Bonsoir à tous.

J'ai regardé quelques sujets de ce topic et je n'ai eu qu'une réaction; tellement spontanée que je m'en suis moi-même étonné : MAIS C'EST BAGDAD ICI !

Je comprends que les jeunes puissent avoir des problèmes et des relativement rigoureux; j'en ai moi-même (si on peut considérer ces choses comme des problèmes tels quels..) mais j'ai été outré voire même scandalisé par certains postes qui sont plutôt extrêmement profonds et vraiment violents. Je me demandais, donc, si les nouvelles technologies et le monde dans lequel nous évoluons actuellement poussait certaine personne à avoir de telles pensées et réactions, à être même complètement perturbé psychologiquement ou n'était-ce qu'un phénomène tout à fait normal et qui traversait l'évolution et les générations ?

Enfin bref, c'était un petit aparté qui n'avait aucun rapport (ou presque) avec ce qui suit.

Moi, Setann (et oui, il faut bien m'appeler par quelque chose ), bientôt 17 ans, étudiant, en ce moment (outre le fait de penser "fort" sans arrêt) je trouve que je me pose beaucoup plus de questions qu'habituellement et que je fais des rêves de plus en plus bizarres. Aujourd'hui, je me décide à trouver réponse à des questions qui me reviennent souvent. Bon, je crois qu'avant de commencer toutes questions il faut que vous vous fassiez une idée de mon profil psychologique pour que vous puissiez trouver des réponses (ou pas) à mes questions.

À vrai dire, je ne sais vraiment pas par quoi commencé et c'est ce qui va justement m'aider à démarrer. C'est là l'un de mes problèmes. Je ne sais justement rien sur moi (ou je pense plutôt ne rien savoir). Je ne me pose quasiment jamais de question à mon égard, pour moi, pour mon bien être. C'est comme si je passais après tout, même des choses futiles, inutiles. Je ne parle jamais de moi, à quiconque. Je ne l'ai pourtant jamais remarqué (ou n'ai-je plutôt jamais voulu le remarqué ?) peut-être par non-habitude ? par considération d'un manque d'utilité ?
C'est pourtant quelque chose avec lequel je vis chaque jours et je ne l'ai pourtant remarqué que récemment, il y a quelques jours à vrai dire, lors d'une conversation ou j'ai réalisé qu'aux gens même les plus proches, je n'avais jamais rien dis, ou quasiment. Je n'ai jamais vécu dans l'affection, ni dans le partage. C'est, pour moi, inconcevable de faire part de quoique ce soit à quelqu'un. Mes amis me parlent de leurs problèmes et tout autre chose naturellement mais, moi, je n'y arrive pas. Je me nourris seulement des expériences des autres ou de la psychologie pour trouver solutions à leurs problèmes ou seulement pour parler dans une conversation sur des sujets qui m'échappent totalement.
Pour en conclure, on m'a reproché de ne jamais rien dire, de "tout cacher". Est-ce normal ? Si oui/ non, d'ou cela pourrait-il venir ?

Autre problème; dans celui-ci je ferai part des ressentis que j'ai, des jugements par rapport à des personnes que je côtoie régulièrement voire très souvent et qui font partie de ma "construction".
J'ai parlé d'amis, mais je ne sais pas si je devrais. À vrai dire j'ai l'impression que ça me passe complètement haut dessus.
Pour vous resituez avant de continuer; on dit souvent que le pas est énorme entre le collège et le lycée (je dirais même qu'il y a plus qu'un faussé). J'ai toujours été différent des autres et me on l'a souvent fait remarquer, en mal. Ça ne m'a jamais touché et donc jamais empêché d'évoluer. Enfin bref, l'année dernière, je vivais ma première année de lycée dans un lycée qui n'était pas près de chez moi, j'étais donc obligé d'aller en internat (vous allez peut-être trouvez ça futile mais ça va servir par la suite). Cette année, par manque de travail et de bons résultats j'ai dû retourner dans mon lycée de secteur et j'ai donc laissé derrière moi mon ancien lycée, mon ancienne classe de personnes géniales avec un même point commun qu'est l'espagnol; avec une diversité de personnalité et de pseudo-culture qui faisait de nous tous une grande famille, en quelque sorte. Enfin bref. Même si je suis désormais séparé de ces personnes avec lesquels j'ai pu vivre une année plus que formidable ou je me suis enfin sentis à ma place; je n'ai jamais ressentis aucuns manques par rapport à ces personnes depuis que je suis parti. En conclusion, je n'ai pas de ressentis, je n'ai pas de manque de qui que ce soit. Plus encore, je ne considère pas mes parents comme toute autre personne d'une famille lambda. Pour moi, ce sont de simples personnes qui sont là pour m'aider financièrement dans mon ascension professionnelle, rien de plus. L'internat, qui, pour la majorité des personnes est une corvée pour moi c'était tout autre, je m'y préférais à chez moi (enfin chez mes parents) et le simple fait d'y retourner tous les week-ends (chez mes parents) m'embêtais.

