Je reviens sur le type de dépression dont je souffre et qui m'empêche d'avoir une vie sociale et professionnelle.
J'avais déjà je crois ouvert un sujet mais comme il y a de nouveaux arrivants je voudrais savoir si parmi eux il y en a qui ont les mêmes symptômes que moi. Ce lien décrit parfaitement ma maladie dépressive http://www.glossodynie.com/article-les-symptomes-somatiques-de-la-depression-masquee-86179006.html
Donc s'il y a des gens comme moi j'en serai "enchanté" car apparemment c'est un type de dépression rare et difficile à guérir.

Bonsoir Eric, je me suis dit "déjà quelqu'un qui me répond"

Je relance mon sujet des fois que des gens aient la même chose que moi mais il y a peu de chance, ce que j'ai est rare et chiant !
J'ai toujours chopé des trucs difficiles à définir par les toubibs, j'ai eu une conjonctivite avec eczéma aux yeux pendant 9 ans !!!
J'ai fait tout plein d'ophtalmo et d'allergo spécialisés mais pas de solution, ça m'a d'ailleurs fait péter les plombs puisque c'est l'origine (entre autres) de ma première dépression en 2001.
Heureusement que ç'a n'a jamais été des maladies qui aient mis en jeu mon pronostic vital comme les maladies orphelines.
Donc j'ouvre la porte à tout ceux qui sont touchés par des symptômes psycho somatique et qu'ils me disent s'ils ont trouvé des solutions de guérison ou s'ils ont attendu que ça passe comme je le fais actuellement.

J'zuis là moi z'auzzi.........
Faut que j'lime mes quenottes......

Bon, j'me calme ! Zinon,j'vais faire fuir les t'tits nouveaux.....

pour Toi Zamaritain

or=blue]]Bonsoir Samaritain Je vais me tenter dans une explication bon pas facile Mais nous nous connaissons ici alors je vais y aller de ce que j'ai connu dans les relations que j'ai eu.

Ce que est nommée depression reccurente, je l'a nommerais immobilisme. Je m'explique Les persoones vivant ce calvaire parce que s'en est un vivent dans l'immobilisme, la depression nourrit la dépression, comme une puissance mathématique au carré si tu vois ce que je veux dire. Alors psychothérapie et encore psychothérapie et les médocs qui vont avec... Alors stop aux discussions que nous avonseu avant à propos du mercantilime pharmaceutique La dépression est à mon sens un immobilisme induit lorsque nous somes en position de "faiblesse". Pour te connaître, un peu au vu de ton ou tes métiers, tu as subis une grande agrssivité, le SAV si je ne me trompe...

Alors à un moment crucial de ta propre survie face à ces agressions tu t'es replié en toi et de là, quelque part a resurgit ton histoire. Et depuis c'est le point mort, non pas que tu ne veux abandonner, mais tu vis dans une sorte de cocon, chez toi, vivre dans une forme de simplicité de la vie, une sorte de confort moral si je puis dire. Et c'est pour moi compréhensible. Tu es dans une perte de reconnaissance sans doute? Celle qui t'as toujours hâbité dans tes jobs hyper tendu en capacité d'écoute ce qui fait que à terme tu t'es oublié dans ta propre existance.

Voilà ma réflexion est elle fausse ou vraie? j e ne sais pas

Mais sans doute que ce sont des éléments qui peuvent t'aider...

Eric :D [/justify]

D'une certaine façon c'est vrai que je me suis immobilisé dans ma vie, comme enkysté dans mon passé parce que le présent me faisait souffrir et que je ne sentais pas de futur pour moi.

On me dit souvent que je devrais sortir dehors, voir des gens etc...mais je n'ai pas envie encore de faire le boulot, j'ai tellement donné, tellement sacrifié ma santé, mes pensées et tout ça est difficile à raconter à quelqu'un d'extérieur à ma vie.

