Norset a écrit:

]justify]D'après ce que tu me dis c'est un bon psychiatre, pas de médocs ou juste ce qu'il faut vite son adresse! Non je plaisante. C'est un bon doc, le tout est que cela fonctionne

Citation :

En ce qui te concerne Norset, je pense qu'un suivi te ferais sans doute du bien, mais comme tu le dis, il faudrait que tu trouves quelqu'un qui pourrait t'écouter librement, sans que ce soit comme ce que tu as déjà connu. Entre un psychothérapeute et un psychanalyste, je te conseil plutôt le premier, qui à mon avis, serait plus adapté pour toi.

J'étais à l'époque dans un suivi forcé puisque j'ai été interné d'office. Hospitalisation d'office, une signature du préfet au bas du document et Norset s'est fait cabané durant trois ans. Ensuite à moi de prouver que je n'était pas maboul. J'ai eu des sorties d'essais puis retour à la vie civile (Je fais court). Mais pour prouver que j'allais disons pas trop mal, je devais me rendre au psychiatre dans le cadre de mon suivi extra hospitalier. Un peu comme un ex prisonnier qui devait se rendre au poste de gendarmerie pour pointer en gros, je n'exagère rien c'est un parallèle volontaire, il suffisait que je rate un rendez vous...Ou que j'ai dix minutes de retard...bref. Ces divers rendez vous avait pour but de contrôler mon humeur du moment et de me schotter et rien de plus. Cas extrême j'en conviens mais néanmoins existant n'étant pas le seul exemple...Je dévie excuse moi...Pour en revenir au sujet, je suis là maintenant dans une démarche volontaire, tu me conseil un psychothérapeute, c'est à peu prêt la même idée que j'ai. Cette fois à moi de ne pas le défier, comme il y a deux ans..Le tout est de trouver celui qui va me convenir.

[/justify]

C'est vrai Norset que ma psychiatre est très bonne, elle fait surtout de la "vraie" psychothérapie, ce qui est aidant. Tu m'as fait sourire en ayant cet humour par rapport à son adresse, si tu étais dans ma région, je te l'aurais donner volontier !

Je crois que les hospitalisations d'offices sont les pires; on ne décide pas quand on rentre à l'hôpital, ni ce qu'on y fait, ni quand on n'y sort. En fait, on est prisonnier de notre propre destin, sans avoir vraiment des cartes en mains pour sortir de ce cauchemar. Même si tu fais court dans ce que tu décris, j'ai l'impression de pouvoir très bien imaginé ce que tu as pu ressentir. Je pense aussi que durant le suivi extra hospitalier, ce n'était pas aidant non plus; pour ma part, j'ai vite compris qu'il vallait mieux dire que tout allait bien, même si au fond ça n'allait pas du tout et que le fond du trou était là; néanmoins, il fallait dire que tout allait bien, pour sauver sa peau en n'étant pas enfermé à nouveau; tu vois, je connais bien... un peu trop bien même!

Je sais que tu n'exagère en rien, et que cela peut être comparé à une prison; d'ailleurs, j'avais dit au dernier chef de service à l'hôpital où j'étais hospitalisée que les conditions de vie en psychiatrie étaient pires qu'en prison !! Pourquoi ? Et bien parce qu'en psychiatrie, tu n'as pas le droit de lire, d'écrire, de dessiner, d'écouter de la musique, de regarder la télé; mais alors en prison, tu as le droit de faire des activités, surveillées bien sûr, mais ce n'est pas l'inertie totale !

Tu as peut-être dévié du sujet, mais je crois que ça nous a fait du bien à tous les deux de parler de ces hospitalisations, qui laissent des séquelles à vie...

Oui, je te conseil un psychothérapeute, dans le sens que cela pourrait te permettre de faire une psychothérapie, ce qui fait avancer les choses dans une vie. Cela permet de mieux se comprendre, de mieux affronter nos démons intérieurs, et je crois que c'est ce qu'il te faut. Lorsque tu auras confiance en la personne, tu ne chercheras plus à la défier; tout part de la confiance... qu'il ne faut pas accorder trop vite non plus !

Je te souhaite bon courage dans tes recherches.

Petitoune, je n'ai pas lu le livre Parents Toxiques de Suzan Forward; je ne me sens pas encore prête à le lire, bien qu'on en ai déjà parler sur le forum... mais je retiens l'idée !

Je reviens sur ce post, je ne sais pas trop pourquoi...

