont en chambre d'isolement enfermés 22h/24 Mad c'est vraiment "fou"...
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Claireau

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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeVen 19 Juin 2009 - 23:51

dans ce beau pays riche qui est la Suisse....
Dans un pays occidental, soi-disant "civilisé' .
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeSam 20 Juin 2009 - 15:16

Tu parles de chambre d'isolement: j'ai malheureusement connu cette horreur et cela représente dans mon histoire un traumatisme de plus.
Voici la lettre que j'ai adressée au psychiatre de service le jour de mon entrée à l'hôpital, en urgence.
J'ai envoyé un double au directeur de l'hôpital et un autre au conseil de l'ordre.
Je n'ai eu aucune réponse de personne, ce qui montre l'intérêt que l'on porte aux réclamations des patients.


Le 8 juillet 2008

Madame,

Lorsque je vous ai vu le 24 juin dernier, devant l'entrée du bâtiment des consultations de l'hôpital, une bouffée d'angoisse m'a immédiatement saisie au souvenir de la façon dont vous m'avez traitée lors de ma dernière hospitalisation dans votre service.

J'étais arrivée en pleine crise de souffrance et souhaitais mettre fin à mes jours, comme on peut le vouloir lorsqu'on ressent une détresse extrême.
Quelles que soient les raisons que j'avais, le fait est que je me trouvais dans cet état critique. Loin de tenter avant tout d'apaiser ma souffrance, vous m'avez questionné sans relâche au sujet des raisons de la préparation de mon acte. En effet, j'avais caché dans mes affaires des médicaments et un scalpel pour réaliser mon "projet". C'était stupide, dangereux et je suis consciente maintenant de mon inconscience d'alors.
Mais une personne en crise ne peut-elle pas être amenée à faire des actes inconsidérés ? La dépression sévère n'est-elle pas connue pour impliquer un fort risque suicidaire ? Mon attitude était-elle vraiment si différente des autres que vous ne pouviez accepter mon état ?
C'est à se le demander puisque vous n'avez cherché ni à me calmer, ni à me rassurer, ni à parler, même si j'avais tendance à me retrancher dans un mutisme protecteur bien compréhensible.
Au lieu de cela, vous m'avez accusée, culpabilisée, bousculée et pour finir menacée.
Vous et l'infirmier qui vous accompagnait et qui semblait plutôt "mener la danse", m'avez semblé très en colère. J'ai ressenti que vous aviez peur rétrospectivement, des conséquences pour vous, si j'avais commis l'irréparable, étant sous votre responsabilité.
J'admets tout à fait que mon attitude était répréhensible, mais une fois encore, je n'étais pas dans mon état normal et votre souci, me semble-t-il, aurait dû être de me faire prendre conscience des choses plutôt que de m'accuser.
Vous m'avez accusé: je cite: "d'en vouloir à tous les médecins", comme si mon projet était dirigé contre vous, alors que vous devriez bien connaître la bulle dans laquelle s'enferme un dépressif et le fait qu'il retourne tout contre lui-même. Je ne m'explique donc pas que vous ayez pu croire une seule seconde que j'envisageais de mourir rien que pour vous contrarier, vous et le corps médical dans son entier !
Vous n'avez cessé de m'adresser des mots de reproche et de menace et j'ai décodé la colère dans votre regard. On aurait pu se croire dans un interrogatoire policier. Oui ! Je l'ai vraiment vécu ainsi.
Pas un mot de prise en compte de ma souffrance, pas une once d'empathie, il était selon moi plus humain et plus professionnel d'essayer de me rassurer, et parler, en deuxième intention de ce que j'avais mis dans ma valise.
Au contraire, tout dans votre attitude semblait dire: "vous avez voulu nous mettre en difficultés, et bien, vous allez voir de quel bois on se chauffe ! PYJAMA !"
La sentence était tombée !
On m'a emmenée dans une chambre d'isolement. On m'a laissé avec une infirmière qui semblait désolée. On m'a déshabillée et on m'a mis le PYJAMA de l'hôpital! On m'a retiré TOUS mes effets personnels, jusqu'à mon alliance. On a refusé que je puisse appeler mon mari. La chambre était froide, vide, à part un lit scellé au sol. Un seau hygiénique était posé au sol, face au regard percé dans la porte fermée à triple tour.
Je pleurais à chaudes larmes, j'étais secouée de soubresauts, j'implorais qu'on revienne sur la décision d'enfermement, je suppliais qu'on me laisse parler à mon mari par téléphone.
Sur cette question, je vous en veux particulièrement. En face à face, je vous ai fais admettre que vous ne pouviez m'empêcher d'appeler mon mari, et lorsque l'infirmier est revenu, il a dit qu'il n'en était pas question, et vous avez baissé pavillon devant lui. J'ai hurlé, je vous ai regardé droit dans les yeux, j'en bégayais de stupeur, d'incompréhension, j'en appelais à votre état de psychiatre et de femme. Mais vous n'avez pas plié alors que vous m'aviez dit oui. C'était cruel !
Il aurait été préférable d'être cohérente : Ne rien promettre de ce que l’on ne pourra pas tenir et tenir sa parole.
Vous êtes venue me visiter à deux reprises, comme l'exigent les recommandations en matière d'isolement. Chaque fois, les mêmes questions, les mêmes reproches et le même manque d'humanité. Vous vouliez, sans relâche, savoir pourquoi j'avais prévu de mettre fin à mes jours dans vos locaux. Devant cette question hallucinante compte tenu de mon état, le mutisme ne pouvait être que la seule réponse et cela aussi, vous m'en faisiez reproche.

