Je ne savais pas trop ou mettre ce post, désolé, je crois que j'aurais pu le mettre dans la moitié des catégories du forum. (Excusez l'orthographe médiocre, c'est le temps passé à l'école...) Je suis désolé, c’est très long, mais difficile d’en arriver au but sans passer par le départ

Je suis dépressif parait-il, c'est surement le cas même si je crois plutôt que la sévérité de la vie m'as rendu ainsi. Aujourd'hui, je suis divorcé avec 2 enfants à charge de 13 et 15 ans, je n'ai plus d'emploi, je suis obèse et j'ai du mal a me bouger comme je le voudrais et je suis surendetté de 240 000 euros, situation irréversible. J'ai perdu la foi, je ne parle pas de religion mais de la foi de la vie, amour, espoir, bonheur sont pour moi étranger de mon sens de la compréhension, je ne me souviens même pas avoir été heureux, du moins si je l'ai été... Je suis fataliste et je suis désolé si je suis lourd à lire. Je n'ai pas de projet pour l'avenir, et pour l'instant aucune envie d'en faire, je me suis coupé du monde au maximum, les gens m'agacent et me stress. Je m’autodétruis par la bouffe et je collectionne les échecs comme si c'était volontaire, je ne finis jamais se que je commence...J'ai vu psychiatres et psychothérapeute pendant 3 ans sans succès, je crois même que c'est pire.

Mon histoire;

Je suis né à bois colombes en 1974 dans une famille plutôt bourgeoise. Je suis le troisième d'une famille de 6 enfants. Je suis le premier de ma mère et le troisième de mon père (famille reconstituée). j'ai 7 ans d'écart avec la plus jeune de mes deux demi frère et sœur plus âgés que moi. Et j'ai 6 ans d'écart avec la plus âgée de mes trois petits frères et sœur.
Ma mère était une artiste, une femme qui se cherchait continuellement sur le plan psychologique et qui cherchait aussi à être parfaite physiquement sans arrêt, hyper protectrice avec ses enfants...
Mon père était un surdoué, Mathématicien, diplômé des beaux arts, il était à un poste important à l'UAP à l'époque, un génie au travail, mais sortie de la un alcoolique et un irresponsable avec sa famille. Une dizaine d'année plus vieux que ma mère.
Je rentre à l'école pour le première fois en début de cp, ma mère ayant décidée de faire elle même mon éducation jusque là, je suis bien plus avancé que les autres sur l'écriture , le calcul, la lecture et la culture mais sur le plan contact avec les autres enfants, c'est une catastrophe, première grosses humiliations, moqueries....Je me renferme déjà sur moi même avec l'incompréhension totale de la haine qui motive les autres à mon égard, je laisse se déroulé les journées d'école sans piper et me réfugie dans les jupes de ma mère le soir.
Fin 1980, mes parents déménagent en province à Saint dyé sur Loire dans le loir et cher, le temps des travaux et de l'aménagement, nous vivons chez un de mes oncles et je rate plusieurs semaines d'école sans regret. Emménagement terminé, je rentre en milieu-fin de cp à l'école du petit village, mes relations sociales avec les autres ne s'améliorent pas.
Le petit village de province n'a pas été un bon choix pour mes parents, ma mère s'aperçoit vite qu'elle est une citadine avant tout, la ville et ses amies lui manque. Mon père boit de plus en plus, redevient violent avec mon grand frère comme il avait été avant que ma mère le rencontre et fréquente des gens qui n'ont de points communs avec lui que l'alcool. Ma mère se concentre au départ sur l'éducation des enfants, les 2 derniers des faux jumeaux encore bébé, l'occupe beaucoup mais les relations sociales manquent et la déprime commence petit à petit à gagner du terrain.
Elle décide donc de passer son permis et cherche un travail qui lui permettrais de continuer à élever ses enfants, elle devient distributrice pour les produits stanhome même si ça lui coute plus d'argent que ça lui rapporte. Malheureusement, elle ne trouve pas le genre d'amitiés qu'elle recherche, le manque d'intérêt de mon père et son alcoolisme lui pèse de plus en plus. La dépression commence, elle devient hypocondriaque cherchant à tout prix une raison physique à son mal être. Petit à petit elle délaisse de plus en plus ses enfants et délègue de plus en plus leur éducations à ma sœur et mon frère ainé. Elle passe des journées entières a dormir se plaignant d'un diabète imaginaire qui la fatigue, son manque d'attention et d'intérêt pour moi me fais souffrir, habitué jusque là à être son centre d'intérêt principal, jusque là j'étais au cœur de ses préoccupations, ce ne seras plus jamais le cas...
Je sors de plus en plus, passant le plus clair de mon temps libre au bord de la Loire et avec mes "copains", fuyant désespérément l'ambiance malsaine de la maison, commence à faire quelques "conneries" pas bien méchantes mais de plus en plus souvent...
Je ne fréquente pas mes "copains" à l'école, soucieux du regarde des autres ils me traitre comme les autres et je suis tout le temps a part, rongent ma solitude dans la cours de récréation. Même mon professeur de cours élémentaire ce moque de moi régulièrement devant les autres. Pourtant en dehors de l'école, j'ai besoin de mes "copains" trouvant en leurs personnes et dans leurs familles un semblant de réconfort.
En Cm2, j'essaie de m'affirmer, me bat souvent pensant y gagner un minimum de respect, sans grand succès. Au point de vue résultat scolaire, pas de soucis même si je ne travaille pas et ne fais jamais mes devoirs mes acquis me suffisent amplement et conserve plutôt une bonne moyenne. Je rentre en 6 ième, comme toute les rentrées scolaire je décide de travailler mais ça ne dureras pas, comme on dit, chasse le naturel et il revient au galop!!

