Paradoxal comme titre? Sans doute...

Contexte familial personnel: J'ai 28ans, mes parents sont mariés depuis 29ans, mais ma maman ayant pris énormément de poids après 3 grossesses, mon père est devenu violant (verbalement) et est allé voir ailleurs. Meme si mes parents vivent sous le meme toit, mon père passe la plupart de son temps avec sa copine qui a quasiment mon age, soit 23ans de moins que lui. Tout ca pour dire, que ma conception du couple est plutot chaotique!

Mon problème: MOI: Mes relations durent maximum 3mois. La plus longue ayant duré 6mois, mais uniquement parce que j'étais tombée dans "l'engrenage familial". Après une rupture, je déprime pendant quelques temps puis je m'habitue a ma solitude et je m'y plait tellement que je n'ai meme plus envie de m'investir dans une relation, ni meme de rencontrer quelqu'un. Je m'y plait tellement que rien que l'idée de changer ma routine, mes habitudes et mes règles pour quelqu'un d'autre freine toute possibilité et envie de faire de nouvelles rencontres!
Mais paradoxalement, quand il arrive que je rencontre quelqu'un (petit copain) et que tout se passe bien, je m'attache facilement et rapidement (un mois suffit à ce que je sois totalement dépendante de lui, affectivement). Lorsque je suis "attachée" à lui, j'observe, j'écoute et j'analyse tout. A un tel point que je ne vis plus! Le moindre petit changement dans ses habitudes, dans les mots employés dans ses textos me rend complètement "parano" et me font craindre la rupture! Alors qu'une relation où tout est parfait (ou presque) devrait me rendre heureuse, c'est tout le contraire!

Mes questions: Pourquoi est-ce que je réagis comme si j'allais forcément me faire larguer? Pourquoi suis-je toujours obligée d'analyser les paroles et les changements d'attitude de mon copain? Pourquoi est-ce que je dépends toujours affectivement de mes copains? Et surtout comment ne plus être comme ça?

J'espère sincèrement que quelqu'un pourra m'aider, parce que même si j'en rigole avec mon entourage, ca me rend triste à un tel point qu'il m'arrive de vouloir mettre un terme a mes relations avant qu'ils ne le fassent et retourner à ma solitude qui au final, m'angoisse bien moins que la vie de couple.

Merci d'avance pour les éventuelles réponses et conseils!

-K-

Bonjour Lagreke,

Donc, si tout à été fait dans un certain ordre, tu es l'aîné dans te fratrie ! Le tout premier enfant ! Pas une place facile, mais bon, tout le monde n'est pas parfait !

Pourquoi es-tu dépendante affective ? Remonte dans tes souvenirs.... Il se peut que ta dépendance affective remonte à bien plus loin encore.... A ton enfance !

Je te fais un petit topo et ensuite, tu nous en dit un peu plus :
Nous tous, arrivons dans notre vie d'adulte avec des bleus et des bosses dont nous avons hérités de notre enfance, bleus à l'âme non compris, non acceptés et donc non transformés ; puis vient le jour où l'on rencontre celui ou celle avec qui nous envisageons de faire chemin commun, puis vient la naissance du premier enfant, puis parfois d'un deuxième, voire.....
Dès le départ, le premier regard porté sur cet enfant est capital. Cet enfant est vu et reconnu comme une individualité à part entière et cet enfant est aimé en tant que tel : excellent départ pour lui dans la vie ! Confiance, épanouissement de son Etre, liberté d'Etre.....
Cet enfant est vu et reconnu comme un transfert, comme une possibilité de réponse aux manques affectifs des parents (ceci est inconscient bien évidemment) et là conséquence pour l'enfant : il va être élevé dans un mélange d'amour et d'affectivité, affectivité qui prendra un trop grande part et qui empêchera l'enfant d'acquérir confiance, épanouissement de son Etre, liberté d'Etre...... Ainsi, les mailles du filet qui le destine à la dépendance affective, sont tendues..........

A toi, de nous parler, et ensuite, je reviendrai vers toi.........