Ce que vous ne saviez pas, c'est que mon histoire personnelle comprend un traumatisme analogue à celui que vous m'avez infligé et que ce que vous m'avez fait subir injustement a relancé instantanément une frayeur intense qui n'est toujours pas réglée. J'ai ainsi sombré dans un état de choc que personne n'est venu calmer.

Les recommandations en matière d'isolement prévoient qu'un entretien centré sur le vécu du patient en chambre d'isolement doit être réalisé à la fin du processus. Cet entretien n'a pas eu lieu. Il aurait pourtant été indispensable. Si les conditions de ma "libération"(c'est ainsi que je l'ai vécu) ne favorisaient pas cet entretien, il aurait pu m'être proposé par la suite car je suis vraiment sortie en état de choc.

Je terminerais en disant que je vous en veux profondément, que je pense ne pas avoir été traitée humainement ni soignée, ce qu'il me semble qu'on est en droit d'attendre dans un service psychiatrique.
Je pense avoir été PUNIE plus que d'avoir été protégée.
On parle pourtant (toujours dans les recommandations des "principes de base de l'isolement dans un but non punitif, en mettant l'accent sur le respect des droits des patients (pouvoir téléphoner à son mari par exemple) et leur sécurité."
Mon état ne relevait pas de l'isolement. Mes "outils" confisqués, je n'étais pas suicidaire au point de tenter quelque chose par tous les moyens. Ceci n'a d'ailleurs même pas été vérifié.
Mais il était plus simple de m'enfermer (surtout si le but était la punition) que d'essayer de m'écouter, que je me sente comprise, pour ainsi pouvoir m'aider et m'apporter les soins rendus nécessaires par mon état.

J'attends votre réponse à ce courrier avant de décider des suites à lui donner.

Pièce jointe: Le référentiel de recommandations de l'ANAES, cité dans le courrier.
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ma-lice

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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeSam 20 Juin 2009 - 15:31

Le métier de psychiatres est parfois bien déshumanisé. Et c'est très triste, on garde ce gout amère de la psychiatrie au fond de nous alors qu'ils devraient être là pour nous aider. Heureusement qu'une des infirmières m'a soutenue et aidée dans mes démarches, je me suis sentie comprise et cela m'a permis d'avancer et de me battre pour faire respecter mes droits en tant qu'être humain.
Il existe toujours des gens formidables pour nous sortir des pires situations, comme le disait Martincircus sur plusieurs de mes posts un poil agressifs (lol), il n'y a pas que des mauvais psychiatres, que des mauvaises infirmières, que des mauvais hôpitaux... mais il faut trouver la personne qui nous convient. Et parfois quand on se retrouve devant une institution aussi puissante que l'hôpital psychiatrique, on a les mains liées, et cela devient très dur de faire entendre ses droits.
Je suis extrêmement touchée par ton histoire, je sais qu'il y a toujours deux points de vue, le sien et celui du psychiatre, et certains oublient qu'ils n'ont pas seulement affaire à des "fous", mais à des êtres humains. L'hospitalisation m'a donné un nouvel élan pour me battre contre cette injustice. Et je suis extrêmement reconnaissante à mon psychiatre des urgences, au directeur des urgences et à l'infirmière de l'hôpital psychiatrique qui se sont battus avec moi pour faire respecter mon droit fondamental à la liberté! (QUE J'AIME LA LIBERTÉ!!!)
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeSam 20 Juin 2009 - 18:27