Je suis en 6ième, en 1985, j’ai eu 11 ans en septembre, on est fin novembre début décembre, je suis appelé dans le bureau de la principale, ma mère est là le visage déconfit, mais elle est énergique je ne l’ai pas vu comme ça depuis longtemps. Sans dire un mot, elle me prend par la main et m’entraine jusqu'à la petite autobianchi (voiture genre mini) bleu marine sur le parking du collège. Je vois a travers de la lunette arrière que la voiture est bondée de sacs poubelles, posée par-dessus une carabine 22 lowrifle. Je suis inquiet, ma mère me fait peur mais je monte quand même dans la voiture. Durant une bonne dizaine de minutes je lui demanderais ou on va mais elle ne répond pas, elle arrive devant l’école primaire de mes petits frères et sœur et ressort avec, elle ne me répond qu’a ce moment, on s’en va me dit-elle, on quitte ton père ! Non retournons à Bois Colombes ou elle cherche du travail, sans succès. Elle emprunte de l’argent a droite a gauche et nous vivons tout les 4 dans une chambre d’hôtel minuscule, nous y restons mes petits frères et sœur et moi des journées entière pendant qu’elle cherche du travail mais n’en trouve pas. Elle essaie tant bien que mal de nous fêter un noël convenable dans cette chambre de 15 mètre carrés maximum en y montant un sapin. Je me souviens encore des insultes du gérant de l’hôtel miteux parce qu’on faisait trop de bruit, parce qu’il y avait des épines de pin, il disait que c’était une truie, une pute etc... J’aurais aimé, même encore maintenant pouvoir lui cassé la bouche mais mes 11 ans n’aurait pas fait grand-chose, alors je me suis contenter de crier de laisser ma mère tranquille, sans effet...
Je crois que c’est le 28 décembre, elle ne peut plus payer l’hôtel, les repas de plus en plus maigre ne suffisait plus, elle décide de retourner à St Dyé pour la subsistance de ses enfants. Arriver las bas, je refuse de parler à mon père, je me demande encore pourquoi, j’aimais mon père. Ma mère rentre dans un état catatonique ( je crois que c’est le mot, elle ne parle plus ne fait plus rien, ne mange plus et reste des journées entière a regarder ce que seulement elle pouvais voir). 5 jours après notre retour de paris, une nuit, je dormais profondément, elle vient essayer de me réveiller, elle a des bandages rougis de sang autour des bras, elle me demande de venir avec elle pour qu’on reparte et on aura plus besoin de revenir, je ne me réveille pas complètement, je prends ça pour un rêve et me rendort. Je regretterais de ne pas m’être réveiller toute ma vie. Le lendemain, il ya du sang dans la petite salle de bain de mes parents et nous ne trouvons plus notre mère, quelqu’un retrouvera son manteau de fourrure sur le rivage de la Loire, à quelques centaines de mètres de la maison. Trois jours plus tard, les pompiers la retrouveront à Montlivault, trois kilomètres plus loin ou elle aura été trainée par le courant du fleuve. En plein mois de janvier, elle avait pris des médicaments, c’était tailler les veines et c’était jeter dans la Loire, et elle voulait me tuer avec elle, je ne sais pas comment elle a trouvé la force de marcher jusqu’au Fleuve, mais elle l’a fait.
Je n’irais pas à l’enterrement et je ne verrai pas le corps de ma mère. Début février, je retourne au collège mais n’y ferait plus jamais rien à part me battre, dormir en cours et rendre des feuilles blanches sans même me donner la peine d’y mettre mon nom. Mais curieusement, je me sens libérer, je n’ai pas de chagrin même si elle me manque. Mon père lui, noie son chagrin dans le ricard.
Pendant les 2 ans qui suivront, ma grande sœur prendra le rôle de ma mère à la maison, mais son copain et futur mari fera 6 mois de prison a la suite d’un accident de voiture ou son copain a coté de lui décédera, a sa sortie il est obliger de quitter le Loir et cher et ma sœur le suit.
J’ai 13 ans et demi, presque 14, j’essaie tant bien que mal d’élever mes petits frères et sœur, changeant de collège régulièrement pour me faire viré, pensant que mon père se réveillera. J’assume ce rôle pendant presque un an, mais en détresse moi aussi je n’y arrive plus. Mon père, au lieu de prendre les choses en main, soucieux de l’hygiène et le bien être des enfants confie mes petits frères et sœurs à un couple de personnes ayant déjà eu des enfants, nous serons que 2 ans plus tard qu’il s’agissait de prédateurs sexuel tout les 2 et traumatiseront mes petits frères et sœur à tout jamais. Encore une chose que je regrette encore, coupable de ne pas avoir assumé leur bien être.
Mon père ne paie plus le chauffage, l’électricité et l’eau à la maison, nous vivons dans un état de précarité proche de celui de la rue, sans hygiène et sans chauffage, ni même de quoi faire chauffer la nourriture, il boit ses payes et je lui vole le peu d’argent qu’il lui reste pendant ses sommeils proche des comas éthyliques.
J’ai 14 ans et demi, je ne dépasserais pas la classe de 4ième, un éducateur soucieux de l’état de stress des profs et du principal, renouvellera des conventions de stages jusqu'à ce que j’ai 15 ans et que je puisse faire un apprentissage de carrosserie. Me voila travaillant en carrosserie a 14 ans et demi, sans même pouvoir prendre un douche en rentrant chez soi. J’irai voir mes petits frères et sœur régulièrement jusqu'à ce que la famille dise à mon père que j’ai une mauvaise influence sur eux, soucieux que je découvre les maltraitances des enfants. Je ramasse souvent mon père sur les trottoirs du village, ivre mort.. Le génie n’est plus, il travaille encore la journée mais on l’a mis sur une voie de garage, attendant sa retraite, respectant le génie et la place importante qu’il a tenu dans cette société pendant tant d’années. J’admirerais toujours malgré tout l’homme qu’a été mon père, son intellect, sa bonté, sa culture toujours soucieux d’aider les autres même s’il délaissait pour ça sa famille et lui-même. Il est décédé il ya trois ans, d’un cancer généralisé, alors qu’il avait recommencé à vivre et prenait soin de ses petits enfants, sûrement soucieux de rattraper ses erreurs passées.