MErci d'avoir pris la peine de répondre...
Waouw, j'avoue que tu as tapé dans le mil !
Je suis en effet la première de la famille et j'étais sensée être fille unique, mais d'autres sont arrivés accidentellement et j'en suis très contente!
Tu dis que le premier enfant est vu et reconnu comme un transfert... Les relations entre ma maman et mon père s'étant dégradées dès le lendemain de leur mariage, maman m'a vraiment donné tout son amour. Et même si je trouve ça honteux de le dire, elle me préfère aux enfants qui ont suivit. Ma relation avec mon père, elle s'est dégradée très tot, dès l'entrée à l'école (6-7ans). La priorité de mon père pour moi était la réussite scolaire et mes résultats, bien que satisfaisant, ne lui suffisaient pas. S'en est suivi violence physique et verbale de sa part et prise de poids conséquente dès mes 12ans (20kg en 1 an). Enfin, tout ça pour dire que maman a vraiment culpabilisé de cette situation avec mon père et m'a donné bien plus à moi qu'au reste de mes frères et soeurs, pour compenser en quelque sortes.
C'est vrai que malgré mes 28ans et le fait que je ne vive plus chez mes parents depuis 5ans, je suis très attachée à maman, mais j'ai du mal à comprendre cette dépendance affective vis-a-vis des hommes... Vu ma relation avec mon père, je me dis que je devrais plutot etre distante, méfiante avec eux et ça explique bien mon "bien-etre" dans ma solitude.... mais pas ma peur d'etre larguée et ces crises de paranoia avec mes copains....

J'ai vraiment l'impression d'être une pauvre fille qui ne sait pas ce qu'elle veut... Etre seule et en même temps avoir peur de finir seule. Etre heureuse en couple et en meme temps tout faire raté par mon comportement de "parano"...

Non, je dis qu'il y a deux façons pour les parents d'accueillir leur enfant :
- en le considérant comme un être à part entière
- en transférant sur lui leurs manques et en le transformant ainsi en potentialité de pouvoir combler ces manques;

Et ceci se fait inconsciemment en fonction de leur propre histoire !

Ta maman était donc en manque d'amour (conjoint absent et mari volage). Elle a focalisé ses manques sur son premier enfant, normal tu sais lorsque l'on souffre, on a tous tendance à faire cela ! Et, il se peut, que par ce faire, elle t'ait donné beaucoup d'amour certes mais aussi trop d'affectivité. Trop d'amour ne nuit jamais, par contre trop d'affectivité a une certaine incidence sur l'enfant : manque de confiance à lui, inertie, problèmes relationnels....
Il ne faut pas reprocher à ses parents de nous avoir élevé ainsi (ils n'en ont aucune conscience), car ils nous ont élevé dans l'amour qu'ils nous porte et ils ont fait ce qu'ils pouvaient en fonction de leur histoire personnelle. Le tout est de comprendre les mécanismes afin de les accepter et de les transformer pour qu'ils ne puissent plus influencer notre vie au point que parfois nous nous mettons dans l'incapacité d'accéder à notre propre bonheur. Stigmatiser et rendre responsables ses parents n'est pas constructif.

Du côté des agissements de ton père : tu as vu en lui l'homme, source de souffrance pour ta mère, mais également pour toi ! Tu as été, visiblement dès ton entrée à la primaire en manque d'amour, en manque de reconnaissance de sa part pour celle que tu étais. Tu t'es certainement sentie nié dans ton ETRE par celui-ci : beaucoup de manques dans tout cela !
Cet état de choses, t'as donc rendue méfiante envers la gente masculine, tu as du mal à leur faire confiance : ton expérience passée te conforte dans ces idées ! Et pour te protéger tu as élevé des automatismes de défense !

Que cherches-tu auprès des hommes en réalité ? Ne recherches-tu pas de combler les manques que tu as connu auprès de ton père ? Comme si, ne pouvant avoir eu l'amour dont tu avis besoin de la part de ton père, tu allais le rechercher dans les hommes que tu rencontres ! N'y aurait-il pas transfert ?