merci ma lice. En effet, la psy va mal en france, j'en parle en connaissance de cause. J'ai vu des choses que je ne peux déplorer. Je ne peux pas tout raconter ici car là n'est pas le but mais certaines choses m'ont hérissé le poil et m'ont révolté.
Heureusement que nous sommes là, l'équipe soignante, pour alerter parfois les psychiatres, sur l'état inquiétant de nos patients mais quand une psychiatre nous demande de faire quelque chose, même si on n'est pas d'accord (et cela arrive parfois) que pouvons nous faire ? nous sommes sous ses ordres, j'ai souvent dit à ma chef de service, que je n'étais pas d'accord avec ces méthodes de soigner (enfin si on peut parler de soigner) elle m'a écouté, mais cela n'a rien changé.

Si cela vous intéresse, je peux vous parler des enfermements dans les isolements dans le service que j'occupe, enfin si vous le souhaitez. Je ne souhaite en aucune façon être une donneuse de leçon ni même faire la morale à qui que ce soit, ce n'est pas le lieu pour ça.

Quant à ton agressivité ma lice, elle ne me choque nullement car moi même, je le suis encore parfois. Tout ce que j'ai à dire, c'est de ne pas faire l'almagame de tout.

ppt, c'est à toi que je m'adresse maintenant en espérant que tu lises ce post, tu as l'air de ne pas apprécier les psychiatres ou plutôt penser que ceux ci ne peuvent traiter que des troubles psychiatriques, des troubles organiques or je pensais que leur mission, aussi, étaient de soigner et d'aider tout patient entrant en service psy, y compris les dépressifs et les suicidaires ; penses tu qu'ils sont incapables de le faire ? si oui, pourquoi ? tu sais, ici, ta parole est très largement respectée et même considérée. Certains membres appliquent même à la lettre ce que tu dis. Tes mots ont un énorme poids sur les membres de ce forum, tout ça pour te dire que tu pourrais, peut être, nuancer parfois tes propos vis à vis des psychiatres (ce n'est que mon humble avis) ou expliquer pourquoi selon toi ils ne peuvent pas traiter tel ou tel pathologie.

Amicalement
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeSam 20 Juin 2009 - 19:15

