d'accord je comprend , je te demander ca parsque , tutoiyer comme tu l'a dit c'est laisser tomber une barriere , on franchi un truc , si c'est lui qui as commencer je suppose qu'il sais ce qu'il fait , mais ca me parait etrange entre un therapeute et son patient tu vois ?

le truc de "anormalement attaché" , c'est parce que tu semble angoissé a l'idée qu'il parte en vacances , je pense que tu l'a compris aussi , et egalement qu'il l'a compris aussi , je pense que c'est ca qui a fait que tu ete un peu faché apres la rencontre , c'etait peut-etre un moyen pour toi d'accuser le coup , comment dire , quand on deteste quelqu'un on a moin mal lorsqu'il part , et peut -etre que c'est ce que tu a essayer de faire en quelque sorte

donc c'est la ce que je voulais dire , que tu semble attaché a lui plus qu'un patient a son therapeute , je ne parle pas de sentiments ne te meprant pas ^^ , ptin c'est dur a expliquer XD
je pense que en faite tu a peur probablement de "rechuté" ou au moin de ne plus "avancé" durant son absence , et c'est pourquoi cet attachement a lieu , mais je ne pense pas que tu el vive comme un abandon , je pense que c'est plus par rapport a ton evolution personnel

bon ej sais pas si tu aura tout compris de ce que j'ai voulu dire, c'est pas evident de trouver les bon mot pour l'expliquer correctement et tout !!

en tout cas ne t'inquiete pas pour le e-mail tu as bien fait de révélé meme si c'etait apres coup ^^
il est psy je pense qu'il saura parfaitement lire entre les lignes !!

Tu as peut-être raison. J'ai tout compris ce que tu viens de m'écrire. Je sais que ce n'est pas toujours facile d'expliquer les choses clairement.

Il est un thérapeute qui utilise l'approche existentielle. J'ai lu sur cette approche et c'est un rapport entre thérapeute-patient qui doit être égalitaire. J'imagine que c'est pour cette raison qu'il se permet de tutoyer.

Je suis TRÈS angoissé à l'idée qu'il parte en vacances car, comme j'ai mentionné, j'ai l'impression qu'il profitera de l'occasion pour me dire de consulter un autre thérapeute. En fait, il m'a dit que dans la semaine qui vient (sa dernière avant ses vacances), il avait certains patients qu'il voulait voir, et que je faisais parti de ses priorités. Qu'il s'inquiète du fait qu'il part en vacances et de me laisser seule dans l'état où je suis. C'est paradoxal. C'est comme si je ne veux pas croire que quelqu'un puisse s'inquiéter pour moi alors déjà je me prépare à fuir... Comme si je préfère fuir au lieu que ce soit lui qui le fasse...

Bref, ce matin j'ai toujours le coeur gros. Je crois que tant qu'il ne me répondra pas je vais me sentir comme ça... J'ai un besoin incommensurable qu'il me rassure...

Future-psychologist a écrit:

hippie1975 a écrit:

Cet échec à fait remonter plusieurs souffrances que je croyais mortes et enterrées.

C'est exactement la même chose, tant que tu n'auras pas trouvé de solution à tes souffrances, ne les oublie pas, ne les "enterre" pas car lorsqu'elles resurgiront elles te feront encore plus souffrir qu'avant.

C'est ce que je constate en ce moment... Mais merde, il faut que j'arrive à parler à mon thérapeute si je veux m'en sortir! Oui lui écrire me fait du bien, mais je ne veux pas suivre une thérapie "en-ligne". Je veux régler ce foutu problème qui est de m'ouvrir à un homme. C'est tellement difficile. J'ai tellement le goût de baisser les bras (mais je vais continuer).

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hippie1975 a écrit:

Future-psychologist a écrit:

hippie1975 a écrit:

Cet échec à fait remonter plusieurs souffrances que je croyais mortes et enterrées.

C'est exactement la même chose, tant que tu n'auras pas trouvé de solution à tes souffrances, ne les oublie pas, ne les "enterre" pas car lorsqu'elles resurgiront elles te feront encore plus souffrir qu'avant.

C'est ce que je constate en ce moment... Mais merde, il faut que j'arrive à parler à mon thérapeute si je veux m'en sortir! Oui lui écrire me fait du bien, mais je ne veux pas suivre une thérapie "en-ligne". Je veux régler ce foutu problème qui est de m'ouvrir à un homme. C'est tellement difficile. J'ai tellement le goût de baisser les bras (mais je vais continuer).