C'est la longue érosion du quotidien, le harcèlement répété des stress, des contrariétés, des déceptions.

En fait je réalise des fois que je vis tout simplement la crise de la cinquantaine mais peut-être plus durement car je n'ai pas de famille ni d'amis.

Ma mère est décédée cette année, le jour de mon anniversaire....j'ai rompu avec mes parents depuis 30 ans à cause de violence et humiliation longtemps accumulées.

Les flics sont venus chez moi m'annoncer son décès, j'ai eu très peu d'émotion, je n'ai au fond pas de mère ni de père..........
Très tôt je me suis senti étranger à ma famille.
Certains diront que je suis un monstre, pas d'émotion pour ma mère, je ne sais même pas où elle habite et où elle est enterrée.....c'est la vie, peut-être que finalement je ne suis pas humain......
La dépression est un immobilisme c'est vrai, une sauvegarde, un retrait du monde.
Et mon corps qui refuse de me facilité la vie, tellement de stress et de rage accumulées.

Tu as raison sur le fait que j'ai subi beaucoup d'agressivité, souvent gratuite. Je n'arrive pas à accepter qu'on m'ait fait du mal, physique ou moral. Je n'y arrive pas.
Et je ne pardonne pas non plus, quelque chose de monstrueux chez moi.

Je fais souvent des rêves affreux, je l'ai dit à ma psychiatre. Je rêve à des attaques, des combats, de la torture, des choses affreuses, comme si elle venait d'une autre vie.

Oui une perte de reconnaissance, sûrement que j'en souffre mais bon je quitte petit à petit les références humaines, je n'attends plus rien de l'humain, je me contente de cohabiter.

Bien sûr il y a des gens que j'apprécie mais bon dans l'ensemble ma vie humaine ne m'a jamais apporté de grand bonheur, c'est toujours compliqué et puis l'humain est comme un théâtre, il y a plusieurs couches de décors, tu ne sais jamais lequel est le vrai.

Ma dépression est surtout dans la douleur physiques, les vertiges, la fatigue. J'ai tout le temps l'impression d'être comme envoûté, comme par quelque chose qui est entré en moi, un esprit maléfique indépendant de moi, je l'ai dit à ma psychiatre.....elle doit me prendre pour un dingue !

Oui je vis dans une sorte de simplicité, carrément monacale ! Seul le net me relie au monde.
Je sors des fois pour faire des courses mais ça s'arrête là.
Je suis allé en montage pour voir si ça me faisait du bien, j'ai regardé ces montagnes et je n'ai rien ressenti, ces magnifiques paysages ne m'ont rien fait, comme si je n'avais pas d'émotions. Cette beauté m'insupportait. Et c'est pourtant pour ça que je suis venu en Haute-Savoie.
Je vais déménagé ma fille à la fac de Montpellier, je vais essayer d'aller voir la mer, voir si elle me fait quelque chose, une émotion....

Bref tu as du feeling Eric, tout ce que tu as dit a des bases en moi.
J'arrête là le développement de mes pensées, ça apporte trop de négativité, ce n'est pas bon, je préfère retourner à un certain silence.

Bon courage Samaritain ,

Bonjour Samaritain ,

Nous sommes en capacité de nous réparer Samaritain lorsque nous sommes enfin en mesure de changer notre regard sur notre vie passée, lorsque nous sommes prêts à reconsidérer notre vie dans l'acceptation totale de ce qui a pu nous arriver. Cette acceptation est l'étape la plus difficile qui soit car nous préférons le plus souvent lutter contre la force du courant, ce qui nous épuise et nous éloigne d'un Amour fait de mansuétude vis à vis de nous-mêmes.
J'aurai tant à t'accompagner mais je sais aussi que pour cela qu'il faudrait que tu sois prêt à l'Etre, et ce n'est pas encore le cas. Alors, saches que je respecte ta volonté de rester silencieux ! Mes pensées t'accompagnent...