A 16 ans je quitte la maison de mon père, je ne finirais jamais l’apprentissage de carrosserie, je fais des petits boulots a droite a gauche de restauration, plongeur, cuisinier et serveur, en me faisant loger. Voleur à intermittence, touchant a tout alcool, drogues de toutes sortes. C’est a partir de cet âge que je commençais à apprécier la vie, mais ça ne dureras pas.
J’ai 17 ans quand on enlèvera mes petits frères et sœurs de la famille où ils ont été touchés, maltraités, subissant des sévices inimaginables, depuis ce jour, il n’est pas passé une seule journée ou je me suis levé sans y penser, regrettant de ne pas avoir su m’occuper d’eux. Ma tante, restauratrice dans le Loir et cher, s’occupera d’eux pendant un an.
Je pars à l’armée, service obligatoire en février 1993 ou j’y passerais 12 mois au lieu de 10 (trop discipliné).
Pendant mon armée je rencontrerais ma futur femme que je n’aimerais jamais, bizarre n’est ce pas ? Quand je la rencontre, je veux juste passer du bon temps avec une fille et je lui dis, mais une semaine plus tard, quand je reviens en permission, j’apprends qu’elle a été hospitalisé après avoir pris des médicaments, elle me dira qu’elle avait peur que je la quitte. Idiot et coupable, je reste avec elle, décidé a l’aidé. Trois mois plus tard, elle tombe enceinte d’une petite fille qu’elle perdra trois mois plus tard d’une fausse couche, en être un peu trop responsable je la soutient...
Je finis mon armée, on galère un petit peu avec ma future femme. Mais on s’en sort assez vite, on trouve du travail et un appartement. Trois mois plus tard, on est installés.
Mes petits frères et sœur devenus jeunes adolescent ne veulent plus rester chez leur tante, c’est donc son frère et sa femme qui les prennent avec eux, mais là-bas l’enfer recommence, mon oncle abusera d’une de mes petites sœurs, la forçant a se taire avec de multiples menaces et l’usage de la force, elle était terrorisée et ne diras rien jusqu’a sa majorité...
Un jour un peu trop arrosé je monte derrière un motard et nous aurons un accident, un peu beaucoup amoché, c’est ma future femme qui s’occupera de moi pendant mes 10 mois de fauteuil roulant, elle tombe enceinte pendant ce temps là et c’est à ce moment que je crois qu’en fait je l’aime, je me demande aujourd’hui si ce n’était pas de la reconnaissance...
J’ai 20 ans, je recommence tout juste à marcher quand ma fille montre le bout de son nez. J’arrête la drogue a ce moment là, je continuerais l’alcool mais ça resteras festif. Je recommence des petits boulots même si ma jambe ne répond pas toujours bien, décidé à assumer ma famille. Je ne trouve rien de stable alors je passe le premier stage qui se trouve à ce moment là, un stage pour apprendre le métier de métallier soudeur. Sur un stage de huit mois j’ai du en faire 3, j’ai du subir de multiples opérations de la jambe, pour enlever les vis, après pour enlever le clou, après pour raboter l’os, etc...
Je passe quand même mon Cap Bep en candidat libre que j’ai haut la main ( faut dire que le niveau des cap est lamentablement bas).
Je trouve un boulot stable de métallier, ma future femme est nourrice et la vie semble prendre un semblant de normalité, enfin c’est ce que je croyais. Mon fils vas bientôt arriver et nous nous marions, elle accouchera trois mois plus tard. Mon fils qui tient de son grand père, un surdoué lui aussi.
Mes petits frères et sœurs quitte le domicile de mon oncle et partent vivre leur vie, avec succès en plus, une preuve de courage énorme si on tient compte de leur passé..
Pendant une dizaine d’années ma vie et celle de ma suis un cour normal, même si je suis un peu plus sujet au stress que la moyenne.
En 2004 comme nous gagnons pas trop mal notre vie, nous achetons une maison, les travaux commencent.... Ma femme fais une première grosse dépression a ce moment là, tentative de suicide, hospitalisation.... Je ne connais pas la raison de la dépression. Mais elle ne guérira pas, il y a de petites périodes ou tout semble aller mais c’est toujours la rechute, elle fera encore 1 tentative de suicide, ré hospitalisée en 2006. Pour moi c’est le clash, je tombe malade a mon tour, dépression aussi. Je me laisse aller, travail de moins en moins, me lave et me rase quand j’ai le temps, ne communique plus, m’arrange pour avoir le moins possible de relations sociales et une sérieuse envie de mourir. Je suis une psychothérapie pendant 3 ans, essaie toutes sorte d’antidépresseurs et d’antianxiolitiques mais rien y fait la situation s’aggrave de jours en jours.
Je perds mon père.
L’année dernière ma femme est ré hospitalisé pour dépression, mais cette fois elle ne reviendra pas. Elle tombe amoureuse là- bas d’un autre malade et pars vivre avec, me laisse avec les enfants et la maison sur les bras.
Je n’arrive plus a travailler, je sais que cette fois ma vie est finie, j’ai toujours été un spécialiste de l’autodestruction mais cette fois la situation n’est plus réversible....
Au mois de novembre, ils prendront la maison, les meubles....
Même si j’ai une sérieuse envie de me foutre en l’air je ne le ferais pas avant 5 ou 6 ans, pour essayer de conserver mes enfants d’un destin de merde.

