Bonjours à tous,

Je ne sais même pas réellement par où commencer. Je pense déjà faire un constat de ma situation actuelle et peut-être après d'essayer de trouver "les causes".

Constat

Depuis un peu moins de deux ans, je ressens souvent des épisodes de vide intérieur. Ces épisodes sont vraiment très douloureux. Comment vous décrire cette sensation ? On ne peut pas penser, réfélchir, se projeter dans l'avenir même proche (je ne pouvais même pas penser à ce que je ferai le lendemain), on se sent au bord d'un grand gouffre, rempli par le désespoir. On n'arrive même plus à pleurer car les pleurs sont encore un signe qu'il a quelque chose qui vit en nous. Mais là je me sentais déjà morte. C'est vraiment très effrayant. Je n'avais plus la force de me lever, de manger. Je restais dans mon lit. Cela comme je les dit étaient par période et pouvait durer une semaine. C'est très long. Ce qui m'a permis de me relever après c'est l'écriture. Je suis une amoureuse des poèmes et je me suis dit qu'il fallait que j'écrive. Et l'écriture m'a permis de reconstruire un monde du "possible" et d'extérioriser mes émotions. L'écriture m'a sauvé. Mais je savais que c'était à court terme.
Puis après suite à une rupture amoureuse, ces épisodes ont recommencé, ils étaient plus fréquent, duraient plus longtemps mais étaient moins intense. Et depuis quelques mois, j'en connais un presque chaque semaine. Je pleure souvent, j'ai des épisodes mélancholiques et surtout j'ai des difficultés souvent à faire des choses de la vie quotidienne. Cela me demande en fait bcp d'efforts : prendre une douche, m'habiller,...

De plus, depuis un certain nombre d'année, j'ai des problème avec la nourriture. J'aime manger mais au delà de cela, elle devient et est devenu une trop grande amie pour me consoler quand ça allais pas. Du coup j'ai pris une habitude de grignoter tout le long de la journée de petit quantité de nourriture, et parfois de plus grande quantité. Cela arrive quand je vais mal, défois sans aucune raison. C'est devenu une dépendance je le sais.

Et en fait je me suis surtout aperçu que mon mal être étaient vraiment imprimé dans mon corps et mes cellules depuis un mois. Car depuis un mois, je cumule les maladies et les syndrôme : deux grippes, une laryngite, un rhume, une sinusite, gastro et là aujourd'hui un torticoli.
Alors je sais que mon hygiène de vie est loin d'être parfaite (trop de nourriture, manque de sommeil,...) mais je le sais que ces maladies ont aussi une cause psychosomatique. Quand je suis allé voir sur internet la symbolique de ces maladies, j'ai pleuré. Pleurer car c'est ce que je vie. Le fait que j'essaye de tout fuir mon mal être, faire semblant auprès des autres que tout vas bien, que je refuse de me faire aider et bien mon corps m'apelle à faire une pause et à me rendre à quelle point ça ne va pas.


Causes

Alors les causes j'essyent des les déterminer mais c'est compliqué.
Au niveau des relations parentales, j'ai une mère ultra surprotectrice et trop étouffante. Pas au niveau affectif, car elle ne m'a jamais pris dans ces bras pour me dire je t'aime ou me faire un calin mais dans sa manie à se méler de tout et à vouloir tout contrôler. Elle est très maniaque au niveau du ménage et chaque déplacement d'un objet ou la moindre miette va la mettre dans un état ... Et ça je ne supporte plus. Par exemple, quand je suis malade, elle va plus contrôler que je ne salis pas tout que regarder ce que j'ai besoin. Mon père, est un père plutôt dans la tendance "indifférent". C'est à dire qu'il est assez solitaire et ne montre jamais ce qui ressent. Il est souvent soit sur la télé ou sur l'ordi.
Alors bien sûr ces comportement ont eu une influence sur mon éducation, sur mon enfance. J'étais une petite fille très timide et très effacé. D'ailleurs mon "rêve" était de devenir invisible. Par contre, j'ai tjr eu une vie intérieur très riche, je vivais dans "mon" monde. Arrivé vers l'adolescance m'a timidité s'est accentué et m'a rendue très vulnérable. Et sentant ma faiblesse, mes camarades se sont bcp moqué de moi. Physiquement j'étais très mince et très grande pr mon age et j'ai un vilain défaut : un grand nez. J'ai énormément souffert de ces critiques, je els recevais comme des flèches en plein coeur. En 5ème j'ai fait un épisode dépressif accompagné de paranoïa et j'ai développer de la spasmophilie et des crises d'angoisse. Je tiens à préciser que j'ai une petite soeur qui elle a developpé des TOC (troubles obsetionelle compulsifs). Après une thérapie familiale, les TOC de ma soeur ont diminué et mes crises d'angoisse ont disparu.

