Ce couteau pour certain repugnant,
Je le pris delicatement,
Et passionnement,
Je fis le geste qui me repugnait tant,
Et que pourtant,
Je l'ai voulu depuis si longtemps,
A ce moment,
Mon sang coula doucement,
Sur le sol deja souille de ma presence,
Mes larmes se melangèrent au sang,
Qui glissaient tous deux avec aisance,
Sur mon corps deperissent.
On retrouva mon corps a temps,
Pour me redonner la vie,
Une vie dont je n'avais pas envie,
Et dont je me separerais,
Des que je le pourrais.

Ma dependance la scarification,
la lame sur ma peau savoir que le geste va me liberer savoir que le sang va couler sentir cette morsure sentir la chaleur du sang la chatouille de la goute qui tombe le long du bras ressentir ce vertige dans tout mon corp voir les ruisselement ecarlate cette riviere pourpre sur ma peau sentir toute les pensee sortir de la tete sentir ce lancement qui a chaque battement fait gicler mon sang
je veux arreter malgres le bien que j'en tire je sais que j'aurais du mal car apres y avoir gouter sa fait tellement de bien cette douleur pesente dans ma tete bien plus profonde que la mutilation mon dieu sa va me manquer si seulement je n'y avais pas gouter c'est tellement bon
savoir qu'une simple lame peut me liberer ainsi savoir que cette simple lame me rend heureuse
les seul moment ou je souri les seul moment ou je suis heureuse
savoir que ses magnifique goute ecarlate remplace mes larmes qui n'arrive pas a sortir
sa fait maintenant 3 ans que je me suis interdi de pleurer sa fait 6 mois que j'essaie de pleurer mais n'y arrive plus ma seule facon d'exterioriser toute cette tristesse toute cette rage cette douleur c'est ma lame ma princesse
sa fait 14 ans que je me scarifie sa a commencer par des griffe de chat mais maintenant c'est bien plus long bien plus profond mes cicatrice sont de plus en plus epaisse et meme sa me repulse pas
mais le pire c'est que je ne regrette pas

J'ai cette lame sur mes veines
parce que j'en veux au monde entier.
Et j'en veux a moi-meme,
d'attirer autant de pitie.

Se geste je le fait pour moi,
et non pour que vous me jugiez.
Car si c'est moi qui vas pas,
tu n'as pas a t'en meler.

Vous avez su me detruire,
m'offrir une vie que j'ai pas demander.
Donc je vais pas jouer les martirs,
Laisser moi, je vous ai rien demander.

Es-ce si bizarre,
que je veux etre heureux?
Vivre une vie agreable,
sans faire d'envieux.

Quand quelqu'un reussi
on a le don de tout gacher
Tous se que j'ai acquit,
on est venu me l'enlever.

Aujourd'hui je sens cette lame,
glisser sur mon bras.
Je n'est aucun etat d'ame
car je le fais pour moi.

Cette couleur ecarlate,
coule le long de mes poignets.
Et je n'est qu'une hate,
c'est que cela soit terminer.

Gouttes a gouttes je me meurt,
ne laissant aucun regrets.
Car chacun a son heure,
et la mienne vient de s'achever.

Je répondrai moi aussi en poèsie dans une semaine
D'ici là bisou ma belle.. à toi et ton petit

La victime des autres devient trop souvent le bourreau de soi-même.

Tu parles de ta lame avec délicatesse et complicité,
mais c'est bien ton âme qui tout en tristesse se trouve condamnée.

Tu appuies où cela fait mal, sur ton corps et tes poignets,
mais tu sais que l'animal en toi est plus fort et distingué.

Cette dépendance plus visible sans doute que beaucoup d'autre, te mène à ta perte et emporte ton enfant avec toi.
Tu veux lutter, tu veux ici l'apprivoiser; lui accorder ton crédit, ton amour et ta vie, dans l'espoir insensé qu'elle te laisse en paix.

Que faire sinon lui dire que tu sais tout le bien qu'elle te fait, mais que maintenant elle doit te laisser, partir loin de toi et de tout ton passé.

Non tu ne seras pas celle qui se confond avec ses actes. Non tu ne le peux plus.

Pourrais tu envisager ce poème que tu nous as offert comme un ultime hommage à tes souffrances, comme un aurevoir?

Laisse cette pensée s'immiscer en toi, et vois comme ta petite voix intérieure tente de te raisonner de n'en rien faire.
Constate par toi-même à quel point nous nous identifions tous à nos actes surtout s'ils sont insensés, à quel point nous les prenons pour notre personnalité profonde, nous faisons corps avec eux, alors que notre simple raison voudrait que nous les rejetions.

Aime toi vraiment enfin, aime ton corps, il est ton plus solide soutien et véhicule.

ce n'est pas l'envie qui me manque
mais elle m'empeche de partir
a croire que cette lame est vivante
elle me crie de mourir

elle me promet le bonheur
et elle tien ses promesse
avec elle j'evacue mon malheur
mais pour sa il faut que je me blesse

elle est mon amie
et pour lui dire adieu
il faudrai que ma vie
me promette d'alle mieu


ce n'est pas que je ne veulent pas m'arreter c'est que je n'en ai pas le courage je sais que c'est ma seule facon de me sentir bien ma seule facon d'etre liberer

je suis venue ici pour qu'on m'aide par des conseil des idees mais il serais bon de commencer par le debut

je ne pourrais pas arreter la seule chose heureuse dans ma vie dans la maintenant en tout cas je voudrais proceder par etape d'abord savoir ce qui cloche chez moi et essayer d'y remedier avan d'arreter ma delivrance

Plus tu écris, plus tu ton esprit grandit,
A ton amie tu donnes ta vie, et je m'associe à ton ressenti.

Savoir voir, entendre et toucher voilà le chemin de ta liberté.
Humaine tu vibres avec ta lame, Inhumaine elle te coupe de l'essentiel.

Expose toi ici encore et encore, exprime toi au nom des Corps. Que l'on comprenne bien ce qu'ils subissent au quotidien, malgré tout le bien qu'ils nous font, malgré leur soutien.

Affirme ta force et ton envie de poursuivre, utilises cette lame pour vider ton âme, si le coeur t'en dit, si l'infâme passé te condamne, si encore tu crois en ses charmes.

Raison ne peut rien, la mécanique est rodée, au quotidien seule l'émotion peut te sauver.
Tout ce que tu vis aujourd'hui a le sens que tu veux bien lui donner, ainsi sâche qu'une fois à terre, on peut tous se relever.
Tu veux comprendre ce qui t'es arrivée. Ressentir sans jamais plus te blesser, c'est tout l'amour que tu pourras te porter qui te mènera à ce nouveau bonheur. Pour l'instant c'est cette lame qui te montre exactement où tu en es, c'est pourquoi tu l'acceptes et redoutes tant de t'en séparer.
N'oublie pas que la vie c'est le mouvement, c'est le changement. Accompagne le tien, tu pourrais en ressentir enfin quelque chose de bien.