Je vais seulement te faire ce petit cadeau. C'est une histoire, une parabole que j'ai écrite... Surtout, je te demande, si tu en as envie, de la lire comme une histoire toute simple, sans y voir une façon que je pourrais avoir de te persuader de quitter ton silence qui te protège. Je ne veux pas non plus, que cela te force à réfléchir.... Le temps n'est pas venu pour cela.
C'est juste un cadeau, comme dans un livre qui commence par "Il était une fois...."
Pour rêver



L'histoire de notre vie.....

Considérons la vie comme un fleuve sur lequel nous naviguons, avec ses remous, ses calmes, ses rapides, voire même ses chutes vertigineuses... Nous sommes embarqués depuis notre naissance sur un frêle esquif balloté par les eaux mais dont nous tenons tout de même le gouvernail. Le tout baigné d'une grande lumière faite de grande quantité d'ampoules que nous nommerons l'Amour de Soi.

Considérons également que ce fleuve, nous pouvons le descendre comme le remonter.

Le long de ce fleuve, il y a des rives ou des plages de part et d'autre de son lit.
Visualisez bien le tableau !
Maintenant, que le décor est planté, il nous faut l'animer !

Sur ce frêle esquif, nous en sommes le capitaine, et nous pouvons en être fiers.
Mais,il se trouve qu'au fil des saisons, le temps se gâte, il y a des coups vents, des tempêtes, de la pluie, enfin bref toutes ces difficultés qui rendent la navigation encore plus difficile.
Un gros coup de vent, et paff, nous nous prenons une branche d'arbre qui nous entaille. Du mieux que nous le pouvons, nous allons tâcher de soigner notre blessure tout en continuant à gouverner notre esquif. A nouveau, nous serons fiers de nous puisque nous aurons réussi la difficile entreprise de nous soigner et de gouverner et cela avec équilibre. Là encore, nous avons raison d'être fiers, ce n'est pas facile tout cela. Entre temps, calme apparent, nous profitons du paysage et d'une navigation facile ainsi que des joies que cela nous apporte. Là encore, nous avons bien raison, il faut savoir savourer ! Il est juste et bon de se faire du bien.

Puis, sans crier garde, une tempête gronde et avant que nous ne réalisions quoique ce soit, s'abat sur nous avec une violence inouïe. Et, cette fois-ci, ce n'est plus une branche que nous nous prenons mais le tronc de l'arbre. Dans la panique et la souffrance (le choc a été terrible), nous lâchons le gouvernail, nous ne savons plus ce qu'il faut que nous fassions, où si, nous ne le savons que trop bien, reprendre le gouvernail coûte que coûte, notre vie tient à ce gouvernail, il faut que nous nous y accrochions désespérément. Et nous le faisons, nous y arrivons, avec courage et volonté. Nous forçons le respect !

Et là, nous nous apercevons qu'il nous manque quelque chose, nous ne comprenons pas jusqu'à que nous réalisions qu'une seule main tient le gouvernail ; nous cherchons alors notre autre main et là nous réalisons que nous saignons, alors nous parons au plus pressé, nous arrêtons l'hémorragie. Nous réagissons très très bien, dans l'urgence nous avons su rester pragmatique même si tout cela nous semble flou et indépendant de notre volonté.

L'hémorragie contenue, nous nous mettons à la recherche à nouveau de notre main manquante. Rien, nous ne trouvons rien dans notre esquif : il est vide d'une partie de nous. Le plancher de notre esquif semble se dérober sous nos pieds. Nous ne supportons pas l'idée ! Qui, d'ailleurs pourrait le supporter ! Nous vociférons, pleurons, crions... Mais rien n'y fait ! Nous nous battrions contre des moulins à vent, que nous n'obtiendrions pas plus de résultat. Alors, nous allons pleurer silencieusement cette partie de nous que le sort nous a forcés d'abandonner sans nous en donner le choix. En plus, ironie du sort, le temps ne s'est pas figé, il a continué à s'égrainer, éloignant notre esquif par le biais du courant, de plus en plus loin de la rive où notre part de nous est venue s'échouer.