Je vais pas vous raconter toute ma vie, si déjà vous en être arrivé là, je vous en remercie. Mais en conclusion je crois que mes blessures d'adolescantes et de mon enfance n'ont pas cicatrisé et que j'ai du mal à m'envoler. Je me sens enfermer dans une cage. Un oiseur qui a peur de rpendre son envol, emprisonné par un passé et une mère trop présente et un père pas assez.


J'aimerai avoir vos réflexions sur mon histoire, vos avis, vos critiques, peut importe. C'est VOTRE avis qui m'intéresse.


Merci beaucoup.


Sarah

Je vien de lir ton post en effet beaucoup de chose ramene a se que je vis aujourd'hui par exemple une mere trop presente , a vouloir controler ma vie , a se meler de tout , maniake du menage et un pere pa asser present , dvan la tele , ordi ou pas a la maison et qui aujourd'hui a du mal a s'integrer dans ma vie . venant a la nouriture a mes yeux comme tu le ces sur mon post elle est devenu ma pir enemi et quand je vais mal elle devien ma meilleure amie je me goinfre a en tomber malade , finir par des vomissement et tout se qui suis . Ma mere sa fait depuis mais 10 ans , en gros 7 ans qu'elle ne me prend plus dans ces bras et qu'elle ne me dit aucun je t'aime, et je le ressen le manque d'affection venan d'elle , de mon pere moin car j'ai grandi comme sa , mais ma mere etai souven la pour moi . Tu vois aujourdhui je me suis renfermer dans une bulle ou seul moin conte , est parfois sa me fais tres mal car plus personne apar mon copin ne se souci de moi , comme dans ton reve je suis devenu invisible .

Merci de ta réponse,

Oui je pense qu'une des pires souffrances est celle de l'abandon. On a l'impression que personne ne se soucis de nous. Et je pense que c'est pour cela que je développe plein de maladies aigüe et que j'ai développé des crises d'angoisses, pour attirer l'attention sur moi ! Pour qu'enfin on se soucis de moi ! Mais quand j'ai eu un torticoli ce matin et que je lui ai demander son colier cervicale , ma mère a dit "t'as toujours un pet de travers, c'est pas possible, tu vas encore me le salir". En fait, je me sens vraiment incomprise et très peu écouter. C'est dur, je sais pas combien de temps je pourrai tenir comme ça.

Ces souvent tres dure d'entendre certaines chose comme cela venant de sa mere je le ces tres bien , quand j'etait petite j'avais le droit au ' fait pa si fait pa sa , touche pa si touche pa sa ' et a la fin j'ai fini par vouloir grandir seul jusqu'a ce que je comprenne qu'aujourdh'ui je me sens abandonner . On ma souvent dit de lui en parler a mon pere comme a ma mere . je ne suis pas tres bonne pour les conseille car comme tu le ces je suis la car je ressen beaucoup de mal etre interieur , on m'avait di de consulter un psychologue parents - enfants , ji est songer mais est-ce que sa ne sera pas pir ? tel est la question . mais je pensse que la melleure solution sa serais comme tu me la conseiller ecrire une lettre ou lui parler en face et lui dir tout se que tu ressen

Moi la thérapie familiale nous a vraiment aider. Après mes parents ont chacun eu une éducation et des blessures qu'ils ont répercuter sur notre éducation. Après l'idéal serai qu'il travaille chacun avec un psychologue. C'est ce qu'à fait ma mère, et maintenant je peux lui parler assez librement de ce qui ne vas pas. Mais je sens que ça bloque, ma mère a de gros blocages intérieurs et malgré les réflexions de ma soeur et moi, elle ne change pas. Pas parce qu'elle n'en a pas conscience mais pck c'est tellement ancrée en elle qu'il faudrait un travail psychologique très profond.