Je suis entièrement d'accord avec tout ce que tu dis. Et je n'en veux absolument pas à mes parents pour leur éducation, ils ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui, et grâce à eux, je sais aimer et j'ai aussi un sacré caractère

Ce que je recherche chez un homme, c'est de l'affection, de la tendresse, de la complicité et surtout etre rassurée, qu'il me parle, qu'il me dise ce qu'il ressent (bon pas facile de trouver ça chez un homme, les hommes ne s'expriment pas!). A la fois un ami et un amant. Mais j'évite, les hommes qui ont une quelconque ressemblance avec mon père, que ce soit au niveau physique ou au niveau du caractère.
Mais oui, c'est bien vrai, je cherche chez les hommes ce que mon père ne m'a jamais donné.

A force de discuter et de lire et relire tes commentaires, ton aide, je me rends compte que mon père est "la source" de mes plus gros problèmes...
Pourtant, je ne lui en veux pas parce que je vois ce qu'il m'a apporté de positif par son comportement vis-a-vis de moi: mon caractère, ma méfiance vis-a-vis des hommes et ma résistance aux violences verbales.

Je te remercie pour ta clairvoyance et pour avoir mis le doigt sur des choses que je savais sans doute au fond de moi, mais que je ne pouvais pas clairement identifier.
Pourrais-je encore abuser de ta gentillesse et de tes conseils....
Aurais-tu des conseils pour que je ne sois plus aussi dépendante affective des hommes que je rencontre et auxquels je m'attache?

Je suis tout à fait d'accord avec toi ! Tes parents, par leurs qualités, mais aussi par leurs défauts, leurs capacités, leurs incapacités, leurs manques mais aussi leur générosité, leur amour, ont fait de Toi ce que tu es, et ceci est d'une grande richesse... Encore faut-il en avoir conscience ! Mais, là, je n'ai aucun doute en ce qui te concerne.

Ton premier travail, tu viens de le faire aujourd'hui : cette prise de conscience ! Tout était en Toi, nos réponses sont toujours au fond de nous ! Mais, nous nous évertuons à bien les cacher de sorte que nous avons très souvent bien des problèmes à transformer nos souffrances en cicatrices.
Maintenant, que tu viens de faire ce premier travail qui est le plus important, le plus capital car de lui découle ce qui suivra ! Comprendre pour accepter et pour changer..............

Il va falloir que tu travailles dès maintenant sur la conscience de tes manques, afin de ne plus mettre l'autre dans l'obligation de les combler. C'est un équilibre qu'il te faut rechercher ! Mais pas chez l'Autre ! Seulement en TOI ! Il va falloir que tu te reconnaisses, que tu reconnaisses ta valeur, le fait que tu t'es précieuse.... Il va falloir que tu apprennes à t'aimer......

Ainsi, tu ne dépendras pas de l'Autre pour exister, mais seulement de Toi-même... Ainsi, ton comportement changera. Bien entendu, cela n'est pas facile, mais si tu le désires au plus profond de toi, tu y arriveras. Pour t'aider, je vais voir quel lien je vais pouvoir te donner et sur lequel tu pourras t'appuyer...........

Voici le lien dont je te parlais :

http://www.maieusthesie.com/nouveautes/article/assertivite.htm

http://www.maieusthesie.com/nouveautes/article/vie.htm

Il faut que tu te recentres sur toi, c'est ta clef et ces articles te feront comprendre certaines choses qui t'aideront à ne plus être à l'avenir dans la dépendance affective .

Je suis régulière au forum, nous pourrons alors continuer à parler de tout cela.....
Avec volonté, tu y arriveras, j'en suis certaine.....

Voilà quelques pistes et conseils supplémentaires dont j'ai fait un copier/coller. J'espère que tout cela t'aidera..... Bonne lecture !
Poupéeratatouille


IDÉES REÇUES SUR MOI : POURQUOI JE ME TROMPE ?