Enfin, voila, je n’ai pas non plus envie de guérir, je sais que pour moi c’est un éternel recommencement. Que de se battre me mènera une fois de plus a l’échec. Mais je voudrais comprendre par quel mécanisme on peut se punir inconsciemment de la sorte, mes enfants me disent que quand on a été trop malheureux on veut devenir heureux, mais c’est faux. Quel cheminement ma cervelle détraquée a-t-elle suivie ??? Je ne comprends pas, plus les épreuves se présentent et plus je m’enterre, ça ma pousser a la faillite, à l’enfermement, à l’obésité.... Le plus ironique c’est que le dernier jour de ma vie sera surement le plus soulageant et le plus heureux de ma vie.

Je précise que je ne sais pas m’amuser, danser, jouer, je n’ai jamais appris le mode d’emploi de ses choses si simples

Voila, j’espère qu’un professionnel sera me répondre.

Merci...

tu as eut une vie tres dur , tu as su survivre au lieu de vivre , chaque année jours apres jours !!
tu avait surment deja de grave probleme psychologique depuis l'enfance , et en general une personne malade s'entichera toujours d'une personne dans le meme etat qu'elle , ce qui expliquerai pourquoi tu as choisi cette femme !!

souvent si l'un des deux va mieu il n'emmene pas l'autre vers le mieu , c'est l'autre qui le ramene dans le trou !!

ce que je veux dire c'est que temps que toi tu n'iras pas bien les gens qui t'entoureront seront toujours des gens "mal dans leur peau" et apres c'est un cercle vicieux tu peu pas evoluer dans cet univers !!

tu es encore jeune , t'es enfant son jeune , le plus gros probleme du moment ce serai alors l'argent les dettes etc
donc ils vont saisir tout tes bien et ac suffira a rembourssé la dette ?
vendre la maison ?
deja vendre la maison recouvrirai une bonne parti des dettes je pense
reprendre un appartement ?

l'important c'est de faire les chose dans l'ordre d'abbord toccuper de toute ses dettes , ensuite reprendre un appart , peut etre vivre sur la paille quelque temps !!
mais apres largent remontera , tes enfants pourrai travailler un peu pendant une parti de leur vacance pour taider (enfin si ils son en age)
mais meme si il le son pas il peuvent travailler au noir jor si ta fille a 15 ans elle pourrai faire la nounou pour des dames certain soir !!!
essayer avec tes enfants de remonter deja cette pente !!

et ensuite il y'aura tout un tas d'autre chose a envisager !!
mais deja tu dois te sortir de cette mauvaise passe !

les therapie t'aide a comprendre en general , pourquoi ta mere ete comme ca pourkoi a telle fai ce quelle a fait , pourquoi ton pere qui avait tout ete alcoolique etc
parce que quand tu compren les gens sa aide , au lieu de leur deversé une haine ben comem tu compren tu "pardonne" plus facilement
je met pardonne entre guillemet parce qu'il ya des chose que lon arrive jamais a pardonné !!
mais meme quand on pardonne pas on se sens plus apaisé de connaite le pourquoi !!

par contre apres c'est a nous autres (les patients) de faire les pas pour aller vers la guerison ca personne ne peu le faire pour nous , les psy ne font que nous conduire vers la porte , il ne tien qu'a nous de l'ouvrir !!

c'est comme tu le dis tu a tellement eut de malheur qu'aujourd'hui tu pense qu'il n'y a que ca dans la vie , et meme si ya un mieu tu tautodetruira pour retourné a ta "normalité" celle qu'on ta appri a vivre !!

mais si tu continu ton combat je suis sur que tu pourra trouver une nouvelle vie de nouvelle chose par xeemple , le bonheur de voir un jour tes enfants se marier ^^
ou d'etre papy !!
meme des choses tres banale , moi je mextasy devant la nature par exemple un pic nik ou se promener dans la foret !!!
je respire un plein bol dair ca sent toujours un peu le sapin et la je me sens revivre pendant quelque instant ^^
c'est bete mais c'est vrai , il faut apprendre a trouver le bonheur deja rien qsue par des petites choses !!
n'a tu pas une passion ? si tu n'en a pas alors decouvre toi !!
essaye la poterie , la guitare jsais pas je dis nimporte quoi mais c'est pour te dire un exemple !!

voila je suis pas un professionel mais c'est ce que je pense ^^
tu dis n'avoir jamais ete heureux , ca ca ma interpelé par rapport a tes enfant , ne les considere tu pas comme un bonheur?
le jour ou ils son venu au monde etc ??

si tu ne le pense pas dit le franchement ^^

voial a bientot !!

Merci de ta réponse Maï,

Bien sur que mes enfants sont un bonheur, mais mes premières réactions devant ce genre de bonheur sont les responsabilités, ne pas lâcher prise, ne surtout pas flancher, que surtout ils n'aient jamais ma vie, et cette réaction enlève vite la sensation de bonheur. Mais malgrés tout il reste l'amour qu'ils procurent et c'est la seul chose qui me lève le matin...

Quand à mes dettes, la maison est en vente depuis que mon ex est partie et je ne trouve pas acheteur, elle sera surement vendu à la bougie ou un truc du genre, ce qui ne remboursera pas grand chose.
Même si j'arrive à retravailler, il me faudra une éternité pour rembourser au moins 20 ans.

Les passions, je n'en ai pas, je ne m'en connais pas, j'ai essayer, je me suis mis à la découverte de plein de chose à une époque, je n'accroche à rien ou je ne m'y tient jamais longtemps.

a bientot

as tu deja ecris ?
ecris des poesie , ou ecris ce que tu ressent au moment ou tu l'ecris ?
un peu comme un journal intime si on veut
tu devrais peut etre essayer , parfois on a envi de dire des choses mais y'a personne pour ecouter ducou on se sent frustré , et quand on lecri ca soulage enfin pour moi ca marche en tout cas
pour les rembourssement alors il te faudrait un miracle?
jor gagné au loto :/

cela dit peut etre que les autres personnes de ta famille pourront peu etre t'aider , si il se cotise tous un petit peu chacun pour toi ??

ainsi tu les rembourssera plus tard quand tu sera de nouveau sur les rails
avec largent de la famille , les meubles , la maison tout ca devrait reussir a couvrir quand meme une grosse partie non ?
as tu des meubles en bois de valeur ? de vieu meubles avec des sculpture ou des ornement ?
ca ca coute cher ^^

tu pourrait peut etre mettre des chose aux encheres sur e-bay ??
tu as fais une annonce sur internet pour ta maison aussi ?

le fric c'est vraiment d'la daube hein :/
il faut que tu essai d'envisager toute les possibilité pour trouver l'argent le plus possible d'argent afin de remboursser autant que possible maintenant et au lieu de tes 20 ans ben t'en aurai plus que 10 par exemple
peut etre pourrai tu voir une assistante social ??
ce serai une bonne idée pour commencer ??