Je n'en veux plus vraiment à mes parents, ils ne sont pas responsables de 100 % de mon état intérieur actuel. Ils ne m'ont pas assez donner de clés pour ouvrir des portes, tout simplement. Mais après je sais que à 19 ans, c'est à moi de trouver les clés en moi pour avancer et je sais que j'ai besoin d'aide pour cela.

Ma mere a etait cher une psychologue pendat 3 mois et nos relation etait vraiment nickel depuis quelle a arreter ( car sa psy et partit en retraire ) elle ne veux plus y retourner ces depuis la que ma mere a totalement changer sur moi surtout j'ai souvent du mal a y croire encor parfois .
Oui comme tu dit souvent ces a nous de devoir trouver la clef pour ouvrire le reste ddes porte a franchir donc on appele a l'aide

Eric merci beaucoup pour ton message,


Effectivement et c'est pour cela que je précisai à Bruna qu'ils ne sont pas responsables à 100% de mon mal-être je peux pas leurs déverser toute la responsabilité. Ce serai une façon de ne pas me remettre en question. Et puis ils ne m'ont pas donner toutes les clefs mais ils m'en ont donné, d'ailleurs qui ont permis d'être une personne mûre pour mon âge, qui comprend et s'intéresse à beaucoup de choses. Mais voilà certaines blessures de mon enfance re-saignent. Et c'est pour ça que j'ai intitué là "crise identitaire" car je crois que j'arrive à un carrefour de ma vie où je dois m'envoler de mes propres ailes mais avec un passé opressant.

Et Eric, effectivement je voulais en venir à cela en fait, je pense depuis un certain temps à partir et me prendre un appartement. Matérielement il faudrait que je me trouve un travail, mais je ne pense pas que cela soit impossible. La difficulté est plus psychique : oserai-je prendre mon envol et affronter mes peurs ? Car même si ma famille m'opresse d'une certaine manière, ils m'offrent une sécurité et pas que financière. Alors oui j'aimerai vraiment m'envoler. Mais je pense avoir et je reconnais avoir besoin d'aide !

En tout cas merci beaucoup pour ton message.

J'y est effectivement pensé aussi (tu as vraiment un don pour lire dans les pensées). C'est une bonne méthode. Et si je me prends un appartement je pense que je commencerai par la colocation même si elle peut effectivement amener quelques mauvaises suprises.

Quels sont, selon toi Eric, les bénéfices de l'éloignement avec ma famille ? Qu'est ce que cela pourrait m'apporter ?

Je te répondrai tout à l'heure...trente minutes environ

Bonjour Sarehla. Je suis vraiment impressionnée par la conscience que tu as de ton mal-être par rapport à ton jeune âge.

A 19 ans, j'ai vécue également un grand passage à vide. Petite j'étais également une enfant très calme, petite et très mince. A l'école je ne me faisait ni remarquer par mes bons résultats ni par des mauvais. J'ai toujours été disons moyenne dans tout durant mon enfance.

A 24 ans j'ai connu une autre crise, un sentiment à vide d'une longue durée... Caractérisée par des insomnies, puis des angoisses, puis un renfermement tous devenait très dur, je faisais tout au ralenti.

Aujourd'hui je suis revenue sur ce forum pour vous dire que je vais bien!

Je t'invite à lire mon topic : Mon existence face à un mur.

Bonjours Lia,

Je te remercie pour ta réponse et ton témoignage me touche car je suis en train de vivre la même chose et ça fait du bien de voir que l'on est pas seul.
Un mal-être est déjà moins intense quand il est partagé.

Comment as-tu fait pour t'en sortir ?


Ton topic m'intéresserai bcp je cours le lire !


Sarah

As tu pu lire mon topic Sarah?

Oui je l'ai lu. Il m'a beaucoup touché !

Nos histoires sont forcément différente mais la sensation de vide est sensiblement similaire.

Mais j'ai lu que le voyage que tu as fait t'as permis d'aller beaucoup mieux.

Mais j'aimerai en savoir plus. Qu'est ce qui t'as permis de te "remplir" et que ton bien-être soit quelque chose de longue durée, et pas qu'éphèmère.