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> Que sont ces idées reçues ?
Parfois vous vous rabaissez, et pensez que vous êtes sans intérêt ou pas assez bien pour l'autre ?
Ce sont les idées reçues que vous avez sur vous-même qui vous poussent à cela. Elles proviennent le plus souvent de critiques ou de qualificatifs peu flatteurs qu'on a pu vous adresser dans votre jeune âge.

> En quoi ces idées reçues me freinent ?
- Elles vous gênent dans votre démarche pour aller vers l'autre (vous vous dites que vous n'êtes pas assez bien pour lui).
- Elles vous empêchent d'être sereine dans une relation.
- Elles peuvent conduire à la jalousie, ce qui n'est jamais bon pour une relation.

> Comment m'en libérer ?
Dans un premier temps, interrogez les personnes de votre entourage et essayez de comprendre pourquoi elles vous apprécient et ne partagent pas votre jugement négatif. Notez tout ce qu'elles disent de positif sur vous. Vous découvrirez ainsi que vous vous faites de fausses idées sur vous-même.

Ensuite, si vous êtes en couple, demandez à votre partenaire s'il perçoit ce manque de confiance en vous. Discutez-en ensemble et trouvez les mots qu'il pourrait vous dire plus souvent pour vous rassurer.



IDÉES REÇUES SUR L'AMOUR : POURQUOI JE FAIS FAUSSE ROUTE ?

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Laissez-vous surprendre par l'autre
> Que sont ces idées reçues ?
Vous ne vous mettez en couple qu'avec un certain type d'homme ? Vous pensez que vous n'êtes rien sans lui et vice-versa ? Certains comportements chez l'autre vous exaspèrent ?
Voilà quelques exemples des idées reçues que vous pouvez avoir sur l'amour.
Ce sont les références qui vous amènent à choisir votre partenaire. Elles dirigent les sentiments que vous avez pour une personne, ce qu'elle représente pour vous.

> En quoi ces idées reçues me freinent ?
Elles peuvent vous empêcher de vous ouvrir à des personnes qui, pourtant, pourraient vous correspondre ! Vous vous fermez à une certaine diversité alors qu'en amour, il s'agit souvent de se laisser surprendre par l'autre.
Elles peuvent aussi susciter des dépendances et un fort désir de garder l'autre à tout prix. Votre partenaire peut alors se sentir étouffé.

> Comment m'en libérer ?
Faites un inventaire de vos idées reçues sur le sexe opposé pour vérifier si elles vous enferment dans une certaine vision du monde. Il est important d'en être conscient pour prendre du recul, en parler avec l'autre et s'en libérer.



UN EXEMPLE POUR COMPRENDRE

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Prenons un cas concret !
Vous croyez que pour être heureuse en amour, votre partenaire doit forcément être drôle et intelligent.

Cette idée reçue vous conduira à coup sûr vers des désillusions, car dès qu'un homme sera doté de ces deux qualités-là, vous ne chercherez pas à en savoir plus sur lui. Vous aurez la conviction qu'il répondra forcément à vos attentes.

Mais le retour à la réalité risque d'être rude quand vous vous apercevrez que l'homme en question a en fait de gros défauts. Défauts que vous n'avez pas voulu voir parce qu'il correspondait parfaitement à vos croyances !

Vous savez donc ce qu'il vous reste à faire mesdames : soyez plus souples, détachez-vous de vos idées reçues et autres croyances bien ancrées en vous, et apprenez à moduler vos règles pour trouver votre propre équilibre amoureux.



Bien commencer une relation amoureuse


Une idylle naissante, quoi de plus agréable et motivant ? Des papillons dans le ventre, l’attente face au téléphone portable, les pronostics entre copines… Attention, pour éviter de transformer ce petit nuage en orage, on met tous les atouts de son côté.


> Les prémices de la relation amoureuse
Au début d’une relation amoureuse, il y a de la magie dans l’air. Les mains qui se frôlent et qui semblent chargées d’électricité, ce sourire qui ne veut pas s’effacer de notre visage rayonnant... Les compliments qui fusent, l’attirance irrésistible... On n’a jamais été aussi resplendissante. Un déluge de frissons ! On ne voudrait jamais que ça s’arrête.
Alors pas question de gâcher toute cette délicieuse insouciance dès le paiement de l’addition de votre premier dîner en tête à tête. Le maître mot : on se laisse aller. On évite de se poser 10 000 questions et on vit le moment pré-sent. Plus facile à dire qu’à faire nous direz-vous, OK. Qu’importe on travaille la positive attitude !