Malgré un profond manque de confiance en moi, je n'en ai pas du tout l'air et ça en est limite les effets inverses sûrement dû à toute ces autres choses.

Ce texte qui suit à été rédiger tout au long des pavés au dessus pour exprimer un ressenti sur quelque chose que je n'avais jamais fais :
Je me sens frustré à l'idée de parler de moi, dire des choses propre à moi-même.
Écrire ces mots m'émeus terriblement. J'ai du mal à exprimer mes idées, à mettre des mots/ phrases sur des choses.
Je suis touché voire même choqué par des choses qui me sont venues à l'esprit, mises à l'écrit.
Dur psychologiquement de dire des choses que je trouve aussi profondes alors que je ne l'ai jamais fait.
Pourquoi sur internet ? Je ne sais pas, c'est comme un cocon, on a cette part d'anonymat et une certitude de ne pas être jugé. Je n'ai confiance en personne à part en internet.
Perdu dans mes explications, relecture régulière de la totalité du "tableau" pour réorganiser mes idées.

J'applaudis d'ores et déjà la/ les personne(s) qui ont lu toutes ces choses inintéressantes
En espérant que vous trouverez des explications à ces problèmes.

En fait j'suis en train de me rendre compte que même en essayant de trouver de l'aide, en essayant de m'ouvrir, c'est toujours pourri c'que je dis, pas assez personnel.

J'ai l'impression d'être dépasser par les événements, j'vois tout le monde faire ci, ça, avoir des envies communes, penser, vivre, aimer de la même manière, des choses qui touchent toute personne, qui les lie, qui font d'elles des personnes normales.
J'ai cette impression, cette impression d'être dans un autre monde, dans une autre dimension, de pas capter ce qu'il m'arrive, ça fait peur parce que j'ai pas l'impression de vivre le moment présent, de faire tout comme les autres. J'ai l'impression de déjà avoir vécu et de ne plus avoir envie, d'avoir des envies différentes, un dégoût.
Finalement la seule chose qui me réunit aux autres, c'est la défonce. On évade l'esprit et on pense à rien, plus d'questions = plus d'problèmes = plus d'mal l'être.

Bonsoir Setann,

Je ne pense pas que les technologies aient un lien plus ou moins direct avec les ressentis des différentes personnes, il y a toujours eu des personnes qui se sentaient pas bien en eux, par tout temps. C'est sans doute que tu le remarques plus en voyant ce "nid" de regrets, plaintes et autres pensées négatives.

Je ne saurai essayer de répondre à toutes tes questions, ne sachant que penser à certaines d'entre elles.

Concernant le fait que tu caches tout de ta vie, je vais te faire part de mon expérience personnelle. Je suis le même, du moins j'étais, personne ou très peu de gens me connaissaient et je trouvais inutile de déballer ma vie à des gens, pensant que ça n'avancerait à rien...
Certes, je me suis rendu compte avec le temps, que le fait de ne pas avoir de confidence me gênait, depuis tout petit je n'ai quasiment jamais reçu d'affection, si ce n'est de ma mère et de 2 autres personnes de ma famille. C'est mon ex copine qui m'a fait ouvrir les yeux sur ce point, et qui m'a fait rendre compte que j'avais un réel manque d'affection, j'essaie donc depuis de me confier, régulièrement, avec de bons amis, ou par l'intermédiaire de ce site, car c'est important de se sentir écouté et intéressant ; mais je dois l'avouer quelques fois c'est difficile...
Je ne sais pas exactement quelle est la cause de ce renfermement, personnellement j'étais comme ça depuis toujours, je pense que c'est également ton cas, dans ce cas cela doit venir de l'éducation de nos parents peut-être.

C'est normal que tu aies du mal à te dévoiler, c'est la première fois que tu entres en contact avec nous, tu ne nous connais pas encore, même si c'est sur internet l'on sait très bien que ce sont des personnes physiques qui sont en train de répondre derrière un ordinateur.

Bonne soirée, Jason.

Je ne pense pas que tout le monde vit de la même manière, du moins il est possible qu'on distingue une manière de vivre parmi les adolescents, mais il n'y a aucun mal à être différent, moi même aie déjà fait ce rapprochement, je ne vis pas comme les autres, et bien évidemment je trouve personne pour comprendre comment je vois le monde dans mon entourage.
Si cela est vraiment gênant, le mieux est de faire comme les autres, ce que je fais, même si ce n'est pas réellement moi, mais au moins on se sent intégré, vivant...

Le truc c'est pas le problème de changer de comportement pour être mieux intégrer.
En fait je sais pas.. j'ai toujours vécu comme ça et je ne saurais dire si je joue un jeu depuis tant d'années.. enfin bref, j'ai pas l'impression de toujours avoir essayer de changer mon comportement pour pouvoir être mieux intégrer puisque les gens, aussi cons soient-ils, m'ont toujours accepté tel quel, certain m'ont aimé plus que d'autre, normal. Seules les pensées profondes que j'ai et qui pourraient choquer la majorité des gens restent en moi. Vas faire comprendre que la guerre c'est pas si mauvais que ça après tout et que c'est bien qu'il y en est quand on vit dans un monde ou tout est juger scrupuleusement si ça déroge à la règle et ce, sans chercher d'explications..