Ty,
Oui j' ai déja écrit, comme support psy c'est vrai que ça soulage et j'ai meme été éditer en ebook....
Ha le fric, l'argent le flues.... Non je ne demanderais pas, ni a ma famille ni a mes gosses, j'ai pour habitude de ne jamais entrainer personne avec moi, j'y arrive déja trés bien sans le vouloir. Même 10 ans c'est trop long pour moi.
Je te remercie de ta solicitude et j'ai un peu honte de dire ça sur le site car je vois plein de monde qui veut sans sortir et qui y arriverons j'en ai aucun doute. Mais moi j'ai dépassé ce stade aussi bizarre que cela puisse paraitre. J'ai déja donné mon compte de batailles, je suis trop làs pour mener celle-ci, et j'ai aucune envie de la mener pour plein d'autres raisons. Je sais que je peux paraitre bien jeune pour dire des choses comme ça mais je me sens bien plus vieux que je ne suis.
Ce n'est pas ce que je recherche, j'essaie de comprendre le déroulement psychologique de l'autodestruction, de l'autoflagélation psychologique, curiosité, malsaine certe mais simple curiosité.

Je remercie tout ceux qui m'ont lu.

donc tu pense que tout est fichu pour toi ??
mais tu sera bien obligé de te battre pour tes enfants non ??
si tu ne te bat pas que te restera t'il comme possibilité ???

le deroulement psychologique de lautodestruction ??
c'est a dire tu cherche a comprendre pourquoi tu tautodetruit meme quand ca va bien ?

moi je pense que ton parcours difficile ta fais vivre une vie ou tu n'a connu que le malheur et donc tu reproduis ce malheur car tu n'as connu que ca donc tu pense quil nexiste que ca
comment dire
c'est cdomme par exemple une personne musulmane , on lui apprend a croire en dieu alors elle y crois pour elle il n'y a aucune possibilité que dieu n'existe pas puisqu'on lui a toujours appris a y croire tu vois

les enfants reproduise le schéma de ce qu'ils ont connu toujours , toi tu n'as connu que du malheur alors inconsciemment tu tefforce de reproduire ce malheur , moi meme jai tendance a saboté mes relations amoureuse quadn tout va bien je cherche la merde je le fait pas expres en moi ca minkiete et c'est comme ca alors je cherche jenerve lautre avec des sujets qui sont au final nimporte quoi
mon copain me la fait remarqué il ma dit pourquoi tu cherche a te faire du mal comme ac ??
et depusi javou que ca va un peu mieu je lui prend moin la tete pour rien j'ai plsu confiance en lui !!
tu sais tu ne veux entrainer personne avec toi , c'est pareil tout ac provien de ta solitude du fai que tu as toujourd du te debrouiller seul , eduquer tes frere et soeur quand tu avai 14 ans !!
seulement dans la vrai vie s'est agreable de se sentir entouré soutenu !!
tu devrai essayer ^^ meme sans forcement demander dargent rien que de parler avec ta famille deja !!! sa te ferai surement du bien !!
peut etre passer quelque jour chez lun d'eux !!

enfin voila ce que je pense du pourquoi tu tauto detruit on ta appri que ca dans ta vie donc tu ne connai rien dautre !!
je me souvien plsu si tu as dit avoir vu u psy dans ton recit deja , cela dit le psy si tu veux pas ten sortir ca marchera pas , je dirai que tu es a al foi amlheureu et heureu dans ce malheur!!
comme si ta personnalité avait besoin de ce malheur , mais que ta tete te dise mais non c'est pas normal ca !!

je sais pas trop comment dire !!
tu sais l'autre fois tu ma dit que je pourrai peindre et vendre mes peinture ^^
peut etre pourrait tu ecrire et vendre tes ecri

j'ai vu que tu conseil des gens et tes conseil sont plutot juste et bon !!!
le probleme c'est qu'il faudrai un peu t'aider toi !!
tu merite d'avoir le soutien ton soutien , le soutien, de ta famille !!
faut pas baisser les bras ^^
et quand je peindrait je tenverrai un tableau gratuit
se sera un tableau du saint graal xD
ca voudra dire tu as reussi !!!

J'ai trés bien compris ce que tu voulais dire Maï, ne t'inquiète pas tu es trés explicite et l'atention est gentille. Tu as raison, peut être que je me complais dans le malheur, peut être que j'y suis plus à l'aise c'est possible mais dans ce cas, faudrais tout effacer et comme un enfant tout réaprendre de a a z. plutot difficile non? Ceci dis ça pourrait être marrant lol
Merci d'avance pour le tableau Maï, je t'enverrais un exemplaire de mon bouquin

bah les therapie servent a ca , a te ré apprendre dautre chose que tu ne connai pas a touvrir les yeux sur le monde qui tentoure , a changer ta perception des choses etc !!
mais apres il faut aussi le vouloir , car si tu ne le veux pas tu reniera toute la therapie donc tu navancera pas , pour avancer il faut accepter quil puisse yavoir autre chose , et vouloir lexplorer ^^

réapprendre de a a z peut etre pas parce que tu a surement deja certain outil utile , par exemple jusqu'ici tu as ete combattif tu connai les situation de crise et donc tu saura mieu les affronter qu'un mec qui est super riche et le lendemain se retrouve sans rien ^^

eh oui meme dans une vie de merde tu vois on peu trouver certain avantage
faut toujours voir le positif , il yen a toujours meme dans les situation les plus critiques ^^
c'est une femme qui ma appris ca , aujourd'hui elle est morte , elle s'est fait tuer par son petit ami qui ensuite c'est donner la mort , cetait en quelque sorte ma meilleur ami ^^

elle avait 28 ans je nen avai que 15 mais cetait ma confidente ^^
est-ce que je vois du positif dans le fait qu'elle soit morte ??
eh bien oui certainement on peu dire qu'elle a laissé son empreinte sur moi certaines de ses convitions et des apprentissages du positif !!

malgre tout c'est certain que je la prefererai en vie mais voila la vie c'est comme ca !!