>La fragilité d’un début de relation amoureuse
Toute naissance suppose une fragilité. Tel un nourrisson qui demande toute l’attention, une relation dès le berceau nécessite que l’on prenne soin d’elle. Le schéma est donc semblable en amour ; le début c’est le moment où l’on risque le plus de faire des ratés. Alors réfléchissons à nos erreurs passées et essayons de ne pas les reproduire, attention, il ne s’agit pas non plus de comparer notre fragile Roméo à nos derniers ex. Tout pour le faire fuir !

> Les pièges à éviter pour bien débuter une relation amoureuse
Inutile de mentir (sur ses goûts, amis...), on est vite démasquée et là on peut s’attendre au pire pour la suite. Autant rester soi-même, c’est moins fatigant !
Un homme a besoin d’oxygène. Si on est du genre bisounours collant et très câline (pour ne pas dire étouffante), il va se sentir envahi. Gare ! Un homme qui n’a plus d’espace vital minimum va tout faire pour reculer et reprendre sa respiration (ailleurs...).
Dans un autre registre, on meurt toutes d’envie de l’appeler tous les ¼ d’heure pour savoir ce qu’il fait, comment il va, et en plus on attend de lui qu’il en fasse de même ; du coup, le téléphone devient une sorte de relique sacrée... un peu comme dans la chanson d’Anaïs Mon cœur, mon amour. En vrai, ça n’est même pas imaginable ! Et puis laissons le temps au temps, attendre le prochain appel est parfois une torture mais la délectation n’en est que plus grande une fois que la sonnerie retentit. On sort avec les copines plutôt que de se débrouiller pour être toujours à sa disposition.
Quand on se connaît depuis peu, on peut bien penser au lendemain, mais mieux vaut éviter d’envisager déjà la semaine prochaine, voire le mois prochain et encore moins le mariage et les marmots ! Logique, il est vrai, mais on a malgré tout souvent tendance à vouloir se projeter dans le temps. Carpe diem.
> Se sentir bien dans une nouvelle relation amoureuse
Ces premiers instants sont magiques et on idéalise tout. Le mieux c’est encore de faire que ce moment se prolonge au maximum dans le temps. Pas de secret, il faut y mettre du nôtre pour que cette idylle fonctionne. Le jeu de la séduction qui a permis d’hypnotiser Biquet continue quoiqu’il arrive !
Dans l’attitude, l’idéal est d’adopter le comportement que l’on aimerait que l’autre ait envers nous. Il faut se respecter toujours mais également respecter l’autre, ses libertés, ses envies. Ce sont des échanges affectifs, pleins d’attention. On doit être à même de savoir ce que l’on a envie d’apporter à l’autre et ce que l’on aimerait qu’il nous apporte en retour, sans en attendre trop dès le début.
Vivre pleinement le bonheur de ces instants, entretenir cette légèreté doublée d’insouciance, une relation naissante suppose aussi que l’on ait confiance en soi et que l’on fasse confiance à son nouvel amoureux. Tout est en œuvre pour construire une belle histoire, qu’elle soit courte ou pour l’éternité !

Ce copier/coller n'est pas de moi mais de : Florence Escaravage, fondatrice de Love-Intelligence et spécialiste du coaching amoureux.
C'est important que je le signale !

Bonjour Poupeeratatouille!

je voulais te remercier pour tous tes précieux conseils et tes liens!!!

J'ai posté mon premier commentaires mardi parce que je me suis rendue compte que j'avais quand meme un sérieux problème quand j'étais en couple. Je suis allée sur les autres topics parlant du meme problème que moi, je me suis reconnue dans beaucoup de commentaires et j'ai lus toutes tes réactions avec attention. Je suis aussi allée faire un tour sur les liens que tu m'as donnés. Et aussi étrange que cela puisse paraître ça a fait l'effet d'un électrochoc.
Toi avec tes questions pertinentes et les autres dans ma situation, vous m'avez ouvert les yeux sur mon comportement et sur ce que ça pourrait causer comme problèmes dans mon couple.