Sarah je t'invite à me rejoindre sur Facebook : ça sera plus facile pour échanger!

Combien de messages faut il poster pour pouvoir écrire en mp???

@ Lia :

Il y a quelques temps nous avons mis en place un fonctionnement sur ce forum ainsi que des "suggestions" quant à son utlitité et son utilisation, voir :
http://www.votre-psychologie.com/t8949-le-forum

Effectivement, nous exigeons un nombre de posts avant de pouvoir échanger par MP, ici tu encourages Sarelha à te rejoindre sur FB afin d'échanger, apparemment, par rapport au problème pour lequel elle s'est inscrite sur ce forum.
Un forum est un lieu d'échange qui permet d'émettre des avis partagés sur des sujes de discussions qui peuvent également aider d'autres membres qui viendraient lire les réponses fait aux Uns et aux Autres.

Je suggère à Sarelha de continuer à débattre ICI par l'intermédiaire du forum et je suggère à Lia de prendre connaissance des différents débats dans la rubrique "suggestion" concernant la messagerie privée, cela pourra certainement t'éclairer par rapport à cette décision commune de l'équipe administrateur/modérateur.

Lia, je relève et je cite ce que tu es venue écrire ces jours derniers dans ton propre topic :
"Voilà une année que j'ai posté ce topic et je suis heureuse de vous dire qu'aujourd'hui je vais très bien!
Il y a une année je disais que j'étais complètement perdue que je ne croyais plus en ma vie...
En une année beaucoup de choses ont changé!
Je pense que c'est tout aussi important d'écrire son bonheur. N'oubliez pas ça n'arrive pas qu'aux autres. Il faut juste s'en donner les moyens, nous sommes tous capables d'être heureux, à présent j'en suis convaincue!"
Lia, il t'a fallu du temps pour appréhender ton problème et également faire une introspection sur toi-même, oui la vie peut s'éclairer comme elle peut s'assombrir à différentes périodes de notre existence, si tu as trouvé une voix, il serait, à mon avis, plus judicieux d'en faire part ici sur le topic de Sarehla qui, du reste, vient juste de nous rejoindre depuis une semaine.

Elle a également besoin de temps pour se retrouver et recevoir, de notre part, écoute et soutien.

Maintenant, vous êtes deux personnes adultes et vous avez bien évidemment la liberté de converser par le biais de FB ou de MSN mais à des fins d'enrichissement du forum et de ses membres, il "serait" préférable pour Sarelha de le faire au sein du forum si bien entendu elle souhaite continuer à développer son topic "crise identitaire, crise personnelle....."

Merci de votre compréhension.
Clair de lune
Administrateur.

Bonsoir Clair de Lune,

@Lia
Effectivement je n'ai rien contre un échange, mais je trouve aussi plus judicieux de faire par de ton expérience et de tes conseils via ce forum.

Tous le monde pourrait en profiter et c'est intéressant de pouvoir échanger tous ensemble.

Bonjour

L'angoisse que tu éprouves ne serait-elle pas celle qui appartient à ta mère et véhiculée par elle-même.
Tu expliques qu'elle souffre de gros blocages intérieurs, qu'elle est maniaque de la propreté, voir d'autres choses ...(lesquelles ?), jusqu'à ressentir de la peur à l'idée de te passer son colier cervicale.

Citation :

j'ai une mère ultra surprotectrice et trop étouffante. Pas au niveau affectif, car elle ne m'a jamais pris dans ces bras pour me dire je t'aime ou me faire un calin mais dans sa manie à se méler de tout et à vouloir tout contrôler.

Suite à tes différentes explications, il semblerait que tu as une mère toxique, qui a le contrôle sur tout sa "petite famille" qui gravite autour d'elle, toi, ta soeur, ton père, a-t-elle aussi une réelle emprise sur lui ? Le fait que tu le sens indifférent peut être un moyen qu'il a mis en place pour ne plus devoir subir un contrôle donc une soumission ?

Il est bien plus facile de fuir que d'affronter. Fuir au sens de s'enfermer dans "son monde". Tu dis toi-même que tu t'enfermes dans ta bulle.

Les TOC développés par ta soeur seraient-ils identiques à ceux de ta mère ?