A chaque nouvelle tempête, il se peut, qu'une autre partie de nous s'échoue à nouveau...

A chaque fois qu'une partie de nous, si infime soit-elle, vient à s'échouer sur une rive ou une plage du fleuve, une ampoule faiblit ou s'éteint, n'éclairant plus correctement ou plus du tout cette partie des rives du fleuve. Si des recherches étaient menées, cela les compliquerait par cette absence d'éclairage, surtout pour une autre personne que nous.
Nous, ce n'est pas pareil, nous restons et resterons connectés à jamais avec toutes les parties de nous, même celles que nous avons été forcés d'abandonner.
Pour cela, il nous faudra remonter le cours du courant, à la force de notre volonté, apprendre à nous écouter au plus profond de nous, afin de retrouver la rive, les plages, où une part de Nous-même s'est échouée : ne nous inquiétons pas, nous nous guiderons même les yeux fermés, et si nous avons besoin de l'aide de quelqu'un, laissons-nous prendre par la main. Notre part de nous-même est d'une patience infinie, elle nous attendra plus que le temps nécessaire.

Lorsque nous aurons atteint la rive, prenons soin de cette part de nous : lavons et pansons ses plaies, veillons-la si besoin et quand elle sera assez forte, accueillons-la à nouveau comme une reine dans notre esquif, chantons-la, louangeons-la... AIMONS-la. Nous ne nous en aimerons que plus !
Et la magie de l'amour s'opérera : la petite ampoule brillera à nouveau de tous ses feux et bien plus encore, bien au delà de nos espérances.

Sachons que l'on vit très très bien avec nos cicatrices, mais que l'on vit très très mal avec nos souffrances.
Après avoir fait ce que l'on PEUT, on peut toujours faire ce que l'on VEUT, pour ETRE.
Mais pour cela, il y a des choix...
Ces choix nous appartiennent, nous sommes le Capitaine...

Alors, BON VENT...

Je relirai souvent cette histoire , qui est très imagée et dont dans l'immédiat me semble confuse pour moi . Mais en la relisant à tête reposée , je verrai ce que celà donne .
Merci Poupéeratatouille !

Oula le pavé ! Tout ça est très touffu et intéressant. Ça reprend des grands principes de vie c'est clair, comme j'ai lu (il y a longtemps dans un manuel de survie) : "survivre c'est ne jamais abandonné" !
Concernant le silence, en fait à la base je suis plutôt bavard et expressif, à la limite de la logorrhée, j'ai même du mal à laisser les autres parler et en plus je parle souvent tout seul (hé oui comme les vieux), je me parle tout seul depuis tout petit, donc en gros j'ai largement explorer le domaine de la verbalisation, même avec d'autres personnes. Or pour moi le principe de la parole qui libère ne fonctionne pas, bien au contraire, parler me fait revivre les évènements et c'est la double peine !

J'ai lu il y a quelques temps un livre sur la sagesse des amérindiens, notamment ceci :

"L'Amérindien a une foi profonde dans le silence - signe d'un parfait équilibre. Le silence est le point d'équilibre absolu du corps, de l'âme et de l'esprit.
Quand on lui demande : "Quels sont les fruits du silence ?", il répond : "La maîtrise de soi, le courage et l'endurance, la patience, la dignité et le respect. Le silence est la pierre angulaire du caractère."

Charles Alexander Eastman (Ohiyesa) (1858 - 1939), sioux santee.