Depuis hier matin, mon comportement a radicalement changé sans que je puisse vraiment l'expliquer. J'avais l'habitude de lui envoyer plusieurs sms dans la journée (une petite 10aine, pour etre honnete) et je m'inquiétais dès que je n'avais pas de réponse dans les 20 minutes. Dès que je lisais un de ses sms et qu'il n'y avait pas de "Bisous", de "mon coeur" ou de "ma chérie", je pensais qu'il se détachait de moi et que j'avais fait qqch de travers. (Ce ne sont là que quelques exemples, je peux faire pire quand je m'inquiète vraiment)

Et depuis hier matin, je me suis contentée de lui envoyer un sms le matin pour lui souhaiter une bonne journée, un pendant sa pause pour savoir comment s'était passée sa matinée, un quand il est rentré chez lui le soir et un autre pour lui souhaité une bonne nuit. (Grande amélioration pour moi et j'en suis fière )

J'ai tenu compte de ce que tu m'a dit, de ce que j'ai pu lire ici et ailleurs et depuis hier, je me sens plus zen, plus détendue. Je sais qu'un homme ne m'apportera pas l'amour de mon père dont j'ai manqué durant mon enfance, mais un homme m'apportera une autre forme d'amour.
Je me suis dit aussi que quoiqu'il arrive dans mon couple, personne n'est a l'abri d'une rupture, mais que si je me détends et que j'arrête de penser au pire, je pourrai enfin vivre pleinement chaque moment que je passe avec lui et n'en être que plus heureuse.

Enfin tout ça pour dire que pour l'instant je me sens plus calme, bien mieux dans ma tete quand je n'ai pas de nouvelles ou que je pense voir une distance dans ses sms. J'espère que ca va durer!
Je te remercie pour tous tes conseils et tes questions qui m'ont permis de mettre des mots sur des choses de mon passé!
Dès que je fais une rechute, je viendrai relire ce topic et les autres afin de me remettre les idées en place.


UN TOUT GRAND MERCI A TOI POUR TON AIDE !

-K-

Bonjour Lagreke,

Je suis très heureuse pour toi de cette prise de conscience et de ton avancée dans tes comportements ; tout cela est très positif et je ne ferai que t'encourager dans cette voie, tu y trouveras un bien-être et une sérénité que je sens déjà en toi.
Le plus souvent, quand nous avons compris qu'elle est la source à nos problèmes et que nous comprenons et acceptons les mécanismes de nos propres comportements, nous prenons conscience de nos propres responsabilités. Ainsi, nous pouvons faire les ajustements nécessaire à une vie meilleure et plus épanouissante. C'est un travail quotidien de conscience de nous-même, qui doit s'effectuer sans prise de tête, dans l'équilibre et la fluidité.
Ainsi, la vie nous devient meilleure parce que nous en avons la volonté.
Ainsi que je te l'ai dit, nos potentialités au bonheur se trouve être en nous et non à l'extérieur de nous. Nous sommes comme une grande bibliothèque qui contiendrait le savoir universel : il nous suffit d'en apprendre son utilisation et la façon dont tout est ordonné.
Les réponses à nos questions sont en nous !
Les capacités que nous avons à transformer nos souffrances en cicatrices sont en nous !

Nous seuls, sommes les maîtres de note ETRE....

Je te souhaite en ayant compris cela, que tu t'offres la possibilité de trouver ton bonheur à jour de ta vie..... Ne vas jamais le chercher à l'extérieur de toi, mais en TOI : c'est là qu'il se trouve......

Bonne continuation.....

Poupéeratatouille

"tu t'offres la possibilité de trouver ton bonheur à jour de ta vie"
rectificatif : "tu t'offres la possibilité de trouver ton bonheur chaque jour de ta vie"
Je vais trop vite en tapant !