Tu n'as que 36 ans et certainement le double pour découvrir le bon coté de la vie si tu te donne la peine d'y croire

Cela s'apprend la positivité

Tu as dis que tu n'avais pas de passion , si tes enfants

Comment vivent ils tout cela ?

Tu veux travailler un peux la positivité ? tu veux essayer de changer ta vie ?

Je pense qu'ils le prennent bien , du moins j'arrive a cacher, en préparant le terrain le plus subtilement possible pour dans 5 ou 6 ans.
En attendant, je suis fatigué de me battre, c'est aussi simple que ça, que 36 ans dis tu, c'est vrai 36 années d'obscurité, ou pendant que je regarde les autres avancer je regresse, et plus je rame fort plus je regresse.
Encore 5 ou 6 ans ou je vais arrêter de me prendre la tête, oublier l'obscurité, les complexes, les phobies, les cauchemards, les maladies, me laisser entrainer par le courant en on verras ce que ça donne, le résultat m'importe peu.

j'ai du mal a ne pas me sentir impliqué ><
je pense que t'es quelqu'un de bien qui a juste eut un chemin escarpé a franchir !! et mon coté mere theresa fait que j'aurai eut envi de t'aider !! de te montrer que il y'a des chose qui valent la peine etc ^^
en general je reste tres detaché des gens , mais ca doit etre parce que ton histoire ma toucher , ducou jeme sens triste pour toi , je me dit que c'est dommage , mon pere avait ton age quand il est mort (d'une crise cardiaque) malheureusement moi je n'avais que 10 ans quand c'est arrivé et aujourd'hui je regrette de ne pas l'avoir connu plus , d'avoir passer si peu de temps avec lui etc je me dit que si il ete mort qaund j'avai 24 ans ben au moin jaurai pu le connaitre plus , savoir qui il etait ^^
je te dit ca parce que je pense que c'est aussi important pour tes enfants de te connaitre ^^
et probablement que tu les connaisse mieu toi aussi !!
et imaginons pendant ces 5 ou 6 ans le courant temporte vers eds joies ??
par exemple une nouvelle copine , ou que sais-je des aides social !!
si jamais tu arrive a voir une autre issu avant ses 5 ou 6 ans que fera tu ?
tentera tu de tengager dedans? ou laissera tu tomber direct et continuera tout droit dans le desespoir ??

Bonne question,

Tout d'abord désolé pour ton père, je comprends ce que tu ressent et l'envie d'en savoir plus nous hante quand on perd un parent à cet age.

Quand au fait que je suis quelqu'un de bien, bien ou mal n'est qu'une question de croyance, en tout cas je ne me définirais pas comme ça.

Peut être que j'essairais de voir la suite, mais surement pas avec la même approche, il y a un proverbe qui dit chat échaudé craint l'eau froide. Je sais que ça puisse paraître bizarre mais (en tout cas au jour d'aujourd'hui) le fait de se projeter vers l'avenir ne peut que me faire craindre un échec au centuple.
De plus le travail est titanesque pour me remettre en "état" de fonctionner à peu prés normalement, si l'intellect est sérieusement attaqué lol, le physique en a subi les conséquences indirect et celui la n'est pas loin de "la reprise écologique" lol.
Je ne sais pas ce que je ferais, mes réactions sont parfois insencés, et pourtant je crois me connaitre plutot bien. Mais je pense que le jeu devrait en valoir la chandelle.

Ne t'inquiète pas Mère thérésa, mes enfants ont 13 et 15 ans, les chiffres 5 et 6 ne sont pas choisi au hasard

tu attend qu'ilq ai la majorité ??
tu sais etre majeur ne signifie pas qu'on a plus besoin de ses parents , imagine ca ton fils a lair detre un prodige plein dintelligence pour son jeune age , mais tout peut etre chamboulé par ton geste tu sais , ca peu completement le renfermer sur lui et lui faire perdre toute possibilité d'aller vers un belle avenir !!

parce que bon avec son intelligence ya moyen que ca va etre un gros bourgeois du genre il va etre medecin scientifique avocat ou j'sais pas quoi
moi je pense que tu devrais continuer de faire une therapie psychologique pour essayer d'aller mieu de bien comprendre tout et de trouver toute les solution envisageable a arranger ta vie !!!

tant que ton moral nira pas mieu le corp ira mal de toute facon , mais si ton moral se reboost le corp suivra
tu sais moi kan jetait au plus mal je suis aller en hopital psy , et honnetement je dirai que c'est la meilleur chose que jai fai pour moi de ma vie
deja parce que les psy adapte ton traitement surplace donc quand tu sort ta un traitement parfait ensuite parce que tu voi des psychologue deux foi par semaine ducou ta therapie avance tres vite

comme je lavai deja di a kelkun pour lhopital psy c'est le point zero
quand on arrive la dedan on est deja a moin 10 moin 20 sur le moral et ca ac nous remet a zero , ensuite quand on sort ben on continu al therapie et petit a petit on remonte vers du +5 etc
mais tant kon est pas a zero on est dans le caca

je pense que tu pourrai envisager dessayer l hopital tu sais ce que je trouve dommage c'est que tu ne veux pas "tout tenter" avant de decider de partir
moi je pense que tu devrai tout tenter justement !!!
voila si je peu te donner se conseil va faire un tour a l hopital ^^
la bas on est loin de tout one st dans un cocon un autre monde on pense plsu a noptre vie quotidienne , et ca nous permet de reflechir de nous reposer physiquement et moralement

L'hp n'est pas envisageable Maï, ça c'est sur. Puis je ne suis pas à -10 -20 mais plutot dans les positifs, enfin en fonction de ma personnalité, même si ça parait curieux, de plus il y a 3 ans, j'ai fais un séjour dans une clinique dans les pyrénés de 2 mois pour mes poumons. C'est vrai que tu sors de tes soucis, mais quand tu reviens rien a changé, rien ne change tout seul.