Tu as raison Ma-lice (nous avons raison) de ne pas te laisser faire. En matière de psychiatrie, nous prenons le risque d'être laminé par le système, qui, pour se protéger (et dieu sait que les risques divers sont bien réels pour eux parfois) met en place des "protocoles" que malheureusement ils appliquent pour tous, de manière inconsidérée je pense.
J'ai beaucoup parlé de mon expérience traumatisante de la chambre d'isolement avec plusieurs médecins. Tous m'ont répondu (comme tu le fais) que mon point de vue était entendable et compréhensible en tant que "victime", mais je devais aussi faire l'effort (avec du recul) de comprendre qu'une unité psychiatrique ne peut prendre aucun risque face à des patients suicidaires. On m'a dit que je n'imaginais même pas de quoi sont capables certaines personnes pour mettre fin à leurs jours, et moi seule savais, sur le moment, que je n'étais pas dans ce cas là. N'empêche, je maintien qu'aucune tentative n'a été faite, avant de m'enfermer, pour évaluer mon degré de souffrance et le risque réel de passage à l'acte, une fois mes médicaments confisqués.
Dans la chambre d'isolement, je me disais: ce n'est pas possible, c'est un cauchemar, je vais me réveiller. Qu'est-ce que je fais là ? Ensuite, j'ai eu très peur ! J'avais conscience d'être complètement isolée. Personne ne savait que j'étais là. Il pouvait arriver n'importe quoi ! Peur panique…aucun recours….et quand la psy venait me voir (comme la loi le lui impose), elle ne me demandait pas comment j'allais, elle reprenait son interrogatoire: pourquoi avez-vous apporté des médicaments avec vous ? Que vouliez-vous faire ? Pourquoi ici ?
J'ai faillis être attachée car je me suis avancée le plus près possible d'elle et j'ai crié: laissez-moi voir mon mari ! Je veux voir mon mari ! Je porterai plainte ! Vous n'avez pas le droit! Les infirmiers ont eu peur que je l'agresse physiquement (cela arrive bien sûr), et ils m'ont attrapé. C'était horrible, le cauchemar continuait.
Je n'oublierai jamais cet abus de pouvoir. Je n'oublierai jamais que tout peut basculer en un instant. Je n'oublierai jamais qu'un individu seul est à la merci de l'absurdité d'un système.
Depuis, J'ai souvent pensé à ces gens qui rentre paisible dans un commissariat et qui n'en sorte que par le porte qui les fait entrer en prison.
Depuis ce jour aussi, dès que je vois à la télé une scène d'enfermement, qu'elle qu'elle soit, un frisson me traverse et je me sens mal.
J'ai connu d'autres hospitalisations, mais j'ai eu la chance qu'elles se fassent en clinique où rien n'est comparable. Les pathologies n'étaient pas toutes mélangées, les pratiques beaucoup plus humaines par exemple: distribution des médicaments dans les chambres, individuellement au lieu de se mettre en rang d'oignon devant une infirmerie où on ne vous regarde même pas, entretien journalier avec le psy au lieu de deux fois par semaine à l'hôpital. Et tu parlais de l'ennui, ne rien faire..Dans les cliniques que j'ai connues, des activités étaient proposées pour obliger les patients à sortir de leurs chambres quand ils le pouvaient: théâtre, ergothérapie, ateliers d'écriture, marche, jeux de société…
En fait, clinique et hôpital, pour ce qui est de mon expérience, c'est le jour et la nuit. Mais bien sûr, cela a un coût que tout le monde ne peut assumer.
Mais comment se défendre quand on va mal ?

Je trouve que tu as eu beaucoup de courage et de détermination pour te battre et ne pas te laisser faire pour sortir comme cela te l'avait été dit.
Je conteste comme toi le fait de nous prendre, indifféremment, pour des êtres dénués d'intelligence (je ne dirais pas fou), de sens critique, d'honneur, de pudeur et de conscience de nous même et de notre état.
Nous devrions faire partie intégrante de notre équipe soignante et pour cause nous sommes les principaux intéressés, et donner notre avis, participer au diagnostique même si nous ne sommes pas médecin et être entendus. Bien sûr, un schizophrène en plein délire ne pourra certainement être assez lucide sur le moment pour être entendu, mais dans ton exemple comme dans le mien, il est impensable qu'on ait du se battre pour se faire entendre.
Je suis encore révoltée comme au premier jour.

Je suis d'accord avec toi Martincircus (et je me suis déjà exprimée ici à ce sujet) sur le fait qu'on ne peut pas dire LES psychologues ou LES psychiatres. Il y a des tendances, certes, mais il n'est pas juste de faire des généralités laissant entendre qu'il ne faut pas s'adresser aux uns pour espérer obtenir telle type de prise en charge. Je redis donc qu'il y a des psychiatres/psychothérapeutes qui ne font donc PAS QUE de la prescription ni QUE des cas lourds.
Il est donc possible de faire une psychothérapie avec un psychiatre. Certains sont formés pour. Il est donc utile de se renseigner sur les compétences et la formation des praticiens auxquels on s'adresse.
Pour finir (je me répète, je sais !), le critère fondamental selon moi, est le feeling entre un psy(chologue ou chiatre) et son patient. Il en existe de très bons avec qui il ne sera pas possible de créer l'alliance thérapeutique, pour l'un ou pour l'autre.
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeSam 20 Juin 2009 - 21:25

bonsoir kelly,

Je relirais ton post avec bcp d'attentions mais malheureusement, ce soir je n'ai vraiment pas le temps. Je ne fais que le parcourir.
Oui le plus important c'est le feeling car sans feeling, la psychothérapie risque de devenir vraiment compliquée. Que ce soit avec un psychologue ou psychiatre. J'ai bien compris kelly, ne t'en fais pas. Moi même, je ne fais que parler de mon expérience professionnelle et de celle que j'ai pu vivre personnellement.