Donc j'essaie le silence - ou disons une certaine économie de mot, car je ne peux rester totalement silencieux, je ne suis pas un moine chartreux

Concernant ce que j’appellerai "ta parabole" Poupée, effectivement il est plus facile de vivre avec des cicatrices qu'avec des blessures.
Moi je comparerai plutôt la vie avec une grande forêt. D'ailleurs l'homme d'aujourd'hui a gardé les réflexes du chasseur cueilleur préhistorique, même dans sa mentalité.
Donc pour moi la vie est une forêt, immense, variée et pleine d'inconnu. Chacun de nous a différentes capacités à se réparer comme tu dis, selon les circonstances et le degré de gravité de la "blessure".
Quand on perd une "partie" de soi-même, oui il faut l'accepter puisque nous sommes encore vivant. Mais nous somme diminué et il ne faut pas trop perdre d'autres parties de nous-même au risque de disparaître.
Je ne vais pas répondre "point par point" à ta parabole qui évoque beaucoup de choses différentes et conceptuelles.
L'optimisme est intéressant mais il ne faut pas avoir une vision trop angélique.
Comme disait le Bouddha, la vie humaine c'est la maladie, la vieillesse et la mort. Et pourtant Bouddha était très cool finalement
Très concrètement j'ai des souffrances psychosomatiques, sans raisons immédiates ni apparentes, il ne reste plus qu'à aller visiter mon inconscient, tout un programme...
La médecine actuelle n'apporte rien en ce sens, même les psychanalystes patinent. L'hypnose j'ai déjà essayé mais ça ma vite gavé.
Il ne me reste plus qu'à aller voir un chaman et à fumer des herbes hallucinogènes !
Pour essayer d'atteindre ce tréfond qui est en moi et qui par définition ne peut remonter à ma conscience.
Ça me rappelle un poème de Baudelaire tout emprunt de symbolisme, ceux qui ont été à l'école doivent s'en rappeler :


Correspondances.

La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.

Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
— Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,

Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.

En gros la vie est une vaste pagaille de sens et d'émotions où la raison se perd en conjectures !

Je sais aussi que la vie est comme une planche savonneuse et quand on avance pas on recule. La fameuse entropie ou loi de la thermodynamique
Eric doit sûrement connaitre cette loi universelle et l'expliquerait mieux que moi !

Merci Poupée , merci Eric pour votre empathie.

"L'Amérindien a une foi profonde dans le silence - signe d'un parfait équilibre. Le silence est le point d'équilibre absolu du corps, de l'âme et de l'esprit.
Quand on lui demande : "Quels sont les fruits du silence ?", il répond : "La maîtrise de soi, le courage et l'endurance, la patience, la dignité et le respect. Le silence est la pierre angulaire du caractère."

Charles Alexander Eastman (Ohiyesa) (1858 - 1939), sioux santee.

Je suis en accord avec cette perception du silence ! Je suis quelqu'un de très silencieuse.
Dans le silence, on va à la rencontre de Soi mais aussi de l'Autre....

Alors je parlerais à voix basse......bonjour poupée

Bonjour Eric,

En fait je pense qu'il y a silence et silence.......un mauvais silence, lourd, hostile et plein de sous-entendus c'est pas bon.
Mais je pense plus à un silence calme, pas forcément dans la solitude, on peut aussi avoir un silence complice avec quelqu'un.
Le silence peut mettre en relief une belle gestuelle, un sourire, un beau regard, des gestes affectueux, lents, doux.
Le silence met en avant la qualité du geste, comme on dit, de la "communication indirecte, non verbale".
Je parle du silence, ça me fait bizarre moi qui suis plutôt bavard à dire n'importe quoi
Dans mon cas le silence oblige à une plus grande qualité verbale en fait, le bon choix des mots, le ralentissement de la pensée, le silence c'est l'économie de mot, la qualité de l'expression, la concentration sur l'instant.
J'ai du boulot moi qui me répand souvent en âneries et provocations en tout genre.
C'est un challenge.

Ah oui Poupée je t'imagine bien silencieuse......surtout avec ta tronçonneuse....si tu parles trop hop c'est un bras en moins