Ps je t'ai envoyé un mp tout à l'heure et ça n'a pas l'air de marcher, il reste en boite d'envoi et n'apparait pas dans message envoyé tu peux regarder svp si tu l'as reçu? J'ai du faire une fausse manip ou je sais pas quoi.

bebert41, avez-vous des passions, des loisirs qui vous intéresse, car je pense que lorsque l'on est dans votre situation, plutôt que de se renfermer sur sois-même et déprimer, il faudrait se consacrer à des choses qui nous passionne, à sortir un peu, à profiter des petites choses de la vie, même si je suis consciente que c'est difficile car je suis dans la même situation que vous. Etant dans un état proche de la depression depuis plusieurs mois, j'ai décider de consacrer la plupart de mon temps à la musique, ma passion. Et jouer du piano, écouter des chansons, aller à des concerts m'a beaucoup aider à ne pas sombrer dans la dépression. Même si ces moments de calme et de plaisir ne durent que très peu de temps, mais ça nous permet de ne pas oublier que malgré les problèmes, on peut toujours se couper du monde quelques heures par jour. Et, recherchez aussi le contact avec les gens, sortez beaucoup en ville histoire de prendre l'air et de croiser du monde, essayez de rencontrer des gens sur internet (on est parfois beaucoup moins timide sur internet), prenez le plaisir de vous occuper de vos enfants, car je ne pense pas que ça leur fasse plaisir d'avoir un père dépressif, encouragez-les a progresser et a réussir leur scolarité, car c'est aussi un grand plaisir pour un père de voir ses enfants réussir et de savoir qu'ils auront un bel avenir !
Ne restez pas pessimiste, vous avez encore beaucoup de choses à découvrir, les petits plaisirs de la vie quotidienne sont partout, cherchez le contact avec les autres, si vous cherchez un emploi, soyez bénévole pour aider les gens, car aider les gens peut aussi nous rendre heureux, et les gens vous sont reconnaissant, rendez-vous utile !
Bon, ça parrait naif tout ce que je viens de vous dire, mais ça vaudrait le coup d'essayer...

heu laisse tomber le ps, le message est bien parti puisque j'ai reçu ta réponse à l'instant lol

Merci Gamelouchka
Non, je n'ai pas de passion, et je suis un lubique, donc quand j'en ai une il faut qu'il en sorte quelque chose trés vite sinon je laisse tomber aussi vite que c'est venu. Quand à la scolarité de mes drôles il n'y pas de souci, bien au contraire, je suis trés atentif à cela. Ils ne doivent pas se rendre compte que je suis "dépressif", je crois qu'ils m'ont toujours vu dans un état similaire à celui ci, a par que avant je bossais.
Rencontrer des gens sur internet bah voila je le fais, et j'aime internet parce que ça permet de choisir a qui tu veux parler, à l'extérieur ça finis toujours en groupe, et je ne sais pas pourquoi mais il y en toujours un que je ne peux pas blairer, et comme j'ai toujours été franc et "super sociable" lol ça dégénère. Je me sens bien devant mon ordi, c'est peut être la ou je me sens le mieux.

Bonjour Bebert

Devant ton ordi, tu es plutôt seul avec toi-même, pas de frustrations, pas d'angoisse devant un écran.
Toute sortie en société, dans une soirée est, je l'avoue, pas toujours enrichissante, au niveau professionnel comme familial, il y a toujours des personnes avec lesquelles nous n'avons aucune affinité mais il faut quand même bien communiquer.

Je vais te poser une question directe par rapport à ton souhait d'attendre 5 ou 6 ans avant de programmer ton suicide ! C'est bien ça, j'ai bien compris ?
Sérieusement penses-tu que lorsque tes enfants auront 19 et 21 ans, ils seront "heureux" d'être seuls et de ne plus avoir de père ?

Ta mère s'est suicidé, elle voulait le faire en t'emportant avec elle, mais tu t'es endormi et .... T'es-tu posé la question, à savoir pourquoi elle ne t'a pas réveillé une deuxième fois ou une troisième, insistant pour que tu la suives ?
Je suppose qu'elle a certainement dû réfléchir et se dire que tu méritais de vivre et non pas de mourir. Oui, elle t'a laissé seul et c'est ce scénario que tu veux répéter avec tes enfants ?

J'ai trois enfants qui ont perdu leur père alors qu'ils avaient respectivement 25, 23 et 12 ans et bien je peux te dire que c'est un tremblement de terre.
Ils étaient pourtant préparés à sa mort (maladie) mais la perte d'un être cher (tu le sais parfaitement) est tellement difficile à accepter.

Il me semble que tes enfants doivent s'apercevoir que tu es dépressif, tu dis ne pas le leur montrer, mais on ressent toujours lorsqu'un parent n'est pas bien psychologiquement (mon vécu), un regard, un mot, un moment de peine qui passe dans ton esprit peut très bien être visible à leur yeux. Ils n'osent et "ne savent" pas exprimer leurs angoisses et ce qu'ils éprouvent en eux.

J'ai lu tout ce que tu as écrit depuis le début, ton histoire est triste mais tu peux à ton tour vivre pour toi-même et pour tes enfants et pas seulement pour 5 années et surtout éviter de répéter l'histoire...

J'ai apprécié tes qualités d'écriture, il apparait qu'elle est une passion pour toi alors pourquoi n'essaies-tu pas le roman plus ou moins autobiographique et le faire publier ? Ce serait une démarche intéressante, constructive et également thérapeutique, une deuxième naissance...