Je n'ai rien contre les psychologues, celle qui me suit est très bien et aborde les choses avec bcp de douceur et d'attention (c'est ce qu'il me fallait)

Je comprends aussi ta révolte, c'est tout à fait compréhensible. Sans doute lundi, je reviendrais un peu plus longuement sur ton post et les autres et vous parler des chambres d'isolement dans mon pavillon (du moins, si ça intéresse) en essayant d'être la plus objecitive possible (pas facile quand on y est)

voilà

excellen continuation à vous
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeSam 20 Juin 2009 - 21:38

Oui Martincircus, je veux bien connaitre ta vision des chambres d'isolement, de l'intérieur et du point de vue du personnel soignant. Mais je me permets de te prévenir que pour moi, ce sujet est encore brûlant et que je ne suis pas forcément prête à entendre tout, par exemple, qu'on ne pouvait pas faire autrement que de m'enfermer. Je te demande donc d'user de toute ta délicatesse pour parler de ce sujet qui m'angoisse mais m'intéresse, car je cherche encore à comprendre.
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeSam 20 Juin 2009 - 22:08

Oui cela m'intéresse énormément que tu parles des chambres d'isolement... et aussi des "cadres" autorisés aux malades.
Dans mon cas je devais pointer toutes les deux heures comme je l'ai déjà dit et avait comme cadre la "section Azur", ce qui représentait un couloir et un petit jardin, je n'étais pas à plaindre, mon histoire n'est en rien comparable à celle de Kelly.
Je comprend pourquoi les psychiatres étaient inquiets pour moi étant donné le risque suicidaire que je représentai à ce moment (au moment de mon arrivée et durant mon premier jour d'hospitalisation). Je comprend que ce soit un métier très dur car on court un risque énorme à "relâcher" des personnes qui présentent des symptômes tels que les miens.
Je n'ai, par contre, pas du tout bien accepté ce que j'appellerais une "déshumanisation" de ma personne. J'étais "dépressive grave" et plus rien d'autre. Quand j'ai dit que j'allais mieux on m'a dit "je ne vous crois pas"... Que faire dans ces cas, que faire les mains liées devant l'institution? Comment se révolter? Heureusement que j'ai été grandement soutenue par mon psychiatre des urgences, le directeur des urgences ET une infirmière qui travaillait dans la section de l'hôpital dans lequel je me trouvais... je ne sais pas comment les remercier... je me sentais tellement démunie, tellement privée de crédibilité... heureusement qu'il reste des gens qui ont de l'écoute et de l'humanité, cela n'a fait que renforcer mon alliance psychiatrique avec mon psy que j'ai tant critiqué.
Il m'a effectivement fortement bousculé, mais il a un bon fond et je me sens prête à me battre grâce à lui et à d'autres soignants. Je me sens en confiance grâce à cela et j'espère ne plus jamais me sentir aussi démunie que ce que je l'ai été ces derniers jours...
Je disais : "la crise suicidaire est passée pour moi, je sais que je ne suis pas sortie du pétrin, mais je m'engage à appeler les urgences psychiatriques comme je l'ai toujours fait en cas de crise de panique ou d'idées noires"... et la réponse était "je ne vous crois pas...".
Et là je me suis dit que c'était bon, que j'allais être enfermée là un bon moment et qu'ils m'avaient menti... quelle terrible sentiment d'impuissance!
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Juin 2009 - 1:28

Je voudrais rappeler qu'il y a effectivement de bons psychiatres, ceux qui savent lire la sincérité dans leurs patients.

Les psychiatres font 12 ans études universitaires, c'est pas juste pour avoir du fric ou un pouvoir sur leurs patients.... Ca les excite de traiter les patients d'une façon dure? j'en doute profondément.