Ces derniers temps, mon passé me revient en plein dans la figure. Ma peur de vomir est là presque en continu, j'en suis fatiguée, épuisée de tout ça.

Si vous avez des idées pour réduire mon stress permanent, pour chasser ma peur de vomir, s'il vous plait, donnez-moi des conseils...merci par avance.

Je reviens encore ici ce soir et je m'excuse de vous dérangez; je crois que j'ai besoin de parler un peu.

Aujourd'hui, j'étais chez ma mère, on a trier des affaires que j'avais encore chez elle; dans ces affaires, j'ai retrouvé mon cahier de texte que j'avais quand j'avais neuf ans, et là, je fus un peu surprise; sur beaucoup de pages, il y avais écrit "ne pas oublier tes crayons de couleurs ou punitions de Maman!!!" ou encore " Ne pas oublier d'apprendre la poésie ou punition de Maman!!!"... comment personne n'a rien pu voir alors que j'écrivais ça dans un cahier de texte en grand et clair ?!... je me pose toujours autant de questions...

Bonsoir Poussie,

ça du être dur pour toi ce soir de revoir ce cahier et d'à nouveau replonger là dedans! "Comment personne n'a rien pu voir?"Malheureusement dans le monde des adultes le bénéfice du doute va souvent aux parents ou bien l'enfant exagère... Etant travailleur social, je vois souvent des professionnels ou parents faisant la politique de l'autruche afin de ne pas être confronter à un problème et d'avoir à le gérer: triste réalité. Concernant ton enfance, tu devras progressivement faire le deuil d'une vie antérieure afin d'aller de l'avant et enfin être pleinement libre. Je suis de tout coeur avec toi!

Bonsoir Mannou77,

Merci de ta réponse !
Effectivement, ce n'était pas si facile que ça de revoir ce cahier, d'autant plus que ma mère n'était pas loin; afin de pouvoir le lire plus en détail, je l'ai emmené avec moi, je l'ai donc ici, mais je ne sais pas si c'était une bonne idée.
Je te remercie de m'avoir donner ton avis en tant que travailleur social; c'est sûr que pratiquer la politique de l'autruche n'aide en rien, mais au moins, ça masque les problèmes qui peuvent être dérangeant pour les parents.
Bien que cela ne soit pas simple, j'essaie de faire le deuil d'une enfance normale, mais j'ai un peu de mal encore... merci de ton conseil.

Bonjour,
Ne t'en fait pas je sais combien ce que tu vis est difficile. J'ai passé une enfance difficile et je connais le prix de la reconstruction. Mais je t'écris parce que je veux te dire de prendre patience et particulièrement avec toi-même. Ce qui a été le plus difficile pour moi cela a été surtout de penser autrement que ce pourquoi on m'avais programmé depuis ma naissance. Dans le genre : si je n'étais pas né la vie de ma famille aurais été plus facile ' je suis la dernière d'une famille de 4 enfants). Je provoque toujours des guerres, je suis inutile et surtout trouble fête.... Et surtout c'est à cause de moi que ma mère à eu de graves psychologique toute sa vie.
Et j'ai oser dire non à ces pensées!!! Nous avons tous le pouvoir de le faire. Bien sur je ne suis pas arrivés à les éradiquer en une seule fois, j'ai fait une thérapies, j'ai suivies des stages pour m'apaiser.... Et la paix est venue...
Tu as ta place et la vie heureuse t'attends, plus on va vers cette joie, plus on rencontre de personne qui nous encourage à continuer....
Je te souhaite de rencontrer le bonheur aujourd'hui et qu'il te tienne la main tout au long de ta vie....
Une jeune grand mére qui militent pour la paix en chacun de nous....
Rapelle toi plus il y aura de personnes en paix sue terre moins la guerre aura de pouvoir....

Bonjour Mamyisa,
Je te remercie de ta réponse, cela fut gentille de ta part.
Si jamais c'est indiscret, tu n'es pas obligée de me répondre, mais qu'entends-tu par le prix de la reconstruction ?
Es-tu certaine que tout le monde peut et à le droit de changer ces pensées ? Donc si je comprends bien, d'après toi, personne ne mérite de souffrir..?
Quels genre de stages as-tu suivi ?
Je crois que j'ai posé un peu beaucoup de questions, et bien sûr, tu n'es pas obligée de me répondre.
Je me rappelerais de ta dernière phrase, elle m'a beaucoup marqué; enfin, tout ton message m'a marqué d'ailleurs.
Merci Mamyisa, merci pour tout...