Bonjour clair de lune,
Je n'entrevois rien de positif pour moi, et par le fait pour mes enfants non plus. De plus, l'autodestrution permanante depuis trés longtemps déjà a sur ma santé des effets irréversibles: exemple parmis tant d'autre: il y a 3 ans mon médecin décéle chez un début de bronchite chronique,(je fume depuis l'age de 11 ans) m'envoie dans une clinique spécialisé pour que j'arrête de fumer et qu'on puisse trouver un traitement adapté. J'ai doubler ma consomation de tabac sans même m'en rendre compte depuis et j'enlevais mon masque pour bosser. Je suis gros et j'ai des résultats sanguins catastrophique et une tension énorme, je n'ai jamais autant manger de graisses, de sucres et de sel depuis que je sais que j'ai du cholestérol et du diabête. Mon psy dignostiquera le symptome d'autodestruction et ce qu'il apellera de l'autoflagellation du corps, un peu comme de l' automutilation, mais par l'absorbsion. D'aprés lui je me punis, de quoi je sais pas. Trois ans de thérapie, psychanalyse, psychiatrie et de médications n'y ont rien changer c'est encore pire, et ça empire chaque jour. Je ne controle pas ça, même avec toutes les douleurs, les malaises que ça procure je continue encore et encore.
Alors même si je reprenais une thérapie maintenant, cela prendrais des années et d'ici qu'elle est le moindre effet je promenerais ma bouteille d'oxygène dérrière moi, sans parler des dégats des autres pathologies, alors non merci. Et sincèrement je souhaite que mes enfants ne me voient jamais comme ça. Je n'ai que 36 ans et je suis déja malade 6 mois par an, je ne peux plus bosser. Que crois tu que je puisse entrevoir comme avenir, sans parler de l'autodestruction sociale, dettes, éloignement, solitude. Cette fois j'ai été trop loin, le retour n'est plus possible.

heu désolé pour le style un peu trop affirmatif, c'est aprés moi que je suis en colère...

Citation :

Que crois tu que je puisse entrevoir comme avenir, sans parler de l'autodestruction sociale, dettes, éloignement, solitude. Cette fois j'ai été trop loin, le retour n'est plus possible.

Mais ça me met en colère également ce genre de réponse.
Si la psychanalyse n'a rien fait pour toi alors c'est un grand coup de pied au cul que tu as besoin.

Rien n'est figé, tu peux changer, tu peux arrêter de fumer, mon mari est mort d'un cancer du poumon !!! Tu peux mieux t'alimenter, je pense que tu agis de la sorte pour te détruire à petit feu, nul besoin d'avoir fait des études de psy pour le dire également.

Tu es malade 6 mois par an parce que tu détruis ton corps. Le retour à une vie normale est toujours possible. Tu ne serais pas le premier à réussir le voyage dans l'autre sens, dans le bon sens.

Depuis combien d'années te flagèles-tu de la sorte au niveau santé, hormis la clope ? Niveau nourriture, depuis combien de temps es tu obèse ? Que fais-tu de tes journées ?

Au lieu de partir pour un monde "meilleur" ou dans le néant, programme une nouvelle vie où tu pourrais être utile.

Citation :

Boulot, facteur de stress. Famille facteur de stress. Sexe facteur de stress. Argent facteur de stress. Si on tuait le facteur!!

Le stress fait partie inhérente de notre vie, il est même nécessaire à notre survie mais doit être géré pour ne pas nous détruite.
Le travail peut être valorisant, la famille (tu en as une, tes enfants) est importante, non ? Le sexe, certains ou certaines peuvent faire sans ! Argent, il en faut peu pour être heureux.

Je ne connais pas ta situation actuelle, certainement difficile, mais pas insurmontable. Tu me parais surtout défaitiste. Sois plus positif, dis toi que tu es utile pour tes enfants, pour toi-même, pour d'Autres que tu ne connais pas encore. Tu n'as que 36 ans, la vie n'est pas fichue à ce point, c'est ton propre constat.

Tu es venu poster ici en exprimant que tu attendais quelques années et hop... tu peux comprendre que nous ne pouvons pas rester de marbre à de telles paroles.

Oui je suis un peu incisive là mais parfois il est nécessaire d'agir un peu en bousculant, au premier abord ça peut paraître déplacé, ça peut choquer, ça peut mettre en colère (j'ai connu !) mais avec le recul c'est positif et constructif.

Courage

Citation :

Je n'entrevois rien de positif pour moi, et par le fait pour mes enfants non plus.

Tu n'entrevois rien de bon pour tes enfants non plus???!!!
Tu peux t'exprimer à ce sujet ?

J'aimerais que ce soit aussi simple, mais bon.
Pour répondre à tes questions, par la bouffe 16 ans, mais il y eu une période alcool aussi, avant et en même temps que la bouffe et d'autres choses moins racontables avant cette période.
Quand au fait d'être défaitiste, il n'y a aucun doute, fataliste même, on vas dire que j'ai un peu trop souvent couler le navire. Des coups de pieds au cul lol, je crois que j'en ai pris pas mal déjà si ça avait pu être plus efficace qu'autre chose je serais déjà au courant je crois.

Rien de bon qu'ils tireront de moi, c'est ce que je voulais dire claire de lune

Lorsque je dis coup de pied au cul, c'est pas dans au sens violent mais pour te "réveiller".
Je sais que la vie n'est pas simple... Je n'ai pas vécu tout ce que tu as vécu, mais j'ai eu aussi mon lot de douleurs dans ma jeunesse.
La seule chose qui me faisait avancer, c'était justement de me projeter dans le futur pour fuir ma vie, grandir le plus vite possible tout en étant chez moi, d'où également des erreurs dans mes choix de vie (enfin pas des erreurs graves mais des choix approximatifs, certains ressemblant aux tiens dans certaines circnstances).

Tes enfants ne tireront rien de bon dis-tu, pourquoi ne pas leur montrer enfin ce que tu es vraiment, la face cachée. Tu te laisses envahir par ta colère et tes douleurs. Je n'ai pas une si forte personnalité qu'il y parait mais je me dis que même si le départ est mauvais, il est toujours possible de trouver sa voie.
J'ai également vécu des moments difficiles de 40 à 48 ans, j'ai voulu "partir", ne me préoccupant pas de ma fille. Je comprends ta réaction.

Tes enfants sont bien jeunes, tu essaies de cacher "ta" vérité, mais tu sais tout comme moi qu'un enfant voit clairement les faits. Tu as bien vu tout ce qui s'est produit dans ta jeunesse, tu as compris, moi-même j'ai compris également. Bien sûr avec le temps, l'âge, nous voyons les évènements sous une autre forme, nous parvenons à analyser ce qui était épouvantable et qui nous semblait flou, sans aucun sens.

Il m'a fallu 42 ans pour comprendre et être libérée, c'est donc pourquoi je suis venue "te bousculer" pour te dire qu'il ne faut pas te sentir inférieur, inutile, fichu....