Une dernière petite phrase "pour vivre le moins mal possible une situation, il peut être utile de se mettre à la place de cet autre, le psychiatre entre autres"
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Juin 2009 - 9:56

oui il me semble que ce que tu dis vas assez dans le sens de mon récit non? Smile
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Juin 2009 - 11:14

Il faut du recul pour arriver à se mettre à la place du "psy tout puissant " dans les services psychiatriques des hôpitaux, et quand on est dans l'instant de la stupeur, difficile à faire.
Après, comme je l'ai fais, on peut relativiser et voir, en effet, le point de vue de "l'autre", et les conditions dans lesquelles il prend ses décisions.
Cependant, l'émotion brûlante reste là, malgré la compréhension.
Compréhension et émotion ne font pas toujours bon ménage….
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Juin 2009 - 13:08

Oui et la compréhension doit aller dans leus deux sens... Nous devons faire l'effort de comprendre que "c'est pour notre bien" et ils doivent faire l'effort ce qui représente prendre le risque de nous laisser être des "êtres humains" avec des droits, avec une âme... Certains le font très bien (et enocre mille fois merci à cette infirmière qui m'a tant apporté), d'autres oublient un peu de lever le nez de leur bouquin et de voir que, dans la vie, nous sommes aussi des êtres humains. Je ne dais pas qu'ils le font tous, mais c'est ainsi qu'on le ressent parfois, et si les choses nous étaient mieux expliquées, ou simplement expliquées, je pense que l'hospitalisation se passerait beaucoup mieux.
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Juin 2009 - 13:32

Oui Kelly, tu as raison, c'est difficile à faire sous le coup de l'émotion. Pourquoi cette émotion reste brulante encore aujourd'hui? Est-ce que cette épreuve n'a pas participé à te rendre plus forte aujourd'hui? Un monde parfait voudrait que chaque personne soit reconnue dans sa souffrance, mais le plus important n'est-il pas de se sentir reconnu par quelques personnes avec qui on a un lien affectif, n'est-il pas illusoire de l'attendre de la part de tous, dont ces psys qui finalement étaient dans un statut de travail sans lien affectif? J'ai cotoyé un psy qui semblait incompétent pour moi (ou moi qui n'étais pas prête?) il m'a dit une phrase que j'ai trouvé très déplacée mais je la prends pour ce qu'elle est, une bousculade pour me forcer à me débrouiller seule.

Il est très vrai aussi que parfois le psy (chiatre ou chologue à vrai dire) est agacé, blasé lorsqu'il est en face d'un patient en crise et que parfois, le plus utile est d'attendre que la tempête passe... ce qui donne cette impression de déshumanisation? Si le patient ne se sent pas respecté, il peut parfois s'agir du fait que lui-même ne respecte pas le psy? Comme dit Ma-lice, la compréhension doit être mutuelle.

Loin de moi l'idée de minimiser l'état de crise, les psys font parfois (souvent) des erreurs mais comme dans tout métier j'ai envie de dire. Il y a des psys qui sont présomptueux, imbus d'eux-mêmes, il faut garder son esprit critique et non s'en remettre totalement à ces gens qui ne sont pas des dieux, loin de là. C'est comme lorsqu'on veut réparer sa chaudière, on fait plusieurs devis pour trouver le mieux. Maintenant oui c'est difficile à faire dans un état de crise, et je suis désolée pour ce qu'il vous est arrivé, à présent vous ne vous ferez pas avoir une seconde fois.

"Inscris tes joies dans la pierres et tes peines dans le sable".
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Juin 2009 - 16:04

Vous avez toutes les deux raison et je trouve que vous êtes bien raisonnables.
My-illusion, quand tu dis: "Un monde parfait voudrait que chaque personne soit reconnue dans sa souffrance, mais le plus important n'est-il pas de se sentir reconnu par quelques personnes avec qui on a un lien affectif, n'est-il pas illusoire de l'attendre de la part de tous, dont ces psys qui finalement étaient dans un statut de travail sans lien affectif?"…..cela me parle évidemment, moi qui ai longtemps cherché cette approbation et cette légitimité qui me seraient données par TOUS !
Alors oui, je me suis calmée, j'ai compris que ce monde parfait dont tu parles n'existait pas, j'ai compris que LA vérité n'existe pas, mais il est pour moi des blessures qui se cicatrisent mal malgré toute la compréhension que j'en ai maintenant. Je vis avec, elles me servent de "baromètre" quand je tente de rééquilibrer des émotions qui me dépassent. J'avance, je travaille, j'évolue et je tends petit à petit vers ce que je voudrais être, vers ce que je voudrais que soit ma vie.
Les échanges que nous pouvons avoir ici aident à se rappeler mutuellement que rien n'est simple mais que rien n'est impossible non plus. Ils servent à prendre de la distance et à se décentrer de nous même.
Alors merci.
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Claireau