Je comprends que tu te sentes également protégée en restant chez tes parents, mais il faut surtout réagir et comprendre qu'au plus tu resteras dans cet ambiance, au plus tu perdras "ton identité" et tu seras façonnée en continu par une mère qui instaure une pression ainsi que ses idées et ses prises de position.

Je ne pense pas que tu sois en crise identitaire, tu possèdes ton identité mais tu ne peux malheureusement l'exprimer.

Effectivement, les cicatrices de ton enfance ne sont pas encore cicatrisées, vous avez tous consultés en thérapie familial mais as-tu, de ton côté, consulté à titre personnel ? Je pense que tu as ouvert quelques portes, tu analyses assez bien ta situation passée et présente, c'est pourquoi il me semblre que creuser encore un peu plus dans l'enfance, parler de ce que tu aurais voulu qu'elle soit et parler de ce que tu as connu, de ce qui t'a déplu, pourrait encore beaucoup t'apprendre sur toi-même.

Certes les parents n'ont pas toujours les possibilités d'être de "bons parents", disons l'image que l'enfant, l'adolescent et ensuite l'adulte aurait voulu avoir est toujours chimérique.
La transmission de l'éducation se fait comme une course de relais, nous apportons ce que nous-mêmes avons reçu mais nous pouvons, en cherchant en Nous devenir Autre, à ne pas reproduire les erreurs de nos parents.

Je finirai par cette citation de Boris Cyrulnik
"Un enfant n'a jamais les parents dont il rêve. Seuls les enfants sans parents ont des parents de rêve".

As-tu un projet d'études, professionnel, pratiquer une activité pour s'évader est également un bon remède pour s'ouvrir vers le monde extérieur et ainsi faire des connaissances et se vider la tête.
Je reste à ton écoute ainsi que les autres membres si tu veux parler un peu plus de Toi.

Clair

Citation :

Je finirai par cette citation de Boris Cyrulnik
"Un enfant n'a jamais les parents dont il rêve. Seuls les enfants sans parents ont des parents de rêve"

Très belle citation Clair de lune
Eric

Je comprends tout à fait ce que vous voulez dire! Hélas, voyez vous en une année le nombre de messages que j'ai posté ici. Non pas par manque d'intérêts... mais juste que je ne peux pas être partout en même temps!

Sur FB j'y suis à présent très régulièrement car il me permet de garder contact avec mes amis d'Italie et du Brésil. Je pense qu'il faut faire des choix pour ne pas se perdre....

Bien à vous,

Amélie

Je comprends qu'on ne puisse être partout en même temps, mais il me semble qu'il est plus constructif pour Sarehla de parler avec l'ensemble de la communauté du forum qu'avec une seule personne sur FB à propos de son mal-être.

Réitérer sur le forum et sur FB les mêmes questions et les mêmes réponses ne me paraît pas être une bonne solution pour avancer dans son propre cheminement.
Maintenant, si des amitiés se créent, libre à vous.... mais Sarehla sera toujours ici chez elle et en confiance pour discuter sur les différents sujets qui la tracassent en ce moment.

Clair de lune,

Je te remercie beaucoup d'avoir pris le temps de développemer une réponse aussi complète et prècise. Vraiment ça me touche. Je vais essayé d'expliciter un peu plus sur certains points.

Clair de lune a écrit:

Bonjour

L'angoisse que tu éprouves ne serait-elle pas celle qui appartient à ta mère et véhiculée par elle-même.
Tu expliques qu'elle souffre de gros blocages intérieurs, qu'elle est maniaque de la propreté, voir d'autres choses ...(lesquelles ?)

Effectivement, je suis à près sûre que c'est ça. Ma mère a souffert de carence affective durant son enfance, avec un père souvent absent (syndicaliste et militant) et une mère qui s'occupait tout le temps de tout, sans accoder du temps à ces enfants ni à elle même. D'ailleurs elle ressemble énorémement à ma grand-mère. Peut-être le fait de tout contrôler est un moyen pour elle de répondre à sa carence...

Citation :

j'ai une mère ultra surprotectrice et trop étouffante. Pas au niveau affectif, car elle ne m'a jamais pris dans ces bras pour me dire je t'aime ou me faire un calin mais dans sa manie à se méler de tout et à vouloir tout contrôler.