Tu es courageuse je trouve, tu vas y arriver, tu as besoin de temps, fais les choses à ton rythme et tu y arriveras

,

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Aujourd'hui, je me suis rendu compte que j'ai besoin d'être rassuré par mon thérapeute... Qu'il me dise que j'ai ma place quand je vais le voir, que je ne lui fait pas perdre son temps... comme une petite fille de 10 ans finalement...

oui d'ou l'attachement anormal !

c'est pour cela que je te recommande de consulter ce therapeute , et de commencer en meme temps avec un nouveau , le PAE te donnera pas des sceances indefiniment je pense .

donc tu doit te préparé a la suite , et le meilleur moyen c'est de faire connaissance avec le nouveau , pendant que tu as encore l'ancien , le temps qu'il s'installe une nouvelle relation de confiance envers le nouveau therapeute , et ainsi que quand tu termine avec l'ancien , ben tu as une assurance d'avoir le nouveau derriere.

c'est que mon avis , mais ca me semble etre la meilleure solution pour toi , ainsi tout ce fera en douceur et pas brusquement

Gal,

J'avais discuté de cette possibilité avec mon médecin de famille (consulter 2 thérapeutes en même temps). Elle était d'avis que ce ne serait pas une bonne chose, car il y avait possibilité que leur approche ne soit pas la même ce qui ferait en sorte de me mélanger encore plus.

Je vais profiter du fait que j'ai droit à des rencontres additionnelles, sans trop penser à quand elles prendront fin. Je verrai pour l'après ce qui en est

bah ton medecin a raison en un sens , ils n'auront suremnt pas la meme approche , le nouveau therapeute deja ne te tutoierais probablement pas , apres rien n'empeche que tu mette les 2 therapeute en contact ain qu'il convienne d'un arrangement quand a ton approche!

moi ce que j'ai peur c'est que a la fin des sceances tu te retrouve sans "rien" et que ducou tu panique tu vois ce qu j'veux dire ?

que tu te dis "merde qu'est-ce que je vais faire maintenant" et tout , ce qui serai dommage c'est que par la deception de la perte de tes sceances additionel tu arrete tout ...

j'espere que tu en arrivera pas la ce serai dommage ^^

Pour l'instant, j'essaie de ne pas angoisser sur la fin des séances gratuites. Déjà que cette angoisse m'a fait perdre quelques séances puisque ça a fait un sorte que je n'étais pas présente mentalement lors des rencontres! Je compte profiter du temps qu'il me reste et après, je vais voir. Mon but serait d'être en mesure de continuer si j'en suis réellement capable financièrement

.

bah c'est bien tu avances , tu lui dit vouloir tenter ne plsu ecrire et tout , tu terend compte par toi meme de certaine chose ca c'est vraiment bien ca veut dire que la therapie fonctionne ^^

on va voir sa reponse pour le chien , ca peut-etre une bonne idée aussi ^^

en tout cas, d'ailleurs il te la dit , tu avances bien et tu peu etre vraiment fier de toi !!

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gal a écrit:

d'ailleurs il te la dit , tu avances bien et tu peu etre vraiment fier de toi !!

Merci Gal. Je l'ai été mais se sentiment de fierté n'a pas duré...

Tu m'es d'un grand réconfort en ce moment en tout cas. Merci beaucoup. Très reconnaissante d'avoir trouvé ce forum.

.

tu pourrais essayer de voir la chose sous un autre angle , par exemple , sois tu peu te donner un defi , "voila aujourd'hui je dirais ca" , si je ne le dis pas je mange plus de chocolat pendant une semaine !

tu vois le genre ?

ou alors essai de voir chaque sceance , comme si c'etait la derniere , la "pression" pourrait comment dire ,te mettre un petit coup de pied au fesse qui te fera te dire , qu'est-ce que j'ai a perdre apres tout ??

tu vois vider ta tete et te dire "aller merde j'y vais!!!"

Merci!!
Je vais essayer de mettre ça en pratique dès ce soir
Je t'en redonnerai des nouvelles!

ok essai vraiment de vider ta tete au maximum
j'espere que ca marchera ^^

Alors voilà, je reviens de ma rencontre avec mon thérapeute... quel désastre! Incapable de sortir un mot sauf si lui me posait des questions. Il a voulu me mettre au défi en me disant qu'on allait essayer de voir comment je réagis si lui ne me posait pas de question... j'étais tellement, mais tellement mal que je lui ai demandé si je pouvais quitter. Il m'a pourtant dit qu'on travaillait vraiment aujourd'hui mais je reste sous l'impression que j'ai gaspillé une rencontre.

arf dommage , et sinon je me demandais est-ce que tu arrive a parler de chose moin importante avec lui ?

du genre raconté ta journée ou ce que tu aime ce que tu aime pas ?

ca pourrait aussi etre une solution parler de chose normal en 1er lieu puis petit a petit mettre un nouvel element dans la conversation a chaque fois un peu plus important ?

bon ca fait rien tu sais , il ne faut pas se decourager ^^
comme on dit rome ne s'est pas faite en un jour , tu as deja fait certain progres , tu peu pas tout faire en meme temps , mon idée ete peut-etre un peu trop "butor" "belier" ou fonce dans le tas !! a ton gout

donc peut-etre plus en douceur en devoilant des truc leger par exemple en 1er dire j'ai peur des hommes , si il dit pourquoi , paar rapport a mon pere , et si sa fait trop tu t'arrete la , ou dire "aujourd'hhui je me sens deprimé" enfin commencer léger!!
commencer par des choses un peu futiles puis augmenter la dose a chaque fois

mais bon en tout cas ne desespere pas de n'avoir rien dit , ne vois pas ca comme une "regression" surtout !!