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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Juin 2009 - 23:32

Bonsoir à vous,
Je ne me permettrai pas de dire quoi que ce soit là-dessus, vu que je n'y connais rien dans ce domaine.
Je voulais juste vous faire un petit "coucou" et vous dire que je suis votre discussion avec grand intérêt ! study
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeLun 22 Juin 2009 - 13:53

bonjour à tous et à toutes,

Kelly, je vais mettre dans mon récit le plus de délicatesse que je peux. Si par malheur ou pas hasard, certains passages te heurtent ou te choquent, dis le moi.

Ma-Lice, ravie de voir que tu as enfin trouvé un terrain d'entente avec tes psys, c'était important pour toi et ton avenir. Je pense aussi que tu as déjà fait d'immenses progrès et que tu es très courageure.

My illusion, je te rejoins assez quand tu dis que les psys ne font que leur travail et que on attend d'eux, parfois, des gestes amicaux alors qu'ils ne sont pas là pour ça.

Avant de parler des chambres d'isolement, je vais vous résumer en quelques mots ou quelques lignes mon quotidien. D'abord, dans mon service, je cotoie de tout (et ça c'est pas top) dépressif, suicidaire, psychopathe, toxico et schizo se mélangent allégrement dans une unité qui ne leur convient pas tout à fait (du moins pour certains) La confiance entre le psy et son patient est primordial, sans confiance, ça ne fonctionne pas et sans compréhension non plus. Quand un psy vous dit quelque chose avec laquelle vous n'êtes pas d'accord, dites le lui. Il réagira ou pas mais c'est important de dire ce que vous attendez réellement de lui. Voilà ça c'était la petite parenthèse. Je suis aussi vraiment désolée pour ce qui vous êtes arrivées, ça ne devrait plus exister de nos jours mais hélas, parfois, certaines personnes profitent de la fragilité des patients pour faire ce dont ils pensent juste (du moins au départ) sans forcément se rendre compte que pour le patient, c'est loin d'être le cas.

Bref, d'abord, un isolement doit être prescrit par un médecin (psy, généraliste ou interne) et renouveler toutes les 24 h. Normalement et je dis bien normalement, à chaque reconduction de l'iso, le patient doit être vu par le dit professionnel. Les patients que j'ai vu en iso, attaché et parfois sédaté sont des patients qui étaient trop agressifs. Je m'explique : ce sont des patients qui avaient soit agessés d'autres patients, soit s'était mutilé ou agressé un membre du personnel. Les patients en chambre d'iso y sont mis parce qu'ils présentent un danger réel pour eux ou pour autrui (personnel ou d'autres patients) Je n'ai, personnellement, jamais aimé attaché un patient sur son lit ni même aimé l'emmener en iso mais à chaque fois, c'était parce qu'il n'était plus possible de le "gérer" dans nos services. Attention, je parle là de patients lourds, ayant des pathologies importantes. Kelly, je pourrais te dire que j'ai vu des cas comme le tien, malheureusement ce serait mentir. Certains psys sont et demeurent dans la toute puissance et prennent les patients pour des abrutis qui ne comprennent rien, c'est du style "moi, je sais comment vous soignez, vous pas" C'est regrettable, c'est rageant mais c'est ainsi. Il faut aussi savoir que certains psychiatres ne savent pas comment gérer la violence des patients en crise. Ils préfèrent soit donner un lourd ttt soit fuir....

Quant aux droits des patients psys, ce sont les mêmes droits que les patients hospitalisés. Le problème, c'est que tous les patients n'en sont pas informés à leur entrée.

voilà ce que je peux en dire en espérant vous avoir éclairé un peu. PPt si tu passes dans le coin, merci de répondre à mon post d'avant, d'avant (si tu le veux, bien sûr) ce n'est pas un ordre !

amicalement
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeLun 22 Juin 2009 - 22:43

Merci Martincircus pour ton témoignage "de l'intérieur".