Et oui, je crois que le problème c'est ça. En lisant le sujet de YetYet (http://www.votre-psychologie.com/t10125-mais-ou-ca-mene) qui m'a d'ailleurs beaucoup touché et ou j'y est trouvé un semblant de moi, j'ai compris que la chose qui me manquait c'était l'affection.
Après je sais pas comment y arriver, puis c'est peut-être pas la solution à mon problème non plus..

Toutes tes réactions présentes doivent certainement avoir un rapport avec ton passé, un événement t'a marqué dans ta vie récemment ? Tu vis avec tes deux parents ? Tu fais du sport ? Quelles sont tes activités en dehors du lycée ?

J'ai pris le temps de lire le sujet que tu m'a transmis, en effet il est profond et riche, sur quels points tu t'identifies à lui ?
L'affection, tu peux en avoir auprès de ta famille ou d'amis proches, mais c'est à toi de faire le premier pas.

Je suis comme ça depuis que je suis tout petit, à "tout cacher" et non il n'y a pas d'évenêment spéciaux qui m'ont marqués, choqués..
Oui, je vis avec mes deux parents, ma mère trompe mon père depuis un bon bout de temps avec différents hommes blablablabla..
Oui je fais du sport depuis que j'ai 9ans, du vélo. J'ai raté l'année dernière par impossibilité de continuer et j'ai repris cette année. Je fais environ 10h de sport par semaine (entrainement d'hiver, on fait du froncier et du cardio => course à pied deux fois par semaine quand j'ai pas mal aux tendons)

En dehors du lycée je sors en ville ou je joue a des jeux vidéos en ligne (j'ai commencé l'ordi vers 8-9 et je suis vite devenu dépendant au jeu à communauté). Autrement bah je fais pas grand chose à part me cultiver sur des sujets qui n'auront aucunes utilités mais qui sont bonnes à savoir.

À certaine façon/ manière d'être et des choses similaires (mais on est quand même loin d'avoir le même vécu, le mien est beaucoup plus soft).
Pour ce qui est d'avoir de l'affection, il est impossible d'en recevoir ou d'en donner, je sais pas, ça me répugne.

Bonjour Setann

Passant pour survoler le forum comme chaque jour, je relève cette phrase qui résume bien en elle-même le problème auquel tu es confronté. D'ailleurs, tu en fais ta conclusion comme dans un sujet de dissertation.
Il n'en demeure pas moins que tu fais un constat frappant !

"Pour ce qui est d'avoir de l'affection, il est impossible d'en recevoir ou d'en donner, je sais pas, ça me répugne"
Pourquoi t'est-il impossible de recevoir de l'affection ? Qui ne t'en donne pas ou peu, voir jamais ?

Ensuite, si le climat familial ou ton entourage ne T'a pas permis de te grandir, de t'épanouir dans une atmosphère douce, respectueuse, affectueuse, il est normal que tu ne parviennes pas, aujourd'hui, à qualifier et quantifier l'affection aux Autres.

Mais à quel point donner et recevoir de l'affection te répugne-t-il ?
Que ressens-tu lorsqu'une personne (connue ou inconnue) se rapproche de Toi pour te donner une quelconque marque d'affection ?
L'inverse également, que ressens-tu, qu'est-ce qui te bloque lorsque tu es proche amicalement ou sentimentalement d'une personne, homme ou femme.

Comment t'intègres-tu dans un groupe et individuellement ?

Bon devoir du dimanche
Clair de lune.

Pourquoi t'est-il impossible de recevoir de l'affection ?
Je sais pas du tout.. j'ai été habitué à ne pas en recevoir donc..

Qui ne t'en donne pas ou peu, voir jamais ?
Mes parents ne m'en ont jamais donné, en fait, personne. J'me suis crée une telle carapace que les gens ne cherchent plus à m'en donner.

Mais à quel point donner et recevoir de l'affection te répugne-t-il ?
Au point de demander à la personne d'arrêter de m'en donner.

Que ressens-tu lorsqu'une personne (connue ou inconnue) se rapproche de Toi pour te donner une quelconque marque d'affection ?
Rien. Absolument rien. Ça ne me fait ni chaud ni froid, j'en suis complètement indifférent.

L'inverse également, que ressens-tu, qu'est-ce qui te bloque lorsque tu es proche amicalement ou sentimentalement d'une personne, homme ou femme.
Je sais pas.. aucune considération peut-être..

Comment t'intègres-tu dans un groupe et individuellement ?
Parfaitement bien, j'ai absolument aucun problème d'intégration et je suis plutôt quelqu'un qui "passe" bien avec tout le monde..

Il t'est déjà arrivé de dévoiler ta vie privée à un de tes amis proches ? ou à quelqu'un d'autre ?
Si oui, est-ce que tu as senti quelque chose ?

À ma connaissance, jamais. À part quelque trucs pas vraiment important et le simples fait de les avoir dis m'a mis mal à l'aise.