Suite à tes différentes explications, il semblerait que tu as une mère toxique, qui a le contrôle sur tout sa "petite famille" qui gravite autour d'elle, toi, ta soeur, ton père, a-t-elle aussi une réelle emprise sur lui ? Le fait que tu le sens indifférent peut être un moyen qu'il a mis en place pour ne plus devoir subir un contrôle donc une soumission ?

Et bien exactement, très bonne analyse. Mon père n'a plus sa place de père. Ma mère prend tellement de place que lui ne l'a trouve plus. Mais je pense que d'un côté, il y a un espèce de confort. Car il pourrait dire "STOP" mais il reste dans la soumission. Ca encore c'est lié à leurs histoires respectives (mon père est né au Maroc, et l'autorité des parents est suprême, il devait se soumettre à ces parents). Il doit reproduire aussi cela.
Les TOC développés par ta soeur seraient-ils identiques à ceux de ta mère ?

Les TOC de ma soeur était effectivement lié au "rangement" mais pas seulement. Par exemple, elle touchait toujours la porte d'entrée quand elle montait les escaliers. Des choses comme cela.

Je comprends que tu te sentes également protégée en restant chez tes parents, mais il faut surtout réagir et comprendre qu'au plus tu resteras dans cet ambiance, au plus tu perdras "ton identité" et tu seras façonnée en continu par une mère qui instaure une pression ainsi que ses idées et ses prises de position.

Je ne pense pas que tu sois en crise identitaire, tu possèdes ton identité mais tu ne peux malheureusement l'exprimer.

Effectivement, c'est plutôt cela. J'ai du mal et je n'ose peut-être pas être moi-même.
Effectivement, les cicatrices de ton enfance ne sont pas encore cicatrisées, vous avez tous consultés en thérapie familial mais as-tu, de ton côté, consulté à titre personnel ?

J'ai déjà consulté 3 fois à titres perso. Les deux premières n'ont rien donné mais la dernière fois m'a énormément apporter. Seulement, on a presque pas aborder mon enfance. C'était plus centré sur ce qui se passait en ce moment (j'avais développer une phobie d'hypocondrie).

Je pense que tu as ouvert quelques portes, tu analyses assez bien ta situation passée et présente, c'est pourquoi il me semblre que creuser encore un peu plus dans l'enfance, parler de ce que tu aurais voulu qu'elle soit et parler de ce que tu as connu, de ce qui t'a déplu, pourrait encore beaucoup t'apprendre sur toi-même.

Oui je pense aussi. J'ai longtemps hésiter avant d'appeler pour revoir un psychologue, mais grâce à ce forum j'ai décidé de faire le pas. J'ai appeler le centre universitaire pour l'aide psychologique. Je vais avoir un RDV avec un psychiatre en juin. Je vous tiendrai au courant comme cela se passe.

Certes les parents n'ont pas toujours les possibilités d'être de "bons parents", disons l'image que l'enfant, l'adolescent et ensuite l'adulte aurait voulu avoir est toujours chimérique.
La transmission de l'éducation se fait comme une course de relais, nous apportons ce que nous-mêmes avons reçu mais nous pouvons, en cherchant en Nous devenir Autre, à ne pas reproduire les erreurs de nos parents.

Je finirai par cette citation de Boris Cyrulnik
"Un enfant n'a jamais les parents dont il rêve. Seuls les enfants sans parents ont des parents de rêve".

As-tu un projet d'études, professionnel, pratiquer une activité pour s'évader est également un bon remède pour s'ouvrir vers le monde extérieur et ainsi faire des connaissances et se vider la tête.
Je reste à ton écoute ainsi que les autres membres si tu veux parler un peu plus de Toi.

Mon projet d'étude et de devenir psychologue (je suis actuellement en fac de psycho). J'ai effectivement tenter une activité cette année pour me vider la tête qui est le chant (chorale). J'adore cela et c'était une très bonne expérience. Mais encore une fois lorsqu'on se retrouvais en week-end répétition, j'étais timide, je parlais peu, j'avais l'impression d'être encore invisible.

Merci Mille fois pour ton analyse Clair de Lune


Clair

[b]


Encore une petite questions/conseils : Penses-tu qu'il faut que je quitte le domicile familial pour commencer à m'envoler seul ?