Cela me conforte dans l'idée que j'ai été injustement et malheureusement mise en chambre d'isolement.
Je n'étais pas violente, ni pour moi, ni pour les autres.
J'étais très calme puisque totalement dépressive, au fond du trou.
La seule "violence" dont j'ai fais preuve a été de rentrer dans l'hôpital avec de quoi me faire du mal. Une fois que la fouille classique d'entrée a été faite et mes médicaments confisqués, je continue à penser que je relevais plus d'une prise en charge par la parole, pour me rassurer et m'aider à ne plus penser à mourir, que d'une mise en chambre d'isolement.
Mais maintenant, je comprends comment cela a pu arriver même si cela n'aurait jamais du arriver.
Subir un traumatisme, car s'en est un, dans un hôpital psychiatrique, quand on y vient justement car on n'arrive pas à soigner des traumatismes, c'est tout de même un comble.

Bref, je vous remercie pour cette discussion expiatoire qui m'a personnellement aidé, en vous en parlant, à faire reculer encore un peu plus ma peur des hôpitaux.
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Claireau

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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Juin 2009 - 0:06

Comme je vous l'ai dit, je n' y connais rien dans ce domaine.
Je ne vais donc pas faire ma maligne...
J'ai juste envie d'émettre une hypothèse.
D'accord, les psychiatres ont fait de très longues études.
Mais, ce ne sont pas que des psychiatres, ils sont aussi, comme tout un chacun, des êtres humains .
Je suppose qu'il est possible que parmi eux se trouvent des détraqués, des sadiques, non ?
Et quand un patient tombe dessus, ouille, ça doit faire mal !
Un détraqué avec une formation de psychiatre, ça peut faire de gros dégats....
Pour parler d'un domaine que je connais bien, l'enseignement, je peux vous affirmer que certains enseignants ont des tendances sadiques.
Leur position leur permet alors d'assouvir leur penchant de façon quasi illimitée.
Et un enseignant sadique peut vraiment détruire un enfant !
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Juin 2009 - 0:41

Personnellement, je ne pense pas que l'on retrouve davantage de sadiques dans la profession de psychiatre.... C'est terriblement difficile de vivre constamment avec des gens perturbés, vraiment difficile... Même la plus humaine des personnes aurait sacrément du mal... J'ai l'impression de pouvoir les comprends ces gens. Mais qu'on se le dise, y a des trous du c** partout, partout (partout)!
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Juin 2009 - 1:17

"Je suppose qu'il est possible que parmi eux se trouvent des détraqués, des sadiques, non ?
Et quand un patient tombe dessus, ouille, ça doit faire mal !
Un détraqué avec une formation de psychiatre, ça peut faire de gros dégats...."

J'y ai pensé une fois. Il y a de tout en ce bas monde...


Dernière édition par Kipa & Letau le Dim 13 Sep 2009 - 3:26, édité 1 fois
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Claireau

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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Juin 2009 - 8:56

Attention, je ne dis pas qu'il y a plus de sadiques chez les psychiatres et chez les enseignants qu'ailleurs !!!!!
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Juin 2009 - 15:20

Oui oui, j'ai bien compris Laughing
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ma-lice

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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Juin 2009 - 16:29

Voilà ce que m'a dit le psy des urgences hier : "apparemment il y a dut y avoir un bug, c'est pas normal qu'on vuille vous faire passer en hospitalisation d'office comme ça!"
Oui, un petit bug qui m'a fait du mal quand même... enfin je suis contente d'avoir retrouvé ma liberté! Et je suis contente qu'il se soient battus pour ça, je leur en suis très reconnaissante, même si je me dis que des "bugs" de ce genre peuvent vraiment détruire certaines personnes et certaines relations thérapeutiques...
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Juin 2009 - 19:11

Je crois que l'être humain, avec les avancées technologiques, ne sait plus reconnaître ses torts, c'est tellement plus simple de dire qu'il y a eu un bug!
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MessageSujet: Re: Hopital   Hopital - Page 2 Icon_minitime

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