Bonjour Hippie

J'ai lu ton topic depuis le début, je n'ai pu malheureusement m'investir dans la discussion...
Ce que je retiens c'est que ce topic porte le nom "peur des hommes" et j'ai l'impression que nous ne parlons ESSENTIELLEMENT des relations que tu entretiens avec ton psy.

La difficulté de t'exprimer en sa présence, les mails que tu lui envoies, personnellement, je sais que cette méthode est employée par "quelques thérapeutes" en France mais ce n'est pas encore un moyen que nous préviligeons parce qu'une frontière se doit de rester entre le psychiatre et son patient.

Le tutoiement est-il réellement nécessaire d'ailleurs lors de vos rendez-vous ou de vos échanges par mail ? Tu expliques que c'est un peu une coutume au Québec, pour y avoir séjourner quelques temps l'année dernière, je ne me souviens pas de ces échanges aussi "fraternels" entre les gens qui ne se connaissent pas.
Que l'on tutoie son "chef" ou son patron, je peux comprendre mais avec un psy tout au début de la thérapie, je suis assez sceptique comme l'a d'ailleurs relevé Capucine.

Citation :

Je m’excuse à l’avance de t’écrire et de ne pas tenir parole.

S'excuser par rapport à quoi ? Y a-t-il lieu de s'excuser devant son thérapeute ou, ici, par mail ?
Cette relation entre toi et ton thérapeute me parait assez ambiguë.
Quelques séances ont suffi pour instaurer cette communication pour le moins étrange, à mon niveau, je n'ai jamais entendu qu'un patient et son thérapeute aient des échanges de ce style. Au détour, je dirai même que tu instaures une relation de soumission avec lui, tu t'excuses, tu prends des gants pour lui parler, tu as peur de le déranger, comportement qui doit être en rapport avec celui que tu avais devant ton père.

Revenons donc au sujet qui devrait apparaître plus en profondeur et essentiellement dans ce topic, la "peur des hommes" et non le dialogue qui s'instaure entre toi et ton thérapeute...
Comme tu le spécifies ici et sur ton autre topic, tu as une approche d'angoisse avec les hommes du fait d'un passé conflictuel (voire plus ???) avec ton père. L'image parternelle ayant une répercussion importante et désastreuse avec les hommes en général.

Citation :

ce sentiment de rejet et d’indifférence de mon père à mon égard me suit partout. J’ai toujours, mais toujours! essayé de lui plaire, mais ce n’était jamais assez bon ou il ne me voyait tout simplement pas. J’ai même l’impression d’encore aujourd’hui essayer de lui plaire, même si ça fait 11 ans que je ne lui parle plus…

Voilà donc le sujet qu'il faut aborder en profondeur et ce depuis le début de ce topic.
Le père, ton père.
Si tu nous révélais ton enfance, ton adolescence, les évènements que tu ne parviens pas à relater à ton psy, dans son cabinet et de vive voix et de regard à regard ?

Citation :

j’ai l’impression que tout ce qu’ils veulent quand ils sont avec moi, c’est de pouvoir se contenter et se vider (désolée d’être cru) et ensuite partir

Ce sentiment que tu éprouves est assez interrogateur, penses-tu vraiment que tous les hommes sont ainsi ? Non !
Toutes tes relations sont ainsi construites depuis l'âge de 33 ans, âge auquel tu as connu tes premières expériences sexuelles, si mes souvenirs sont bons...
Ton père a-t-il était au-delà d'un comportement de soumission avec toi ?

Le problème principal est bien à cet endroit, n'est-ce pas Hippie ?
Il faut que tu puisses extérioriser ici, par écrit, le mal-être qui vit en toi depuis toutes ces années. Pour avoir vécu un passé lourd de conséquences sur ma vie de femme, sur ma vie tout court d'ailleurs suite à une relation de haine et d'incompréhension avec mon père, seul comprendre pourquoi un père agit de cette façon avec sa fille t'amènera des réponses concrètes à ton futur épanouissement qu'il soit personnel, dans la vie courante et en relation avec les hommes.

Amicalement. Clair.

Merci à vous deux (Claire de lune et Erick) d'intervenir sur mon sujet.
En vous lisant, je me sens un peu (beaucoup) bouleversé. Je vais revenir pour vous répondre plus en profondeur en fin de journée (début de nuit pour vous?).